Alors qu’on évoque sa démolition, voici un billet pour souligner la valeur historique de la façade de l’hippodrome

Architecte reconnu pour avoir conçu pour Québec une multitude de bâtiments (édifices municipaux, résidences cossues, écoles, banques, commerces, etc.), Georges-Émile Tanguay a marqué de sa griffe le paysage architectural de Québec. C’est lui qui, en 1916, livra les plans de ce qui deviendra un an plus tard le Palais central, puis l’Hippodrome de Québec. L’exubérance ornementale qui le caractérise évoque donc tangiblement la magnificence des expositions universelles de l’époque. Telle une nouvelle porte de la ville, l’édifice entend suggérer au visiteur l’envergure de la capitale.*

Dans une entrevue donnée en 2011 à Histoire Canada, l’historien Jean-Marie Lebel suggère que l’ensemble que constitue le site d’Expo-Cité ait une valeur patrimoniale. C’est d’ailleurs lui qui a signé le livre «L’Expo : plaisir et découverte à Québec» pour souligner le centenaire d’Expo-Québec.

En photos, on constate que l’hippodrome fait partie intégrante de l’ensemble architectural voisin qui constitue les premiers édifices du site. En 2006, celui-ci avait reçu d’importants travaux de curetage et de mise à niveau aux normes, peu de temps après la construction du Salon de jeux.

*Source : Québec de roc et de pierres, Luc Noppen et Lucie K. Morriset, éditions MultiMondes, 1998

Façade de l’hippodrome : on y travaille – La façade ne sera finalement pas conservée

J’ai presque de la misère à croire que j’écris ce billet ! Tout de même c’est le premier billet d’une série de plusieurs qui devraient se terminer en septembre 2015. Tiendras-t-on promesse pour l’échéancier et le budget ? Rendez-vous en septembre 2015….

Une caméra web a été installée pour observer la progression des travaux. J’ai cru lire sur twitter que des personnes s’étaient plaint qu’une petite tour leur bloquait la vue et j’ai vu que la ville avait répondu par l’entremise de son compte twitter que celle-ci serait démolie sous peu.

D’ailleurs voici le site pour suivre les travaux sur le web.

Finalement, il ne reste quelques jours pour voir la célèbre façade de l’hippodrome, celle-ci disparaîtra de notre quotidien dans quelques jours.

Façade de l’hippodrome : on y travaille.

En conclusion, quel sera le premier évènement qui sera présenté dans cette nouvelle enceinte : un match des nouveaux Nordiques, un concert de Céline Dion ou autre ?

Ça travaille fort!

Source : Michel Corbeil, Le Soleil, le 26 mars 2012

(Québec) Chantiers Chibougamau demeure «très confiant» que le bois fasse partie des matériaux pour ériger le toit du futur colisée, et ce, même si Régis Labeaume ne semble guère entiché de l’idée.

Lundi, le porte-parole de l’entreprise, Frédérick Verreault, a indiqué ne pas être inquiet par les propos du maire de Québec. Dimanche, M. Labeaume a statué que «le bois, j’ai moins le goût. Le bois est privilégié si on est dans le temps et dans l’argent».

«Ce que je lis de M. Labeaume, c’est qu’il est préoccupé par le [respect du] budget et de l’échéancier, a commenté M. Verreault. Si tel est le cas, nous n’avons aucun problème avec ça.»

«Le maire ne veut pas donner un traitement de faveur [à l’utilisation du bois]. Nous sommes parfaitement à l’aise avec ce point de vue.» L’aspect compétitivité du bois est une nécessité pour que l’industrie québécoise soit «solide».

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Le toit du nouveau Colisée : une combinaison de bois et d’acier ?

Très bientôt on pourra commencer à parler architecture dans ce dossier, mais n’en demeure pas moins qu’il reste une contestation en cours à régler avant…

Merci à Gilles Maheux pour cette magnifique photo aérienne du site du centre de foires prise le 10 septembre 1936. On voit bien le futur site de l’actuel Colisée (construit en 1948) en haut de la piste de l’hippodrome. Notez aussi l’emplacement qui était convoité pour le futur amphithéâtre en bas à droite.

Site du centre de foires de Quebec le 10 septembre 1936

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 4 février 2012

(Québec) Le sous-sol du futur amphithéâtre coûtera cher à la Ville de Québec. Il faudra sortir et disposer de 200 000 à 300 000 mètres cubes de terre, assez pour remplir 100 piscines olympiques, avant d’ériger l’imposant édifice. Environ la moitié de ces sols sont contaminés et devront être enfouis loin de la capitale.

La Ville de Québec et ses sous-traitants évaluent différents scénarios pour gérer cette quantité phénoménale de terre et tentent d’établir les coûts de l’opération, selon une source fiable du Soleil. Il n’est toutefois pas question d’en parler publiquement. «Tout est sous étude», s’est borné à dire François Picard, vice-président du comité exécutif, interrogé cette semaine.

Lors de l’agrandissement du Centre de foires, dans le même secteur d’ExpoCité, environ 80 000 mètres carrés de sols contaminés ont dû être transportés dans des lieux d’enfouissement à sécurité maximale de la Mauricie et du Centre-du-Québec. La facture est montée à 8 millions $, soit le double de ce qui avait été budgété.

La même procédure appliquée au terrain de l’amphithéâtre impliquerait donc des déboursés de 10 à 15 millions $ minimum.

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Boom immobilier dans le voisinage du futur amphithéâtre.

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 2 février 2012

(Québec) C’est le ministère des Transports du Québec (MTQ) qui réaménagera la portion du boulevard Wilfrid-Hamel comprise entre l’autoroute Laurentienne et la rue de l’Exposition donnant accès au futur amphithéâtre. La Ville de Québec lui fera un chèque de 2 millions $.

Le MTQ éliminera cet été la bretelle d’accès à l’autoroute Laurentienne, située dans le quadrant nord-est de cette intersection stratégique, pour dégager de l’espace en vue de la construction de l’amphithéâtre, d’un stationnement et peut-être même d’un hôtel. La circulation automobile sera redirigée vers la bretelle sud-est, qui sera complètement repensée pour être plus sécuritaire et surtout fluide.

La Ville profitera de l’occasion pour procéder au réaménagement du tronçon du boulevard Hamel allant de l’autoroute Laurentienne à l’entrée principale d’ExpoCité. Le concept retenu date de 2009 et inclut notamment des trottoirs pour les piétons, une voie réservée pour le Métrobus et l’installation de nouveaux feux de circulation.

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Colisée: la Ville et le ministère des Transports lancent les travaux dès cette année.

Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 12 janvier 2012

Nouvelle étape vers la construction du nouvel amphithéâtre : la Ville de Québec s’apprête à lancer un appel d’offres pour la démolition de l’Espace K d’ExpoCité, opération qui devrait être lancée ce printemps.

La comité exécutif de la ville de Québec vient de donner le signal pour procéder à un appel de soumissions publiques afin d’amorcer les travaux qui permettront de préparer le terrain où sera construit l’amphithéâtre.

Les travaux de démolition de l’Espace K devraient débuter au printemps, selon le porte-parole de la ville de Québec, François Moisan.

Cette étape devrait coûter environ huit millions, selon l’attaché de presse du maire Labeaume, Paul-Christian Nolin. Une autre somme d’environ 10 millions sera réservée au ménage de ce « spaghetti » de tuyaux, comme l’a déjà illustré le maire, qui se trouve enfoui sous le terrain où seront apposées les fondations du nouvel amphithéâtre, au printemps 2013. Ce ménage de conduites souterraines devrait être effectué au cours de l’été 2012.

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Des tunnels pour relier les édifices d’Expo-Cité ?

Source : Annie Saint-Pierre, Journal de Québec, le 28 novembre 2011

Avec un investissement de 10 millions de dollars qu’elle vient de compléter dans une nouvelle usine, la compagnie Chantiers Chibougamau propose de construire un toit en bois et acier qui coûterait 20 millions de dollars pour le nouvel amphithéâtre à Québec.

L’entreprise forestière d’Abitibi-Témiscamingue se tire plutôt bien d’affaire comparativement aux scieries traditionnelles et elle veut poursuivre son développement dans les charpentes en bois pour les édifices de plusieurs étages.

Ainsi, avec une nouvelle usine de 10 millions de dollars qu’elle inaugurait hier, l’entreprise se dit en mesure de construire la toiture du nouvel amphithéâtre de Québec et elle a soumis, en novembre, une proposition de 20 millions, soit moins de 5 % du coût total de l’amphithéâtre de 400 millions.

« Pour notre organisation et dans notre esprit, le visage du bois n’est pas une religion et une solution à tout. Il faut recourir au bois quand c’est pertinent et compétitif au plan financier, et c’est le cas pour le toit de l’amphithéâtre », a expliqué M. François Verreault, responsable des communications de l’entreprise.

Chantiers Chibougamau a donc soumis une demande d’homologation auprès des autorités municipales de Québec pour un toit qui allierait bois et acier pour recouvrir le futur bâtiment.

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Le Nouveau Colisée: Une maquette.

Surce : TVA Nouvelles, le 17 novembre 2011

La comité exécutif de la Ville de Québec débloque 50 millions $ pour des travaux relatifs à la construction du nouvel amphithéâtre.

De cette somme, on prévoit qu’environ 19 M$ seront dépensés en 2012 et, le reste, en 2013. Essentiellement, explique le vice-président François Picard, ces sommes font servir à la préparation du site du nouvel amphithéâtre.

«Ça inclut les travaux de préparation de sol, d’excavation, décontamination, nappe phréatique, consolidation du sol, taxes et honoraires professionnels.»

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Quartier de l’amphithéâtre: les efforts sur le boul. Hamel, pas sur Laurentienne.