Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Aménagement du territoire : Québec fait une place à la densification

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mai 2022 4 commentaires

Alexandre Duval
Radio-Canada

Récemment qualifiée de « mode » par le ministre des Transports François Bonnardel, la densification occupera une place importante dans la politique d’aménagement du territoire que le gouvernement Legault dévoilera sous peu, a appris Radio-Canada. Sa mise en œuvre devra toutefois attendre 2023 au plus tôt.

Selon nos informations, la politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire tient sur un peu plus d’une trentaine de pages.

Bien que l’expression étalement urbain, objet de vigoureux débats à l’Assemblée nationale ces jours-ci, soit presque absente du document, cette question y est bel et bien abordée, mais sous l’angle de la densification.

La politique évoque en effet la nécessité de créer des quartiers plus compacts et de faire une utilisation plus intelligente du territoire, mais tout en respectant le mode de vie des citoyens.

Décrite comme l’étape initiale d’une importante entreprise collective, la politique du gouvernement se décline en quatre axes principaux :

des milieux de vie de qualité qui répondent aux besoins des citoyens;
un aménagement qui préserve et met en valeur les milieux naturels et les terres agricoles;

des communautés dynamiques et authentiques partout au Québec;
un plus grand souci du territoire et de l’architecture dans l’action publique.

Sans surprise, le gouvernement ne prévoit pas détailler tout de suite la façon dont ces grandes idées prendront forme de manière concrète.

Selon nos informations, il faudra attendre 2023, donc après les élections générales de l’automne prochain, avant que ne soit adopté un plan de mise en œuvre de cette politique, si la Coalition avenir Québec conserve le pouvoir.

Il semble aussi que Québec attendra avant de présenter de nouvelles orientations gouvernementales en matière d’aménagement du territoire (OGAT).

Ces orientations sont pourtant fondamentales puisqu’elles guident notamment les MRC dans le développement de leurs schémas d’aménagement ainsi que les municipalités dans l’élaboration de leurs plans d’urbanisme.

Hormis certains ajouts réalisés au cours des 20 dernières années, les OGAT actuellement en vigueur au Québec ont été adoptées au milieu des années 1990 et sont donc jugées dépassées par plusieurs observateurs.

Attentes élevées

Issue d’une vaste démarche de consultation, la politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire est attendue de pied ferme dans les milieux environnemental et municipal, entre autres.

Ayant siégé au comité consultatif durant l’élaboration de cette politique, le responsable du comité aménagement du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec, Alexandre Turgeon, s’attend à une vision claire.

Notre attente par rapport à la politique, c’est qu’elle donne la voie, qu’on puisse dire : « Dorénavant, on va aller dans cette direction-là et on va arrêter de scrapper notre territoire parce qu’on gâche nos paysages. »

La suite

Voir aussi : Densification.

Perspectives du marché de l’habitation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 avril 2022 Commentaires fermés sur Perspectives du marché de l’habitation

Le document

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Renoncer au centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2022 Commentaires fermés sur Renoncer au centre-ville

Marc Allard
Émilie Pelletier
Le Soleil

Geneviève Beaubien pensait rester au moins trois ans dans son condo du Vieux-Limoilou, à Québec. Mais quand «bébé 3» s’est inscrit dans les plans de la famille, une maison s’est imposée.

Geneviève espérait trouver dans le même quartier. Elle adorait sa ruelle, la proximité des commerces de la 3e Avenue et l’emplacement central de sa propriété pour les couch-surfers qu’elle aime accueillir chez elle.

Mais à force de surveiller les maisons à vendre, Geneviève voyait un scénario décourageant se reproduire : beaucoup d’acheteurs pour peu d’offres, surenchère, vente sans garantie légale.

Son conjoint et elle se sont donc tournés vers le Vieux-Beauport. Ils y ont trouvé une grande maison avec quatre chambres, un bureau, un terrain aménagé et une piscine. Et ils n’ont jamais regretté leur déménagement, en 2018.

Ironie du sort, Geneviève connaît maintenant plusieurs personnes dans le voisinage qui sont parties des quartiers centraux, dont une famille de son ancienne ruelle. «Il y a vraiment beaucoup de monde de Limoilou qui s’en va à Beauport», constate-t-elle.

La «vitalité» en prend pour son rhume

Le centre-ville aurait pourtant eu besoin de les retenir. Entre 2016 et 2021, selon les estimations de l’Institut de la Statistique du Québec, la Cité-Limoilou est le seul arrondissement qui a vu sa population baisser en cinq ans, perdant environ 1850 résidents.

Entre les deux dernières périodes de recensement (2016 et 2021), Statistique Canada a aussi constaté que le centre-ville de Québec s’est dépeuplé, alors qu’au contraire, la périphérie et la banlieue sont devenues plus populeuses.

Même si les chiffres de Statistique Canada ne montrent qu’une baisse de moins d’un pour cent en cinq ans dans le cœur de Québec, la tendance est «préoccupante», d’après la professeure adjointe spécialisée en aménagement du territoire à l’École nationale d’administration publique (ÉNAP), Fanny Tremblay-Racicot.

Pour l’environnement, au premier chef. «Les quartiers centraux sont des quartiers où on peut marcher, prendre les transports collectifs ou le vélo pour se rendre à nos destinations. Pour les propriétés qui sont plus éloignées, il y a moins d’accès aux transports collectifs et les gens ont des modes de vie qui sont plus orientés vers l’utilisation de l’auto-solo. Ce n’est pas souhaitable».

«Toutes les villes veulent avoir des centres-villes qui sont dynamiques», soutient-elle, mais l’heure est plutôt au «trou de beigne». L’expression est utilisée pour illustrer la désertion plus ou moins lente des centres-villes.

«C’est comme s’il y avait une perte d’attractivité au centre-ville de Québec. C’est préoccupant, considère l’experte, et ça a des effets délétères sur les commerces et sur la vitalité en général».

Toujours plus loin

L’étalement urbain existait déjà avant la pandémie, mais Statistique Canada a senti une «accélération» dans le dernier recensement de 2021.

Les banlieues éloignées de Québec, à plus de 30 minutes de voiture du cœur de la ville, sont celles qui ont connu la plus forte croissance. Stoneham-et-Tewkesbury et Sainte-Brigitte-de-Laval en sont des exemples et Saint-Apollinaire figure en tête de liste.

Avec Saguenay, Québec est la seule ville de la province dont le centre a perdu des résidents. «C’est certain que ça va à l’encontre de la tendance de la majorité des grands centres urbains au Canada», signale Patrick Charbonneau, analyste principal au centre de démographie de Statistique Canada.

«Inaccessible»

La pandémie vient à l’esprit pour expliquer le déclin de la population au centre-ville de Québec. «Avec le télétravail, les gens peuvent se permettre d’habiter plus loin», note Fanny Tremblay-Racicot.

Quand Guillaume Bergeron et sa conjointe, Roxanne, se sont retrouvés en télétravail, ils ont réalisé que le vaste appartement neuf qu’ils louent dans Beauport leur permettait de respirer. «On s’est rendu compte qu’une pièce ou deux de plus, c’est important», dit Guillaume.

Le couple, qui veut avoir des enfants, était attiré par le centre-ville. Mais il a été rebuté par les prix élevés et le manque d’espace. Pour les familles qui veulent «autre chose qu’un condo, le centre-ville est devenu un peu inaccessible», constate Guillaume. Le couple magasine maintenant une maison du côté de Charlesbourg et Beauport. Selon Guillaume, de nombreuses jeunes familles veulent un «juste milieu» en banlieue, «sans être à l’autre bout du monde et avoir deux voitures».

Beaucoup de demandes, peu d’offres

Jimmy Doyon, courtier immobilier chez Via Capitale, accompagne beaucoup de jeunes familles qui cherchent des propriétés au centre-ville. La quête est difficile, rapporte-t-il. La demande des acheteurs est forte, mais l’offre est faible.

Souvent, aussi, les maisons sont à rénover ou trop petites pour les besoins des clients de Jimmy Doyon. Mais surtout, elles sont trop chères. «J’ai beaucoup de clients qui auraient aimé rester en ville, mais pour qui ce n’est juste pas possible, par rapport à leur budget», dit-il.

Le courtier donne l’exemple d’une famille qui cherche une propriété autour de 400 000 $ assez grande pour accueillir deux parents et deux enfants. «On ne trouve pas, alors on doit aller plus loin, comme à Charlesbourg», dit-il.

La semaine dernière, M. Doyon a vendu une maison au centre-ville relativement petite, mais clé en main, affichée à 319 000 $. Il a reçu 27 visites en une fin de semaine, sept promesses d’achat, et il a vendu la propriété en surenchère.

Jennifer Debra Egan, courtière immobilière chez Egan Courtier Immobilier, remarque que de plus en plus de premiers acheteurs doivent acheter avec l’aide de leurs parents. Le «profil type, c’est maman et papa qui donnent leur héritage tout de suite à leur enfant pour acheter une première propriété au centre-ville», dit-elle.

« «La dynamique immobilière dans les quartiers centraux ne favorise pas le maintien des familles ou l’attraction des ménages avec des revenus moyens ou modestes. »

— Stéphane Roche, professeur titulaire de sciences géomatiques à l’Université Laval

La rareté des constructions neuves freine aussi l’attractivité du centre-ville. «Les endroits où on voit une augmentation de la population plus élevée, c’est généralement lié à de nouvelles constructions», pointe le démographe de Statistique Canada Patrick Charbonneau.

Quand il y en a au centre-ville, les nouvelles habitations s’adressent souvent à de jeunes professionnels ou à des retraités, note le professeur Stéphane Roche. Avec une seule chambre, «il n’y a rien pour les familles». «Et après, il y a un étonnement que les quartiers centraux se vident de leur population, déplore-t-il. C’est juste la logique».

Quel remède?

La baisse de la population au centre-ville de Québec n’est pas une fatalité, croit Fanny Tremblay-Racicot, de l’ÉNAP.

Selon elle, Québec est notamment en retard par rapport à Mont­réal en matière d’écofiscalité pour favoriser le développement immobilier. Mme Tremblay-Racicot cite en exemple les stationnements de surface, pour lesquels la métropole impose une surtaxe pour «inciter les propriétaires à faire un meilleur usage de leurs grands espaces de stationnement».

Une telle mesure n’existe pas à Québec. «Il y a plusieurs espaces comme ça à Québec qui pourraient faire l’objet de requalification. Tout espace de surface devrait idéalement être développé», estime l’experte.

« Face aux tendances du marché, ça prend une volonté politique très forte pour les corriger. »

— Fanny Tremblay-Racicot, professeure adjointe spécialisée en aménagement du territoire à l’ÉNAP

Le maire de Québec, Bruno Marchand, entend «court-circuiter» la baisse de la population au centre-ville avant qu’il ne soit trop tard.

Le déclin du Vieux-Québec est particulièrement critique, selon lui. «On perd du monde. On a à adapter la ville pour que ce soit attrayant d’y vivre, avec des services adéquats».

Avant même son élection, M. Marchand promettait de ramener 500 résidents dans le quartier historique. Il présentera son plan dans les prochaines semaines. 
Si le centre-ville de Québec continue de se vider, des services ne seront plus offerts à une population assez dense, craint-il.

«On n’est pas rendus là, souligne M. Marchand. Mais il ne faut pas regarder si loin pour voir qu’ils ont des enjeux partout dans le monde, les centres-villes. On a des leviers. Maintenant, il s’agit de les mettre en place et c’est ce à quoi on va s’attarder.»

+

OÙ EST LE CENTRE-VILLE DE QUÉBEC ?

Même pour les habitants de Québec, les limites du centre-ville sont floues. Correspond-il au centre historique? Aux quartiers centraux? À l’arrondissement La Cité-Limoilou?

Pour Statistique Canada, le centre-ville comprend le Vieux-Québec, la colline Parlementaire et le secteur Cap-Blanc. Il inclut aussi les quartiers Montcalm, Saint-Jean-Baptiste et certaines portions des quartiers Saint-Roch, Saint-Sauveur et Saint-Sacrement.

Mais pour certains résidents des quartiers centraux, le centre-ville est plus large et équivaut à l’arrondissement de La Cité-Limoilou et ses neuf quartiers, englobant aussi le Vieux-Limoilou, Lairet et Maizerets.

Quoi qu’il en soit, les données de Statistique Canada et de l’Institut de la statistique du Québec pointent dans la même direction : la population baisse à la fois au centre-ville et dans l’arrondissement La Cité-Limoilou.

L’article

Voir aussi : Art de vivre en ville, Étalement urbain.

De nouveaux projets à Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 mars 2022 4 commentaires

Une entrevue à la radio de Radio-Canada avec l’architecte Éric Rivard sur les projets à Fleur de Lys.

Le lien

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Densification, Logement locatif ou social, Urbanisme.

Vivre en ville: Questionnaire sur les transformations urbaines et les enjeux climatiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mars 2022 Commentaires fermés sur Vivre en ville: Questionnaire sur les transformations urbaines et les enjeux climatiques

Bonjour,

Après quelques mois d’absence, nous avons des nouvelles de Oui dans cour! Le projet a été retenu pour une deuxième phase dont nous pourrons bientôt vous donner plus de détails.

Nous avons besoin de vous!

Nous sollicitons votre participation à un bref questionnaire (5-10 minutes) qui a pour but de mieux connaître vos préoccupations de même que vos perceptions face aux transformations urbaines et aux enjeux climatiques qui s’y rattachent.

Les résultats seront très utiles pour continuer de produire des outils qui visent à susciter l’adhésion aux transformations urbaines participant à la lutte contre les changements climatiques.

Date limite pour répondre au questionnaire : 20 mars 2022

Le questionnaire

Voir aussi : Environnement, Urbanisme.

On a utilisé une intelligence artificielle pour mesurer l’étalement urbain au Canada

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mars 2022 Commentaires fermés sur On a utilisé une intelligence artificielle pour mesurer l’étalement urbain au Canada

En 2001, 705 206 personnes vivaient dans la région métropolitaine de Québec. La zone urbanisée s’étendait alors sur 265 kilomètres carrés.

La suite

Et sur le même thème: À quand un raccourci vers Portneuf? Isabelle Porter (Le Devoir)

Voir aussi : Étalement urbain, Québec La cité.

Rapport trimestriel sur le marché immobilier à Québec: quatrième trimestre de 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 janvier 2022 Commentaires fermés sur Rapport trimestriel sur le marché immobilier à Québec: quatrième trimestre de 2021

Source

Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Reportage photo sur Pointe-aux-Lièvres : décembre 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 décembre 2021 Commentaires fermés sur Reportage photo sur Pointe-aux-Lièvres : décembre 2021

J’ai débuté par prendre deux photos de la rive nord de la St-Charles d’un bâtiment qui est terminé depuis peu et d’un autre en construction.

Un gros immeuble est en construction à l’ouest de la rue Cardinal Maurice-Roy : l’Îlot St-Charles.

Le Viridi progresse bien.

Finalement une vue d’ensemble du développement vu de la rue Pointe-aux-Lièvres.

Reportage photo sur Pointe-aux-Lièvres.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier.

Portrait de l’immobilier dans la RMR de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 décembre 2021 Commentaires fermés sur Portrait de l’immobilier dans la RMR de Québec

De janvier à octobre 2021, selon les actes publiés au Registre foncier du Québec et colligés par JLR, une société d’Equifax, 7 965 maisons unifamiliales ont changé de main sur l’ensemble du territoire de la RMR de Québec, ce qui représente une hausse de 5 % par rapport à la même période en 2020.

La Rive-Sud et la Périphérie Nord ont toutes deux enregistré des hausses de ventes de plus de 10 % dans le marché de l’unifamiliale, alors que l’Agglomération de Québec est restée stable par rapport à la même période l’an dernier.

Le prix médian des unifamiliales a atteint 305 000 $ dans la RMR de Québec entre janvier et octobre 2021, alors que celui des copropriétés s’est chiffré à 222 000 $.

La Périphérie-Nord (+76 %) a connu la plus forte augmentation des ventes d’une année à l’autre au cours de la période analysée pour le marché des copropriétés, suivie de la Rive-Sud (+44 %) et de l’Agglomération de Québec (+41 %).

Le rapport

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité.

Rapport mensuel sur le marché immobilier à Québec Octobre 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 novembre 2021 Commentaires fermés sur Rapport mensuel sur le marché immobilier à Québec Octobre 2021

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Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.