Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Projet – Le Phare de Québec »

Nouveaux plans du Phare bientôt dévoilés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 septembre 2016 24 commentaires

Guillaume Piedboeuf
Le Soleil

(Québec) Le Groupe Dallaire devrait dévoiler à la population ses nouveaux plans pour le projet du Phare «dans quatre ou cinq semaines», a annoncé, mardi soir, l’homme d’affaires Michel Dallaire.

À Beauport pour inaugurer le nouveau parc municipal Ruisseau du Moulin, entièrement financé par le Groupe Dallaire, Michel Dallaire a assuré vouloir dévoiler les nouveaux plans du Phare au mois d’octobre, «le plus rapidement possible».

«On avait des étapes. Il fallait parler d’abord à la commission d’urbanisme. Ça a bien été, nous avons été bien accueillis et on attend leurs commentaires écrits dans les prochains jours», a expliqué l’homme d’affaires.

Le trafic «pas énormément» empiré

À la demande de ville, le Groupe Dallaire a commandé des études sur l’impact du projet du Phare sur la circulation. Michel Dallaire a maintenant le résultat de ces études en main, et il demeure convaincu que le Phare «n’empirera pas énormément la situation» du trafic sur le Boulevard Laurier.

«On a des recommandations au niveau de l’accès au projet autant vers Laurier que vers Hochelaga. Il y a des reconfigurations à faire. Il faut aller se connecter sur Hochelaga, aller chercher une autre bretelle pour être capable de sortir. Mais en aucun moment on ne peut corriger le problème existant qui est que le pont refoule à l’heure de pointe.»

Dallaire réitère que plusieurs des résidents du Phare travailleront aux alentours et qu’ils n’auront pas besoin d’utiliser leur voiture pour se rendre au travail. «Quand tu amènes des gens proches de leur lieu de travail, tu les enlèves de sur la route. C’est un principe connu de développement durable.»

Le Groupe Dallaire continue également de pousser pour que le projet soit relié au futur Service rapide de bus (SRB).

N’empêche, Michel Dallaire admet ne pas pouvoir régler le problème déjà existant sur le boulevard Laurier. «On ne corrigera jamais le problème que le pont ne fournit pas à 17h. C’est une réalité que l’on ne peut pas enlever. C’est une ville qui se développe. Le trafic à Québec augmente d’année en année, je ne peux pas arrêter ça. La population augmente.»

L’échéancier des consultations publiques, qui suivront le dévoilement des nouveaux plans, n’a pas encore été établi. Le Groupe Dallaire vise à commencer les travaux au début de 2017.

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* Merci à un fidèle lecteur qui suit le projet (Nathan)

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Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.

L’opinion de Michel Dallaire sur un éventuel troisième lien

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 septembre 2016 4 commentaires

Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 8 septembre 2016

Le promoteur Michel Dallaire ne craint pas qu’un éventuel troisième lien nuise au secteur du Phare à Sainte-Foy, mais croit que le SRB est la meilleure solution pour décongestionner les routes.

Le président de Cominar et du Groupe Dallaire s’est exprimé jeudi sur la pertinence d’un troisième lien entre Lévis et Québec. Michel Dallaire possède plusieurs terrains dans la région et veut construire un gratte-ciel de 65 étages sur Laurier à la tête des ponts.

Le promoteur immobilier estime que le projet de service rapide par bus (SRB) préconisé par l’administration Labeaume est mieux placé pour régler les problèmes de congestion entre la rive sud et la rive nord.

«Je connais bien le marché et je pense que le troisième lien, c’est le SRB. Ça nous prend un système de transport en commun de masse efficace qui va relier la rive sud et la rive nord. Et c’est clair dans mon esprit : pour moi, le SRB, c’est un troisième lien.»

Selon lui, un troisième lien qui relierait l’est de Lévis à Beauport ne changerait «rien du tout» à la dynamique à la tête des ponts. «L’entrée de la ville sera toujours où elle est. Sur Laurier, on a un site exceptionnel qui marque l’entrée de la ville. Les ponts sont là et ils vont rester là. Et le projet va se faire, qu’il y ait un troisième lien ou pas.»

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Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec, SRB, Transport en commun.

Du retard pour Le Phare

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 septembre 2016 6 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Tout porte à croire que les travaux de construction du Phare de Québec ne débuteront pas à la fin 2016, comme l’espérait le promoteur Michel Dallaire.
«Tout n’est pas encore attaché dans ce dossier. Il manque des études à réaliser. Je ne peux pas m’engager à ce que la consultation publique ait lieu en 2016. C’est possible que ce ne se fasse pas cette année», a fait savoir la conseillère municipale et bras droit du maire, Julie Lemieux.

D’après cette dernière, l’échéancier de la fin 2016 pour un éventuel début des travaux «semble rapide dans le contexte. Il faut que les choses soient bien faites et qu’il n’y ait pas de précipitation».

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Jean-Michel Genois Gagnon
Le Soleil

(…) « On vise début 2017 »

Quant au projet Le Phare, un gratte-ciel de 65 étages et trois tours plus petites (25 et 30 étages), M. Dallaire vise maintenant l’hiver 2017 pour amorcer les travaux.

«On a revu le projet pour le bonifier. C’est toujours le même nombre d’étages. Nous avons beaucoup mis l’emphase pour augmenter la place publique, l’accessibilité aux citoyens. Un endroit qui va être utilisé à l’année», souligne le président et chef de la direction du Fonds de placement immobilier Cominar. «On va créer un immense parc avec des plans d’eau. Des miroirs d’eau, des jets d’eau, des jeux pour les enfants. Une patinoire l’hiver, des restaurants et des cafés.»

Au mois d’août, l’homme d’affaires a présenté de nouveau son projet à la commission d’urbanisme. Il attend maintenant une réponse. «On s’attend d’avoir des réponses dans un avenir assez rapproché», note M. Dallaire, qui souhaite présenter ses plans à la population avant la consultation publique.

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Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.

Le Phare: des changements au projet

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 août 2016 13 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(…) Le maire dit avoir vu la nouvelle mouture du projet du Phare. «C’est encore meilleur» que la version initiale, annonce-t-il.

Cette première version avait soulevé beaucoup de critiques que le maire et le promoteur avaient semblé rejeter.

On verra le résultat, mais le maire confirme que le projet a évolué. «On a tous travaillé, c’est juste qu’on l’a pas dit tous les jours.»

«S’ils [les critiques] n’aiment pas celle-là [nouvelle version], on va être dans la jalousie la plus totale.»

«Les architectes, c’est comme les artistes, ils pensent toujours qu’ils ont toujours raison.» Peut-être n’y a-t-il pas que les artistes qui pensent ainsi, ajouterais-je.

Est-il possible d’insérer plusieurs tours importantes sur le boulevard Laurier, dont celle du Phare (65 étages), sans aggraver les problèmes de circulation? Cela semble difficile, mais attendons les études.

Ma prédiction est qu’il n’y aura rien de réglé avant l’an prochain et que le projet du Phare sera un des enjeux de la campagne électorale 2017.

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* Merci à un très fidèle lecteur (Nathan)

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Le Phare: la tour principale devait compter 45 étages

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 avril 2016 42 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Dans sa version initiale, la tour principale du Phare de Québec, à la tête des ponts, devait compter 45 étages plutôt que 65. Au fil des années, plusieurs échanges entre Groupe Dallaire et la Ville de Québec ont passablement changé l’allure de ce projet grandiose de 600 millions $.

Il s’agit là des principales données du rapport de la Direction de la vérification et des enquêtes du Commissaire au lobbyisme. Le document de 14 pages, obtenu par Le Journal en vertu de la Loi d’accès à l’information, a été tellement caviardé que sa compréhension pouvait parfois s’avérer ardue.

Groupe Dallaire «justifie cette élévation au regard des coûts supplémentaires engendrés par les stationnements devenus souterrains», lit-on dans le rapport pour expliquer la surélévation de 20 étages.

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La Ville n’aurait pas demandé à Groupe Dallaire de faire passer la hauteur de la tour de 45 à 65 étages Taïeb Moalla (Journal de Québec)

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Le Phare de Québec.

Le Phare change de visage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2016 24 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(Québec) CHRONIQUE / Le projet du Phare à l’entrée de la ville a beaucoup évolué depuis les premières images diffusées l’an dernier.

On parle toujours d’une tour principale de 65 étages, flanquée de tours plus petites (25 et 30 étages) qui encadrent une place publique.

L’apparence, la disposition des tours et parfois leurs usages ont cependant été revus. «Beaucoup de choses ont évolué, le concept, l’architecture», confirme le promoteur Michel Dallaire.

Les voilures métalliques qui devaient coiffer la tour principale ont été mises de côté. On voudra plutôt évoquer l’idée d’un phare éclairant dans toutes les directions.(…)

Le Groupe Dallaire propose aussi d’intégrer au Phare un pôle d’échange du RTC. On parle de 5 à 10 quais d’autobus donnant du côté de la rue Lavigerie.

Plusieurs parcours et express du RTC y auraient leur terminus. Une passerelle aérienne au-dessus du boulevard Laurier assurerait le lien vers la future station de Service rapide par bus (SRC). (…)

On devrait pouvoir le mesurer dans la nouvelle version qu’il prévoit rendre publique à la fin de l’été.

Pour y arriver, le promoteur est retourné voir ailleurs ce qui se faisait, à New York et à Chicago où il dit avoir «découvert l’art public».

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Le Phare de Québec.

Deux villes, deux visions, des enjeux en commun et une même opposition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mars 2016 28 commentaires

Radio-Canada (Ottawa)
Nathalie Tremblay

Le projet Place des peuples du Groupe Brigil à Gatineau n’est pas le seul à soulever la controverse dans une ville. À Québec, le projet Le Phare, lancé par le Groupe Dallaire en mars 2015, polarise aussi l’opinion publique. (…) Comme Gilles Desjardins du Groupe Brigil, qui présente la Place des peuples comme une icône pour Gatineau, Michel Dallaire, président et chef de la direction du Groupe Dallaire, veut faire du Phare le nouvel emblème de Québec. (…) Comme à Gatineau, les résidents qui habitent à proximité de l’emplacement proposé pour Le Phare, s’inquiètent des répercussions sur leur qualité de vie, l’ensoleillement et les vents forts que risque de produire la tour. Ils ne sont pas opposés à la densification du secteur, mais souhaiteraient qu’elle se fasse à échelle plus humaine. (…) Autre point en commun : à l’instar du projet de groupe Brigil, le projet Le Phare va à l’encontre du Plan particulier d’urbanisme (PPU) de l’arrondissement de Sainte-Foy. (…) « La Ville est dans un développement économique assez remarquable depuis 10 ans : plein emploi, la population augmente également. Québec est une ville orientée sur la nouvelle économie. Donc, un projet comme Le Phare, c’est quand même 600 millions d’investissements privés qu’on ne peut pas se permettre de passer à côté », soutient le président de l’organisme, Alain Aubut. (…)

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Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.

La construction du Phare débutera dès l’automne 2016

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 décembre 2015 31 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Le Soleil

(Québec) Après le Centre Vidéotron, l’année 2016 risque bien d’être celle du projet Le Phare à Québec. Le Groupe Dallaire travaille toujours à obtenir ses permis et espère commencer la construction du plus haut gratte-ciel à l’est de Toronto dès l’automne. (…) Comme autres projets pour 2016, l’homme d’affaires révèle qu’il est présentement en pourparlers avec la Ville pour développer de nouveaux sites industriels. «Les parcs industriels sont pleins et nous avons des terrains pour en faire des nouveaux. Nous discutons avec la Ville au sujet du zonage», souligne-t-il.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Le Phare de Québec.

Le Phare à l’étape des études de circulation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 août 2015 52 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Le groupe Dallaire, la Ville et le ministère des Transports travaillent activement aux plans de circulation pour mesurer l’impact du projet du Phare, à l’entrée de la ville.

Le projet de tour de 65 étages du Groupe Cominar a été moins présent dans l’actualité ces derniers mois après avoir fait beaucoup jaser lors de sa présentation par Michel Dallaire en février. C’est que le Groupe Dallaire est à l’étape de l’étude de circulation.

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Voir aussi : Projet - Le Phare de Québec.

Le Phare entouré d’un voile de mystère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 avril 2015 12 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

Plus de deux mois après le dévoilement du projet immobilier Le Phare et de sa tour de 65 étages, la Ville de Québec n’est pas encore en mesure de dire quand le changement de zonage sera évalué et exactement de quelle façon.

« Il y a différents véhicules et on n’est pas encore fixés », a expliqué la vice-présidente au comité exécutif Julie Lemieux jeudi. Le flou entoure les étapes précédant l’évaluation du changement de zonage par la Commission d’urbanisme et les délais.

Le jour du dévoilement du projet par le Groupe Dallaire, le maire Régis Labeaume avait indiqué que le changement de zonage réclamé par le promoteur serait évalué par la Commission d’urbanisme. Le Phare aurait 65 étages de hauteur, alors que le plan particulier d’urbanisme du secteur (2012) le limite à 29 étages.

À l’heure actuelle, la Commission d’urbanisme n’a pas encore été saisie du dossier et personne à la Ville n’est en mesure de donner une idée du moment où ce sera le cas. Rappelons que la Commission détient l’équivalent d’un droit de veto sur les changements de zonage avant qu’ils soient soumis à la consultation publique et aux élus.

Or Mme Lemieux est plutôt favorable à une autre approche. Elle souhaiterait que la Commission donne une « opinion » plutôt qu’une décision avant de soumettre le changement à une consultation publique sur le changement de zonage comme l’exige la Loi. La décision de la Commission surviendrait donc plus tard. La Ville doit aussi établir quand le plan d’urbanisme fera aussi l’objet d’une consultation.

Du côté du Groupe Dallaire, on a décliné notre demande d’entrevue sur le sujet. En attendant, le projet est entre les mains du Comité des grands projets de la Ville, qui est composé de fonctionnaires de tous les services touchés (aménagement du territoire, ingénierie, environnement, etc.).

« Le comité regarde quelles études sont nécessaires par rapport à l’ensoleillement, aux vents ou encore à la place publique, explique Mme Lemieux. Ils vont jeter un regard sur le projet et demander au promoteur de documenter ces aspects-là. Ça ne servira à rien d’aller à la Commission avant que toutes les études soient faites. »

Mme Lemieux insiste sur le fait qu’il ne s’agit en rien d’un privilège et que la Ville procède désormais comme cela pour tous les grands projets, par exemple les écoquartiers. Elle s’inspire en cela d’un modèle à succès développé à la Ville de Bordeaux, dit-elle. Cela permet d’éviter que les services travaillent « en silos » et fait en sorte que les projets soient bien documentés, poursuit-elle.

Citoyen mécontent

Au dernier conseil municipal, un citoyen du nom de Henri Jenkins s’était présenté au micro pour metre en doute les façons de faire de la Ville dans ce dossier. « Ce qui m’interpelle, c’est l’espèce de privilège qu’on accorde à une entreprise, à un promoteur en particulier au détriment de tous les autres. »

La question avait fait bondir le maire. « On est en train d’insinuer qu’il y a eu de la magouille et qu’on a donné un privilège. Il y a un problème d’éthique ici, c’est dangereux ce qui se passe. »

Invité à faire plus attention à son vocabulaire par la présidente du Conseil, M. Jenkins s’était repris. « On accorde une modification réglementaire à une entreprise en particulier […] Si c’est bon pour une tour, pourquoi pas une douzaine ? »

Lors de la même séance, l’opposition avait réclamé que la Ville réfléchisse au rôle de la Commission d’urbanisme, qu’elle juge mal adapté. La Commission d’urbanisme est une instance indépendante composée de sept experts et de trois élus. Ses rencontres hebdomadaires se tiennent à huis clos.

À l’heure actuelle, les membres de la Commission sont Monica Bittencourt Machado (architecte-paysagiste et aménagiste), France Laberge et Pierre Morel (architectes), Suzanne Bergeron et Érick Rivard (architectes et designers urbains), Guylaine Côté (évaluatrice agréée), Gino Gariépy (consultant en patrimoine) et les conseillères Suzanne Verreault, Anne Corriveau et Geneviève Hamelin (présidente de la Commission).

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