Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Écoquartier D’Estimauville: les terrains de la phase II mis en vente

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2019 7 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Ville de Québec franchit une nouvelle étape dans le développement de l’écoquartier D’Estimauville. Dans le cadre de la phase II, trois grands terrains seront mis en vente pour la construction d’immeubles de logements et de maisons en rangées.

La municipalité ayant «complété ses travaux de génie civil et d’aménagement paysager […] de la rue des Moqueurs, de la rue des Gros-Becs et du parc des Gazouillis», elle juge venu le temps d’attirer des développeurs intéressés à poursuivre la renaissance de ce quadrilatère, à la jonction du boulevard Sainte-Anne et de l’avenue D’Estimauville, lit-on dans des documents municipaux mis en ligne jeudi. Les entrepreneurs auront trois ans pour faire pousser des bâtiments de trois à six étages.

«La Ville souhaite vendre les terrains en 2020», précise Audrey Perreault, conseillère en communication.

Puisque les lots sont situés dans un écoquartier, les compagnies devront soumettre des projets «respectueux de l’environnement». La mairie exige notamment une certification LEED, 50 % de logements «permettant des courants d’air et un éclairage naturel», des balcons, des toitures en partie végétalisées, 80 % des stationnements cachés à l’intérieur…

Aussi, une architecture distinctive sera de mise : «Il est souhaité que les nouveaux bâtiments deviennent des références dans le paysage urbain et contribuent à la signature de l’écoquartier D’Estimauville», lit-on dans une présentation des critères d’évaluation des soumissions.

Selon la Ville, les promoteurs immobiliers n’auront toutefois pas à procéder à de dispendieux travaux de décontamination sur les trois lots mis en vente. Des tests ont indiqué que la qualité du sol répond aux critères gouvernementaux pour la vocation résidentielle.

Les travaux seront surveillés par la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Écoquartier.

Limoilou: Une mobilisation citoyenne qui aboutit à une collaboration fructueuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 1 commentaire

Oui Dans Ma Cour

En janvier 2018, un projet de tour de 18 étages sur le site d’une église à Québec avait suscité une forte opposition citoyenne. Comme annoncé récemment, une nouvelle proposition a été soumise à la population le 20 novembre 2019 dans le cadre d’une séance de consultation publique organisée par le conseil de quartier du Vieux-Limoilou. Cette nouvelle mouture, fortement influencée par la collaboration entre le promoteur ACERO et les citoyens regroupés au sein d’Action Limoilou, a été nettement mieux accueillie.

La hauteur, principal irritant de la première mouture, a été réduite à 7 étages. Le nombre de logements passe quant à lui de 103 à 92, au profit de plus grandes unités. Il s’agit donc d’une refonte complète du projet de remplacement de l’église Saint-François-d’Assise, située dans le quartier Limoilou à Québec.

Le premier projet, présenté en amont des démarches réglementaires, avait suscité une véritable levée de boucliers et mené les citoyens à s’investir dans la création d’un nouveau regroupement, Action Limoilou. Cette fois, la séance de consultation publique a plutôt permis à de nombreux citoyens de saluer l’écoute du promoteur et les efforts consentis pour réviser son projet en fonction de leurs préoccupations. Benoit Raymond, président d’ACERO, a quant à lui profité d’une prise de parole en fin de séance pour souligner la collaboration du regroupement citoyen, qualifiée d’exemplaire. Cette collaboration a notamment permis d’orienter les concepteurs vers une gradation des hauteurs et l’intégration de maisons de ville sur un des côtés de l’immeuble, une évolution dont il s’est dit particulièrement fier.

Un changement de zonage accepté, avec une nuance

Portant principalement sur les usages et les hauteurs autorisés, le changement de zonage proposé pour le nouveau projet a donc été bien accueilli par la quarantaine de personnes présentes, même si des préoccupations subsistaient notamment en matière de préservation du patrimoine ou d’impacts sur la circulation.

La consultation a également permis à certains citoyens de manifester des inquiétudes quant à l’impact du changement de zonage sur les autres terrains de la zone concernée qui comprend un ancien presbytère occupé par un organisme communautaire, une résidence, et un centre communautaire.

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification, Logement locatif ou social.

Génération Y : 5 conseils pour devenir propriétaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 novembre 2019 Commentaires fermés sur Génération Y : 5 conseils pour devenir propriétaire

Immofab

La Génération Y a ses avantages, mais lorsqu’il s’agit de devenir propriétaire, « le rêve américain » ne fait pas l’unanimité chez les jeunes adultes. Les jeunes gens d’une vingtaine d’années ont du mal à bien gagner leur vie et ne gagnent pas assez pour économiser toutes les semaines ou tous les mois dans le but d’acheter leur première maison. En plus, c’est dur d’emprunter quand on est jeune, les banques sont un peu plus réticentes et on n’a souvent du mal à se projeter dans le futur, on se dit que c’est un gros investissement et qu’il vaudrait mieux attendre.

Malgré les obstacles, il n’est pas impossible de devenir propriétaire, c’est même un excellent but à avoir. Si on en croit quelques magnats de l’immobilier, une personne propriétaire d’une maison serait 38 fois plus riche au cours de sa vie. Alors suivons les conseils de ces pros.

#1 – L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Regardez les endroits où les projets verront bientôt le jour. Il y a beaucoup de quartiers qui se développent afin de combler les besoins croissants de la population. Faites une petite recherche internet, allez-vous balader dans les quartiers résidentiels et gardez l’œil ouvert. Regardez quelle vie de quartier vous plait le plus et quel quartier est à proximité de votre emploi. On ne sait jamais, vous pourrez même tomber sur un terrain pour y faire construire un beau jumelé ou une maison unifamiliale!

#2 – Négociez à la Trump

C’est votre maison et surtout votre budget qui est en jeu, alors n’hésitez pas à négocier! Et si vous ne vous savez pas comment faire, demandez à votre agent immobilier car ça fait partie de son travail. Par contre, les nouvelles constructions sont plus difficiles à négocier car les prix sont généralement assez justes. Mais on ne sait jamais, peut-être obtiendrez-vous un petit bonus.

#3 – Faites votre magasinage au bon moment

Le printemps c’est le moment où la plupart des gens font une recherche immobilière, c’est aussi à ce moment-là qu’on renouvelle sa garde-robe J. C’est le temps du renouveau, et un excellent moment pour l’industrie immobilière. Mais ça veut aussi dire que vous aurez plus de compétition. Alors si vous avez trouvé la maison de vos rêves, on vous conseille de commencer les démarches, acheter ou faire construire une maison prend un certain temps.

#4 – Partagez les frais

Qui dit que devenir propriétaire c’est aussi tout payer. Non. Partagez les frais et louer une chambre ou deux. La location ce n’est pas donné à tout le monde, mais si un peu plus de travail ne vous fait pas peur et que vous aimez avoir des colocataires alors tant mieux!

#5 – Commencez par le début

Avant de vous lancer, on vous conseille de suivre dans l’ordre quelques étapes importantes. La première chose à faire, c’est d’aller directement voir votre banque. Vous pourrez d’ores et déjà établir le budget parfait pour vous, mais surtout approuvé par votre établissement financier. Vous saurez alors par ou et quoi commencer. Un petit terrain avec un beau jumelé à Sillery ça vous dit ?

La suite

Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Québec la Douce

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 novembre 2019 Commentaires fermés sur Québec la Douce

KARINE PROUST
Châteauneuf-sur-Charente, France
Point de vue
Le Soleil

Douces sont les promenades au fil des quartiers de Québec. Pendant mon séjour, j’ai marché pendant des heures sans jamais me lasser. Chaque coin de rue était une nouvelle découverte soit vers un quartier, soit sur une nouvelle vue qui s’offrait à moi. Que vous aimiez ou non la culture, l’histoire, la nature, le tourisme, le shopping, Québec est une invitation à la flânerie, à la poésie, un savoureux mélange de rencontres surprenantes, délicieuses et inattendues.

En me promenant du côté de la Gare du Palais, 40 chaises «poétiques», oeuvre de l’artiste Michel Goulet, vous offre le privilège de vous asseoir sur des poèmes ou de déambuler entre ceux-ci. C’est ici que j’y ai rencontré Denis Côté, fils du peintre impressionniste de Maizerets, Valmont-Côté (1921-2003) qui, me voyant admirer l’installation, se mit tout naturellement à me conter la culture québécoise. Et c’est ainsi qu’en parlant avec lui, j’appris que la fontaine Charles Daudelin derrière lui avait sa petite soeur à Paris, place du Québec, et là, en toute parisienne que je suis, alors que j’ai sillonné des milliers de fois la ville qui m’a vu naître, rien de pareil me rappelait cette fontaine. Soit dit entre nous, je suis allée voir sur internet et effectivement je l’ai trouvée.

Denis Côté me parla de l’oeuvre de son père avec douceur, simplicité et humilité. Il attendait sagement le bus qui le conduirait à Baie-St-Paul afin d’y chercher les toiles de son père qui ont été récemment exposées dans ce joyau d’artisanat. Ce fut une belle rencontre.

Un petit détour et hop me voilà sur le lieu historique Cartier-Brébeuf, là où une autre partie historique vous emmènera sur les traces de Jacques Cartier.

C’est pour cela que je marche autant. Pour laisser l’imprévu et la possibilité des rencontres de lieux, de personnes ou d’animaux… Car vous ne pourrez pas rater les rendez-vous impromptus avec les écureuils aux pelages bien fournis. J’ai beaucoup observé leurs allers et venues aux Plaines d’Abraham ou dans le centre-ville. Ils sont vifs. Je n’ai pu les approcher qu’aux abords de la Rivière St-Charles lors d’une de mes grandes balades quotidiennes. J’avais emmené quelques noix avec moi au cas où… Et j’en fut bien heureuse! Les écureuils arrivaient en courant très proches de moi car ils savaient, sans doute par habitude, puisqu’il est fréquent de voir les habitants leur donner à manger, qu’un petit mets les attendaient. Quelques noix, quelques petits moments à les observer et ma route reprenait son cours jusqu’à l’exposition extérieure proposée par Avocats Sans Frontières Canada devant le centre récréatif de St-Roch. Le photographe Lassine Coulibaly nous plonge au travers de ses photos au coeur de la violence faites sur les femmes et filles durant les conflits au Mali. Les photos et légendes en disent long…

(…)

Québec, havre de paix, pour moi parisienne qui connaît le stress permanent d’une ville agitée sous toutes ses formes, merci pour l’accueil si chaleureux qui fait du bien au coeur. Une parisienne de passage qui resterait bien chez vous. Je reviendrai car je me garde d’autres visites comme celle de l’observatoire et du musée des plaines d’Abraham entres autres.

La suite

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Témoignage, Tourisme.

Terres des Sœurs de la Charité: Groupe Dallaire croit toujours à son projet à Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2019 5 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Groupe Dallaire croit toujours à l’importance de son développement sur les terres agricoles des Sœurs de la Charité et le promoteur va continuer à faire ses devoirs. La semaine dernière, le ministère des Affaires municipales a rejeté la dernière version du Schéma d’aménagement de l’agglomération de Québec qui prévoyait le démontage d’une partie des terres agricoles. «Honnêtement, nous ne nous attendions pas à cette décision. Nous avions l’impression qu’il y aurait une nouvelle étape de franchie. Il faut maintenant relever nos manches et recommencer», indique au Journal le président du Groupe Dallaire, Michel Dallaire.

Ce dernier prévoit s’asseoir au cours des prochains jours avec les Sœurs de la Charité pour discuter du projet. Il n’écarte pas la possibilité de dévoiler prochainement les détails à la population de son développement sur ces terres de Beauport.

Le lendemain du refus du Schéma d’aménagement, la Ville de Québec a confirmé qu’elle renonçait à inclure les terres agricoles dans sa prochaine demande. Bien qu’elle croit toujours au projet du Groupe Dallaire, elle préfère mettre cette requête sur la glace afin que les autres dossiers avancent.

Philanthropique

Selon le Groupe Dallaire, il est toujours pertinent de développer ces terrains. La direction rappelle qu’il s’agit «d’un projet philanthropique», dont les profits de la vente d’unités iront à différentes œuvres caritatives. En 2014, cela devait représenter un chèque d’environ 150 millions $.

«La réalité, c’est qu’il y a des besoins de construction et il n’y a pas beaucoup de terrains. On peut dire qu’on va densifier et que les gens vont aller dans des tours, mais dans la vraie vie, cela ne marche pas comme ça. Si nous ne développons pas de nouveaux sites, les développements vont se faire dans les secteurs en périphérie de Québec», avance le président.

«Projet plus vert»

«On vise toujours un projet plus vert. Nous avons travaillé sur un concept de mini-villages qui tournent autour de l’agriculture urbaine», poursuit M. Dallaire, ajoutant qu’il analyse aussi la possibilité d’utiliser l’énergie solaire pour les résidences.

En 2014, lors du dévoilement du projet, le promoteur immobilier souhaitait construire environ 6500 unités d’habitation incluant des maisons de ville et en rangée, des condos et des appartements. Des espaces commerciaux, une école et un centre communautaire étaient également dans les plans.

M. Dallaire espérait livrer les premières unités d’ici 2030.

Par ailleurs, Groupe Dallaire se dit ouvert à répondre aux nouvelles demandes du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, notamment concernant la présentation du projet à la Commission de protection du territoire agricole du Québec afin d’obtenir son autorisation.

Les terres agricoles de Beauport sont la propriété à parts égales de la Fondation Famille Jules-Dallaire et des Sœurs de la Charité. La société en commandite Terre d’Espérance a déboursé 39 millions $ pour faire l’acquisition du site.

La suite

Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport, Densification, Résidentiel.

Bientôt, le numéro d’hiver du bulletin Ma ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 novembre 2019 Commentaires fermés sur Bientôt, le numéro d’hiver du bulletin Ma ville

Québec, le 11 novembre 2019 – Le numéro d’hiver du bulletin municipal Ma ville sera distribué dans tous les foyers à compter de demain, le mardi 12 novembre.

Qui dit fin d’année, dit festivités! Apprenez-en davantage sur ce qui animera la ville pendant la période des Fêtes et les premiers mois de 2020. Aussi, un cahier spécial sur le centre de biométhanisation vous aidera à y voir plus clair dans ce projet d’envergure qui changera la façon de se départir de nos résidus alimentaires et contribuera à faire de Québec une ville verte.

Également dans le bulletin Ma ville :

La nouvelle stratégie de sécurité routière;
Les mille et une raisons de visiter la Bibliothèque de Québec;
Ce que devrait contenir votre trousse d’urgence à la maison en cas de sinistre, comme une panne d’électricité prolongée;
Des trucs pour faciliter la collecte des matières résiduelles;
Des règles à respecter concernant le déneigement;
Différencier le 311 du 911;
Ce qui est ouvert et fermé pendant la période des Fêtes.

Produit par le Service des communications, le bulletin Ma ville paraît trois fois par année. Il est distribué par la poste; chaque foyer en reçoit un exemplaire dans sa boîte aux lettres. Une version électronique peut également être consultée sur le site Internet de la Ville de Québec, à la rubrique Bulletin et infolettre Ma ville

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité.

Construction résidentielle: la meilleure année depuis 2010 au Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 novembre 2019 Commentaires fermés sur Construction résidentielle: la meilleure année depuis 2010 au Québec

André Dubuc
La Presse

Alors que la plupart des économistes prévoyaient un ralentissement des mises en chantier, il est presque déjà acquis que 2019 sera l’année la plus active pour la construction d’habitations au Québec depuis 2010, d’après l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), association patronale représentant les bâtisseurs de maisons.

L’organisme a dévoilé jeudi ses prévisions économiques pour 2020.

« De plus, si la tendance se maintient, 2019 sera également la meilleure année pour la construction locative au Québec depuis 1987 », soutient l’APCHQ dans un communiqué.

Le contexte est favorable pour l’habitation.

Pour 2019, l’APCHQ prévoit 50 000 mises en chantier, soit une hausse de 7 % comparativement à 2018. Les dernières fois que la province a franchi le cap des 50 000 mises en chantier, c’était en 2005 (50 910 unités) et 2010 (51 363).

* A Montréal, la proportion du revenu médian avant impôts consacré aux paiements d’une maison s’élève à 44,5%, le pire score en près d’une décennie. A Québec, elle est de 30,5%. (Source. RBC).

L’an prochain, l’association prévoit 48 500 mises en chantier, soit une légère baisse de 3 % par rapport à 2019.

C’est le logement locatif qui a donné de l’ouvrage aux travailleurs de la construction cette année. La production locative a progressé de 33 % en rythme annuel après neuf mois en 2019. D’après l’APCHQ, les mises en chantier de logements locatifs atteindront un sommet en 2019 avec 28 449 mises en chantier (+ 17 %), et diminueront de 12 % en 2020 avec 25 161 mises en chantier. Ce type de construction représentera néanmoins plus de la moitié de toutes les mises en chantier de la province.

La construction de copropriétés rebondira en 2020

L’APCHQ prévoit que le nombre de mises en chantier de logements en copropriété devrait fléchir de 7 % en 2019 (10 006 mises en chantier) avant de connaître en 2020 un rebond de 23 % (12 319 mises en chantier).

« La réduction de la taille des ménages, l’abordabilité et le changement des préférences sont les principaux facteurs qui expliquent la hausse importante de popularité de la copropriété chez les acheteurs depuis deux décennies. Du côté de l’offre, la plupart des villes privilégient une augmentation de la densité, ce qui favorise également la construction d’habitations en copropriété. Tous ces facteurs constituent une tendance de fond qui n’est pas près de s’estomper, de sorte que le marché pour la copropriété continuera à se développer, surtout dans les grands centres urbains », explique, dans le communiqué, Paul Cardinal, directeur du Service économique de l’APCHQ.

À l’inverse, la décroissance dans la construction de maisons unifamiliales se prolongera en 2019 avec 11 545 mises en chantier, en recul de 2 %, ainsi qu’en 2020, avec la construction de 11 020 maisons, soit un repli de 5 % par rapport à cette année.

Pour ce qui est de la rénovation, l’APCHQ prévoit une hausse de 4 % des investissements au Québec, qui atteindront alors 14,7 milliards de dollars cette année, et plus de 15 milliards en 2020. L’APCHQ explique la faible hausse attendue en 2020 par l’abandon cette année du populaire programme Rénovert.

La suite

Les prévisions économiques 2019-2020 de l’APCHQ

Voir aussi : Condo, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet.

Terres des Soeurs de la Charité: la Ville de Québec essuie un nouveau revers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2019 5 commentaires

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

La Ville de Québec vient de se faire servir une nouvelle fin de non-recevoir par le gouvernement Legault qui rejette sa demande visant à développer les terres agricoles des Sœurs de la Charité à Beauport.
La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a confirmé en après-midi, mardi, le rejet de la nouvelle version du Schéma d’aménagement et de développement (SAD) présentée par la Ville de Québec il y a plusieurs mois.

«Au niveau des terres des Sœurs de la Charité, on n’a pas accepté le schéma d’aménagement. Par contre, moi, je suis intéressée de continuer à travailler avec l’agglomération de Québec, on va travailler ensemble, il y a des solutions à avoir mais pour l’instant, il y avait trop d’empiètement sur les zones agricoles», a déclaré la ministre lors d’une mêlée de presse à l’Assemblée nationale.

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : Agriculture urbaine, Étalement urbain.

Portrait immobilier (octobre 2019) de la RMR de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 octobre 2019 Commentaires fermés sur Portrait immobilier (octobre 2019) de la RMR de Québec

La région métropolitaine de recensement de Québec nous donne les faits suivants, dans cette étude publiée par JLR:

Faits saillants :

De janvier à septembre 2019, il y a eu 5 771 transactions pour des maisons unifamiliales dans la RMR de Québec et 2 773 ventes de copropriétés. Ces résultats constituent des hausses respectives de 8 % et 18 % par rapport à la même période en 2018.

Les ventes de maisons ont crû de 10 % dans les secteurs de la Périphérie-Nord et de la Rive-Sud
au cours de la période analysée.

Le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 266 000 $ dans la RMR de Québec au cours des neuf premiers mois de l’année et celui des copropriétés s’est chiffré
à 219 969 $.

La Rive-Sud est le seul secteur de la RMR de Québec dans lequel le prix médian des copropriétés a augmenté (+5 %) en comparant les neuf premiers mois de 2019 aux mêmes mois en 2018.

Portrait.RMR.Québec.

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Autoroute Laurentienne, boulevard urbain, Place Fleur de Lys et autres sujets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2019 2 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(…)

Au plan urbain, la démolition annoncée du vieux Colisée est plutôt une bonne nouvelle.

Il y a quelques années encore, j’aurais craint que la Ville récupère l’espace pour agrandir le stationnement. Il est aujourd’hui permis d’espérer qu’on lui trouvera un meilleur usage.

Le maire Labeaume a d’ailleurs évoqué ces jours derniers l’intérêt de promoteurs pour ce terrain.

On pourrait imaginer une nouvelle rue qui passerait à la porte du Grand Marché, côté est, offrant la possibilité d’une façade sur rue à de futurs immeubles à construire sur le site du Colisée.

Le site d’ExpoCité y perdrait un peu en superficie, mais y gagnerait en qualité urbaine et en vitalité.

À l’époque où elle plaidait pour la construction d’un nouvel amphithéâtre, l’administration Labeaume faisait miroiter l’important développement immobilier qui allait suivre. Et les taxes qui en résulteraient.

Le raisonnement était un peu court. L’expérience nord-américaine montre que construire un nouveau stade n’a pas un effet automatique sur le développement du voisinage.

D’autres conditions doivent y être et des investissements publics sont généralement nécessaires pour rendre le secteur attrayant pour des développeurs.

Il aura fallu plus de vingt ans avant de voir des grues autour du Centre Bell à Montréal. Le marché immobilier n’était pas prêt avant.

(…)

On ne le voyait pas venir au début, mais l’objectif est aujourd’hui de déborder du site d’ExpoCité et de créer un tout nouveau quartier pouvant assurer le lien entre Limoilou, Saint-Roch, Saint-Sauveur et Vanier.

Cette vision est tributaire de la transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain. On parle du tronçon entre la rue Soumande, au nord de Fleur de Lys et la rue de la Croix-Rouge, près du parc Victoria.

L’idée de transformer ce tronçon est dans l’air depuis quelques décennies, encouragée par des architectes, urbanistes et universitaires et groupes de citoyens. La Ville de Québec y est favorable, mais la décision appartient au ministère des Transports (MTQ) où un «dossier d’opportunité» est toujours à l’étude.

La valeur dominante au MTQ a longtemps été la fluidité (et la vitesse) de la circulation automobile. On le sent aujourd’hui plus ouvert à d’autres enjeux d’urbanisme, mais le réflexe de l’autoroute, encouragé par des radios privées, reste difficile à briser.

Le MTQ est conscient du «prix politique» qu’il lui faut payer chaque fois qu’il renonce à un kilomètre d’autoroute.

L’autre «pièce maîtresse» de ce nouveau quartier, liée à la première, est la transformation du centre commercial Fleur de Lys.

Les propriétaires William et Jonathan Trudel souhaitent faire éclater le modèle déclinant de la galerie marchande entourée de stationnements de surface.

(…)

Le promoteur Jonathan Trudel en a fait une tournée avec l’architecte de Québec Érick Rivard pour recenser les meilleures pratiques et repérer les erreurs à éviter.

M. Trudel a aussi rencontré des groupes d’étudiants en design urbain venus lui soumettre des scénarios pour Fleur de Lys. Des idées très «intéressantes», a-t-il perçu.

(…)

La Ville de Québec, qui a mené une consultation publique l’hiver dernier sur l’avenir de ce secteur, devrait faire connaître ses orientations au début 2020. Il est envisagé un nouveau programme particulier d’urbanisme (PPU) pour ce secteur, ce qui mettrait le projet à l’abri de toute contestation référendaire.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art de vivre en ville, Commercial, Densification, Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.