Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Le Bulletin municipal de juin 2017

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mai 2017 Commentaires fermés sur Le Bulletin municipal de juin 2017

Toutes les infos
Cahier spécial sur la protection des sources d’eau

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité.

Québec en mode développement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mai 2017 Commentaires fermés sur Québec en mode développement

Le lien qui mène à ce numéro spécial du groupe Prestige

Je suis certaine que, tout comme moi, vous vous êtes déjà posé cette question : « Pourquoi construit-on autant d’immeublesà condos-appartements depuis quelques années ? » Difficile de ne pas remarquer à quel point ceux-ci poussent un peu partout sur le territoire de la capitale nationale et, à l’instar de la mauvaise herbe, semblent se reproduire à la vitesse grand V. Phase I, phase II, phase V, phase X… On se demande où et quand la propagation s’arrêtera.

Pourtant, même si cela donne l’impression d’être un phénomène hors de contrôle, il n’en est rien, soyez rassuré. Les données du dernier recensement de Statistique Canada sont assez éloquentes à ce sujet : d’ici 2046, 200 000 nouvelles personnes habiteront dans notre région. En clair, nous franchirons le cap du million d’habitants avant longtemps et qui dit augmentation de la population dit augmentation des unités résidentielles.

Si la ville de Québec a connu une course à l’étalement urbain voilà quelques décennies, la stratégie est aujourd’hui différente et on mise désormais sur la densité urbaine. Autrement dit, au cours des prochaines années, vous entendrez souvent le mot « microquartier » ou comment créer des espaces de vie autosuffisants. Ces miniquartiers créés de toutes pièces font en sorte que les résidents trouvent tout à proximité, parfois même sous le même toit ; d’où l’émergence des immeubles qui prônent la mixité des appartements-condos et des commerces.

Les écoquartiers s’inscrivent bien sûr dans cette vague du retour en ville (Cité Verte, écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres), mais les mégaprojets, comme celui du Phare en attente d’un feu vert de la Ville de Québec, préconisent aussi cette proximité des services et une facilité de déplacement vers le milieu de travail.

C’est ce phénomène de multiplication des immeubles résidentiels qui nous a donné l’idée de publier ce magazine hors série sur les quartiers « chauds » à Québec. Cette édition n’a pas la prétention d’être complète, mais elle dresse un portrait assez fidèle des secteurs actuellement en effervescence. Conservez-la et vous pourrez vous y référer dans quelques années, ne serait-ce que pour constater à quel point le visage de Québec a changé.

Marie-Josée Turcotte
Éditrice

Trois vérités à propos du marché immobilier de Québec

Sainte-Foy

Cap-Rouge/St-Augustin-de-Desmaures

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Densification: les leçons de l’Ontario

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 mai 2017 1 commentaire

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Avant que les villes de Lévis et de Québec ne rompent avec le service rapide par bus (SRB), l’organisme Vivre en ville organisait, début avril, une mission en Ontario ayant pour thème «Croître sans s’étaler». La délégation d’une quinzaine de personnes, surtout des urbanistes et des représentants de groupes faisant la promotion du développement durable, a visité quatre villes en plein boom. Alors que l’administration Labeaume privilégie la densification et sollicite des idées pour repenser le transport en commun à Québec, voici de bons coups et quelques moins bons identifiés par les participants Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables (ATV), et Alexandre Turgeon, fondateur de Vivre en ville et directeur général du Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Capitale-Nationale.

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Voir aussi : Architecture urbaine, Étalement urbain, S'inspirer d'ailleurs.

Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 Commentaires fermés sur Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Jean-Marc Salvet
Le Soleil

(Québec) La formule de rechange aux référendums municipaux viendra des villes et de l’organisme Vivre en ville.

Le gouvernement Couillard a constitué un groupe de travail autour d’eux pour l’aider à établir les «normes minimales de participation et de consultation des citoyens» qui remplaceront dans les municipalités québécoises les controversés référendums en matière de zonage et d’urbanisme.

Ce groupe de travail est formé des villes de Québec, de Montréal, de l’Union des municipalités du Québec, de la Fédération québécoise des municipalités – et de Vivre en ville, donc. Il devra remettre ses recommandations au ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, d’ici le 1er juillet.

«J’ai toujours dit que si on les éliminait, ces référendums, ce n’est pas parce qu’on veut moins de participation ou moins d’influence des citoyens sur les décisions. C’est qu’on veut avoir un meilleur modèle pour les faire participer et leur faire avoir de l’influence sur les décisions en amont», a fait valoir au Soleil Martin Coiteux.

«On a besoin de revoir nos mécanismes de consultation. Le référendum sur le zonage ne sert pas, généralement, l’intérêt général. J’ai la conviction qu’on est capable d’avoir au Québec un modèle exemplaire.»

Projet de loi étendu

Le ministre présentera par ailleurs sous peu des amendements au projet de loi 122 qui reconnaît les villes comme des gouvernements de proximité. L’un de ces amendements étendra formellement à l’ensemble des municipalités québécoises les dispositions qui prévoyaient déjà l’abolition des référendums en matière de zonage et d’urbanisme pour la capitale et la métropole.

Les obligations des villes et des municipalités en matière de consultation publique pourraient ne pas être exactement les mêmes en bout de course. Toutes ne feront pas nécessairement les choses de la même manière, mais elles s’inspireront toutes des mêmes grands principes, a expliqué le ministre Coiteux.

Le règlement sur les normes minimales de participation et de consultation des citoyens «sera basé directement sur les recommandations du groupe de travail». La formation de ce dernier sera officialisée sous peu.

Les référendums par lesquels des citoyens peuvent bloquer un projet immobilier sont «antidémocratiques», avait lancé le maire de Québec, Régis Labeaume, en commission parlementaire à la mi-février. À peu près tous les maires du Québec pensent comme lui.

Le lien

Référendums municipaux: les citoyens influenceront en amont, dit Coiteux * Lia Lévesque (Presse canadienne) Un extrait: «Ce n’est pas parce qu’on ne veut pas consulter les citoyens; ce n’est pas parce qu’on ne veut pas faire participer les citoyens. C’est exactement le contraire: on veut donner le pouvoir aux citoyens d’influencer en amont les décisions en matière d’aménagement et d’urbanisme. Et on veut laisser aux élus locaux le soin de faire les arbitrages ultimes qui correspondent à l’intérêt collectif», a-t-il justifié.

Voir aussi : Architecture urbaine, Nouvel urbanisme.

Cité Verte : état du projet Klé et maisons de ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mai 2017 2 commentaires

Le projet Klé sur la Cité Verte achève et à côté les maisons sont terminées. Verra-t-on de nouveaux travaux sur les terrains qui demeurent vacants très bientôt ? Sur le site du projet, on parle de la phase 1, alors une nouvelle phase démarrera-t-elle avant la prochaine saison froide ?

Nouveau projet à la Cité Verte: La Klé

Cité Verte – les travaux vont bon train

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Écoquartier, Logement locatif ou social, Résidentiel.

Mon quartier, mon village

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 avril 2017 16 commentaires

Christian Savard
Directeur général de Vivre en ville

La Presse +
Opinion

Durant les 15 dernières années, mon travail m’a amené partout au Québec pour y donner des conférences ou travailler avec des urbanistes, des élus, des architectes, des citoyens sur l’aménagement des milieux de vie.

Partout, une chose fait l’unanimité, le désir d’avoir accès à pied aux services du quotidien – épicerie, école, CPE, restaurant… Que ce soit en pensant à nos enfants, à nos aînés ou à notre propre qualité de vie, nous gardons tous le rêve d’un quartier à échelle humaine, que nous voyons comme un village dans la ville, comme un ancrage à notre identité de proximité. Dans nos villes maintenant outrageusement dominées par les déplacements automobiles, que devrait-on trouver à distance de marche dans le quartier ? C’est quoi, le minimum requis ? Je propose trois lieux essentiels.

D’abord, l’école. Pourquoi ne deviendrait-elle pas au quartier ce que l’église a déjà été ? Une école qui ne serait pas réservée aux élèves, mais deviendrait le cœur de la communauté. Une école où se trouverait aussi un CPE, pour éviter les déplacements multiples aux parents. Une école qui proposerait des locaux communautaires pour accueillir les créatifs, les sportifs et les engagés. Une école dont la beauté architecturale marquerait le quartier. 

Pour créer cette école – milieu de vie, deux écueils sont à éviter. D’une part, c’est au cœur du quartier qu’elle doit s’installer – pas à sa périphérie, sur un terrain ingrat que les promoteurs ont bien voulu céder. D’autre part, il faut résister à la tentation qui se répand des méga-écoles de quatre à cinq classes par niveau, dont le bassin de clientèle est bien trop vaste pour permettre les déplacements à pied.

Ensuite, les commerces du quotidien. L’épicerie, la pharmacie, le café, le restaurant du coin, quelques services de base – et pourquoi pas la SAQ ? – devraient être accessibles à pied pour la vaste majorité de la population. Pourquoi devrait-on dépenser un litre d’essence pour acheter un litre de lait ? Pour y arriver, nous devons remettre en question le modèle des épiceries à 20 caisses ; il faut que les villes osent reprendre en main la planification de l’espace commercial.

Pour éliminer les déserts alimentaires, il est probablement nécessaire de limiter la taille des épiceries, pour en répartir trois au cœur des milieux de vie au lieu d’une seule installée en périphérie. Une petite révolution à mener au Québec, mais l’Allemagne le fait déjà ! Avec l’épicerie suivra tout le reste…

Enfin, comme troisième lieu essentiel, je propose, en plus des espaces publics formels et aménagés, de préserver dans nos quartiers des milieux naturels semi-civilisés. Des lieux un peu sauvages, où les enfants pourraient rejouer la guerre des tuques : ruisseau, butte, ravine, ruelle broussailleuse. Avantage collatéral : ces milieux deviendront des refuges de biodiversité et nous offriront, petits et grands, les bienfaits du contact avec la nature. Au-delà des modules de jeu sagement alignés, pas de quartier sans champ de bataille ni cachette secrète où se salir un peu !

Pour des quartiers qui ont de la personnalité et où il fait bon vivre, nous devons aussi redonner leurs lettres de noblesse à l’architecture et à l’aménagement « banals ».

À côté du grand geste architectural iconique, il faut former et valoriser d’excellents architectes et urbanistes du quotidien. De ceux qui distilleront de la petite beauté ordinaire. Des professionnels qui sauront ramener le design au coin de la rue, créer des quartiers auxquels s’identifier, travailler pour l’efficacité et la simplicité de la vie de tous les jours.

Le lien

Voir aussi : Art de vivre en ville, Étalement urbain, Initiatives citoyennes, Les commerces de ma ville, S'inspirer d'ailleurs.

Écoquartier d’Estimauville : des promoteurs s’y intéressent

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2017 5 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 29 avril 2017

(Québec) Ultima Immobilier et le constructeur Marc Drolet mettent la main sur deux terrains du futur écoquartier D’Estimauville pour 825 000 $. Ils prévoient construire une trentaine de maisons de ville, dont la moitié doivent être admissibles au programme Accès famille visant à favoriser l’accession à la propriété.
La Ville de Québec avait procédé en février 2016 à un appel d’intérêt pour les deux lots ciblés, mais aucune proposition n’avait été reçue. En mars dernier, le promoteur Ultima Immobilier, qui a Daniel Renaud pour président et Marc Drolet pour secrétaire, a déposé des offres d’achat. Le comité exécutif de la Ville a donné son aval mercredi.
Le lot 3 de la phase I de l’écoquartier D’Estimauville se situe sur la rue des Moqueurs, qui jouxte l’édifice à bureaux du gouvernement fédéral. Le terrain de 2864 mètres carrés donne au nord sur le parc central, au sud sur les jardins communautaires. Le lot 4, un peu plus petit et plus en long, se trouve au bout de la rue des Moqueurs en cours d’aménagement. 

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La Ville présente le concept de développement de l’écoquartier D’Estimauville.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Écoquartier.

Une passerelle entre Pointe-aux-Lièvres et Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 avril 2017 Commentaires fermés sur Une passerelle entre Pointe-aux-Lièvres et Limoilou

Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 27 avril 2017

La Ville de Québec veut construire une nouvelle passerelle de bois entre l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres et Limoilou et améliorer l’allure de celles qui franchissent la rivière Saint-Charles.
La Ville a octroyé un contrat de 78 000 $ à l’Université Laval. Elle demande aux chercheurs de l’École d’architecture et du département de génie civil et des eaux de se pencher sur des scénarios pour l’aménagement d’une passerelle cyclo-piétonne. Celle-ci fera le lien entre l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres et le vieux-Limoilou.
La Ville veut qu’on priorise l’utilisation du bois, qui est un élément signature de l’écoquartier. La passerelle permettra un accès plus facile au quartier central de Limoilou, argue l’administration.

Parallèlement, la Ville mandate l’École d’architecture de l’Université Laval pour la conseiller sur la meilleure façon d’améliorer l’allure des ponts et passerelles qui traversent la Saint-Charles entre le fleuve et l’autoroute 40.
Elle vient de confier un mandat de 100 000 $ pour «l’exploration de divers scénarios de mise en valeur des passerelles et des ponts existants qui traversent la rivière Saint-Charles dans sa portion urbaine».
Dans un deuxième volet, les spécialistes se demanderont s’il est pertinent d’ajouter des liens entre les deux rives. «Cette analyse servira à identifier l’offre actuelle et les besoins de connexion futurs.»

l’article

Des passerelles sur la rivière Saint-Charles

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier, Qualité et milieu de vie.

Dézoner des terres agricoles pour «garder les jeunes familles»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 avril 2017 15 commentaires

Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) La population de la Ville de Québec augmentera moins rapidement que prévu ces 20 prochaines années, selon une nouvelle mouture du schéma d’aménagement et de développement. Malgré tout, l’administration Labeaume garde le cap vers le dézonage de terres agricoles.

Objectif : dégager de l’espace pour construire des maisons unifamiliales et des duplex qui retiendront les jeunes familles sur le territoire de l’agglomération Québec.

«On sait que la demande sera beaucoup pour des maisons et des duplex, parce que ce qu’on souhaite est de retenir des jeunes familles», a dit la vice-présidente du comité exécutif, Julie Lemieux. Il s’agit de l’un des principaux constats qui émergent de la deuxième version du Schéma d’aménagement et de développement (SAD) présenté mardi.

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Voir aussi : Étalement urbain, Résidentiel.