Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Projet – Tramway »

Tramway : entre 17 et 21 % des arbres abattus sur René-Lévesque

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2021 5 commentaires

Jonathan Lavoie
Radio-Canada

Le passage du tramway sur René-Lévesque forcera la Ville de Québec à abattre entre 17 % et 21 % des arbres, selon le scénario qui sera retenu pour la circulation dans la portion entre l’avenue Turnbull et des Érables.

Le scénario de voies partagées, où les automobiles pourraient circuler à basse vitesse en côtoyant les piétons et les cyclistes, est celui qui permettrait de conserver un maximum d’arbres. Il faudrait en couper davantage si on retient le scénario d’une voie de circulation traditionnelle à sens unique, et encore plus si deux voies de circulation sont conservées.

En tout, ce sont donc entre 235 et 282 arbres, sur un total de 1319, qu’il faudra abattre pour faire circuler le tramway sur le boulevard René-Lévesque entre l’avenue Turnbull et l’avenue Myrand. De ce nombre, la Ville considère que 71 sont des arbres remplaçables puisqu’ils ont un diamètre de moins de 15 cm. Il y a aussi 10 frênes qui auraient été abattus même sans le passage du tramway en raison de l’agrile.

Replantation

Les coupes d’arbres seront plus importantes là où l’emprise du tramway est plus large, principalement aux endroits où seront aménagées les stations. Pour chaque arbre coupé sur René-Lévesque, la Ville a l’intention d’en replanter trois.

L’information a été divulguée par le directeur du bureau de projet, Daniel Genest, qui présente les informations envoyées au ministère de l’Environnement la semaine dernière dans le cadre de l’étude environnementale. Le point de presse est toujours en cours.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway de Québec: vers une limitation des autos sur René-Lévesque

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2021 26 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Selon le scénario que la Ville de Québec semble privilégier, la circulation automobile risque d’être fortement réduite sur la portion la plus urbaine du boulevard René-Lévesque lors de l’avènement du tramway, a appris Le Journal.

Il s’agit là du principal constat qui se dégage des fameuses réponses envoyées jeudi par la Municipalité au ministère de l’Environnement. Le Journal a pu obtenir les grandes lignes de ce document que la Ville rendra finalement public plus tard cette semaine après y avoir été autorisée par le gouvernement Legault.

Sans dire clairement si elle a tranché pour un des trois scénarios d’insertion du tramway qui sont sur la table, l’administration municipale a fourni des réponses très élaborées pour un scénario en particulier.
Ce scénario suppose d’abord la mise en place d’une « rue partagée » sur la portion de 500 mètres du boulevard René-Lévesque située entre les avenues des Érables et Turnbull — le Grand Théâtre — et où le tramway circulera finalement en surface et non pas en souterrain.

Dans ce type d’aménagement, la place de la voiture est extrêmement réduite, la vitesse est généralement limitée à 20 km/h et la circulation locale est préférée à la circulation de transit.

Autre importante nouveauté, une portion d’environ 1 km de René-Lévesque, entre les avenues des Érables et Belvédère, est qualifiée dans le document de la Ville de « zone de transition ».
Réduire la circulation motorisée

Pour les voitures en provenance de l’ouest de la Ville, on vise donc expressément à réduire le volume de la circulation motorisée dans cette zone et à faire baisser la vitesse à l’approche de la future rue partagée.

Même si la Municipalité ne le dit pas clairement, il est permis de déduire que ces limitations ont pour buts principaux de privilégier l’insertion du tramway et d’envoyer une partie du trafic routier sur des artères parallèles à René-Lévesque, comme le chemin Sainte-Foy ou Grande Allée Ouest.

Mystère quant aux arbres abattus

Malgré la question posée le 30 septembre par le gouvernement, la Ville de Québec n’a pas révélé le nombre d’arbres qui seront abattus entre la fin du campus de l’Université Laval et la trémie du tunnel, dans le secteur de Turnbull.

Il y un an, l’administration municipale avait évoqué 1701 arbres à risque à cause du passage du tramway, mais on a du même souffle insisté pour dire que ce chiffre n’est pas définitif et que tout est fait pour minimiser ces pertes.

S’il est confirmé, le choix de la rue partagée est celui qui permettrait de protéger le maximum d’arbres sur le tronçon de 500 mètres du boulevard René-Lévesque.

Comme Le Journal le révélait le 4 octobre, ce scénario conduirait à abattre 27 arbres sur 181. Les deux autres scénarios sur la table sont le maintien des quatre voies de circulation actuelles (74 arbres abattus) ou le sens unique (34 arbres appelés à disparaître).

Qu’est-ce qu’une rue partagée?

La ville de Québec compte actuellement deux rues partagées permanentes : Sault-au-Matelot (Vieux-Québec) et Sainte-Claire (Saint-Jean-Baptiste).

Elles favorisent une « saine cohabitation » entre piétons, cyclistes et automobilistes sur la voie publique.

La vitesse y est limitée à 20 km/h.

Des bacs à fleurs, des œuvres d’art au sol, du mobilier urbain et des supports à vélo permettent aux passants de profiter des lieux de façon sécuritaire.

La rue de la Couronne, dans Saint-Roch, deviendra une rue partagée pour une insertion harmonieuse du tramway dans ce secteur.

À Québec, il y a 18 rues partagées entre juin et la mi-octobre.

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Début des avis d’expropriations pour le projet du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2021 Commentaires fermés sur Début des avis d’expropriations pour le projet du tramway

Source : Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec , le 26 octobre 2021

La Ville de Québec vient d’ouvrir le bal des expropriations pour son projet de tramway de plus de 3,3 G$. Les 14 premiers avis ont été transmis à des propriétaires dont le terrain est convoité, a constaté notre Bureau d’enquête. Bien que le grand chantier doive débuter seulement en 2023, les négociations avec certains propriétaires ne vont pas assez vite au goût de la Ville, qui s’est adressée, sans tarder, au Tribunal administratif du Québec (TAQ) en septembre et en octobre. La Ville plaide l’urgence d’agir pour l’acquisition de certains lots stratégiques où elle compte implanter de futures stations, le pôle d’échanges de Sainte-Foy ou encore le gigantesque centre d’entretien des rames de tramway dans l’ouest ainsi que le terminus Le Gendre. Six terrains sont ciblés dans ce seul secteur, alors qu’il y en a cinq en haute-ville et trois à Sainte-Foy.

La procédure d’expropriation est incontournable à ce stade-ci, fait-elle valoir, afin d’éviter des délais qui pourraient « entraver le cheminement critique du projet ». Le processus de négociation se poursuit « en parallèle » avec les propriétaires ayant reçu un avis. La Ville dit toujours privilégier les ententes de gré à gré.

D’ailleurs, au moins un des 14 avis d’expropriation, expédié début septembre, ne sera pas exécuté puisque la Ville a conclu par la suite une entente de 1,8 M$ avec les propriétaires d’un immeuble à l’angle de Saint-Joachim et Honoré-Mercier. La transaction a été approuvée par le conseil municipal en septembre.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Tramway à Québec, Transport en commun.

Lancement de deux appels de qualification pour le tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2021 Commentaires fermés sur Lancement de deux appels de qualification pour le tramway

Québec, le 10 septembre 2021 — La Ville de Québec a publié aujourd’hui, par l’entremise du Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO), deux appels de qualification pour le tramway, faisant suite à l’avis au marché diffusé le 26 août dernier. Comme annoncé le 4 juin, la Ville a choisi de scinder son processus d’approvisionnement pour garantir une saine compétitivité pour la réalisation de ce projet d’envergure. Elle estime que ce nouveau processus saura répondre aux conditions de marché actuelles tout en assurant le meilleur projet au meilleur prix, et ce, au bénéfice de tous les citoyens. Au terme de cette démarche, un premier partenaire privé sera sélectionné à l’été 2022 pour le matériel roulant et un second sera choisi au printemps 2023 pour les infrastructures.

Ces appels de qualification présentent le projet du tramway ainsi que la portée des contrats et les processus d’approvisionnement afférents. Globalement, la portée du contrat du matériel roulant inclut la conception, la fourniture et l’entretien des rames du tramway. Le contrat pour les infrastructures comprend quant à lui les activités de conception, de construction, de financement et d’entretien de ces dernières. Celles-ci visent à la fois les infrastructures municipales, dont la voirie, l’aqueduc et les égouts, les réseaux techniques urbains et les aménagements urbains ainsi que les infrastructures de transport telles que la plateforme du tramway, les stations, les pôles d’échanges, le terminus, le tunnel et le centre d’exploitation et d’entretien. Les deux contrats comportent aussi des responsabilités liées aux systèmes modaux et aux systèmes d’exploitation et de mobilité.

Les entreprises intéressées par la réalisation du projet peuvent soumettre leur candidature pour chaque contrat. À l’issue des appels de qualification, la Ville sélectionnera pour chacun d’eux au plus trois candidats qui seront ensuite invités à participer aux appels de propositions à l’hiver 2022.

Le communiqué

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Réseau express de la Capitale – Le Conseil des ministres autorise la Ville de Québec à modifier sa stratégie d’approvisionnement pour son projet de tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2021 Commentaires fermés sur Réseau express de la Capitale – Le Conseil des ministres autorise la Ville de Québec à modifier sa stratégie d’approvisionnement pour son projet de tramway

QUÉBEC, le 7 juill. 2021 /CNW Telbec/ – Le gouvernement du Québec autorise la Ville de Québec à modifier sa stratégie d’approvisionnement. Ainsi, la Ville de Québec pourra procéder à deux appels de propositions distincts pour la réalisation de son projet de transport collectif : un premier pour retenir les services de fournisseurs de matériel roulant et un second pour retenir les services de fournisseurs d’infrastructures.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Le projet de tramway de Québec retardé d’un an

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2021 14 commentaires

Louise Boisvert
Radio-Canada

Le projet de tramway de Québec sera sur les rails un an plus tard que prévu.

La Ville de Québec doit tenir un point de presse cet après-midi pour annoncer que l’appel de propositions ne fonctionne plus.

Des informations d’abord rapportées par le 98,5 FM à Montréal vendredi matin, puis confirmées par Radio-Canada.

De trois consortiums intéressés…

L’an dernier, trois consortiums s’étaient montrés intéressés à participer au processus pour le contrat de conception, de réalisation et d’entretien du tramway.

La Ville de Québec n’a jamais dévoilé combien d’entre eux s’étaient qualifiés pour l’étape suivante. La Ville a toujours laissé entendre que le nombre était suffisant pour assurer une saine compétition.

L’administration Labeaume a lancé l’appel de propositions le 30 avril dernier en affirmant que les consortiums intéressés l’étaient toujours.

… à un seul

Selon nos sources, des difficultés sont apparues rapidement dans le processus, si bien qu’il ne reste plus qu’un seul groupe en lice.

Devant l’absence de compétition pour assurer un meilleur projet au meilleur prix, la Ville est contrainte de revoir sa démarche au complet.

Cette décision va entraîner de nouveaux délais dans le projet.

Le cabinet du ministre des Transports n’a pas voulu commenter cette nouvelle. On nous indique qu’on va d’abord laisser la Ville faire son annonce avant de réagir.

L’article

Le maire se dit «dans le néant» sur le tramway Taîeb Moalla (Journal de Québec). 24 septembre 2020. Un extrait: Se gardant d’accuser le palier provincial de bloquer la nouvelle mouture du mégaprojet, Régis Labeaume a réclamé « des signaux politiques » clairs. « Ma peur à moi est qu’on perde des entreprises. Si on attend trop, elles ne seront plus là. Plus ça prend du temps, plus ça risque de coûter cher, pense-t-il. Les consortiums ont déjà été sélectionnés et des dizaines d’entreprises sont prêtes à participer à la construction de ce projet. »

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Le 3e lien passe déjà à la prochaine étape

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 mai 2021 42 commentaires

Marc-André Gagnon
Journal de Québec

Une dizaine de jours après le dévoilement du concept et des coûts du troisième lien entre Québec et Lévis, le projet passe déjà à la prochaine étape, avec le lancement, vendredi, de l’appel d’offres pour la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement.

Notre Bureau parlementaire a appris que les documents à l’intention des firmes susceptibles d’être intéressées par le contrat seront publiés au cours des prochaines heures sur le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement (SEAO).

Selon nos informations, l’objectif est de lancer le processus d’évaluation environnementale dès l’automne prochain, pour le dépôt d’un rapport final en 2023.

L’analyse qui sera effectuée par le mandataire retenu permettra d’amener un éclairage sur les répercussions que pourrait avoir le tunnel Québec–Lévis à la fois pendant et après sa construction. On retrouvera, parmi les éléments à l’étude : le climat sonore, la qualité de l’air, les émissions de gaz à effet de serre, la faune, les milieux humides et hydriques de même que les territoires agricoles.

Préoccupations

Cette étude devrait donc répondre, notamment, aux interrogations soulevées hier par le commissaire au développement durable, Paul Lanoie.

En conférence de presse à l’Assemblée nationale à l’occasion du dépôt de son rapport annuel, M. Lanoie s’est montré préoccupé par une hausse potentielle des émissions de GES liée à la mise en service du tunnel.
Le Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) devrait entrer en scène au cours de l’année 2023, afin de prendre le pouls d’experts et de citoyens avant de faire connaître son avis sur le projet.
Le gouvernement Legault souhaite compléter le dossier d’affaires du projet de tunnel en 2025. On devrait alors connaître la pleine mesure des frais de contingence de 10 à 35 % qui viendront s’ajouter aux coûts de construction estimés actuellement entre 6 et 7 milliards $.

L’échéancier dévoilé la semaine dernière prévoit que le tunnelier – le plus gros au monde, en raison des 19,4 mètres de diamètre du monotube projeté – commencera à creuser en 2027. Dans l’attente, le ministre des Transports, François Bonnardel, promet que des travaux préparatoires « plus que symboliques » débuteront d’ici l’automne 2022.

Des impacts appréhendés

Il reste à voir si le projet de tunnel sous-fluvial pourra faire l’objet d’une évaluation environnementale fédérale, comme l’a réclamé hier le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE). L’organisme, qui craint « des impacts environnementaux majeurs », a d’ailleurs interpellé directement le ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson.

L’article

Réseau express de la Capitale: le milieu des affaires de la région appuie le projet Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait: Quelque 165 entreprises et regroupements de gens d’affaires signent une lettre ouverte pour saluer l’engagement du gouvernement Legault à réaliser le Réseau express de la Capitale (REC), dont le troisième lien. Les Chambres de commerce de Lévis et de Québec, la Corporation des parcs industriels du Québec, le Port de Québec, Chantier Davie, Olymel, Valero, Exceldor, Groupe Tanguay, Mallette et Pepsico sont parmi les signataires qui ont rendu leur appui public hier.

Une facture de 40 millions par année Gabriel Béland (La Presse(. Un extrait: (Québec) Le tunnel Québec-Lévis qu’entend construire le gouvernement de François Legault doit coûter à l’État 40 millions par année en frais d’exploitation, soit environ 60 % de plus que ce que coûte le nouveau pont Samuel-De Champlain. Sur l’ensemble de sa vie utile – soit 100 ans –, le tunnel autoroutier de 8,3 km doit donc coûter 4 milliards à exploiter, selon des chiffres préliminaires qui n’avaient pas été communiqués lors de l’annonce de la semaine dernière. « Les coûts d’exploitation, c’est 40 millions par année. C’est une évaluation très, très, très préliminaire », a indiqué Nicolas Vigneault, porte-parole du ministère des Transports du Québec (MTQ), en réponse à une question de La Presse. Le porte-parole s’est empressé de préciser que toutes les routes au Québec ont des frais d’exploitation, qu’il faut distinguer des coûts de construction

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Passage du tramway dans Limoilou: le conseil de quartier opte pour la 3e Avenue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 mai 2021 8 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Partagé entre deux options, le conseil de quartier du Vieux-Limoilou a finalement tranché en faveur d’un passage du tramway sur la 3e plutôt que sur la 4e Avenue, mais déplore le manque d’information sur le projet.

Dans une résolution adoptée le 19 mai, le conseil de quartier «estime qu’à l’étape actuelle, en fonction du peu d’information fournie, un passage du tramway sur la 3e Avenue serait à préconiser.

Les membres ont étudié attentivement les deux options proposées de tracé entre le pont Drouin et le chemin de la Canardière: un passage par la 3e Avenue, qui est commerciale, ou encore un tracé sur la 4e Avenue, résidentielle. Le conseil avait d’abord énoncé une préférence pour la 4e Avenue.

Mais en énumérant méthodiquement les avantages et les inconvénients de chaque option, il a finalement choisi d’opter pour la 3e Avenue. «On a l’impression que l’opportunité était plus intéressante, plus transformatrice pour le quartier si on tente de l’intégrer à l’artère cœur et phare de notre quartier», relate le président Raymond Poirier.

Le conseil y voit l’occasion de rendre l’artère conviviale, de lui donner une signature distinctive et de permettre l’instauration d’une nouvelle offre de consommation.

D’un autre côté, on s’inquiète de l’impact des travaux, de la possible hausse des loyers et de l’impossibilité de présenter de grands événements sur la portion sud une fois que le tramway sera implanté.
La décision n’a pas été simple, dit M. Poirier. «C’est pas facile parce qu’on demande aux citoyens de se prononcer sur une base émotive sur un projet qui n’est pas encore bâti. Beaucoup de questions restent encore en suspens.» Et même si l’option choisie semble présenter des avantages, elle comporte aussi des risques, témoigne M. Poirier. On s’inquiète notamment des questions de circulation dans le secteur avec la nouvelle donne.

Le conseil déplore «le manque d’information factuelle relativement aux deux options proposées dans le cadre des présentes consultations, et que, lors des rencontres citoyennes, des réponses floues ou imprécises soient données à des questions précises».

Pour M. Poirier, il est important que le bureau de projet du tramway demeure en lien constant avec le conseil de quartier afin que les citoyens puissent se prononcer au fil de l’avancement du projet.
Mardi, le maire de Québec, Régis Labeaume, a dit comprendre les raisons qui ont amené le conseil de quartier à voter cette résolution.

«Ils se disent qu’on ne peut pas manquer cette occasion, avec construction d’un tramway, de passer sur l’artère commerciale. Et on parle de trois coins de rue. C’est une excellente analyse. On va voir ce qu’il en est quand on va vous revenir avec ça.»

Les consultations sont toujours en cours et la réflexion n’est pas terminée à la Ville, a-t-il ajouté.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tracé du tramway de Saint-Roch à D’Estimauville : Suivi des rencontres publiques avec les citoyens et commerçants

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mai 2021 Commentaires fermés sur Tracé du tramway de Saint-Roch à D’Estimauville : Suivi des rencontres publiques avec les citoyens et commerçants

Lors des séances publiques de cette semaine, le Bureau de projet du réseau structurant de transport en commun a eu la chance de présenter l’insertion du tramway entre le Pôle de Saint-Roch et le Pôle D’Estimauville et de discuter des options (3e ou 4e Avenue) permettant de rejoindre l’axe du chemin de la Canardière et de la localisation potentielle de certaines stations, en plus d’aborder plusieurs autres sujets.

Nous vous invitons maintenant à remplir le questionnaire qui est disponible sur la Plateforme de participation citoyenne, jusqu’au 28 mai prochain.

Au même endroit, vous trouverez également les présentations, les enregistrements des rencontres et un document Questions / Réponses.

Service de l’interaction citoyenne
Ville de Québec

Toutes les informations nécessaires

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.