Yves Therrien
Le Soleil
(Québec) Pour une troisième année, le marché immobilier continuera son atterrissage en douceur dans un marché qui tend à l’équilibre entre l’offre et la demande. Malgré tout, 2015 devrait voir une augmentation des ventes de 2 % alors que le prix des propriétés ne devrait pas grimper de plus de 1 % dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec. (…) En 2014, les ventes immobilières ont grimpé de 3 % dans la RMR de Québec toutes catégories confondues. Il y a eu des augmentations des ventes dans toutes les catégories: 2 % pour l’unifamiliale avec 4489 unités, 3 % pour les condos avec 1485 unités et 12 % pour les plex (immeubles à revenus du type duplex ou triplex) avec 490 unités. Et en décembre 2014, les ventes ont été très bonnes dans la région.
Cependant, avec une augmentation de 15 % des inscriptions pour vente dans le réseau Centris des courtiers, l’inventaire est plus élevé de sorte, les délais de vente sont plus longs. (…)
La densification du territoire de la ville de Québec demeure une priorité pour le maire Régis Labeaume. Il s’étonne que des citoyens pensent qu’un édifice de sept étages est un gratte-ciel.
«Un étage de plus, c’est souvent la différence entre un édifice rentable et un qui ne l’est pas», affirme-t-il.
Il s’étonne que des gens qui veulent lutter contre l’étalement urbain, l’émission de gaz à effet de serre, soient contre la construction d’un édifice à 10 étages. Pour lui, c’est un non-sens dans l’argumentation. L’arrêt de l’étalement urbain passe par la densification et des édifices en hauteur.
De plus, pour faciliter la vie des promoteurs et des investisseurs, le maire dit avoir mis sur pied une équipe de choc pour rendre l’administration municipale plus efficace dans le cas de l’acceptation des projets et la délivrance des permis. «Retarder l’émission d’un permis a des conséquences pour les promoteurs», continue-t-il en avouant que ce qui lui fait plaisir, c’est l’envoi d’un compte de taxes quand tout s’est bien passé. Mais ce qui le rend heureux, c’est le travail des courtiers à cause des droits sur les mutations immobilières appelés à tort «taxe de bienvenue».