Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Projet – Tramway »

Évaluation du patrimoine bâti (projet de tramway): l’axe du boulevard Laurier, entre l’avenue de la Médecine à l’est et les propriétés longeant le côté ouest de la route de l’Églis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2020 Commentaires fermés sur Évaluation du patrimoine bâti (projet de tramway): l’axe du boulevard Laurier, entre l’avenue de la Médecine à l’est et les propriétés longeant le côté ouest de la route de l’Églis

Situé dans l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, le tronçon 7 (T-7), long d’environ 2 km, se situe majoritairement dans l’axe du boulevard Laurier, entre l’avenue de la Médecine à l’est et les propriétés longeant le côté ouest de la route de l’Église. À ce parcours s’ajoute l’extrémité sud de l’avenue de la Médecine sur le campus de l’Université Laval, sur une longueur d’environ 400 m. Les abords du T-7 regroupent une trentaine d’édifices, dont un seul figurait dans la banque de données GPTM de la Ville de Québec avant la réalisation du présent rapport (le 2475, boulevard Laurier).
Une douzaine de bâtiments sont « impactés » par le parcours prévu pour le tramway dans le T-7. De ce nombre :
– un bâtiment subira un impact direct (une station-service, au 2831, boulevard
Laurier) ;
– cinq verront leur terrain amputé d’au moins 2 mètres ;
– six subiront un impact en ce qui concerne le stationnement.
À l’exception de la station-service construite vers 1951-1952, tous les édifices
« impactés » ont été jugés sans intérêt architectural. Aussi, seule la station-service fera l’objet d’une analyse individuelle.
Le T-7 regroupe surtout des édifices commerciaux et des immeubles de bureaux, principalement érigés à compter du début des années 1960. S’ajoutent à cela quelques édifices résidentiels à l’est de l’avenue Jean-De Quen, qui ne sont cependant pas impactés par le projet de tramway

Le document très intéressant (38 pages).

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Projet - Tramway.

Évaluation du patrimoine bâti (projet de tramway): Charlesbourg

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2020 Commentaires fermés sur Évaluation du patrimoine bâti (projet de tramway): Charlesbourg

Le tronçon 17 (T-17) se situe au cœur de l’arrondissement de Charlesbourg et est en partie localisé dans le site patrimonial de Charlesbourg. Son tracé suit le parcours du boulevard Henri-Bourassa, entre la 71e Rue Est au sud et la 76e Rue Est au nord. Il termine près de l’intersection du Trait-Carré Est et du chemin Samuel, dans le terrain du garage municipal, situé au 167-171, 76e Rue Est.

Le document très intéressant (58 pages).

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Projet - Seigneurie Jacques-Cartier, Projet - Tramway.

BAPE consacré au tramway de Québec: le télétravail ne réglera pas la congestion, assure un chercheur de l’Université Laval

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 Commentaires fermés sur BAPE consacré au tramway de Québec: le télétravail ne réglera pas la congestion, assure un chercheur de l’Université Laval

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le télétravail, qui a connu un important essor ces derniers mois en raison de la pandémie, ne devrait pas permettre de réduire la congestion routière à long terme, estime le chercheur Jean Dubé, de l’Université Laval.

«Cette idée de télétravail qui va régler les périodes de pointe, a priori, j’y crois pas du tout», s’est exprimé le professeur Dubé, mardi après-midi, au deuxième jour des travaux du BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement) consacré au tramway de Québec.

M. Dubé, professeur à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional, a été mandaté par le BAPE, début juin, pour étudier l’impact de la COVID-19 sur les habitudes de déplacement des gens de Québec. Il a présenté les résultats préliminaires de sa réflexion en attendant de déposer un rapport complet d’ici le 23 juillet.

L’expert a d’ailleurs tracé un parallèle entre la COVID-19 et les attentats aux métros de Bruxelles ou de Madrid, ou encore avec la fréquentation des transports en commun à Toronto après l’épidémie de SRAS. «Ça a créé un stigmate épouvantable. [Mais] après un an, on revenait à un niveau de service comparable à la situation d’avant, a-t-il affirmé. L’effet de la COVID, à moyen terme, c’est un choc temporaire.»

L’enjeu du télétravail a rebondi, lundi soir, devant le BAPE lorsque le citoyen Luc Dallaire a appelé le bureau de projet du réseau structurant à revoir ses chiffres de fond en comble à cause de la pandémie.

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Voir aussi : Projet - Tramway.

Le maire Labeaume veut signer le contrat du tramway avant novembre 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 5 commentaires

Jonathan Bernard
FM93

Le maire de Québec cherche à accélérer l’échéancier du Réseau structurant de transport en commun pour éviter l’abandon du projet.

Le FM93 a appris que l’administration Labeaume a demandé en mai dernier au gouvernement Legault d’accepter un calendrier d’approvisionnement qui devancerait la signature du contrat avec le consortium retenu.

Plutôt que de signer ce contrat de plusieurs centaines de millions de dollars en février 2022, tel que le prévoyait l’entente avec les libéraux, l’administration Labeaume vise une signature en septembre 2021.

Ce qui surviendrait quelques semaines à peine avant les élections municipales du 7 novembre 2021.

L’octroi du contrat au consortium retenu constituerait en quelque sorte un point de non-retour.

Une rupture de contrat par une nouvelle administration municipale coûterait plusieurs dizaines de millions de dollars en pénalités aux contribuables.

Sans explication claire justifiant cette accélération de l’échéancier, la demande de la Ville de Québec est restée lettre morte par le gouvernement.

Face à la valse-hésitation du premier ministre Legault depuis le retrait du trambus, le maire Labeaume l’a pressé hier de donner son aval au projet pour procéder rapidement.

«Là, on est à une semaine du dépôt des offres de qualification des consortiums. On joue dans les ligues majeures actuellement. Donc, le premier ministre, je lui ai répondu, j’ai répondu à son monde, je lui ai écrit de nouveau aujourd’hui pour lui dire à votre question : « est-ce qu’il y en a pour les banlieues? ». Ben, il y en a comme il n’y en a jamais eu pour les banlieues. Ce n’est jamais arrivé ce que l’on est en train de construire là.» Régis Labeaume, maire de Québec

«Ce qui est important actuellement, c’est de bâtir. Le marché est favorable! Ça coûte moins cher que d’habitude… Si on retarde, ça va coûter plus cher. Et donc, on a un agenda nous autre très structuré, très documenté, très bien établi, très bien tricoté… Dans une semaine on va peut-être recevoir une ou deux offres de consortiums, et là, il faut aller en appel de propositions… Je pense qu’il n’y a pas de temps à perdre, puis faut procéder. » Régis Labeaume, maire de Québec

Avec les informations d’Élisabeth Crête

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway.

Tramway: de nouveaux inventaires archéologiques au menu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 Commentaires fermés sur Tramway: de nouveaux inventaires archéologiques au menu

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La Ville de Québec veut faire réaliser de nouveaux inventaires archéologiques sur 13 emplacements situés tout le long du tracé du tramway.

C’est ce qu’on peut lire dans un appel d’offres pour des services professionnels en archéologie publié ce lundi matin. Les entreprises spécialisées ont jusqu’au 23 juillet pour envoyer leurs offres.

Les 13 emplacements sélectionnés sont divisés en deux lots: le premier comprend neuf lieux situés dans l’emprise des voies de circulation. Le second concerne quatre emplacements situés en dehors de la voie publique (voir la liste détaillée plus bas).

«Identifier, documenter et quantifier»

Il s’agit, pour la municipalité, de «donner suite aux recommandations de l’étude de potentiel spécifique réalisée pour le tracé du tramway (Ethnoscop 2020) et valider la présence des sites archéologiques identifiés dans le cadre de cette étude. Les inventaires archéologiques sont nécessaires afin d’identifier le potentiel réel, le documenter et le quantifier».

Selon un échéancier préliminaire, la municipalité estime que le contrat se terminera à la fin mars 2021. «Toutefois, en raison des mesures de confinement imposées par la pandémie de la COVID-19, les dates de réalisation du contrat pourraient être ajustées en conséquence», prévient-on. Certains inventaires pourraient donc être réalisés au printemps 2021.

Lot 1 (dans l’emprise des voies de circulation)

Emprise publique située dans la moitié nord du boulevard René-Lévesque Ouest, face au cimetière Beth Israël (2052, boulevard René-Lévesque Ouest)
Intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et du chemin Gomin: site: OKill-Stuart
Emplacement face au 1150, boulevard René-Lévesque (Collège Saint-Charles-Garnier)
Emplacement du côté est de l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Belvédère: site Russell
Emplacement du côté est de l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Brown
Emplacement à l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Moncton
Emplacement à l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue des Érables
Emplacement dans le secteur du futur pôle Saint-Roch
Emplacement près du pont Drouin/parc de la rue des Embarcations

Lot 2 (en dehors de la voie publique)

Un emplacement près du boulevard de la Chaudière
Un emplacement dans l’emprise du tronçon boisé qui se situait jadis au sud du chemin Gomin
Un emplacement en bordure de la 41e Rue, face à la 2e Avenue Ouest (ferme Dorion)
Le terminus de Charlesbourg

L’article

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Projet - Tramway.

Le pour et le contre du «nouveau» tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

Des citoyens ont vu dans l’abandon du trambus et autres modifications récentes au projet de transport de Québec une autre preuve d’improvisation et de dérapage financier. Un motif de plus pour réclamer l’abandon du tramway.

Les changements apportés au projet initial sont en effet importants. Cela suggère que le scénario mis sur la table quelques mois après la dernière élection municipal, au printemps 2018, n’était pas à point, contrairement à ce qu’on laissait alors entendre.

Une preuve d’incompétence et d’improvisation? Je ne crois pas. Mais certainement une preuve de précipitation.

Les projets d’une grande complexité comme l’insertion d’un tramway dans une ville aux rues parfois étroites, demandent du temps pour trouver les meilleures solutions techniques. C’est ce qui a manqué ici.

La ville de Québec a choisi pour le tramway la même stratégie publique que pour l’amphithéâtre : figer un prix dès le départ et s’y accrocher quoiqu’il advienne.

Cela donne l’impression d’une administration rigoureuse et responsable, mais dans les faits, c’est le contraire de la rigueur.

Il est très difficile, voire impossible de déterminer un prix juste pour un grand projet avant d’avoir complété les études techniques et le plan d’affaires. C’est pourtant ce qu’on a fait.

On a vu le résultat.

En apparence, le budget de 400 M $ de l’amphithéâtre a été respecté. On est arrivé sous le prix même.

Mais pour y arriver, il a fallu modifier le projet initial, le déplacer sur un site moins intéressant, réduire le nombre de sièges et imputer des factures à d’autres budgets municipaux et à d’autres instances publiques.

À Loto-Québec notamment, qui a assumé les coûts de relocalisation de son salon de jeu d’Expo-Cité réquisitionné pour les besoins de l’amphithéâtre.

La même chose est en train d’arriver avec le projet de tramway.

Pour respecter le budget de 3.3 milliards, il a fallu modifier le projet, en réduire l’ampleur, refiler des factures à d’autres budgets (ex : réfection de Hochelaga) et probablement en repousser d’autres à plus tard, à un prochain programme d’immobilisation peut-être (ex : remontées mécaniques pour piétons) ou à une phase ultérieure du projet de transport structurant (ex : les trambus).

Tout cela était écrit dans le ciel depuis le 26 février 2020, jour où le Conseil des ministres de la CAQ a statué par décret que tout dépassement éventuel au-delà de 3.3 milliards $ serait entièrement à la charge de la ville de Québec.

Le gouvernement disait alors vouloir mieux «contrôler les risques», mais on n’est pas dupe. Le risque qu’il voulait contrôler était un «risque politique» : celui d’être critiqué pour d’éventuelles augmentations de coûts.

On peut le comprendre, mais ce n’est pas très responsable quand on sait que des augmentations sont à peu près inévitables si on fixe très tôt le coût d’un grand projet complexe.

À mesure que ce projet se précise, des problèmes et enjeux techniques surgissent qui appellent des solutions (et des factures) qui n’avaient pas été envisagées au départ : expropriations, déplacements des réseaux d’utilité publique, difficultés liées à la nature des sols, évolution du marché de la construction, etc.

Pour compenser ces hausses, il a fallu couper ailleurs dans le projet, trouver des solutions techniques moins coûteuses, revoir l’offre de service, repousser des travaux à plus tard, etc. Le résultat est parfois heureux. Parfois moins.

1- Certains changements apportés ces derniers mois sont des améliorations évidentes. Par exemple et en haut de la liste, l’expansion du réseau du RTC vers le nord avec de nouveaux parcours Métrobus, l’utilisation des accotements d’autoroutes pour des voies réservées, de nouveaux parc-o-bus et l’ajout de «transport à la demande».

L’argent ne viendra pas du budget officiel du tramway, mais c’est l’attractivité de tout le transport public qui va y gagner. Québec aura le meilleur réseau de son histoire.

Le déplacement du pôle d’échange de Ste-Foy vers la route de l’Église est aussi une amélioration intéressante.

Cela va coûter moins cher, va être plus simple et sera plus efficace que le scénario initial d’un pôle sous le Phare. À condition de trouver une solution sécuritaire pour la traversée du campus de Rochebelle.

Je range aussi l’abandon du trambus entre St-Roch et Expo-Cité parmi les améliorations. Depuis le premier jour, je me suis demandé à quoi allait servir ce tronçon cul-de-sac sur une si courte distance.

Ce tronçon trouverait un sens le jour où on voudrait lancer une vraie ligne de trambus (ou de tramway) vers Lebourneuf et les quartiers du nord. Mais comme ce n’est pas prévu à court terme, on peut se passer de ce tronçon.

2- D’autres changements récents m’apparaissent comme des compromis raisonnables. L’abandon de l’atelier mécanique de Charlesbourg, par exemple. On nous l’avait présenté comme étant essentiel mais en poussant l’analyse, la ville a estimé qu’elle pouvait vivre sans.

Cela aura peut-être un impact sur les coûts d’opération, car il faudra déplacer des trams depuis l’atelier de Ste-Foy pour commencer le service du matin à Charlesbourg. Mais cela n’aura pas d’impacts sur le niveau de service.

Un tunnel plus court et une station de moins sur la colline parlementaire me semblent aussi des compromis raisonnables. Cela permet de réduire des coûts sans trop affecter l’offre de service.

La réduction de l’ampleur des stations d’échange permettra à la ville de s’affranchir des promoteurs privés et d’avoir la pleine maîtrise des stations. C’est bien, mais en exclure les commerces et services est dommage, bien que cela ne change pas fondamentalement l’offre de service. On vivra avec.

3- L’abandon du trambus dans l’axe d’Estimauville-Charest-Université Laval est d’une autre nature. On parle ici d’un recul net de l’offre de service. Ce trambus devrait offrir une fréquence et une efficacité similaires à celles d’un tramway.

Québec prévoit remplacer ce trambus avec un nouveau Métrobus. Il n’y aura pas la même efficacité ni la même attractivité qu’avec un trambus roulant en voie exclusive à l’abri de la circulation.

Mais avec un peu de courage politique pour forcer des voies réservées et une priorité aux feux, il devrait être possible d’offrir un niveau de service attrayant et pouvant répondre aux besoins. Meilleur que le service actuel.

Il importe aussi de rappeler comment est née l’idée d’un trambus sur Charest. Il faut pour cela retourner au début des années 2010.

Le maire Labeaume, jusque-là opposé à un tramway, s’était laissé convaincre par l’argument économique qu’un tramway sur Charest (plutôt qu’en haute-ville) aiderait à redévelopper et densifier ce secteur industriel et commercial de la ville.

Ce choix fut contesté par plusieurs, car Charest n’était pas un corridor «naturel» achalandé du transport en commun.

On pouvait aussi douter de la capacité de Québec à développer le secteur Charest en même temps que D’Estimauville, St-Roch, Lebourgneuf, Ste-Foy, la tête des ponts, etc. Québec a beau être en santé, son rythme de croissance n’est pas illimité.

M. Labeaume n’a rien voulu entendre et a maintenu l’axe Charest jusqu’à la fin; jusqu’à ce que le projet de tramway (devenu SRB) soit abandonné.

Le projet 2018 a ramené le tramway en haute-ville, là où les besoins de déplacement sont plus évidents. Le corridor Charest a cependant été maintenu pour un trambus. Je ne dis pas que ce fut seulement pour plaire au maire, mais ce fut certainement dans la balance.

L’administration Labeaume se résigne aujourd’hui à «abandonner» Charest en plaidant le contraire de ce qu’elle disait à l’époque. Je ne dis pas qu’elle a tort d’avoir changé d’idée, mais on note le virage.

L’administration convient aujourd’hui qu’il sera plus facile développer le secteur Legendre que Charest et que l’achalandage sur Charest ne justifie pas un trambus.

***

Outre la perte du service de trambus, le Comité de citoyens de St-Sauveur déplore l’occasion perdue de revoir l’aménagement des artères du quartier pour favoriser «la mobilité active».

Je ferais une nuance. Remplacer le trambus par un Métrobus moins coûteux n’empêche pas de revoir l’aménagement des rues et trottoir de St-Sauveur. C’est juste que ça ne pourra cependant pas être payé à même le budget du tramway.

L’abandon des liens mécaniques dans la falaise entre les quartiers St-Sauveur et St-Sacrement représente aussi une perte nette pour l’offre de mobilité durable à Québec. L’administration Labeaume promet de les construire s’il reste de l’argent. Souhaitons qu’elle puisse y revenir rapidement.

***

Les récents changements au projet de Québec ont été annoncés à quelques jours seulement du début des audiences publiques du BAPE, lundi soir.

Ça ne laisse pas beaucoup de temps aux groupes et citoyens pour se préparer. Cela n’est cependant pas unique.

À l’été 2016, des modifications significatives au projet de train électrique du REM, à Montréal, ont été apportées 5 jours avant le début des audiences du BAPE (trajet, aspects techniques, nombre de stations, etc). Pas l’idéal non plus direz-vous, mais ça semble être le prix à payer pour accélérer les grands projets.

Là où s’arrête la comparaison avec le REM, c’est dans la gestion du budget.

À Québec, le budget de 3.3 milliards $ a été figé par le gouvernement avec les conséquences que je viens de décrire.

À Montréal, le budget initial de 5.5 milliards $ (23 avril 2016, 67 km) a été depuis porté à 6.3 millards $ et dépassera les 7.5 milliards $ selon une enquête publiée ce printemps dans La Presse+.

Plutôt que de réduire l’offre de service du REM, le gouvernement a préféré signer un plus gros chèque.

Les besoins de transport public ne sont évidemment pas les mêmes dans les deux villes, mais ce qu’on mesure aussi, c’est la différence dans l’acceptabilité sociale des projets. Cela finit par avoir un impact sur les choix des élus du gouvernement et leur envie de remettre la main dans leurs poches lorsque ça coince dans le budget.

Je note en terminant que le gouvernement de la CAQ n’a pas fixé de budget plafond préalable pour le projet de troisième lien.

La chronique

Voir aussi : Projet - Tramway.

Premier jour de consultations du BAPE sur le tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 juillet 2020 2 commentaires

Fanny Samson
Radio-Canada

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) débute ses consultations sur le tramway, ce soir, au Centre des congrès de Québec. Les citoyens seront invités à s’exprimer devant la commission.

La première partie de l’audience permet à la population et à la commission de s’informer sur le projet. Plusieurs personnes-ressources sont convoquées pour répondre aux différentes interrogations, notamment Daniel Genest, directeur du bureau de projet du tramway.

En raison de la pandémie et des mesures de distanciation physiques, la commission d’enquête du BAPE diffusera en ligne les séances. Certains citoyens, pour un maximum de 50 personnes par séance, pourront tout de même assister au déroulement.

559 personnes

Le BAPE a reçu le formulaire de 559 citoyens, entre le 25 juin et le 2 juillet, qui souhaitent soumettre une question concernant le projet de tramway. Parmi ces demandes, 70 personnes ont indiqué vouloir poser leur question en personne lors des différentes séances publiques.

La séance de lundi commence à 19 h. La commission d’enquête est présidée par Corinne Gendron, professeur au département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale à l’Université du Québec à Montréal.

Le BAPE compte toucher à plusieurs thématiques entourant le projet de réseau structurant de transport en commun prévu en 2026.

(…)

Toutefois, ce n’est qu’à partir du 3 août que la commission recueillera l’opinion et les suggestions du public.

(…)

Le rapport du BAPE doit être déposé au ministère de l’Environnement au plus tard le 5 novembre et il doit être rendu public 15 jours plus tard.

La suite

Le dossier du BAPE

N.B. Les audiences seront diffusées en ligne sur le site du BAPE ainsi que sur MAtv pour les abonné.e.s de Vidéotron.

Toute la documentation

Voir aussi : Environnement, Projet - Tramway.

Tracé du tramway: mise à l’écart du Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2020 9 commentaires

Michel Masse
Président du Comité des citoyens du Vieux-Québec

Le 19 juin, les résidents du Vieux-Québec apprenaient avec regret que la station souterraine du tramway préalablement prévue à la place D’Youville était déplacée sur l’avenue Honoré-Mercier plus près du quartier St-Jean-Baptiste. Cette annonce est une grande déception pour les résidents, les commerçants et les propriétaires des lieux culturels du quartier. Cette station localisée à un endroit stratégique de la ville à l’entrée du Vieux-Québec était la seule liaison directe du quartier avec le tracé du tramway.
L’une des raisons justifiant cet abandon est la proximité avec les lieux de résidence des citoyens. Lors de l’annonce, le maire a clairement mentionné que les stations doivent être installées là où il y a des résidents. Pourtant il y a de très nombreux résidents dans le Vieux-Québec sans compter les écoliers et le personnel enseignant qui fréquentent deux écoles privées, les étudiants et le personnel enseignant du Conservatoire d’art dramatique du Québec, les étudiants et le personnel enseignant de l’École d’architecture de l’Université Laval et les travailleurs des ministères et des entreprises localisées dans le secteur. À eux s’ajoutent tous les travailleurs des nombreuses entreprises touristiques qui sont établies dans le Vieux-Québec. À tous ces utilisateurs déjà existants, il faut ajouter les 500 nouveaux résidents que la Ville veut accueillir dans le quartier avec les projets immobiliers à venir. Les personnes circulant à la Place d’Youville et aux environs ne sont donc pas uniquement des spectateurs occasionnels du Palais Montcalm et des théâtres Le Capitole et Le Diamant ni juste des clients occasionnels des nombreux restaurants du quartier. Toutes ces personnes auraient bénéficié de la station à la Place d’Youville.

La connexion directe avec le tracé du tramway aurait pu les inciter à utiliser davantage ce mode de transport en laissant leur véhicule personnel à la maison. L’arrivée directe au centre de la place des arts québécoise et sur la rue les menant aux restaurants du quartier leur éviterait de traverser l’intersection de l’avenue Honoré-Mercier. Cette intersection connue comme très inconfortable pour les piétions en toutes saisons. De plus, cette station aurait aussi été un attrait supplémentaire pour les touristes qui auraient eu un accès facile au tracé du tramway pour les amener dans les autres secteurs de la ville.

La déception est d’autant plus grande qu’il n’y aura aucun lien souterrain entre la nouvelle station et la place d’Youville. Ce lien aurait au moins facilité l’accès de la nouvelle station à un lieu stratégique. Ces liens souterrains sont très prisés des utilisateurs pour éviter la traversée d’artères importantes lorsqu’il pleut, qu’il vente ou qu’il neige. L’exemple de Montréal et de son réseau souterrain qui relie les stations de métro avec des accès importants est pourtant éloquent sur la nécessité et l’opportunité de ces équipements. La popularité et la notoriété du réseau souterrain de Montréal n’est plus à faire et constitue une carte de visite touristique importante.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway.

Réseau structurant de transport en commun: Évaluation du patrimoine bâti

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2020 Commentaires fermés sur Réseau structurant de transport en commun: Évaluation du patrimoine bâti

Le présent document se situe dans le cadre de la mise en place du réseau structurant de transport en commun de la ville de Québec, plus précisément du réseau de tramway.
Il résume une série d’études sectorielles relatives à l’évaluation du patrimoine bâti touché par le parcours du tramway. Amorcé en janvier 2019, le mandat a permis l’analyse des tronçons où le parcours du tramway a un impact sur le patrimoine bâti.

Rapport.Synthèse..

Le tramway causera une diminution de la valeur de 22 bâtiments patrimoniaux Taïeb Moalla (Journal de Québec)

Voir aussi : Projet - Tramway.

Mise à jour de l’indice de canopée et de l’inventaire des arbres : Projet de construction d’un tramway sur le territoire de la ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2020 Commentaires fermés sur Mise à jour de l’indice de canopée et de l’inventaire des arbres : Projet de construction d’un tramway sur le territoire de la ville de Québec

Le calcul de l’indice de canopée a été revu complètement en 2020 en réalisant une analyse fine du couvert forestier avec une orthophotographie du printemps 2018. L’indice a été calculé par tronçon, le tracé étant découpé en 17 tronçons. La largeur de la zone à l’étude pour la canopée est de 50 mètres de part det d’autre du centre du tracé du tramway, au lieu de 20 mètres utilisé antérieurement. L’indice global pour le tracé du tramway est de 15%.

Canopée.Tramway

Voir aussi : Projet - Tramway.