Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Nouvel urbanisme »

Pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne : densification résidentielle et aménagements plus verts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2020 6 commentaires

Québec, le 5 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui son projet de Vision d’aménagement pour le pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne. Dans ce secteur au grand potentiel de développement, la Ville soutiendra la croissance et la diversification des activités économiques, tout en permettant l’ajout de nombreux logements à vocations multiples. La Ville souhaite ainsi valoriser le paysage d’entrée de ville et elle réaffirme, par la même occasion, sa volonté d’aménager, en harmonie avec la trame bâtie, un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine.

En février 2019, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance en raison de sa localisation stratégique à proximité du centre-ville. Elle tient à profiter des projets émergents de promoteurs privés afin de se doter d’une vision lui permettant de mieux encadrer le développement et le réaménagement de ce secteur.

« La diversification des usages et la densification résidentielle le long des artères comme le boulevard Wilfrid-Hamel et sur les grands sites en transformation sont souhaitées par la construction de nouvelles habitations de tous types ainsi que l’ajout de logements aux étages supérieurs des bâtiments existants, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. En aménageant de réels boulevards urbains verts, en créant de nouveaux liens et des espaces publics, les citoyens peuvent désormais rêver à un secteur plus convivial et plus accessible, qui considère tous les modes de transport. »

« Nous accueillons avec enthousiasme les orientations de la Vision proposées par la Ville aujourd’hui, qui sont en harmonie avec le projet du Quartier Fleur de Lys que nous allons dévoiler sous peu, a déclaré Jonathan Trudel, vice-président exécutif et co-fondateur de Trudel Alliance. Considérant que nous poursuivons les mêmes objectifs de développement pour ce secteur et afin que le développement du pôle s’amorce le plus rapidement possible pour le bénéfice de la communauté, nous sommes confiants que cette collaboration va se poursuivre de part et d’autre, de conclure Jonathan Trudel. »

Les grandes orientations

Le projet préliminaire de la Vision mise sur six grandes orientations de développement du secteur :

1. Soutenir la croissance et la diversification des activités économiques, par l’ajout de services administratifs et l’augmentation des emplois, tout en misant sur la proximité d’ExpoCité;

2. Diversifier les fonctions et accroître la présence résidentielle dans le pôle urbain par l’augmentation et la variété de l’offre de logements;

3. Optimiser l’occupation au sol et densifier à même les terrains vacants ou sous-développés, en plus de mettre en valeur le cadre bâti et favoriser une architecture de qualité;

4. Encourager les déplacements actifs et le déploiement du transport en commun par différents moyens;

5. Créer un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine : aménagement des espaces publics, verdissement et réduction des îlots de chaleur;

6. Valoriser le paysage d’entrée de ville et doter le cœur du pôle urbain d’une image de qualité.

De grands projets aux retombées économiques majeures

Une dizaine de projets à hauteur de 700 M$ sont sur la table à l’heure actuelle et d’autres sont à l’étude. Parmi ces projets, hormis le redéveloppement de Fleur de Lys, notons :

GM Développement, qui donnera une nouvelle vocation à l’ancien site du garage Giguère automobile par un développement mixte combinant de l’habitation, du commerce, du bureau et éventuellement, de l’hôtellerie;

Les Immeubles Simard, qui revaloriseront l’ancien immeuble de la CNESST pour accueillir de nouvelles entreprises dans le secteur des services administratifs et pour diversifier les activités, éventuellement, par l’ajout d’entreprises du secteur des hautes technologies;

Quinzee, qui implantera le Scandinave, un projet résidentiel de grande qualité avec plusieurs nouveaux logements harmonisés à la trame bâtie.

En somme, quelque 2 900 nouveaux logements pourraient ainsi s’ajouter, permettant à près de 5 000 citoyens de s’établir dans le secteur. À l’horizon 2025, ces nouveaux projets pourraient engendrer des revenus de 8,3 M$ après investissements municipaux, dont 4 M$ seulement pour le redéveloppement de Fleur de Lys.

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La démarche consultative et ses étapes

L’opinion du chroniqueur François Bourque Le Soleil

L’opinion de la chroniqueuse Karine Gagnon Journal de Québec

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Laurentien, Commercial, Environnement, Nouvel urbanisme.

En parlant de densification

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 juillet 2020 Commentaires fermés sur En parlant de densification

Québec, le 6 juillet 2020 – Le Comité pour une densification respectueuse (CDR) rend public aujourd’hui sa position concernant l’intention de la Ville de Québec de modifier les exigences du Règlement d’harmonisation sur l’urbanisme (adoption prévue ce soir, 6 juillet, au Conseil de Ville). Ces modifications touchent les projets de densification résidentielle, un sujet cher au CDR et qui prend finalement une tournure favorable.

Cette série de modifications correspond à plusieurs des revendications historiques du CDR, exprimées à maintes reprises, notamment à l’occassion de la publication de notre bilan de juin 2019, portant sur les projets de densification résidentielle. Elles sont donc accueillies avec une grande satisfaction.

Les nouvelles exigences déterminent enfin des règles du jeu favorables à la densification respectueuse. Les promoteurs et les entrepreneurs auront ainsi l’occasion de partir sur la même ligne de départ pour offrir à leur clientèle des constructions dont ils sont fiers et qui ont le potentiel de susciter l’adhésion du voisinage.

Il reste maintenant à voir si ces exigences seront appliquées uniformément par les intervenants de l’émission d’un permis de construction résidentiel, soit les analystes de la Ville, les comités consultatifs d’urbanisme et les conseils d’arrondissement. La vigilance sera également de mise pour accompagner en amont autant les promoteurs, leurs clients que les futurs voisins afin, de non seulement limiter les délais d’émission de permis, mais en garantir la double finalité : une densification respectueuse.

Si oui, des avancées majeures sont observées, il y a encore place à l’amélioration. Nous demeurons donc à l’affut et particulièrement sur les sujets suivants :

• l’abattage des arbres matures demeure trop facile sur les sites des nouvelles maisons, au détriment de la canopée. Le patrimoine végétal est sous valorisé par la réglementation et pourtant il donne l’identité et la plus-value à des quartiers qui ont du vécu, de l’intimité, de la qualité de vie. Les évaluations des projets proposés par les promoteurs dans leur demande de permis doivent s’appuyer sur des exigences qui font de l’abattage des arbres matures une réelle exception;

• absence de mécanisme pour supporter l’adhésion sociale des projets : la Vision de l’habitation en développement à la Ville de Québec se promet d’en traiter mais il y a lieu d’être inquiet. Encore aujourd’hui, les citoyens apprennent la teneur brutale d’un projet de densification en voyant débarquer les démolisseurs. Ils découvrent ensuite ce qui prendra progressivement place. Pour le CDR, une adhésion sociale à un projet signifie que l’information circule dans le voisinage bien avant le début des travaux, une fois le permis accordé;

• bilan de la densification respectueuse à Québec : le CDR a fait connaître au public et ce à trois reprises depuis 2014, son propre bilan sur la question. Il n’est pas normal que cette tâche soit assumée par un groupe de citoyens. La Ville devrait faire connaître le sien et en dédier une partie de son site Internet;

• charte de la densification respectueuse : le CDR a soumis un projet de Charte et suggère de le faire adopter par l’ensemble des parties prenantes. « Ce geste unirait toutes les parties concernées autour d’une vision commune, des plus productive en matière de densification», a conclu Michel Fournier, porte-parole du CDR.

Rappelons que le Comité pour une densification respectueuse (CDR) désire préserver et améliorer la qualité de vie des citoyens de la Ville en favorisant une densification en harmonie avec le patrimoine arboricole et bâti existants.

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Voir aussi : Environnement, Initiatives citoyennes, Nouvel urbanisme, Québec La cité, Urbanisme.

Aménagement urbain: nouveau guide pour la conception de rues apaisées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juillet 2020 Commentaires fermés sur Aménagement urbain: nouveau guide pour la conception de rues apaisées

François Grenier
Journalise / 100e

L’organisme Vivre en Ville vient de lancer son guide Conception et mise en œuvre de rues apaisées – Outils pour concilier accessibilité, convivialité et sécurité sur les rues partagées et les rues étroites. Un guide plus pertinent que jamais !

Le 15 mars 2020, jour un du confinement, toutes les rues de la province sont devenues soudainement paisibles. Un peu comme si la pandémie avait plongé l’ensemble des Québécois dans un gigantesque projet pilote d’apaisement de la circulation. Puis, au bout de quelques semaines, avec l’arrivée du beau temps et la réouverture des commerces ayant pignon sur rue, il est vite apparu que les trottoirs étaient trop étroits pour que les piétons, toujours plus nombreux, puissent respecter les nouvelles consignes de distanciation physique.

D’autre part, les parcs, même ouverts, ne permettaient pas d’accueillir tous les citoyens à la recherche d’espace pour se dégourdir les jambes et prendre un bon bol d’air. Un air d’ailleurs qui n’avait jamais été plus pur depuis que les voitures avaient déserté les rues. Alors pour donner plus d’espace aux piétons et aux cyclistes, les municipalités ont commencé à multiplier les aménagements-éclairs et ainsi créer des rues partagées, à faible débit, familiales, actives, etc.

Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, reconnaît que la sortie de leur guide semble être le fruit d’une bien étrange coïncidence, alors que la demande pour les rues apaisées n’a jamais été si forte. Or, effectivement, ce projet était déjà dans leurs cartons avant la pandémie. Et il ne pouvait pas mieux tomber.

« Le guide concerne surtout les rues locales qui, en principe, n’ont pas de fonction de transit pour des volumes importants de voitures, explique Christian Savard. Mais il peut aussi être utile dans le cas de certaines rues commerciales que l’on souhaite transformer en rues partagées. Autrement dit, des rues dans lesquelles peuvent cohabiter différents modes de transport sans l’habituelle ségrégation physique qui confine les piétons sur les trottoirs, les cyclistes sur les pistes cyclables et les véhicules motorisés sur la chaussée. Donc des rues aménagées pour que le piéton ait sa place partout, pas juste sur un petit bout de trottoir. »

Le principe à la base de ce guide, précise Christian Savard, c’est que la chaussée ne serve plus exclusivement aux voitures, mais à tout autre chose, comme jouer, se déplacer à pied ou à vélo ou même la traverser là où on souhaite, et pas seulement aux intersections.

Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, reconnaît que la sortie de leur guide semble être le fruit d’une bien étrange coïncidence, alors que la demande pour les rues apaisées n’a jamais été si forte. Or, effectivement, ce projet était déjà dans leurs cartons avant la pandémie. Et il ne pouvait pas mieux tomber. « Le guide concerne surtout les rues locales qui, en principe, n’ont pas de fonction de transit pour des volumes importants de voitures, explique Christian Savard. Mais il peut aussi être utile dans le cas de certaines rues commerciales que l’on souhaite transformer en rues partagées. Autrement dit, des rues dans lesquelles peuvent cohabiter différents modes de transport sans l’habituelle ségrégation physique qui confine les piétons sur les trottoirs, les cyclistes sur les pistes cyclables et les véhicules motorisés sur la chaussée. Donc des rues aménagées pour que le piéton ait sa place partout, pas juste sur un petit bout de trottoir. » Le principe à la base de ce guide, précise Christian Savard, c’est que la chaussée ne serve plus exclusivement aux voitures, mais à tout autre chose, comme jouer, se déplacer à pied ou à vélo ou même la traverser là où on souhaite, et pas seulement aux intersections. »

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Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Écoquartier, Environnement, Nouvel urbanisme.

Les citoyens peuvent dès maintenant profiter de sept nouvelles rues partagées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2020 Commentaires fermés sur Les citoyens peuvent dès maintenant profiter de sept nouvelles rues partagées

Québec, le 3 juillet 2020 – La Ville de Québec est heureuse de dévoiler les premières rues partagées implantées pour la saison estivale, dont la rue Raoul-Jobin, dans le quartier Saint-Sauveur, sur le tronçon situé entre les rues de l’Aqueduc et de Carillon.

(…)

Voici la liste des rues partagées implantées actuellement :

113e Rue; Entre Avenue Saint-Grégoire et Cul-de-sac

3e Avenue Est: Entre 47e Rue Est et 5e Avenue Est

Rue Hélène-Boullé: Entre Lien cyclable du collège Saint-Stanislas et Rue Rochette

Impasse Marie-GuyarT: Entre Rue des Dames-Ursulines et Cul-de-sac

Rue Raoul-Jobin: Entre Rue de l’Aqueduc et Rue de Carillon

Rue Saint-Gabriel Entre Rue de Claire-Fontaine et Côte Sainte-Geneviève

Trait-carré Est/Ouest: Au nord du boulevard Louis XIV

Les rues partagées permettent une cohabitation harmonieuse sur la voie publique entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes. La vitesse y est limitée à 20 km/h et le stationnement demeure permis selon les conditions habituelles.

Le communiqué

Voir aussi : Art de vivre en ville, Densification, Environnement, Nouvel urbanisme.

Le quartier St-Roch attire les commerces de type « Airbnb »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 décembre 2019 Commentaires fermés sur Le quartier St-Roch attire les commerces de type « Airbnb »

Le projet

Source : David Rémillard, Radio-Canada, le 29 décembre 2019

Les projets de résidences de touristes pour la location court terme se multiplient dans le quartier Saint-Roch, à Québec. En à peine un mois, 54 nouvelles unités ont été annoncées par des promoteurs immobiliers.
L’un de ces nouveaux projets aura pignon sur rue au 335, rue Saint-Joseph Est, où se trouve actuellement la radio communautaire CKIA. Comme d’autres organismes et entreprises qui y logeaient, la radio devra déménager à échéance de son bail commercial.
Le Groupe Norplex, dont le président représente la compagnie à numéro actuellement propriétaire du bâtiment, a officiellement dévoilé ses intentions le 23 décembre. Les Lofts du Théâtre compteront 18 condos destinés à la location touristique. Chaque unité, meublée, sera rénovée au goût du jour.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Nouvel urbanisme.

Forum sur l’habitation 2019. Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juin 2019 Commentaires fermés sur Forum sur l’habitation 2019. Ville de Québec

Le programme du forum

En urbanisme comme dans d’autres domaines, il y a des modes. En 2019, nous en sommes aux TOD, à la mixité verticale, à la densification intelligente, aux réseaux de transport structurant, sans oublier le Qimby qui remplace le Nimby. Et à force de participer à des forums consacrés à l’urbanisme, on entend les mêmes thèmes exprimés avec des nuances différentes.

Québec Urbain a été invité au forum sur l’habitation qui se tient du 12 au 14 juin. Voici des vidéos que nous vous invitons à visionner. D’autres informations suivront au fil des jours.

Allocution d’Émilie Villeneuve, conseillère. Des données très intéressantes.

https://youtu.be/tFtyzECwpiQ

Conférence de Brent Toderian

Consultant, écrivain, enseignant, conférencier de renommée mondiale et président de TODERIAN UrbanWORKS, une firme de conseil en urbanisme basée à Vancouver;
Directeur de l’urbanisme à la Ville de Vancouver (2006-2012) et président-fondateur du Council for Canadian Urbanism;
En plus de 25 ans de carrière, il a notamment participé à la planification et au design associés aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et à diverses initiatives innovantes concernant le transit-oriented development, l’écodensité et le logement abordable.

La vidéo en anglais:

https://youtu.be/-jbtrr8yflM

La vidéo en français:

https://youtu.be/ZaC38R_XHmE

Une conférence extrêmement intéressante de Michel Duchène qui nous parle du tramway de Bordeaux et de ses effets sur sa Ville. Des photos très parlantes. A l’heure du réseau structurant de Québec, c’est une conférence à visionner absolument.

Conseiller municipal délégué auprès du maire pour la cité digitale et l’innovation, Ville de Bordeaux et vice-président de Bordeaux Métropole, responsable des grands projets d’aménagement urbain;
Acteur de la mutation urbaine de Bordeaux à travers la mise en place du projet urbain du maire Alain Juppé, de la mise en œuvre du tramway à la revitalisation du centre-ville; Auteur du livre La grande métamorphose de Bordeaux paru en novembre 2018 aux Éditions de l’Aube

https://youtu.be/_HpoRp_5AX4

Nicolas Bernatchez. Analyste principal, Économie, Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Il nous donne des statistiques éloquentes sur le marché immobilier de Québec.

https://youtu.be/uMRhdKf54zk

Carole Després (École d’architecture);
Nathalie Roussin (Les Immeubles Roussin/Institut de développement urbain du Québec);
Catherine Boisclair (Vivre en ville);

Madame Després vous présente les résultats d’un sondage effectué auprès de 1528 personnes dans la région de Québec. Des résultats parfois très étonnants …

Forum de l’habitation de la ville de Québec – Dix grandes idées proposées par les membres de l’industrie immobilière pour intensifier la Ville de Québec Un extrait: « Pour attirer plus de ménages sur le territoire de la Ville de Québec, nous devons développer des stratégies qui tiennent compte des réalités de la ville et de l’ensemble des projets majeurs en cours sur notre territoire. C’est l’occasion d’une génération ! Le projet de transport structurant est assurément majeur et nous devons penser le développement de la future offre résidentielle autour de ses principaux pôles », a précisé madame Nathalie Roussin, présidente du conseil régional de Québec de l’IDU. Ainsi, l’IDU soumet à la ville de Québec les 10 grandes idées qui ont émergé de la démarche IntenCitéQC 2019 qui s’est soldée par une journée de réflexion lundi dernier regroupant plus de 150 leaders. Les 10 grandes idées se déclinent donc comme suit : »

Voir aussi : Conférences / évènements, Densification, Environnement, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme, Parc, Québec La cité, Résidentiel, Tramway à Québec, Transport, Vélo.

Ville de Québec: Forum sur l’habitation 2019

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juin 2019 Commentaires fermés sur Ville de Québec: Forum sur l’habitation 2019

Québec, le 11 juin 2019 – La Ville de Québec invite la population à regarder la webdiffusion en direct du Forum sur l’habitation qui aura lieu du 12 au 14 juin au Centre de foires. Les présentations des conférenciers et panélistes locaux et internationaux pourront être visionnées sur la chaîne YouTube de la Ville de Québec.

Les trois journées du Forum s’orienteront autour des axes de la Vision de l’habitation : Québec, ville attractive, inclusive et innovante. Animé par Stéphan Bureau, le Forum sera composé de conférences, de panels et d’ateliers qui alimenteront la discussion autour du thème de la journée.

Date : du 12 au 14 juin 2019

Horaire de la webdiffusion : de 8 h 45 à 12 h et de 16 h 15 à 16 h 30

Lieu : Sur la chaîne YouTube de la Ville de Québec

Des conférenciers de grande qualité
Des conférenciers et panélistes d’ici et d’ailleurs prendront la parole au cours de ces trois journées :

Mercredi 12 juin – Ville attractive

M. Brent Toderian, firme Toderian UrbanWorks, Vancouver
M. Michel Duchène, conseiller municipal, Ville de Bordeaux
M. Nicolas Bernatchez, SCHL
Mme Carole Després, École d’architecture de l’Université Laval
Mme Nathalie Roussin, Les Immeubles Roussin et Institut de développement urbain du Québec
Mme Catherine Boisclair, Vivre en ville

Jeudi 13 juin – Ville inclusive

M. Lance Freeman, Université Columbia, New York
M. Bernard Blanc, Aquitanis, Office public de l’habitat, Bordeaux
M. Ken Greenberg, Greenberg Consultants, Toronto
M. Bernard Blanc, Aquitanis, Office public de l’habitat, Bordeaux Métropole
M. Claude Foster, OMHQ
M. Jean Morency, Société de développement Eximm
M. Benoît Côté, PECH
Shelley-Rose Hyppolite, CIUSSS de la Capitale-Nationale

Vendredi 14 juin – Ville innovante

M. Jean-Pascal Bernier, SHQ
Mme Marie-France Stendahl, White Arkitekter, Suède
M. Matthias Schuster, firme LEHEN DREI, Stuttgart, Allemagne
M. Jean-Pierre Racette, Société d’habitation populaire de l’Est de Montréal
M. Étienne Pinel (SCHL)
M. Damien Voinot (SHQ)
M. Normand Hudon (Coarchitecture)
Mme Karine St-Pierre (Construction St-Pierre Roseberry)

Team Montréal, Universités McGill et Concordia et Hydro-Québec:
Mme Linda Otis (Hydro-Québec)
M. Alexandre Gareau (gérant de projet)

Le Forum sur l’habitation constitue une des étapes importantes de l’élaboration de la nouvelle Vision de l’habitation qui sera dévoilée à l’automne. Cet important rassemblement des acteurs du milieu de l’habitation à Québec et de la population servira à nourrir la réflexion et à proposer des pistes d’action pour l’élaboration de ce grand projet pour la Ville de Québec.

Le forum sur l’habitation

Voir aussi : Architecture urbaine, Conférences / évènements, Densification, Environnement, Nouvel urbanisme, Québec La cité, Transport.

Construire les villes de demain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 avril 2019 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / À quelle distance de marche habitez-vous du dépanneur le plus proche, de l’épicerie, d’un café, un resto de quartier ou de l’arrêt d’autobus pouvant vous mener dans un temps raisonnable au travail ou à l’école? Si votre réponse est plus dix minutes, les probabilités sont fortes que vous préférerez prendre la voiture plutôt qu’aller à pied.

Surtout s’il fait froid ou mauvais, s’il y a une côte à monter, une artère chargée à traverser, s’il n’y a pas de trottoir, s’il y a des paquets à rapporter ou un enfant fatigué à ramener de la garderie.

Ce sont toutes de bonnes raisons pour préférer l’auto à la marche, au vélo ou au transport public. Il ne s’agit pas ici de blâmer qui que ce soit ni de démoniser l’auto et ceux qui l’utilisent. J’en suis moi aussi.

Il s’agit seulement de prendre la mesure des difficultés qui nous attendent si on espère une ville moins dépendante de l’auto comme disent le souhaiter les villes de la Communauté métropolitaine.

«Pour construire les villes de demain, nous devons sortir de nos voitures», titre le magazine National Geographic dans son excellent numéro d’avril consacré à l’avenir des grandes villes.

Les principes d’aménagement qui y sont décrits valent aussi pour des villes plus petites comme la nôtre, même s’il n’y a pas ici la même urgence peut-être que dans des mégapoles en pleine explosion démographique.

L’architecte et urbaniste émérite Jan Gehl (Copenhague), qui est cité dans un des articles, a déjà résumé ainsi cette idée toute simple, mais essentielle : construire les villes pour les gens et non pour les autos.

Cela veut dire des espaces publics, des trottoirs larges, des parcs et de la verdure, l’accès à des milieux naturels, la proximité de services et commerces, etc. National Geographic parle aussi d’efficacité énergétique et d’un recours massif aux nouvelles technologies.

(…)

Réduire la dépendance à l’auto n’est pas simple et les villes partent de réalités parfois bien différentes.

Le monde est ici divisé en deux.

1. Celui des quartiers centraux de Québec, des anciens noyaux villageois de la périphérie et des rues commerciales d’avant la guerre, façonnés à une époque où il n’y avait pas (ou peu) d’autos.

On y retrouve des rues (relativement) étroites, une forte densité, de la mixité et des services et des lieux d’emplois à portée de marche ou des transports publics : écoles, commerces, églises, usines, salles paroissiales, parcs, restos du coin, etc.

Dans ces quartiers conçus dès l’origine pour aller à pied, la marche représente encore aujourd’hui une part modale significative.

2. Et il y a l’autre monde, celui des quartiers résidentiels aérés des banlieues, parcs industriels et autres excroissances urbaines des années 1960 à aujourd’hui où il est souvent impossible d’aller sans auto. Les distances y rendent la marche impraticable, sauf à des fins récréatives.

On densifie aujourd’hui ces quartiers en y insérant de nouvelles unités d’habitation et parfois des projets résidentiels d’envergure. C’est une bonne chose, mais ça ne réduit pas la dépendance à l’auto. Ça ne fait souvent qu’y ajouter.

Si on souhaite que les citoyens utilisent moins l’auto, il faut qu’il y ait des destinations utiles, commerces ou services, à portée de marche.

Cette diversité d’usages n’est pas facile à implanter dans des quartiers de banlieue déjà construits et vieillissants où il n’y a pas la masse critique pour faire vivre des commerces locaux.

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Voir aussi : Nouvel urbanisme, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs.

Ville à échelle humaine et «vivre-ensemble»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2019 12 commentaires

Anne Guérette
Citoyenne engagée, architecte et ex-politicienne
Point de vue
Le Soleil

OPINION / Le pouvoir encore insoupçonné de l’aménagement du territoire sur le «vivre-ensemble».

Combien touchant de voir émerger tous les bons sentiments exprimés à la suite de l’atroce fusillade qui a tué six pères de famille de confession musulmane le 29 janvier 2017. Combien rassurant de voir émerger la solidarité et la mise en œuvre d’actions concrètes visant à soutenir, commémorer et indemniser la communauté musulmane de Québec qui vit un deuil immense et qui se mobilise pour faire naitre le positif de cette tragédie et nous guider vers un meilleur «vivre-ensemble». Mais concrètement, comment allons-nous collectivement poursuivre cette collaboration ouverte et constructive vers une communauté qui inspire en matière de «vivre-ensemble»?

Au-delà d’un cimetière ou d’une œuvre d’art, certes importants et hautement significatifs, quelle doit être la prochaine action à favoriser pour ce meilleur «vivre-ensemble» que nous réclamons? Quel est le prochain pas à initier par notre collectivité et par nos autorités politiques pour encadrer et soutenir les initiatives qui vont faire le poids pour un «vivre-ensemble» durable?

Mon point de vue

À mon point de vue, le prochain pas qui s’impose touche l’aménagement du territoire, ce pilier qui façonne notre environnement bâti, naturel ainsi que notre économie. Nous avons assez de ces «boites à humains» toujours plus haut, toujours plus gros qui semblent «fabriquées en série». Ce dont notre territoire a besoin pour plus de «vivre-ensemble», c’est la création de milieux de vie de qualité, à échelle humaine et accessibles pour les familles de toutes les classes sociales et de toutes les origines.

De nombreuses familles dans le monde se déplacent à la recherche de ce que nous, «Québécois de souche» tenons pour acquis, c’est-à-dire un environnement sécuritaire où on peut gagner dignement sa vie, avoir un toit pour abriter sa famille et être libre d’être soi. Parallèlement à cela, nous savons que le manque de main d’œuvre affecte de manière de plus en plus tangible notre développement, notre économie et notre compétitivité. Pour se positionner comme leader en matière de «vivre-ensemble» et mieux attirer, retenir, intégrer et développer le sentiment d’appartenance chez les nouveaux arrivants, il faut «rénover» les lois, les règlements et les façons de faire conventionnelles en matière d’aménagement du territoire. Les architectes, les urbanistes et les aménagistes le réclament d’ailleurs en vain depuis plusieurs campagnes électorales…

À la ville de Québec, plusieurs «morceaux de territoire» qui nous appartiennent collectivement sont disponibles pour exécuter ce prochain pas vers un meilleur «vivre-ensemble». L’îlot Saint-Louis-de-Gonzagues dans le Vieux-Québec qui appartient à notre gouvernement provincial et le grand terrain de la Défense nationale à Ste-Foy qui appartient à notre gouvernement fédéral représentent à mon point de vue, deux cibles de choix. J’interpelle aujourd’hui nos autorités politiques à se positionner au-dessus des intérêts particuliers et des conflits de territoire pour soutenir, sur ces deux terrains stratégiques, la réalisation de projets qui seront le reflet de notre volonté réelle de bâtir plus de «vivre ensemble», des milieux de vie accessibles où nos enfants pourront jouer dehors après l’école en toutes saisons et en toute sécurité, où les parents pourront aller au travail à proximité, en transport actifs ou publics et où les aménagements permettront aux aînés de vivre une vie saine et de participer à la vie de la communauté. Voilà ce que peut créer le pouvoir insoupçonné de l’aménagement du territoire, voilà comment nous pourrions prendre ensemble la route d’un «vivre-ensemble» toujours meilleur en soutenant la qualité de la vie et l’enrichissement durable de notre communauté!

Un peu de volonté politique et le tour sera joué!

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Voir aussi : Architecture urbaine, Nouvel urbanisme.

Deux projets d’habitation dans l’écoquartier d’Estimauville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 décembre 2018 Commentaires fermés sur Deux projets d’habitation dans l’écoquartier d’Estimauville

Le projet Un Toit Vert est en progression dans ce qui sera le deuxième écoquartier après celui de la Pointe-aux-Lièvres.

Tout juste à côté BTL Immobilier a construit un immeuble et est en train d’en réaliser un autre, toutefois je suis un peu embêté de savoir en quoi consiste cette nouvelle construction. Il n’y a pas beaucoup d’information sur la page web du promoteur, le lien sur le projet ne donne aucune informations.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Écoquartier, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.