Samuel Auger
Le Soleil

(Québec) En dépit des efforts de la Ville de Québec pour accroître l’offre de condos, de maisons de ville et d’autres déclinaisons de densité urbaine, les citoyens de la capitale préfèrent encore majoritairement une maison unifamiliale isolée dans un quartier résidentiel loin du travail, révèle un important sondage.

Où les citoyens de la région rêvent-ils d’habiter? La Ville de Québec a commandé un sondage Léger Marketing fin 2010 sur les aspirations de ses contribuables. Il s’agit de la plus récente étude du genre à la Ville de Québec. Le sondage – présenté vendredi à des chercheurs de l’Université Laval et obtenu par Le Soleil – a un échantillon impressionnant avec 2506 personnes.

La suite

Un billet précédent

Renée Larochelle
Le Fil

La vie en banlieue n’est pas près de s’éteindre, estime Carole Després, professeure à l’École d’architecture

À l’ère du développement durable, on aimerait croire que la sensibilisation des citoyens à l’égard de l’environnement se traduise par un retour en ville des banlieusards. Il semble pourtant que le concept a encore un bout de chemin à faire dans la tête des Québécois pour que ces derniers arrivent (ou reviennent) en ville. Lorsque vient le temps d’élever une famille, ils sont en effet encore très nombreux à privilégier la banlieue. Or, qui dit banlieue dit dépendance à l’automobile, parfois même empiètement sur les terres agricoles, les lacs, les montagnes, etc.

«L’idée que la banlieue est en perte de vitesse est un mythe», explique Carole Després, professeure à l’École d’architecture. «Dans la ville de Québec, 70% de la population habite la banlieue comparativement à 20% les quartiers centraux, dit-elle. Plusieurs générations d’enfants ayant grandi en banlieue s’y identifient et choisissent d’y vivre, une fois devenus adultes. Après avoir terminé leurs études, des étudiants qui viennent étudier en ville seront peut-être tentés d’y rester. Mais s’ils ont vécu une mauvaise expérience dans un immeuble à logements, par exemple, ils vont vouloir repartir vers la banlieue.»

La suite

Un billet précédent

À l’automne 2010, la Ville de Québec déposait une version préliminaire de son Plan de mobilité durable (PMD) et tenait une série de consultations publiques. D’emblée, très favorables aux orientations contenues dans ce plan, c’est avec beaucoup d’intérêt que les membres du Conseil de quartier de Saint- Sauveur et ceux du Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur ont étudié le document, suivi les discussions et participé activement aux échanges.

Si, pour les deux organisations, la pertinence d’un tel plan ne faisait nul doute, ce n’est pas sans croire que sa réalisation puisse avoir des impacts considérables sur le développement et la vie dans les quar- tiers. Par exemple, le projet d’implanter une ligne de tramway qui traverserait le quartier implique un important changement dans les habitudes de déplacement ainsi que dans la vie de quartier en générale.

C’est dans ce contexte de transformations majeures au niveau de l’urbanisme et des transports sur l’ensemble du territoire de la Ville de Québec que nous avons soulevé, dès l’automne 2011, l’idée d’un Plan de mobilité durable du quartier Saint-Sauveur (PMDQ)

La suite

Québec, le 21 mars 2014 – C’est avec fierté que la Ville de Québec a reçu, à l’occasion de la Soirée des Mérites et des prix Francopub qui se déroulait jeudi, le prix Mérite du français dans les technologies de l’information, catégorie Solutions mobiles, pour l’application Découvrir Québec! Ce prix, décerné par l’Office québécois de la langue française, récompense les entreprises et les organisations dont les réalisations reflètent la richesse de la langue française. (…) La version pour iPhone et iPad de l’application, qui a vu le jour en septembre 2013, comporte désormais une ligne du temps interactive. Celle-ci permet aux intéressés d’explorer de façon chronologique plusieurs points d’intérêt, de la création de Québec jusqu’à ce jour. L’application continue ainsi de se développer et de redéfinir les standards de qualité des applications mobiles de visite. L’expérience vécue par les utilisateurs s’en trouve bonifiée!

La suite

App Store

Google Play

SCHL

L’expansion du parc de logements est alimentée par la
croissance démographique. En effet, lorsque la population
augmente, la création de ménages s’accélère, ce qui stimule
la demande d’habitations. De son côté, l’offre de logements
s’aligne sur les signaux du marché – l’évolution des prix,
des ventes et des stocks – qui traduisent les pressions
démographiques et la conjoncture économique. C’est ce qui
explique le fait que le rythme de la construction résidentielle
tend à suivre le taux de progression des ménages (voir
l’encadré intitulé Note sur les ménages et autres données).
Le présent numéro du Point en recherche étudie l’évolution
de la formation de ménages au Canada entre 1971 et 2011
à l’aide des données du recensement.

La suite

Projections à long terme de la croissance
des ménages – mise à jour 2013

* En assistant à cette conférence, qui fait suite à cette enquête sur les banlieues, je partage avec vous ce document fort révélateur.

Carole Després, directrice de la maîtrise en sciences de l’architecture et en design urbain de l’Université Laval et co-directrice du GIRBa, parle dix mythes tenaces sur la banlieue lors une entrevue publiée dans le dernier numéro de la revue ARQ. (#166, Février 2014, ARQ Architecture-Québec)

Dix mythes sur les banlieues

Est-ce que vous connaissez la population de votre quartier ? Entre 2006 et 2011, est-ce qu’il y a eu une variation (+ ou -) ? Un lecteur (merci Franks) a fait des démarches auprès de la Ville de Québec.

Durant cette période comprise entre 2006 et 2011, certains quartiers ont vu le nombre de leurs citoyens diminuer : Vieux-Québec (-350), Saint-Roch (-110), St-Jean-Baptiste (-375), Vieux Limoilou (-295), Des Châtels (-295). D’autres ont vu leur nombre augmenter : Neufchâtel Lebourgneuf (+ 6975), Duberger Les Saules (+ 1570), Notre-Dame-des-Laurentides (+ 2700), St-Émile (+ 1870), Val-Bélair (+ 2910).

Le tout dans une population totale (en 2013) de 791,934 personnes

Qu’en conclure ?

Québec International

La région métropolitaine de Québec connaît une croissance économique exceptionnelle depuis quelques années. Forte d’une économie diversifiée qui s’appuie sur le développement d’industries clés à fort potentiel de croissance, la région occupe aujourd’hui une place de choix sur l’échiquier mondial.

IMMEUBLES À BUREAUX
(T3-2013)
Taux d’innocupation Loyer net moyen
Québec métro 6,5% 11,50 $ p.c.
Centre-ville de Québec 7,2 % 11,41 $ p.c.
Ste-Foy 9,2 % 11,57 $ p.c.
Nord-Ouest 5,4 % 11,75 $ p.c.
Lévis 0,6 % n.d.

REVENU PERSONNEL DISPONIBLE PAR HABITANT
T2-2013
Québec métro 29 360 $ (+1,7 %)
Québec province 26 591 $ (+0,5 %)
Canada 30 424 $ (+2,2 %)

SALAIRE MOYEN
T2-2013
Québec métro 41 090 $ (+3,6 %)
Québec province (2010) 40 234 $ (+1,3 %)
Canada 46 698 $ (+2,4 %)

POPULATION TOTALE 2012

Québec métro 769 639 (+6,3 % vs 2006)
Québec province 8 054 756 (+5,5 % vs 2006)

TAUX D’INNOCUPATION RÉSIDENTIEL

Avril 2013 Avril 2012
Québec métro 2,2 % 0,7 %
Québec province 3,1 % 2,2 %

La suite

Au cours des derniers mois, la CMQ a procédé à la mise en ligne d’une toute nouvelle couverture photographique aérienne de son territoire, de résolution nettement plus élevée que les versions précédentes. De nombreuses cartes ont également été ajoutées à la section Portail métropolitain du site Internet de la CMQ. Parmi celles-ci, notons entre autres :

Afin de visualiser les cartes vous devez posséder l’extension Silverlight

L’ensemble des cartes contenues dans le Projet d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines du territoire de la CMQ (PACES-CMQ);

La carte d’utilisation du sol;

La carte des réseaux cyclables présents sur le territoire de la CMQ;

Les informations cartographiées de niveau ou de débit relatives à 12 cours d’eau, les hauteurs d’eau du Saint-Laurent observées à trois stations marégraphiques ainsi que les tables de marées pour 13 endroits disséminés le long du Saint-Laurent;

La cartographie des zones susceptibles de présenter des niveaux sonores élevés en lien avec le bruit routier.

Toutes ces informations, et bien d’autres, sont accessibles à tous les internautes en cliquant sur les hyperliens fournis dans le présent article.

La suite

Gilbert Leduc
Le Soleil

(Québec) Malgré l’achèvement des travaux dans trois importants parcs éoliens, ceux de L’Érable, de la Seigneurie de Beaupré et Des Moulins, le panier de projets de construction dans la grande région de Québec demeure encore fort bien garni.

Un inventaire effectué par Québec International permet d’identifier plus de 300 projets sur le territoire des régions administratives de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. Ces projets de construction – présentement en chantier ou encore qui ont fait l’objet d’une annonce – représentent des investissements totalisant 13 milliards $. (…)

Le nombre d’heures travaillées dans la grande région de Québec devrait diminuer de 4 % en 2014, selon la Commission de la construction du Québec (CCQ). Il devrait atteindre 25,7 millions d’heures comparativement à 26,6 millions d’heures en 2012.

«Il n’y a rien de catastrophique à tout ça», s’empresse de mentionner l’économiste de la CCQ, Pauline Dupuis. «Ça va demeurer une belle année. La région de Québec nous a habitués, de 2010 à 2012, à des croissances exceptionnelles. Un rythme difficilement soutenable sur une longue période.»

En effet, les régions de Québec et de l’Estrie ont été les seules à ne pas avoir encaissé une diminution des heures travaillées en 2013. Selon les estimations de la CCQ, les baisses du nombre d’heures travaillées au Québec en 2013 varient entre 4 % et 23 %. À Québec et en Estrie, il n’y a eu aucune baisse, aucune hausse.

La suite