Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Terres des Soeurs de la Charité: dézonage nécessaire, dit le maire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 septembre 2018 11 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

L’opposition au dézonage des 200 hectares de terres agricoles de Sœurs de la Charité à Beauport n’ébranle pas l’administration Labeaume. Pour une seconde fois en une semaine, le maire de Québec a insisté sur la nécessité d’y permettre la construction de 6500 unités d’habitation.

Le maire de Québec n’en démord pas : l’ensemble résidentiel projeté par le groupe Dallaire est une pièce importante du puzzle pour permettre à la capitale d’accueillir les 28 600 nouveaux ménages attendus d’ici 2036.

Pendant que les élus lorgnent ces terres, le monde agricole s’émeut devant la perte potentielle de tant d’hectares cultivables de qualité à proximité de la ville.

En marge d’une conférence de presse sur un tout autre sujet à laquelle assistait, lundi, le promoteur du projet résidentiel, Michel Dallaire, le maire a réitéré sa position.

«L’opposition n’est pas nouvelle», a lancé M. Labeaume, au sujet de ce dossier qui fait la manchette depuis 2014. «Il y a bien des gens qui vont changer d’idée quand ils vont voir ce projet révolutionnaire.»

(…)

Le maire a aussi commenté la suggestion de plusieurs groupes environnementaux faite la semaine dernière de transformer l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain depuis l’autoroute Félix-Leclerc jusqu’au parc Victoria. Selon eux, on pourrait y construire un potentiel de 6000 habitations ou plus. Un chiffre similaire à celui évoqué pour les terres de Sœurs de la Charité.

«Nous sommes pour développer ce secteur, entre Soumande et la rue du Roi. Au-delà [plus au nord], c’est difficile à construire. Ce n’est pas suffisant», tranche le maire. D’après lui, on parle plutôt de 5000 habitations, dont peut-être 2000 dans le secteur Fleur de Lys. Un plan de requalification de ce pôle d’habitation, incluant le boulevard Hamel jusqu’au boulevard Père-Lelièvre, doit être présenté à l’automne.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Étalement urbain.

Laurentienne Sud: une solution au dézonage des terres des Soeurs de la Charité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 septembre 2018 15 commentaires

Crédit pour les illustrations: Accès Transports Viables

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Nul besoin de dézoner les terres des Sœurs de la Charité, estiment plusieurs organismes, qui plaident plutôt pour le développement des terrains le long de Laurentienne Sud qui doit selon eux être reconvertie en boulevard urbain.

Cinq organismes environnementaux et plusieurs conseils de quartier ont participé à une action jeudi en faveur de la création d’un boulevard urbain entre l’autoroute Félix-Leclerc et la rue Prince-Édouard. Car pour eux, une autoroute en milieu urbain en 2018 est une aberration.

Ils ont déployé une banderole sur une passerelle à la hauteur de la rue du Cardinal-Roy, invitant les gens à visiter le site Réinventer Laurentienwww.RéinventerLaurentienne.org.

«Il y a un potentiel d’au moins 6000 logements le long de Laurentienne», a fait valoir le directeur général d’Accès Transports viables, Étienne Grandmont, jeudi matin. C’est justement le nombre de logements dont la Ville de Québec veut permettre l’implantation chez les Sœurs de la Charité, à Beauport, et qui nécessitent le dézonage de terres agricoles. Les 200 hectares ont été vendus au développeur Michel Dallaire qui veut y construire 6500 portes.

«Il y a un grand potentiel qui peut pallier au besoin qu’on exprime du côté de l’agglomération de Québec pour les terres des Sœurs de la Charité», a soutenu M. Grandmont.

«On parle de 32 logements à l’hectare là-bas. Alors qu’ici on est dans du 40. C’est comparable en terme de superficie et de densité», a indiqué Étienne Grandmont, qui fait valoir que contrairement aux futures familles qui s’installeraient à Beauport, celles qui choisiraient de s’établir dans un quartier à proximité du centre-ville pourraient choisir des modes de transports durables comme le transport actif ou collectif plutôt que de contribuer à la congestion avec l’auto.

Les organismes ont interpellé les caucus des différents partis politiques en campagne électorale et souhaitent que les partis s’engagent à transformer la partie sud de Laurentienne. C’est le ministère des Transports qui est responsable de l’artère.

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Une pétition pour le boulevard Laurentien

Un billet précédent en 2011 ainsi qu’un autre en 2010 sur le même sujet. Des propositions très intéressantes également.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Étalement urbain, Densification, Nouvel urbanisme.

Étalement urbain: la banlieue gagne beaucoup de terrain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 août 2018 6 commentaires

Gabriel Béland
La Presse

(Québec) Malgré les plans mis en place par les élus pour favoriser la densification des villes, une proportion de plus en plus importante de Canadiens et de Québécois vivent dans des banlieues où règne l’automobile, toujours plus loin des services de transports en commun.

Cette croissance des banlieues – presque 10 fois plus rapide que celle des centres urbains – est particulièrement forte à Montréal, davantage qu’à Toronto et Vancouver. C’est le constat d’une importante étude menée pour le compte du Conseil canadien d’urbanisme et rendue publique aujourd’hui.

(…)

Cette tendance, qui existe depuis des décennies, ne s’essouffle pas. Elle fait en sorte que de plus en plus de Canadiens ont absolument besoin de la voiture pour vivre – parfois deux ou trois par famille. Sur la même période, le nombre de véhicules de moins de 4500 kg enregistrés au pays a augmenté plus vite (+ 20 %) que la population (+ 11,2 %), selon les données de Statistique Canada.

L’étude, intitulée Still Suburban : Growth in Canadian Suburbs 2006-2016, a comparé la croissance de la population dans quatre types de milieu : les « centres actifs », où il existe plusieurs options de transport autres que la voiture ; les banlieues avec transports en commun bien développés, comme certains quartiers de Longueuil ; les banlieues où l’automobile domine ; et les secteurs périurbains, des endroits presque ruraux où plus de la moitié des travailleurs font du navettage vers la ville.

En 10 ans, la population des « banlieues auto » a crû de 2,4 millions d’habitants, celle des secteurs périurbains, de 314 000 personnes. La population des « centres actifs » n’a augmenté que de 265 000 habitants, celle des banlieues avec transports en commun bien développés, de 215 000 personnes.

(…)

Dans la région métropolitaine de Québec, c’est 97 % de toute la croissance démographique qui s’est faite soit dans des « banlieues auto » (62 %), soit dans des secteurs périurbains (35 %).

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Voir aussi : Étalement urbain.

Région de Québec: 479 371 véhicules immatriculés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juillet 2018 1 commentaire

La Presse a demandé à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) de lui fournir des données sur les véhicules immatriculés dans la province, région par région, afin d’établir un portrait sommaire des préférences des Québécois en matière de véhicules. Il en ressort un portrait amusant des préférences des automobilistes.

En date du 31 mars dernier, la Montérégie est la région du Québec où l’on compte le plus grand nombre de véhicules immatriculés, soit 1 047 610 véhicules pour 1,55 million d’habitants. Montréal, pourtant plus populeux (2,03 millions d’habitants), n’atteint pas le million de véhicules (877 280). La région de Québec arrive au troisième rang avec 479 371 véhicules immatriculés pour 742 000 habitants.

Source: La Presse+ (23 juillet 2018)

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

La revente en copropriété influencée par la location de condos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juillet 2018 Commentaires fermés sur La revente en copropriété influencée par la location de condos

Condolegal.com

10 juillet 2018 – Royal LePage a dévoilé sa dernière Étude sur le prix des maisons, ainsi que ses prévisions du marché à Québec, où la valeur des propriétés a connu une faible hausse de 2 % au second trimestre de 2018, par rapport à la même période en 2017.

L’ensemble du secteur résidentiel a bénéficié de cette hausse de prix, à l’exception de la copropriété, dont le prix médian a faibli de 0,3 %, pour atteindre 241 309 $. En revanche, les ventes de condos se sont appréciées de 10,5 %, alors qu’elles avaient reculé de 12,3 %, année après année, lors du premier trimestre de 2018.

L’influence des condos locatifs

Bien que les ventes de condos aient augmenté, « La revente d’appartements demeure influencée par l’offre des condos locatifs. Ce que peu de gens savent, c’est que pendant les cinq premières années d’une nouvelle construction, les promoteurs immobiliers peuvent augmenter les loyers à leur guise, sans être assujettis aux plafonds d’augmentations imposés par la Régie du logement », observe Michèle Fournier, vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec.

Plusieurs premiers acheteurs succombent aux offres alléchantes dans le domaine des condos locatifs, mais les avantages d’épargner et d’investir dans un espace qui leur appartiendra peu représenter, dans plusieurs cas, une solution beaucoup plus viable. Pour cette raison, ces consommateurs pourraient se tourner vers l’achat d’une copropriété, advenant que le loyer soit équivalent ou plus onéreux qu’une hypothèque.

Moratoire sur Airbnb

Le moratoire sur les résidences touristiques de type Airbnb contribue, également, à amenuiser l’intérêt d’acquérir un appartement en copropriété, principalement dans les quartiers situés à proximité des attractions touristiques, par exemple sur Grande Allée, dans le quartier le Petit Champlain et dans le Vieux-Québec.

Le prix des condos de luxe sont eux aussi demeurés stables, ce qui procure aux professionnels une fenêtre d’opportunité très intéressante. « Il s’agit du segment offrant le meilleur rapport qualité-prix en ce moment », souligne Michèle Fournier.

Ajustement de l’évaluation municipale à venir

Le dernier rôle foncier triennal a été surévalué à Québec, si bien que plusieurs propriétés se sont vendues à des prix inférieurs à l’évaluation municipale. Le prochain rôle, qui sera publié cet l’automne, devrait être plus réaliste et donner l’heure juste aux vendeurs et acheteurs.

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Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet.

Bientôt une application mobile pour le 311

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 juillet 2018 1 commentaire

Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 13 juillet 2018

Signaler un nid-de-poule ou une rue mal déneigée sur votre téléphone intelligent deviendra possible à Québec, avec la mise en service d’une application mobile pour le 311.
La Ville de Québec a commandé à une firme informatique le développement, la création et l’implantation d’une application mobile pour téléphone et tablette sur laquelle les citoyens pourront demander à la Ville d’intervenir dans une foule de situations.
On pourra, entre autres, signaler un nid-de-poule, un graffiti, la fuite d’une borne-fontaine, un trottoir endommagé, un luminaire de rue non fonctionnel ou encore demander le ramassage de déchets encombrants ou de branches.
La municipalité a attribué le contrat à la firme Spektrum Media Solutions Web à la suite d’un appel d’offres sur invitation. Le montant du mandat s’élève à 98 000 $. La date de mise en service n’est pas encore déterminée.
Au Québec, d’autres villes offrent déjà ce service. C’est le cas de Montréal, de Trois-Rivières et de Laval. Longueuil songe à faire de même. Ailleurs au pays, Calgary, Edmonton, Toronto et Vancouver ont déjà implanté le leur.

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Une question? Un commentaire? Un seul numéro à composer : le 311.

Voir aussi : Message d'intérêt public, Nouvel urbanisme.

Nouvelle vidéo Oui dans ma cour! : pourquoi et comment nos quartiers évoluent

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2018 Commentaires fermés sur Nouvelle vidéo Oui dans ma cour! : pourquoi et comment nos quartiers évoluent

Vivre en ville

Voir aussi : Art de vivre en ville, Publications & ressources Internet.

Les propriétés de luxe au Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 juin 2018 2 commentaires

Solutions JLR

(…) Le marché du luxe est un peu moins cher dans les RMR de Gatineau, de Québec et de Sherbrooke. Dans celles-ci, le prix minimum pour acquérir une résidence parmi les 3 % plus chères se situait à 538410 $ pour Gatineau, à 552 500 $ pour Québec et 566 360 $ pour Sherbrooke. Pour les 1 % les plus dispendieuses, ce montant grimpait à 687705 $ pour Gatineau, à 842500 $ pour Québec et à 850600 $ pour Sherbrooke. (…) À Montréal, ou même, dans une moindre mesure, à Québec, les propriétés plus chères sont généralement situées près de centre-ville dans des secteurs où la construction de nouvelles résidences unifamiliales est pratiquement impossible. Ainsi, la demande augmente alors que l’offre reste constante ce qui fait progresser les prix rapidement.

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Voir aussi : Publications & ressources Internet, Résidentiel.