Québec est une ville «qui se marche», une ville de piétons et de promeneurs, malgré toutes ses côtes. Les quartiers anciens offrent de multiples circuits tous aussi conviviaux les uns que les autres, grâce à une échelle du bâti dense et réduite; des circuits qui proposent de multiples découvertes urbaines, des points d’intérêt singuliers, des points de vue surprenants, des espaces publics magiques. Dans les territoires nouveaux, les grands parcs linéaires le long des rivières et des escarpements procurent un environnement naturel d’une grande diversité biologique, riche en paysages pittoresques, ponctué d’aires calmes et reposantes. Dans On a marché dans la ville, les auteurs s’attardent à faire connaître ces espaces, à montrer comment certains ont évolué au fil du temps ou comment on a transformé l’espace pour les créer, parfois de manière draconienne, parfois plus subtilement. Les quelque 250 photographies couleur qui illustrent ce livre ainsi que les nombreuses photographies d’archives qui permettent de présenter des images avant-après aident à percevoir l’incidence de ces aménagements sur leur milieu.