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Quant à un article paru sur Droit de parole signé par
Marie-Josée Renaud et Marie-Jeanne Gagnon-Beaulieu
Le stationnement de surface : une plaie urbaine
Pendant que les uns rêvent d’une ville durable axée sur le verdissement, la marche, le vélo et les transports en commun, les autres souhaitent un accès plus facile au centre-ville en voiture. Réflexion sur deux idées qui s’affrontent. (…)
Discutons d’abord des effets néfastes des stationnements pour la communauté. On peut facilement s’accorder sur le manque d’esthétique d’un stationnement de surface, qui n’a d’autre utilité que d’y laisser des voitures et qui se transforme en mer d’asphalte en soirée lorsque la demande est moins forte. Désertiques en dehors des heures de bureau, ils créent des lieux peu sécuritaires qui nuisent à l’émergence et à la consolidation de la vie de quartier. En effet, ces stationnements occupent de vastes espaces qui ont pour effet de morceler la trame urbaine et de décourager l’utilisation de transports actifs, particulièrement les déplacements à pied. Autant de raisons qui militent en faveur de la diminution si ce n’est de la disparition des stationnements de surface. On pourrait croire qu’en dissimulant les stationnements sous terre, on enraye ces problèmes. Pourtant, la question est plus complexe. (…)
La suite à la page 5 de Droit de parole