Source : Yves Therrien, Le Soleil, le 23 octobre 2008
(Québec) Tout ce qui manque pour voir lever l’édifice du centre des sciences piloté par la Boîte à science, c’est la volonté politique du gouvernement du Québec de s’engager financièrement pour 50 millions $ dans un domaine où il n’a jamais investi et où le secteur privé sera aussi invité à participer.
Pour Manon Théberge, directrice générale de la Boîte à science, si les entreprises privées qui ont cru au projet jusqu’à maintenant mettaient le 5 millions $ prévus dans les plans, ce serait un levier très important pour faire pencher la balance de l’État en faveur de la construction du Centre d’exploration en science, technologie et innovation. D’ailleurs, pour la présentation des plans et esquisses devant 140 personnalités du monde politique et du monde des affaires, hier matin au Château Frontenac, la Boîte à science avait recueilli 1 million $ l’an dernier auprès de divers partenaires.
Le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation et du Tourisme semble très intéressé au projet de centre des sciences au point de collaborer étroitement avec l’équipe en place pour le dépôt des documents au ministère et au Conseil du Trésor pour l’étude des crédits en décembre afin que le centre fasse partie des priorités d’investissement qui seront annoncées en mars 2009. Si tout se passe bien, la construction pourrait commencer à l’automne et une année plus tard le centre ouvrirait ses portes dans le secteur du parc des Chutes-de-la-Chaudière.
la suite; et aussi consultez ce billet qui discutait de l’emplacement de l’édifice
j’étais un peu surpris quand je lisais les chiffres des retombées économiques possibles pour la région et le nombre d’emplois créés, je croyais que cette « histoire » de Boite à sciences était beaucoup plus modeste..tant mieux si çà peut-être un projet « porteur » pour la région et aussi faire découvrir la « science » à des plus jeunes.