Voir aussi : 0 - Contenu original, Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet.
Anne Lafrance
Le Soleil
La population de Québec et ses environs est à la hausse. Durant la dernière année, la région a attiré encore plus de nouveaux résidents que l’année précédente. Or, selon les données, elle séduit surtout les personnes de 65 ans et plus, creusant ainsi l’écart avec un grand besoin de main-d’œuvre.
C’est ce qui ressort de la publication Bilan et perspectives 2022-2023 portant sur la démographie dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec et dont les résultats ont été dévoilés mardi par Québec International.
Ce bilan démographique montre, sur plusieurs aspects, que la RMR de Québec a fait meilleure figure en 2022 en comparaison à 2021. Par exemple, le taux d’accroissement de la population a presque triplé. À la fin de 2022, on comptait 848 800 habitants. Il s’agit d’un gain de 12 200 personnes comparativement à l’année précédente.
D’où viennent ces gens? D’ici et d’ailleurs. Selon le rapport, la région a attiré des Québécois d’un peu partout en province, principalement des jeunes de 15 à 24 ans. «Québec représente la seule RMR au cours de la dernière année à avoir réalisé des gains dans ses échanges migratoires avec chacune des RMR de la province», indique la publication de Québec International.
Voir aussi : 0 - Revue de presse, Publications & ressources Internet.
Voir aussi : 0 - Contenu original, Publications & ressources Internet.
Voir aussi : 0 - Contenu original, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet.
La CMQuébec entend par mobilité durable la mise en œuvre de politiques d’aménagement et de gestion du territoire destinées à satisfaire les besoins de libre déplacement des citoyens, dans une perspective de développement durable. Il s’agit d’une planification intégrée de l’aménagement du territoire et des transports qui favorise un meilleur respect de l’environnement, l’équité sociale et la vitalité économique. La notion de mobilité durable a, à cet égard, une acceptation plus étendue que celle du transport durable, car elle ne réfère pas exclusivement au seul déplacement et au mode de transport utilisé.
Voir aussi : 0 - Contenu original, Conférences / évènements, Piétons, Publications & ressources Internet, Transport, Urbanisme.
Voir aussi : 0 - Contenu original, Condo, Maison, Publications & ressources Internet.
Les infrastructures municipales sont sous la gestion principale de trois unités administratives : les services de l’Ingénierie, de la Gestion des immeubles et du Traitement des eaux. Ces infrastructures comprennent :
3 649 km de chaussées et de trottoirs;
6 902 km de conduites pluviales, d’aqueduc et d’égout;
468 km de réseau cyclable;
355 stationnements;
1 253 ouvrages ponctuels (vannes, bassins, etc.);
2 078 ouvrages d’art (ponts, ponceaux, etc.);
52 877 lampadaires;
7 usines et 27 ouvrages majeurs de traitement des eaux;
451 bâtiments municipaux.
Voir aussi : 0 - Revue de presse, Les Grandes infrastructures, Publications & ressources Internet.
Voir aussi : 0 - Contenu original, 0 - Revue de presse, Condo, Maison, Publications & ressources Internet.
Photo: Sarah Desaulniers
Claudia Larochelle, professionnelle de recherche, Centre de recherche en aménagement et développement du territoire (CRAD) et réseau Villes Régions Monde.
Projets de densification urbaine, quels impacts sur les valeurs immobilières? Un modèle inspiré de la méthode des prix hédoniques pour éclairer le choix de la ville.
Interview avec François Des Rosiers, professeur au département de finance, assurance et immobilier de la Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Vous travaillez depuis quelques années sur des projets de recherche qui visent à mesurer l’impact des interventions de densification urbaine sur la valeur des propriétés avoisinantes. Pourriez-vous me parler un peu du contexte et des principaux objectifs de ces projets de recherche?
Depuis 40 ans, je travaille au développement de méthodes d’analyse des valeurs immobilières et, plus largement, à l’avancement des connaissances en matière d’économie urbaine et immobilière. Je travaille actuellement avec mes collègues Jean Dubé (professeur, ESAD, FAAAD, Université Laval, membre du CRAD) et Nicolas Devaux (professeur, Université du Québec à Rimouski, membre du CRDT) sur deux projets. Le premier est financé par le CRSH et la Ville de Québec et s’intéresse à l’impact des projets de reconversion résidentielle sur les valeurs immobilières. Le deuxième est financé par la Ville de Québec et s’intéresse à l’impact de l’ajout de logements sociaux sur les valeurs immobilières. Au chapitre de la reconversion, il peut s’agir par exemple du fait de remplacer une vieille maison par une plus moderne ou plus luxueuse, mais aussi de remplacer un bâtiment vétuste unique par plusieurs bâtiments, un duplex, un immeuble collectif de type condo locatif, ou encore de construire une ou plusieurs propriétés sur un terrain vacant. L’objectif est de mesurer l’impact net sur les valeurs des maisons unifamiliales à proximité de ces projets. Il s’agit donc de mesurer des externalités urbaines. Ce concept fait référence aux effets d’initiatives privées – comme la reconversion résidentielle – ou encore publiques – comme l’implantation d’une station de métro ou de tramway – sur le prix des valeurs immobilières des maisons avoisinantes. En cas d’impact net positif sur les valeurs immobilières, la Ville va en tirer un bénéfice financier, non pas directement, mais par l’intermédiaire de l’augmentation des taxes foncières lorsque le marché aura intégré l’information.
Cette problématique de la reconversion se pose notamment dans les quartiers anciens, où des groupes de citoyens et de citoyennes se forment pour s’opposer à la densification, sous prétexte que cela affecte à la baisse la valeur de leur propriété. Il en est de même de l’ajout de logements sociaux qui, comme dans le premier cas, relève du syndrome du « pas dans ma cour ». L’idée est donc de voir ce que la littérature et les données ont à dire à ce sujet.
Selon la littérature, le fait de remplacer une maison modeste par une maison plus grande et plus luxueuse (mansionization) a un effet positif, le taux d’augmentation de la valeur des maisons avoisinantes se situant entre 1,3 % et 8,1 %. Ce phénomène est bien connu en évaluation immobilière (principe de conformité) : lorsque l’environnement d’une propriété se bonifie, le simple fait que cette propriété se situe dans un secteur plus haut de gamme qu’auparavant a un effet à la hausse sur sa valeur. Les projets de reconversion qui impliquent une nuisance visuelle (p. ex., on érige un immeuble de plusieurs étages qui prive un ménage voisin d’une vue dégagée) peuvent toutefois avoir un impact négatif.
je
En ce qui a trait à l’ajout d’immeubles de logement social dans un secteur, on l’associe souvent à une hausse de la criminalité, de la congestion et du bruit. Mais cet ajout peut aussi se traduire par une augmentation de la demande pour les terrains du secteur et par une hausse du prix des propriétés. L’impact dépend surtout de l’importance relative des impacts positifs et négatifs. Est-ce qu’ils s’annulent? Est-ce qu’il y en a un qui domine l’autre? Le problème sur le plan méthodologique est de séparer les impacts positifs et négatifs. Quand il y a un impact positif, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’impact négatif, mais simplement que le positif l’emporte. Pour cette raison, c’est l’impact net qu’on estimera.
Voir aussi : 0 - Revue de presse, Densification, Maison, Planification urbaine, Publications & ressources Internet.