Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Vision de la mobilité active : la parole aux citoyens de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2020 Commentaires fermés sur Vision de la mobilité active : la parole aux citoyens de Québec

Québec, le 28 octobre 2020 – La Ville de Québec lance aujourd’hui une importante démarche de consultation publique dans le but de mettre sur pied sa Vision de la mobilité active en 2022. En continuité avec la Vision des déplacements à vélo, dont la mise en œuvre se termine cette année, la Ville réitère sa volonté de positionner les déplacements actifs au cœur de son développement.

Les citoyens de Québec pourront ainsi, par l’entremise d’un questionnaire en ligne, d’une boîte à idées et d’un forum de discussion, partager sur chacun des trois principaux modes de transports actifs que sont la marche, le vélo et les déplacements intermodaux (combinaison de deux ou plusieurs modes dans un même déplacement).

(…)

Consultation publique en ligne: Le questionnaire
Du 28 octobre au 23 décembre 2020

Groupes de discussion (sur invitation). Novembre et décembre 2020

Consultation auprès des conseils de quartier. Du 4 janvier au 31 mars 2021

Dépôt du projet de Vision de la mobilité active. Été 2021

Consultation par le biais de l’application Mon Trajet Québec. Septembre 2021

Consultation sur le projet de Vision de la mobilité active. Automne 2021

Dépôt du rapport de consultation et adoption de la Vision de la mobilité active

Le commmuniqué

Voir aussi : Message d'intérêt public, Piétons, Qualité et milieu de vie, Vélo.

Le tramway dans la mire de la Commission d’urbanisme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 octobre 2020 Commentaires fermés sur Le tramway dans la mire de la Commission d’urbanisme

François Bourque
Le Soleil

Les projets dans le corridor de 22 km du tramway seront assujettis à la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ).
Celle-ci a le mandat de veiller sur l’architecture, les choix de matériaux et l’intégration des nouveaux immeubles à leur voisinage.

L’administration Labeaume consacre ainsi l’importance des enjeux «urbains» dans le projet de transport collectif.

L’objectif est de redessiner (ou construire) de façade à façade sur le trajet du tramway. En impliquant la Commission, Québec élève les standards de qualité au-delà des obligations de base du zonage.

Cela deviendra particulièrement utile dans le secteur «nouveau» des rues Mendel et Blaise-Pascal où les premières implantations (IKEA et Décathlon pour ne pas les nommer) ont été des catastrophes urbaines.

L’administration Labeaume porte la responsabilité d’y avoir perpétué ce modèle de développement dépassé.

On peut se réjouir qu’elle souhaite désormais une occupation plus sensée du sol et se donne un outil supplémentaire pour relever la barre et éviter de poursuivre le gâchis.

La CUCQ est formée de trois élus et de sept professionnels indépendants (architectes, urbanistes, spécialistes du paysage, de l’art ou du patrimoine).

Elle se réunit tous les mardis après-midi pour statuer sur une centaine de dossiers, dont une trentaine offrent matière à discussions ou débats.

Au fil des ans, j’ai souvent «confessé» des membres et ex-membres de la Commission qui sont normalement tenus au secret sur leurs délibérations.

Je n’en ai entendu aucun se plaindre d’interventions politiques indues, même quand de l’extérieur, on aurait pu soupçonner le contraire.

Le problème, si c’en est un, est ailleurs. Il est dans ce que la Commission n’a pas le pouvoir de décider de l’opportunité d’un projet ni de faire de suggestions sur ce qu’il serait opportun de construire (ou pas) sur un terrain.

Ces choix appartiennent aux élus et s’exercent à travers les règles de zonage.

La CUCQ doit donc se limiter à moduler les formes et l’apparence des immeubles et à en faciliter l’intégration. Cela explique que des projets étonnants (pour ne pas dire aberrants) aient pu obtenir le feu vert.

On peut regretter que l’expertise de ces professionnels ne soit pas davantage mise à profit.

Mais on ne voudrait pas non plus que le développement soit décidé par des non-élus (aussi compétents soient-ils) qui ne rendent pas de comptes et imposeraient une vision «élitiste» de l’architecture.

Pas plus qu’on ne voudrait que la ville se construise selon les humeurs (ou amitiés) du moment des élus.

C’est pourquoi il faut des critères «objectifs», des regards indépendants et de la rigueur dans l’application des règles.

Pour obtenir un permis, les promoteurs et citoyens doivent se conformer aux avis de la Commission. Cela donne parfois lieu à des échanges et négociations serrées.

Une approche trop tatillonne sera perçue comme un emmerdement de plus pour ceux qui trouvent que la machine administrative est déjà trop lourde.

Cela pose la question de la part de liberté qu’il convient de laisser à un propriétaire de construire sur son terrain la maison (ou l’immeuble) dont il a envie.

L’information est passée sous les radars *, mais il vient d’y avoir un «changement de garde» significatif à la Commission d’urbanisme. Six nouveaux membres d’un coup, dont plusieurs «jeunes» architectes. De l’inédit dans l’histoire récente.

«On voulait ouvrir plus large. C’était très fermé pour la représentativité des groupes d’âge», explique la conseillère Suzanne Verreault, qui préside la Commission.

Plutôt que de renommer automatiquement les membres qui voulaient rester, la Ville met désormais tous les postes en jeu. Résultat : 98 candidatures reçues cette année, là où il n’y en avait eu que 6 la dernière fois.

Trop tôt pour dire quel effet cela pourrait avoir sur l’émergence de nouveaux courants ou sur le niveau de permissivité (ou de resserrement) face aux projets.

Les nouvelles générations sont plus sensibles que jadis à l’environnement et au développement durable. Le seront-elles autant à la protection du vieux patrimoine?

Une partie de la réponse viendra des réflexions que mène actuellement la Ville sur le mandat et les territoires de la Commission. Le résultat est attendu dans 18 mois.

La CUCQ fut créée en 1928 pour veiller sur le Vieux-Québec et éviter «l’erreur» d’y construire d’autres immeubles comme le Price, alors jugé trop haut pour le quartier.

Même les meilleures intentions peuvent parfois se tromper. Le Price fait aujourd’hui la fierté de cette ville.

Le rôle de la CUCQ s’est élargi depuis pour inclure les trois autres arrondissements historiques, les PPU (programmes particuliers d’urbanisme) et bientôt le tramway.

Aux préoccupations sur le bâti, le patrimoine et les voisinages se sont ajoutées la protection des arbres et boisés, des points de vue, des milieux humides, etc.

Cela soulève des enjeux politiques et logistiques.

Dans un monde idéal, on voudrait pouvoir veiller sur l’ensemble du territoire avec le regard le plus large possible. Mais est-ce réaliste et raisonnable compte tenu des efforts et coûts que cela implique?

La CUCQ a le mandat d’appliquer les normes du gouvernement pour les travaux dans les arrondissements historiques (couleurs, type de fenêtres, matériaux, etc.).

Cela va rester, mais est-il encore nécessaire de la faire statuer sur la moindre réfection de galerie dans la cour d’une résidence de Saint-Roch?

Montcalm mériterait l’attention à cause de la qualité de son bâti. Mais Vanier n’a-t-il pas lui aussi sa personnalité propre et sa place dans le patrimoine à protéger?

La Commission d’urbanisme se réunit à huis clos, ne produit pas de rapport annuel, n’explique pas ses décisions et impose à ses membres le silence.

Elle s’apprête à rendre accessibles ses procès-verbaux, mais sans les argumentaires à l’appui des décisions. Ce n’est pas très utile.

Il n’est pas normal qu’un organisme public qui a autant d’influence sur le paysage et la vie de la ville rende si peu de comptes. Je ne dis pas que la CUCQ rend de mauvaises décisions. Mais son secret est un irritant démocratique et une occasion perdue de faire de l’éducation et d’améliorer les pratiques.

Si les citoyens et entrepreneurs étaient davantage informés de ce qui fait la qualité et l’acceptabilité d’un projet, peut-être construiraient-ils de meilleurs projets.

L’article

* Sauf sur Québec Urbain

Voir aussi : Urbanisme.

Nouvelle Vision de l’habitation 2020-2030

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2020 1 commentaire

Québec, le 19 octobre 2020 – La Ville de Québec dévoile aujourd’hui la version finale de la Vision de l’habitation 2020-2030. Mettant de l’avant de nouvelles stratégies d’intervention en habitation, la Vision mobilise les parties prenantes pour créer des milieux de vie attractifs, inclusifs et innovants afin de faire face aux réalités de la prochaine décennie.

Depuis le lancement de la version préliminaire de la Vision de l’habitation le 11 mars 2020, de nombreuses démarches ont été entreprises.

« La Ville a été proactive ces derniers mois pour enclencher la réalisation de cette Vision, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Déjà, 582 logements sociaux sont attribués ou sur le point de l’être. De ces derniers, 80 seront réservés à des jeunes bénéficiant des services des programmes jeunesse qui atteignent la majorité et 40 logements seront destinés aux personnes en itinérance ou à risque de le devenir. En plus, nous sommes en discussion pour d’autres projets totalisant 385 unités. Comme nous avions 817 logements en réserve, vous comprendrez que si tous les projets se réalisent, nous serons en déficit potentiel de 150 unités au printemps 2021. »

La Vision en action

Pour accélérer la construction et contrebalancer un ralentissement prévisible dans le secteur privé, la Ville annonçait, le 15 mai dernier, des investissements de 24 M$ pour le logement social, l’habitation et la bonification du Programme Rénovation Québec.

Elle octroyait aussi un premier 15 M$ à la réserve foncière dédiée à l’acquisition de terrains à des fins de logement social et accordait 3 M$ pour la mise en place de projets pilotes en habitation, la réalisation d’études socioéconomiques et le développement d’outils numériques destinés aux citoyens. Les actions réalisées ou en cours de réalisation depuis le printemps comprennent aussi :

Le lancement de la première phase d’un projet mixte de 148 logements sociaux dans le quartier Saint-Roch, incluant 40 logements pour les jeunes issus des services de protection de la jeunesse et aux familles à revenu modeste;

La décision de réserver deux terrains municipaux situés sur le boulevard Pie-XII et à l’intersection du boulevard Charest et de la rue Montmagny, au développement de projets de logement social pour 125 unités;
L’avancement de deux projets de logements sociaux dans les secteurs de Charlesbourg et de Beauport prévoit la construction de 309 unités;

La création d’un groupe de travail pour l’élaboration d’une stratégie sur les maisons de chambres et l’adoption d’un règlement de contrôle intérimaire (RCI) visant à interdire le changement d’usage des bâtiments existants;

La requalification de centres commerciaux par l’ajout d’espaces résidentiels (logements ou résidences privées pour aînés) aux étages supérieurs et dans les stationnements;

L’adoption d’un nouveau règlement interdisant la conversion de logements locatifs en copropriété divise;

Des prises de contact auprès de constructeurs de mini-maisons et de logements accessoires, en plus de l’analyse des modifications réglementaires requises pour la réalisation de logements accessoires;

Le lancement des démarches d’élaboration des visions d’aménagement du secteur Chaudière et du pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne, en plus d’une consultation sur la modification du plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) de densification;

L’identification de terrains et la collaboration avec les groupes de ressources techniques pour initier des projets de logements sociaux.

Anticiper les défis des prochaines années

Le ralentissement économique causé par la pandémie, la proportion croissante de personnes aînées, les nombreux ménages à la recherche d’un logement correspondant à leur capacité financière, l’itinérance, l’intégration des jeunes issus des services de protection de la jeunesse et la rétention des familles à Québec requièrent une offre variée et innovante de logements dans des environnements sains, sécuritaires et durables.

La Ville souhaite offrir une variété de logements pensée en fonction du réseau structurant de transport en commun, des services de proximité et des équipements collectifs. En utilisant la lutte aux changements climatiques comme un levier d’innovation, la Vision de l’habitation 2020-2030 encourage la réalisation de projets résidentiels novateurs sur les plans de l’architecture, du financement, de la mixité et du verdissement.

« La Vision de l’habitation s’inscrit en symbiose avec les outils de planification existants de la Ville de Québec, a annoncé Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Elle guidera les projets d’aménagement afin d’optimiser l’occupation du sol, de densifier de façon réfléchie, de mettre en valeur le cadre bâti et de favoriser une architecture de qualité dans tous les quartiers de la ville. »

Réel outil de planification urbaine, la Vision met de l’avant le concept de milieu de vie durable en répondant aux besoins actuels des citoyens sans compromettre ceux des générations futures.

« Pour une personne logée convenablement, l’habitation représente un socle, la base de son épanouissement personnel et social et de son sentiment d’appartenance à une communauté, a ajouté Mme Émilie Villeneuve, membre du comité exécutif responsable du développement social et de l’habitation. Cependant, l’habitation peut devenir un lieu d’instabilité, d’insécurité, d’isolement et d’exclusion pour quiconque éprouve des difficultés à se loger. Les actions mises de l’avant dans la Vision de l’habitation constitueront de puissants leviers pour bâtir une ville inclusive et accessible qui prend en compte les besoins diversifiés des citoyens et leurs parcours résidentiels. »

Plan quinquennal 2020-2025

Afin de mettre en œuvre la Vision de l’habitation, la Ville de Québec a défini les actions des cinq prochaines années. Elle prévoit notamment la création de 5 000 nouveaux logements. Pour y arriver, elle compte :

Réaliser 2 600 nouveaux logements sociaux et abordables

En créant une réserve foncière par la mise en place d’un fonds de 20 M$ sur 5 ans dédié au logement social qui, par un effet de levier, générera des acquisitions de terrains d’une valeur de 50 M$;

En développant des stratégies avec les promoteurs pour inclure des logements sociaux dans certains projets résidentiels privés; En collaborant avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale et des organismes du milieu pour soutenir les personnes ayant des besoins particuliers, comme les itinérants et les personnes vivant avec un handicap ou éprouvant des enjeux de santé mentale.

Encourager la création de 2 000 places en résidences privées pour aînés

En exploitant encore mieux le potentiel résidentiel de certains sites, notamment les centres commerciaux par l’ajout d’espaces résidentiels aux étages supérieurs.

Soutenir la réalisation de 400 logements accessoires

En procédant à des modifications réglementaires afin de permettre la construction de mini-maisons et d’annexes résidentielles partout sur le territoire.

Aménager des lieux de rencontre dans tous les quartiers

En dédiant 20 M$ à l’aménagement de 42 places publiques dans les différents quartiers de la ville.

La suite

D’autres informations

Voir aussi : Message d'intérêt public, Urbanisme.

Commission d’urbanisme et de conservation de Québec: nouveaux membres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 octobre 2020 Commentaires fermés sur Commission d’urbanisme et de conservation de Québec: nouveaux membres

Le texte intégral du sommaire décisionnel

monsieur Gino Gariépy, historien de l’art.

Les membres suivants seront renouvelés à titre de membres substituts pour un prochain mandat de deux ans :

– madame Marie-Chantale Croft, architecte;
– monsieur Étienne Binette, architecte-paysagiste et urbaniste.

Les membres suivants seront nommés pour un premier mandat de deux ans à titre de membres réguliers :

– madame Anne Vallières, architecte;
– madame Élisa Gouin, architecte;
– monsieur Alexis Ruelland, architecte;
– monsieur Guillaume Fafard, architecte;
– monsieur Robert Verret, architecte.

Le membre suivant est nommé pour un premier mandat à titre de membre régulier, pour siéger à compter du 1er novembre 2021. Ce membre pourra recevoir la formation dédiée aux nouveaux membres et siéger à 5 reprises d’ici le 1er novembre 2021 :

– madame Véronique Cadoret-Plamondon, urbaniste et designer urbain.

La Commission

Voir aussi : Urbanisme.

Pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne : densification résidentielle et aménagements plus verts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2020 6 commentaires

Québec, le 5 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui son projet de Vision d’aménagement pour le pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne. Dans ce secteur au grand potentiel de développement, la Ville soutiendra la croissance et la diversification des activités économiques, tout en permettant l’ajout de nombreux logements à vocations multiples. La Ville souhaite ainsi valoriser le paysage d’entrée de ville et elle réaffirme, par la même occasion, sa volonté d’aménager, en harmonie avec la trame bâtie, un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine.

En février 2019, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance en raison de sa localisation stratégique à proximité du centre-ville. Elle tient à profiter des projets émergents de promoteurs privés afin de se doter d’une vision lui permettant de mieux encadrer le développement et le réaménagement de ce secteur.

« La diversification des usages et la densification résidentielle le long des artères comme le boulevard Wilfrid-Hamel et sur les grands sites en transformation sont souhaitées par la construction de nouvelles habitations de tous types ainsi que l’ajout de logements aux étages supérieurs des bâtiments existants, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. En aménageant de réels boulevards urbains verts, en créant de nouveaux liens et des espaces publics, les citoyens peuvent désormais rêver à un secteur plus convivial et plus accessible, qui considère tous les modes de transport. »

« Nous accueillons avec enthousiasme les orientations de la Vision proposées par la Ville aujourd’hui, qui sont en harmonie avec le projet du Quartier Fleur de Lys que nous allons dévoiler sous peu, a déclaré Jonathan Trudel, vice-président exécutif et co-fondateur de Trudel Alliance. Considérant que nous poursuivons les mêmes objectifs de développement pour ce secteur et afin que le développement du pôle s’amorce le plus rapidement possible pour le bénéfice de la communauté, nous sommes confiants que cette collaboration va se poursuivre de part et d’autre, de conclure Jonathan Trudel. »

Les grandes orientations

Le projet préliminaire de la Vision mise sur six grandes orientations de développement du secteur :

1. Soutenir la croissance et la diversification des activités économiques, par l’ajout de services administratifs et l’augmentation des emplois, tout en misant sur la proximité d’ExpoCité;

2. Diversifier les fonctions et accroître la présence résidentielle dans le pôle urbain par l’augmentation et la variété de l’offre de logements;

3. Optimiser l’occupation au sol et densifier à même les terrains vacants ou sous-développés, en plus de mettre en valeur le cadre bâti et favoriser une architecture de qualité;

4. Encourager les déplacements actifs et le déploiement du transport en commun par différents moyens;

5. Créer un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine : aménagement des espaces publics, verdissement et réduction des îlots de chaleur;

6. Valoriser le paysage d’entrée de ville et doter le cœur du pôle urbain d’une image de qualité.

De grands projets aux retombées économiques majeures

Une dizaine de projets à hauteur de 700 M$ sont sur la table à l’heure actuelle et d’autres sont à l’étude. Parmi ces projets, hormis le redéveloppement de Fleur de Lys, notons :

GM Développement, qui donnera une nouvelle vocation à l’ancien site du garage Giguère automobile par un développement mixte combinant de l’habitation, du commerce, du bureau et éventuellement, de l’hôtellerie;

Les Immeubles Simard, qui revaloriseront l’ancien immeuble de la CNESST pour accueillir de nouvelles entreprises dans le secteur des services administratifs et pour diversifier les activités, éventuellement, par l’ajout d’entreprises du secteur des hautes technologies;

Quinzee, qui implantera le Scandinave, un projet résidentiel de grande qualité avec plusieurs nouveaux logements harmonisés à la trame bâtie.

En somme, quelque 2 900 nouveaux logements pourraient ainsi s’ajouter, permettant à près de 5 000 citoyens de s’établir dans le secteur. À l’horizon 2025, ces nouveaux projets pourraient engendrer des revenus de 8,3 M$ après investissements municipaux, dont 4 M$ seulement pour le redéveloppement de Fleur de Lys.

La suite

La démarche consultative et ses étapes

L’opinion du chroniqueur François Bourque Le Soleil

L’opinion de la chroniqueuse Karine Gagnon Journal de Québec

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Laurentien, Commercial, Environnement, Nouvel urbanisme.

Combien ont coûté les écoquartiers de Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2020 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Combien a coûté aux contribuables, jusqu’à maintenant, la création des deux écoquartiers de la Ville de Québec?
L’administration municipale n’a pas jugé pertinent de tenir le compte des millions de dollars dépensés depuis 10 ans, tout en prétendant que l’exercice de revitalisation sera rentable… Le Soleil a obtenu des données en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics : la facture avoisine 70 millions $, même 85 millions $, et sa croissance se poursuit. Précisions.

En juillet dernier, le maire de Québec Régis Labeaume avait convoqué la presse pour célébrer l’avancement de la transformation des secteurs D’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres. Nous lui avions demandé une évaluation du coût des deux projets. L’élu n’avait pas en main les montants exacts. Il avait néanmoins évoqué, entre autres, une enveloppe de 15 millions $ pour la décontamination du sol pollué. «On aura le décompte éventuellement», annonçait-il.

Surpris qu’on n’ait pas additionné les factures depuis le lancement de l’aventure des écoquartiers en 2009, nous avons ensuite interpellé l’administration municipale, sans plus de succès : «Considérant la durée dans le temps et la complexité des étapes nécessaires au développement [des écoquartiers] (achat, décontamination, vente, ouverture de rue), il est impossible de fournir aujourd’hui la compilation détaillée des investissements», nous a répondu le chef d’équipe aux communications, David O’Brien. Aucun bilan des débours, donc.

Il nous écrivait tout de même : «Le développement des terrains est […] considéré comme étant rentable pour la Ville, générant à moyen terme plus de revenus par rapport aux investissements.»

Comment pouvoir plaider la rentabilité, si on ne sait pas combien on a décaissé ?

La question est demeurée en suspens.

Des millions et des subventions

Des réponses plus détaillées sont arrivées plus tard, après le dépôt par Le Soleil d’une requête en vertu de la Loi.

Pour résumer : les contribuables ont, jusqu’à maintenant, payé au moins 68,6 millions $ pour la création des deux écoquartiers de la capitale, selon un relevé partiel. Partiel parce qu’il reste des travaux dispendieux de décontamination à effectuer. Partiel aussi parce nous n’avons pas reçu l’ensemble des investissements effectués entre 2009 et aujourd’hui.

De 2009 à 2013, la Ville de Québec comptait sur le privé pour prendre en charge les deux projets d’envergure. Un consortium local piloté par la Société immobilière Leboeuf avait remporté les deux appels d’offres… mais s’était finalement avoué vaincu. Les coûts de développement élevés ne permettaient pas de livrer des habitations à un prix populaire, semble-t-il.

Résultat, la mairie a repris les rênes durant l’été 2013.

Dans l’intervalle, la Ville avait néanmoins dépensé certaines sommes, dont 14,3 millions $ pour rebâtir en neuf l’avenue D’Estimauville. Des sommes qui s’ajoutent aux quelque 70 millions $ recensés.

Le compteur affichant 70 millions $ a donc débuté sa course au milieu de 2013, quand les autorités ont décidé d’acheter elles-mêmes les terrains souillés, de démolir les bâtiments industriels puis de décontaminer le tout avant de revendre des parcelles à plusieurs promoteurs privés.

Ce montant représente l’essentiel des fonds publics décaissés à D’Estimauville et à la Pointe-aux-Lièvres au cours des 7 dernières années.

Ce n’est toutefois pas encore terminé : la Ville a récemment mis la main sur la dernière propriété commerciale de la Pointe-aux-Lièvres, pour 4,2 millions $ (plus les taxes). La démolition des bâtiments et la décontamination du lot s’ajouteront à la facture totale.

L’État aussi a contribué

Les contribuables ont donc déboursé gros pour les écoquartiers de Québec. Mais tout l’argent n’a pas été pris dans la même poche.

Sur les dizaines de millions de dollars dépensés, la Ville s’est fait rembourser environ 26,6 millions $ par l’État. Toute la somme est allée à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, surtout pour la décontamination, aussi pour financer en partie de la passerelle cyclopiétonnière et du pavillon d’accueil en construction dans le parc.

Rentable ?

Alors, seront-ils rentables les écoquartiers ?

Dans les données financières obtenues, nous constatons que la vente de terrains à des développeurs privés a rapporté jusqu’à maintenant presque 14,5 millions $.

La Ville souligne en outre qu’elle a perçu un total d’environ 7,2 millions $ en taxes municipales depuis 2017 (en incluant les sommes à recevoir en 2020) puisque des bâtiments neufs ont été érigés dans les écoquartiers. Un montant appelé à croître au rythme des constructions. Le document ne dit toutefois pas si c’est plus que le montant qui était perçu auprès des industriels avant leur départ.

Pour l’instant, les gains s’élèvent donc à plus ou moins 21,7 millions $; loin du compte.

Il y a cependant d’autres dividendes: «La construction des écoquartiers visait à revitaliser des quartiers industriels et commerciaux afin de créer des milieux de vie exemplaires», fait valoir le porte-parole municipal David O’Brien.

Régis Labeaume ajoute : «On frise les [8000] personnes dans les 2 écoquartiers, alors que jadis, il y a quand même une dizaine d’années, plus personne n’y habitait, que ces terrains-là étaient complètement dévitalisés.»

L’article

Voir aussi : Écoquartier.

Le télétravail revigore l’engouement pour les banlieues de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 1 commentaire

Marie-Pier Mercier
Radio-Canada

Les courtiers immobiliers observent un regain d’engouement pour les banlieues éloignées des grands centres urbains. Avec le télétravail, plus présent que jamais dans les chaumières de la province, de plus en plus d’acheteurs veulent dorénavant s’installer loin du brouhaha des centres-villes. Québec ne fait pas exception à la tendance, bien au contraire.

« Les gens ont besoin de plus d’espace en raison du télétravail. Ils veulent profiter davantage de leur domicile », constate Pierre-Olivier Vear, courtier immobilier chez REMAX.

Pour avoir plus grand, ses clients doivent bien souvent se déplacer vers les régions en périphérie du centre-ville de Québec.

« C’est certain que quelqu’un qui a besoin de plus grand va payer plus cher. Les gens s’éloignent donc du centre-ville pour payer moins cher. Ils ne font pas plus d’argent qu’il y a trois mois« , lance Pierre-Olivier Vear.

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) observe un tel phénomène partout en province, notamment à Québec.

Le marché immobilier de la capitale a connu une croissance de 62 % des ventes par rapport à août 2019. Et la hausse la plus marquée est loin du centre-ville : dans la périphérie nord de Québec et même dans Charlevoix.

Deux régions, deux réalités

Dans la périphérie nord de Québec, entre juin et août, il y a eu une augmentation de 91 % des ventes, par rapport à la même période l’an dernier.

En tête de liste, Sainte-Brigitte-de-Laval enregistre un bond de 168 % des ventes, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier 107 % et Shannon 106 %.

Dans Charlevoix, l’APCIQ observe un bon de 140 % des ventes des mois de juin à août, comparativement l’année dernière. Cette région bénéficie d’une forte activité qui est plus attribuable au marché de la villégiature et des résidences secondaires, explique Charles Brant directeur du service de l’analyse de marché à l’APCIQ.

La pandémie a été un point tournant pour ce type de propriété, précise Martin Dostie, courtier immobilier à Sothebys International Realty Canada.

« On avait une maison [dans Charlevoix] qui ne bougeait pas du tout depuis les huit derniers mois. Du jour au lendemain, on a eu deux offres en même temps », souligne-t-il.

C’est aussi ce qu’observe Pierre-Olivier Vear. Des propriétés qui ne bénéficiaient d’aucune attention ou presque avant la pandémie sont maintenant intéressantes aux yeux des acheteurs.

« J’ai vendu des îles dans le fleuve Saint-Laurent pour faire un chalet, un domaine équestre dans Valcartier […], des demandes pour des chalets on en a tous les jours », affirme le courtier immobilier.

Dans le dernier mois, il y a eu cinq fois plus de visites qu’en quatre ans à une résidence du lac Saint-Joseph mise en vente par un des clients de Pierre-Olivier Vear.

Cet engouement pour le marché immobilier de Québec et ses banlieues surprend d’ailleurs Martin Dostie.

« C’est le jour et la nuit avec l’an passé. J’avais fait une très belle année, mais cette année, c’est le double. » Martin Dostie, courtier immobilier à Sothebys International Realty Canada

Une qualité de vie à Québec

La grande région de Québec intéresse même les Montréalais.

Pierre-Olivier Vear a vendu à une dizaine d’acheteurs montréalais qui ont la possibilité de travailler de Québec grâce au télétravail.

« Les prix des maisons ont augmenté moins vite que le revenu disponible des ménages. De ce fait, les ménages ont plus de pouvoir d’achat dans la région de Québec qu’à Montréal », explique Charles Brant.

« Mais ça laisse présager un boom. » Charles Brant directeur du service de l’analyse de marché à l’APCIQ

Cette réalité attrayante va inévitablement s’estomper, la pression étant de plus en plus sur les acheteurs, croit Pierre-Olivier Vear.

« Quand il y a des maisons qui sortent, on a plusieurs visites la première semaine et les maisons se vendent en majorité en haut du prix demandé », explique-t-il.

Selon lui, c’est le temps de vendre, mais encore encore faut-il, prévient le courtier, d’être en mesure de trouver un nouvel endroit où se loger par la suite.

La suite

Voir aussi : Étalement urbain.

Rapport mensuel sur le marché immobilier de Québec – Juillet 2020

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 août 2020 Commentaires fermés sur Rapport mensuel sur le marché immobilier de Québec – Juillet 2020

Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Rapport trimestriel sur le marché immobilier à Québec: deuxième trimestre de 2020

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 juillet 2020 Commentaires fermés sur Rapport trimestriel sur le marché immobilier à Québec: deuxième trimestre de 2020

Source

Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Québec: meilleure destination canadienne par les lecteurs du Travel + Leisure pour une 5e année consécutive !

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2020 Commentaires fermés sur Québec: meilleure destination canadienne par les lecteurs du Travel + Leisure pour une 5e année consécutive !

Still, no city has managed to unseat Hall of Famer Quebec City. Keep reading for the reasons why it continues to earn T+L readers’ affections — and, of course, the full list of the best cities in Canada.

La suite

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité, Tourisme.