Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Une visite dans le Haut-Charlesbourg

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mai 2018 12 commentaires

Martin Claveau
Le Carrefour de Québec

Le pays sans trottoir

La semaine dernière, nous avons rendu visite à des amis dans le haut Charlesbourg et nous avons passé un agréable samedi soir. Avant le souper, pour divertir les enfants, nous nous sommes rendu en voiture au parc le plus proche. Mon ami Guy nous a ensuite fait visiter le nouveau développement qu’un constructeur réalise dans le secteur. Lorsqu’on se promène là-bas, si l’on habite au centre-ville, on se sent un peu comme lorsqu’on visite une contrée éloignée. Les valeurs des habitants et la valeur de leurs habitations sont très éloignées de ce à quoi je suis accoutumé.

Mon ami connaît son coin, mais notre tour de char, parce que c’est la meilleure façon de se déplacer dans ce secteur, lui a fait découvrir des endroits nouveaux et insoupçonnés. Des dizaines de rues et terrains qui n’existaient pas l’été dernier sont apparues avec le printemps. Les maisons qu’on y bâtit sont impressionnantes. Certaines disposent de deux parfois mêmes trois garages. Les gens qui habitent ses résidences, sur lesquelles veillent souvent des statues de lion en pierre, manquent de place pour garer leurs trois ou quatre véhicules. Normal, puisqu’ils doivent parcourir des kilomètres pour aller s’acheter une pinte de lait ou du café.

Dans ces rues neuves et pratiquement pavées d’or, on ne trouve aucun trottoir. Quand les gens marchent ou courent, ils le font sur un bel asphalte neuf et lisse. Beaucoup de familles choisissent ce petit paradis pour s’établir. Les rues pullulent de paniers de basketball et des jouets traînent sur la chaussée neuve. Des femmes promènent leurs poupons en poussettes à 1100$ tout en jacassant au milieu de la rue. Elles nous regardent avec méfiance et nous font sentir que nous n’avons pas d’affaires ici. Des pancartes «attention à nos enfants» sont installées à certains coins de rue, même si les maisons ne sont pas encore bâties et qu’on ne sait pas encore qui va y habiter. Je songe aux kilomètres d’aqueduc qu’on a dû construire pour ces belles demeures unifamiliales en devenir, qui seront souvent dotées de quatre salles de bain, pour des familles de quatre.

Les terrains sont immenses et gazonnés, la plupart des garages sont plus grands que ma maison et mon terrain mis ensemble. Des terrains en friche en côtoient d’autres qui sont sur la garnotte, mais tout est neuf et beau. Nous quittons. Ma promenade dans ce pays étranger est terminée. J’entrevois une marmotte qui semble un peu perdue. Je me demande si elle sait qu’elle vit sur du temps emprunté. Bientôt, tout sera terminé et elle devra partir de cette contrée qui lui sera devenue étrangère, elle aussi.

Contradiction

Bien sûr, les gens qui habitent ici ont le droit de le faire et ma foi, j’avoue même que ça doit être plutôt agréable. Il n’y a rien de mal à cela. Ce qui me choque ici, c’est de voir à quel point notre municipalité s’accommode bien des choses comme elles le sont. D’un côté, elle pousse pour densifier le centre, pendant qu’à l’extrême nord du territoire, on sent moins cet effort de densification, mettons! À l’image de ses habitants, elle est bourrée de contradictions ma ville, mais elle est contente. Bientôt, elle empochera des millions en impôts fonciers pour toutes ces belles maisons neuves à 700 000$ et elle continuera d’augmenter les taxes pour ceux qui vivent au centre-ville. C’est comme au casino dans le fond, elle gagne tout le temps.

* Merci à Marc Guy

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Étalement urbain.

Civiliser le far west du développement urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 mai 2018 4 commentaires

Christian Savard
Vivre en ville

Patrimoine collectif, notre territoire est aussi une ressource « finie » dont la quantité est déterminée : il n’est pas possible de créer du territoire. Nous devons nous arranger avec celui qui est à la fois notre garde-manger, notre aqueduc et notre écosystème, en même temps que notre espace de vie.

L’étalement de l’urbanisation sur le territoire est actuellement le principal problème environnemental au Québec. Sa progression diffuse est moins spectaculaire qu’un puits de gaz de schiste ou que la disparition d’une espèce animale emblématique, mais ses conséquences sont aussi graves. Le grignotage inexorable des terres agricoles, la fragmentation des milieux naturels par les infrastructures routières, l’imperméabilisation du territoire nous privent de services écologiques indispensables.

Si, à l’échelle de chaque municipalité, l’urbanisation de nouveaux terrains apparaît marginale, le gaspillage cumulé est considérable.

En quelques décennies, la dispersion des ménages et l’éparpillement des activités en couronne des grandes villes ont détruit, rien qu’au Québec, près de 1000 kilomètres carrés de terres agricoles – deux fois l’île de Montréal – et encore davantage de milieux naturels.

La dilapidation du territoire s’accompagne d’un alourdissement du bilan carbone en transport. Un résidant des couronnes de la région métropolitaine émet 50 % plus de gaz à effet de serre, en moyenne, qu’un résidant de l’île de Montréal. Le bilan carbone du travailleur du DIX30 est 76 % plus lourd que celui de la Place Charles-Le Moyne, à Longueuil.

Ainsi, en matière d’environnement, l’étalement urbain est une lente catastrophe. À cela s’ajoutent, entre autres, le lourd tribut des infrastructures qu’il nécessite et la qualité de vie perdue sur des autoroutes impossibles à décongestionner.

Fort de ce constat, le Québec au quasi complet parle d’enrayer l’étalement urbain depuis au moins 40 ans. La complexité de ses causes et le caractère diffus du phénomène le rendent malheureusement difficile à juguler. Pour chacun d’entre nous, celui qui s’étale, c’est le voisin, et l’espace que nous occupons n’est que notre juste part du territoire. Changer cette façon de voir les choses est un préalable pour résoudre enfin le problème. Nous proposons trois types d’actions à prendre à court terme.

Le premier moyen de freiner l’étalement urbain est d’abord une gestion plus serrée de l’urbanisation.

Il est nécessaire de réduire le rythme de croissance de certaines municipalités périphériques où la poursuite du développement est trop coûteuse à tous points de vue.

C’est le rôle des Plans métropolitains d’aménagement et de développement et celui des Orientations gouvernementales en aménagement. En effet, sans limites imposées par les ordres de gouvernement supérieurs, il est illusoire d’espérer un changement dans les pratiques d’aménagement : la tentation des taxes faciles mènera toujours à accepter des projets qui, autrement, pourraient aller s’installer dans une municipalité voisine, plus permissive. À l’heure où les municipalités sont jalouses de leur autonomie, ce discours peu populaire est pourtant la seule manière de civiliser le far west du développement urbain. Il faut des règles communes.

Ensuite, le virage de la consolidation urbaine nécessite un appui financier, dans le même esprit que les subventions aux véhicules électriques visent à en favoriser l’achat.

Pour accélérer la réalisation des projets les plus méritants, l’État devrait créer un Fonds en aménagement et urbanisme durables, doté de 100 millions par année. Ce fonds soutiendrait la densification des milieux urbanisés, la consolidation des noyaux villageois et la requalification des premières couronnes de banlieue.

Enfin, tous s’entendent sur les effets pervers de la fiscalité locale, qui suscite actuellement une concurrence délétère entre les municipalités.

Une fiscalité municipale écoresponsable devra mieux internaliser les coûts et favoriser des formes de croissance urbaine plus raisonnées. Surtout, elle devra rendre moins alléchant le développement sur des milieux naturels et agricoles.

L’étalement urbain creuse notre dette environnementale de façon irrémédiable. Ceux qui prendront le pouvoir le 1er octobre prochain devront s’y attaquer.

La Presse+

Voir aussi : Étalement urbain, Densification, Environnement.

Francis Vachon: la face cachée de la photo

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2018 Commentaires fermés sur Francis Vachon: la face cachée de la photo

Francis Vachon, créateur de Québec Urbain, a un parcours fascinant.

Il a lancé ce blogue il y a presque 17 ans. Devant le nourrir en photos et aimant en faire, il a un jour pris la décision d’un congé sabbatique alors qu’il était fonctionnaire fédéral. C’était pour étudier en photojournalisme au Loyalist College de Belleville (Ontario).

Il pouvait évidemment laisser tomber le blogue Québec Urbain mais il a eu la bonne idée de demander à des gens de le maintenir en vie malgré son absence, parmi ceux qui fréquentaient le site. J’en étais. A son retour, il a fait le grand saut et a quitté la fonction publique pour devenir photographe de presse pigiste. Il collaborre actuellement avec de nombreux quotidients et périodiques comme Le Devoir, The Gazette, The Globe and mail, The National Post ou avec l’agence Presse Canadienne. Ses photos ont été aussi publiées internationalement, entre autres dans le New York Times, le Canadian Geographic, Sports Illustrated, The Whashington et GEO.

Au cours des années, son talent créatif s’est aussi exprimé par cette cette vidéo sur Youtube visionnée 2 514 575 fois.

En écrivant sur son blogue Le Droit à l’image au Québec, il a réalisé que plus de 100 000 personnes l’avait consulté. Ce qui mena à de nombreuses conférences sur le sujet.

Le créateur du début n’a pas changé. Il récidive avec un ouvrage entièrement consacré à pouvoir prendre et diffuser des images en toute légalité: « La face cachée de la photo ».

La récente démocratisation de la photo amène de nombreux questionnements :

Ai-je le droit de publier une photo d’un inconnu sur Internet sans son autorisation?
Suis-je autorisé à photographier la maison de mon voisin? Un policier? Est-ce que j’ai le droit de publier ces photos?
La publication des photos du dernier party de bureau pourrait-elle me valoir une poursuite?
Est-ce qu’une photo achetée sur une banque d’image en ligne m’autorise à l’utiliser dans n’importe quel contexte ?
Quelles images puis-je partager sur mes réseaux ?

Pour se procurer le livre

Voir aussi : Photographies citadines, Publications & ressources Internet.

Marché immobilier à Québec: baisse des ventes de 2 %

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2018 Commentaires fermés sur Marché immobilier à Québec: baisse des ventes de 2 %

Diane Tremblay
Journal de Québec

Les ventes dans le marché immobilier de la grande région de Québec ont subi une baisse de 2 % en mars dernier. Il s’agit d’un nouveau recul pour un 2e mois consécutif.

En mars dernier, 871 transactions ont été enregistrées comparativement à 888 à la même période en 2017.
Les ventes de plex et les copropriétés ont subi des baisses respectives de 22 et de 18 %. En revanche, les ventes de propriétés unifamiliales ont connu une hausse de 6 %.

Le prix médian des copropriétés, qui ont changé de mains, s’est élevé à 181 250 $ contre 187 250 $ en mars 2017, ce qui représente une baisse de 3 %, alors que le prix médian pour la résidence unifamiliale est resté le même.

Selon la Chambre immobilière de Québec, le secteur de La Haute-Saint-Charles, a été particulièrement recherché en mars par les nouveaux acheteurs, alors que les ventes totales sur ce territoire ont connu une hausse de 26 %.

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Tramway : accueil tiède dans la Haute-Saint-Charles David Rémillard (Le Soleil)

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Trois nouveaux jardins communautaires à Québec d’ici l’automne

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mars 2018 Commentaires fermés sur Trois nouveaux jardins communautaires à Québec d’ici l’automne

Jean-Frédéric Moreau
Le Soleil

La Ville de Québec confirme que trois nouveaux jardins communautaires verront le jour d’ici l’automne.

Ces jardins sont la Ruche Vanier, le Domaine de Maizerets et La Comtoise. Le projet au Domaine Maizerets servira d’ailleurs de vitrine afin que les citoyens puissent le visiter et s’inspirer pour proposer des projets.

La Ville a dans sa mire 44 lieux à travers son territoire où des jardins communautaires pourraient pousser d’ici 2023.

L’entente conclue entre la Ville de Québec, les Urbainculteurs et Nature Québec s’inscrit dans le financement de 4,3 M$ déjà prévu dans le plan triennal d’immobilisation 2018-2019-2020 pour différentes initiatives en matière d’agriculture urbaine.

Le comuniqué de la Ville de Québec

Voir aussi : Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Complexes immobiliers: le nec plus ultra

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 février 2018 6 commentaires

Chantal Lapointe
Magazine CAA

Ce qui distingue ces projets nouveau genre ? Outre leur nombre important d’unités d’habitation, parfois plusieurs milliers, le fait qu’ils incluent aussi des commerces et des services. On se veut loin des cités-dortoirs.

C’est une tendance qui s’observe dans toutes les grandes villes d’Amérique du Nord. De tout nouveaux quartiers résidentiels voient le jour sur d’anciens terrains industriels, où l’on peut vivre, travailler et s’amuser sans avoir à utiliser sa voiture. « De plus en plus, les promoteurs considèrent de tels ensembles comme des quartiers complets autour d’un noyau de transport. La valeur des terrains favorise le développement multiusage », explique Roberto D’Abate, vice-président, Services-conseils immobiliers chez PwC, cabinet d’expertise et de services financiers. « Quand on construit verticalement, on consomme beaucoup moins d’espaces verts. C’est un argument qui plaît aux acheteurs. commente Marco Fontaine, directeur des ventes et du marketing pour le promoteur Devimco Immobilier, qui s’occupe du projet Solar Uniquartier à Brossard.

À l’heure actuelle, il n’est pas de nouveau projet d’aménagement qui ne veuille associer logements, bureaux et commerces. Annoncé récemment, Westbury Montréal, un projet de 250 millions de dollars, sera aménagé près du futur complexe commercial Royalmount prévu à l’angle des autoroutes 15 et 40. Il inclura condos, hôtel de luxe, commerces de services, restau- rants, jardin et salles d’entraînement. Il sera axé sur le transport en commun et conçu selon des standards d’aménagement durable. « Les projets mixtes se développent autour du concept « live – work – play », soit l’idée de vivre sans pratiquement sortir du quartier. Cela part d’un désir profond de passer moins de temps dans la voiture, » affirme Sam Scalia, président de Devmont, promoteur du projet.

À La Prairie, Symbiocité regroupera 1 400 habitations sur un immense terrain adjacent au Parc de conservation du marais, au croisement de la route 104 et de l’autoroute 30. Il mise sur l’arrivée probable du système léger sur rail (SLR) électrique sur la Rive-Sud,tout comme Solar Uniquartier, à Brossard, un autre lotissement colossal estimé à 1,3 milliard de dollars. Solar Uniquartier prévoit quelque 2 600 unités résidentielles, un centre de conférence, un complexe sport, santé et loisirs, un centre d’affaires collaboratif, un hôtel, des commerces et une grande place publique au nord-est du Quartier Dix30.

Ces mégaprojets mixtes ne se concentrent pas que dans la région de Montréal. À Québec, le projet Lebourgneuf (200 millions), piloté par Développement Beaubourg en partenariat avec Nova Construction, associera des appartements en copropriété et en location ainsi que des commerces dans un petit village à dimension humaine. « Ce n’est pas une mode passagère, dit Guy St-Gelais, de Développement Beaubourg. Les gens rêvent d’une qualité de vie. Ils en ont marre du temps perdu dans le trafic. »

Acheter une copropriété dans un nouveau quartier de ce type, est-ce un bon investissement ? Nous avons posé la question à Élaine St-Denis, évaluatrice agréée chez Bourassa, Jodoin à Longueuil. « Avec l’engorgement du système routier, l’éclatement des familles et l’individualisme très présent dans la société actuelle, ces ensembles sont appréciés, car ils recréent des petits centres-villes, des pôles d’attraction où la vie sociale est facilitée » dit-elle.

« Au Québec, nous ne sommes pas encore habitués à la densité. Mais avec l’accroissement des investissements étrangers, l’arrivée d’immigrants habitués à vivre dans des espaces restreints et prêts à vivre en famille dans des appartements, ce type d’habitation sera très recherché et devrait prendre de la valeur », souligne Mme St-Denis. Roberto D’Abate rappelle cependant la prudence d’usage : « Pour tout achat d’une copropriété, il faut s’assurer de la bonne gestion du complexe, de l’existence d’un fonds de prévoyance et du respect de tous les aspects légaux. »

La cohabitation entre les commerces et les habitations crée un sentiment de convivialité et de sécurité chez les résidents, mais peut aussi comporter des défis. « Il est important d’assurer l’intimité des résidents dans les gros ensembles », considère Sam Scalia. D’autre part, les parcs et les installations de loisir d’un complexe immobilier impliquent aussi des coûts. « Il faut que les infrastructures soient conservées en bon état », dit Élaine St-Denis.

Le plus grand défi, quand on élabore ces mégaprojets, c’est de bien planifier l’urbanisme, car les gens ne veulent pas se retrouver dans un ghetto, souligne Marco Fontaine : « Il s’agit de concevoir un ensemble architectural pas trop homogène, et de prévoir des zones d’environnement vraiment naturel. » Au final, c’est cet équilibre qui fera de ces endroits des lieux de vie harmonieux et attirants tant pour les baby-boomers que pour les milléniaux.

Voir aussi : Densification, Publications & ressources Internet.

Limoilou: Opposition à un projet de tour

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 février 2018 32 commentaires

Marc Allard
Le Soleil

Dominic Martin habite avec sa conjointe et ses deux enfants sur la rue Leclerc, dans le Vieux-Limoilou. À quelques pas de chez lui, le promoteur ACERO Groupe Immobilier projette de construire une tour d’habitation de 18 étages sur le site de l’église Saint-François d’Assise.

M. Martin a vu les images de la tour. Il a écouté le promoteur au conseil de quartier arguer que son projet contribuerait à la densification que souhaitent la Ville de Québec et son maire, Régis Labeaume. Son verdict? Non merci.

Avec ses nombreux duplex et triplex, Limoilou devrait continuer à se densifier à une hauteur raisonnable, fait-il valoir. Pour lui, pas question de défigurer le cœur du quartier avec une tour de 18 étages. «On confond la 1re Avenue avec le boulevard Laurier», déplore-t-il.

Ces jours-ci, comme de plus en plus de citoyens du secteur, Dominic Martin se mobilise pour ne pas voir l’immeuble de 123 logements apparaître dans son voisinage.

Un groupe d’une dizaine de résidents des rues Leclerc, Royal-Roussillon et Ozanam ont formé le groupe «Action Limoilou» et mis en ligne une pétition demandant au conseil municipal de Québec de maintenir le zonage actuel de cinq étages pour toute construction érigée sur le site de l’église désaffectée. La pétition en ligne a enregistré environ une centaine de signatures.

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La pétition

Monsieur le Maire ou le complexe de la hauteur Dominic Martin, Point de vue (Le Soleil)

Oui à une tour dans Limoilou Pierre Gagné, Carrefour des lecteurs (Le Soleil)

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification, Hauteur.

Le bulletin municipal de février 2018

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 février 2018 Commentaires fermés sur Le bulletin municipal de février 2018

Québec, le 12 février 2018 – Le numéro de février du bulletin municipal Ma ville sera distribué dans tous les foyers à compter de demain, le mardi 13 février.

À lire

En plus d’inclure une page spéciale sur les activités proposées pour la semaine de relâche, ce numéro présente un dossier sur le budget 2018 et traitera notamment des sujets suivants :

– l’entretien des rues en hiver ou comment favoriser un déneigement efficace;

– l’inscription aux activités de loisir pour la session printemps-été;

– la démocratie municipale et les différentes instances qui la soutiennent;

– des activités pour profiter de l’hiver et du printemps;

– des idées de sorties et des endroits à découvrir;

– des nouvelles locales, propres à chaque arrondissement.

Produit par le Service des communications, le bulletin Ma ville paraît trois fois par année. Il est distribué par la poste; chaque foyer en reçoit un exemplaire dans sa boîte aux lettres.

Le Bulletin municipal

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité.

En parlant de densification …

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 février 2018 9 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Il faut combattre l’étalement urbain qui coûte de plus en plus cher aux individus et à la communauté, a affirmé Régis Labeaume.

C’est ce que le maire de Québec a soutenu, mardi midi, à l’Université Laval, en prononçant un discours devant les participants au colloque Réseau immobilier 2018.

«L’étalement urbain contribue à mettre une forte pression sur la mobilité et le réseau routier. Il nuit aussi à nos objectifs de protection des prises d’eau potable dans certains secteurs. De plus, l’étalement a des coûts publics et privés que nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer», a-t-il signalé. D’après lui, «connecter le tuyau [d’égout] de la Ville [à Limoilou], c’est peut-être 10 000 $. Pour le payeur de taxes, c’est une bonne affaire. Amenez le tuyau jusqu’au nord du Lac-Saint-Charles, vous ne verrez jamais la couleur de votre argent», a-t-il illustré.

À titre individuel, le coût de l’étalement est tout sauf négligeable. «Oui, le prix des terrains et des maisons est généralement plus abordable en périphérie, mais, à l’opposé, les coûts de déplacement peuvent être près de deux fois plus élevés», a lâché le maire.

Ce dernier a cité une étude de l’Université d’Ottawa basée sur l’exemple de la Ville de Halifax. «Leur conclusion est qu’il en coûte environ deux fois et demie plus cher à la Ville pour les ménages en périphérie que pour les ménages en milieu urbain», a-t-il ajouté.

C’est d’ailleurs ce qui explique que Québec veuille se développer à l’intérieur de son périmètre urbain, au cours des 20 prochaines années. Dans son Schéma d’aménagement et de développement (SAD), l’agglomération prévoit de loger les nouvelles familles essentiellement du côté des terres agricoles de Beauport (Sœurs de la Charité) et de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Édifices en hauteur

Le maire a également insisté pour dire que la construction en hauteur est une des bases du développement durable. Il a donné l’exemple du projet du Groupe immobilier Acero qui prévoit une tour de 18 étages dans le Vieux-Limoilou à la place de l’église Saint-François-d’Assise. Actuellement, le zonage limite la hauteur à cinq étages dans ce secteur.

Évitant de se mouiller sur le nombre précis d’étages qui devraient être permis, M. Labeaume a pris soin de dire que c’est au promoteur d’assurer l’acceptabilité sociale d’autant plus qu’il n’y aura plus de référendums pour ce type de projets. «On a dit au promoteur : travaillez avec le monde, rends-le [le projet) encore plus beau, vends ton affaire, a fait savoir le maire. Généralement, là où il y a des Métrobus et du transport structurant, il va falloir qu’on densifie.»

D’autre part, Régis Labeaume a promis que les consultations publiques de la Ville de Québec pour le projet Phare, à Sainte-Foy, débuteront «avant l’été» 2018.

Voir aussi : Étalement urbain.

Commission de la capitale nationale du Québec: Plan directeur du littoral est

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 février 2018 1 commentaire

La Commission de la capitale nationale du Québec, en partenariat avec la Ville de Québec et le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, a réalisé un plan directeur ayant pour objectif la réappropriation et la revalorisation du littoral du Saint-Laurent sur un territoire de 8 km, entre le domaine de Maizerets et le parc de la Chute-Montmorency, dans l’arrondissement Beauport, à Québec.

Cette vision propose de nouveaux aménagements afin de retisser les liens entre la ville et le fleuve. Le Plan directeur de développement urbain et de mise en valeur du littoral est et de ses abords pointe les secteurs à privilégier et propose une série d’interventions prometteuses pour mettre en valeur les battures de Beauport. Il présente également des visuels inspirants et suggère des approches d’aménagement modernes et respectueuses du génie du lieu, s’inscrivant en continuité des interventions sur le littoral déjà réalisées dans la capitale.

Consultation publique : une vision bonifiée grâce à l’implication citoyenne

Deux ateliers consultatifs ont eu lieu le mardi 5 décembre 2017, auxquels ont participé environ 70 citoyennes et citoyens. En petits groupes, ils ont pu émettre leurs commentaires sur le plan directeur, préciser leurs besoins pour le secteur et contribuer à la priorisation des phases de développement. De plus, du 17 novembre 2017 au 15 janvier 2018, la population était invitée à remplir notre formulaire Web de consultation, afin de commenter la vision d’aménagement proposée, de nourrir les propositions d’aménagement et de bonifier la réflexion entreprise par les partenaires.

Rapport synthèse de consultation

La Commission de la capitale nationale du Québec a produit un rapport synthèse de consultation du Plan directeur du littoral est. Ce rapport présente les principaux faits saillants de la démarche consultative. Il inclut également en annexe de façon anonyme toute l’information recueillie lors des ateliers ainsi que tous les formulaires Web reçus.

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Le rapport synthèse de consultation

Voir aussi : Message d'intérêt public, Parc, Publications & ressources Internet.