Source : Valérie Bidégaré, Le Journal de Québec, le 21 mai 2017
Le report des consultations publiques sur Le Phare et, incidemment, de la première pelletée de terre, déçoit plusieurs résidants du secteur pour qui la réalisation de ce mégaprojet est synonyme de retombées économiques et de développement.
«Je ne suis pas d’accord qu’on reporte le projet. J’ai hâte de le voir, Le Phare», lance Teresa Hernandez, qui demeure sur l’avenue Sasseville, à quelques mètres du site du futur mégaprojet.
Cette résidante déplore que la Ville de Québec repousse à l’an prochain les consultations publiques sur Le Phare en raison d’une incapacité à présenter une solution durable et complète au problème de circulation dans le secteur, retardant ainsi la première pelletée de terre prévue en 2017.
«C’est une innovation pour le bien de la ville et du quartier. Les gens verraient que Québec est une belle grande ville en développement. On gagnerait en touristes et retombées économiques.»
Un résidant de la rue des Châtelets abonde dans le même sens. «Ce serait définitivement un attrait touristique. La plus haute tour à l’est de Toronto. On pourrait enfin regarder Montréal de haut», blague Roch Leclerc. «Ça favoriserait un bon roulement économique. Les gens qui craignent de ne plus voir le soleil peuvent se déplacer. Ceux pour qui le report fait l’affaire ont peur du progrès.»
«Ils veulent développer une zone en dehors du centre-ville. Ce sera bénéfique pour le quartier et pour la ville aussi. Si les gens veulent quelque chose de plus paisible, qu’ils changent de secteur», renchérit Rafael Verastegul.