Québec Hebdo
PRÉVISIONS. Après une année plus performante que prévu, la région de Québec doit s’attendre à léger repli des mises en chantier résidentielles pour l’année 2020.
Selon une récente étude sur les perspectives économiques, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) anticipe 4485 mises en chantier dans la capitale au cours des 12 prochains mois. Il s’agit d’un recul de 5% par rapport à 2019.
La baisse d’activité devrait se manifester dans tous les segments de marché. En effet, on prévoit l’ajout de 665 résidences unifamiliales détachées (-5%), de 420 maisons jumelées ou en rangée (-13%) et de 3400 logements locatifs ou en copropriété (-4%).
Voir aussi : Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Résidentiel.
En vertu de l’article 236 de sa Loi constitutive, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) doit, à la suite d’un recensement quinquennal de Statistique Canada, déposer à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation un rapport sur l’opportunité de modifier son territoire pour tenir compte des nouveaux résultats. La ministre fait ensuite rapport au gouvernement pour être finalement déposé à l’Assemblée nationale.
Le présent rapport vise à répondre à cette obligation. Plus exactement, il dresse un certain nombre de constats à la suite du dernier recensement quinquennal de 2016. Il fait état de la dynamique du développement du territoire périmétropolitain ainsi que des milieux périurbains au sein du territoire de la CMQ.
Il fait également la démonstration que le phénomène de l’expansion des milieux urbanisés se poursuit dans la grande région de Québec. Ces constats ont été établis en abordant successivement le territoire actuel de la CMQ et les critères qui ont conduit à sa délimitation; la croissance démographique des municipalités de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec qui ne font pas partie du territoire de la CMQ et finalement l’expansion de la zone d’influence métropolitaine forte (ZIM-F) de la CMQ.
Le rapport 46 pages
Voir aussi : Publications & ressources Internet.
Le document Parcours du fleuve – Vision et plan d’ensemble est maintenant disponible. La vision du Parcours du fleuve propose de fédérer et d’unifier l’ensemble des interventions quant à la protection et à la mise en valeur des éléments de nature, de patrimoine, de récréation, de culture et de paysages. Une approche qui se divise en deux grands thèmes, soit la découverte et l’opportunité de création.
Cette planification s’inscrit dans l’élaboration de la Trame verte et bleue métropolitaine (TVB) qui vise à assurer la protection, la valorisation et la connectivité des composantes récréatives, paysagères et naturelles d’intérêt de la région. La vision d’ensemble de la TVB comprend : le Parcours du fleuve, les Monts et collines, les Coulées vertes et bleues et des liens récréatifs.
Ce projet découle de l’acquisition de diverses connaissances, d’un état de situation détaillé, de l’identification de problématiques, de l’arrimage de projets prévus par les municipalités du territoire et d’une large concertation avec les intervenants régionaux. La Table de concertation régionale pour une gestion intégrée du Saint-Laurent dans la zone de Québec est aussi partenaire de cette planification.
Le document 55 pages
Annexe 29 pages
Voir aussi : Publications & ressources Internet.
Voir aussi : Publications & ressources Internet.
Communauté métropolitaine de Québec
Le sommaire des résultats de l’Enquête Origine-Destination 2017 est maintenant disponible sur notre site Internet. Rappelons que cette enquête avait été réalisée auprès de plus de 35 000 ménages, dont près de 33 000 sont localisés sur le territoire de la CMQ.
Les données recueillies serviront, notamment, à adapter les politiques, planifier les projets de transport en fonction des besoins réels de la population, à améliorer les infrastructures et les services de transport en commun, à localiser et estimer les besoins en matière de stationnements incitatifs et, finalement, à assurer une meilleure intégration entre l’aménagement du territoire et le transport.
Cette enquête est le fruit d’un partenariat entre le ministère des Transports du Québec, le Réseau de transport de la Capitale, la Société de transport de Lévis, la Communauté métropolitaine de Québec, la Ville de Québec et la Ville de Lévis. Ce projet est aussi rendu possible grâce au financement du gouvernement du Canada dans le cadre du Programme d’aide financière du Fonds pour l’infrastructure de transport en commun.
Toutes les informations 195 pages.
Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Publications & ressources Internet, Transport, Transport en commun.
Une série d’articles fort intéressants.
Voir aussi : Publications & ressources Internet.
Pierre-Luc Lachance
Conseiller municipal
District 3 – Saint-Roch – Saint-Sauveur
Je suis POUR le projet de RSTC et je m’explique
En réponse au point de vue de Donald Charette paru le 11 décembre 2019 dans le journal Le Soleil.
Il y a bientôt 3 ans, lorsque j’ai décidé de me présenter en politique municipale, j’ai eu à passer des entrevues auprès des autorités d’Équipe Labeaume. Lors de mon entrevue finale avec le Maire, il m’a demandé pourquoi je voulais me lancer en politique. Ma réponse fut instantanée : « Je veux réaliser des projets pour ma Ville et je veux qu’on remette le SRB en vie » (on se souviendra qu’il y a 3 ans c’est le projet du SRB qui était le projet prévu, même s’il battait de l’aile à cause du retrait de la Ville de Lévis). Le Maire m’a répondu du tact au tact : « Excellent Pierre-Luc, on va travailler ensemble pour doter Québec d’un grand projet de transport structurant à Québec ». Ainsi, lors de l’élection de 2017, j’ai fait mon porte à porte en mettant à l’avant-plan le 2e de nos engagements de la campagne 2017 : « Poursuivre des travaux visant à doter Québec d’un Réseau structurant de transport en commun attrayant, moderne et efficace. »
C’est donc une grande fierté pour moi, 2 ans plus tard, de livrer la marchandise, non pas avec seulement un tramway, comme certains tentent souvent de diminuer le projet, mais bien avec un Réseau Structurant de Transport en Commun (RSTC) (Tramway, trambus et des voies dédiées pour les autobus) qui permettront une desserte de 65 % des citoyens, plus de 81 % des principaux générateurs de déplacement et qui réduira de 151 000 tonnes la production de GES d’ici 2041.
Depuis un mois, le bureau de projet du RSTC livre les principales études d’impacts sur plusieurs sujets (Environnement, bruits, vibrations, déplacements et achalandages, toutes disponibles sur www.reseaustructurant.info) et il rassurant de voir que la vision souhaitée s’avère à être le bon choix scientifique, économique et logistique pour notre Ville.
Dans son point de vue du 11 décembre, M. Charette exprime plusieurs irritants qu’apporterait le projet et je tiens à le féliciter d’avoir lu les études pour élaborer son argumentaire. Je veux dire à M. Charette, oui le projet du RSTC entraînera des changements majeurs pour notre Ville tout comme d’autres grands projets que notre région réalise tels que l’élargissement de l’autoroute Henri IV. Ainsi, je souhaite remettre en perspective certains éléments avancés par M. Charette et peut-être d’autres citoyen(ne)s qui partagent ses inquiétudes :
1. Avec la croissance démographique prévue (+ 57 000 habitants d’ici 2036) et la croissance continue du nombre de véhicules immatriculés, ce n’est plus 748 000 déplacements quotidiens dans la zone d’influence du projet (+ — 2 km de part et d’autre du tracé) que nous aurons, mais bien 847 000 tous modes confondus, dont 77 % en voiture, augmentant donc significativement la congestion. Avec le RSTC, il est envisagé, selon les études, de capter 53 % de cette augmentation en 2041 et il s’agit d’hypothèses dites conservatrices, car dans d’autres villes des pourcentages plus élevés ont été observés.
2. Oui, il est envisagé d’interdire le camionnage de transit au centre-ville et cela est une excellente nouvelle pour tous les résident(e)s du district que je représente. Avez-vous idée du bruit, de la poussière et des dangers qu’apporte le camionnage lourd sur des artères urbaines tel que le boulevard Charest ? Si vous restez en banlieue, imaginez-vous des camions 53′ qui passent à 50 km/h (parfois plus vite) 6 fois par heure (jour et nuit) sur l’artère principale de votre quartier et vous n’aurez qu’une fraction des inconvénients que les résidents du centre-ville subissent. Il m’apparaît donc sain de profiter de ce grand changement pour corriger une erreur historique et de relocaliser ces déplacements sur des artères avec moins de résidents et de piétons (ex : les autoroutes).
3. Bien que les axes perpendiculaires au futur RSTC subiront une augmentation des temps moyens de parcours par km, des gains de 100 % sont prévus sur les temps de parcours des axes du Tramway et Trambus, car les automobilistes vont bénéficier de la priorisation des feux de circulation.
4. Effectivement, 1241 places de stationnement sur rue devront être retirées dû au projet et cela représente une opportunité intéressante pour la Ville de revoir la dynamique du stationnement pour les quartiers centraux. En effet, le système de vignettes, tel que nous le connaissons aujourd’hui (sans limitation du nombre par zone) fonctionne comme des « permis de chasse » et cela entraîne des irritants majeurs pour les résidents et je ne vous parle même pas des problématiques de logistique avec lesquelles la Ville doit composer lors d’opération de déneigement. Bien que des réflexions sur ces problématiques aient déjà été entamées avant, le projet du RSTC nous donnera simplement plus de moyens pour amener des solutions durables autant pour les résidents que pour les visiteurs des quartiers.
5. Il est vrai que selon les plans d’implantation prévus à ce jour, 148 intersections (sur 266 que le RSTC traversera) ne permettront plus de tourner à gauche. Cependant, comme le mentionne l’étude de déplacement : « L’élimination des intersections et des virages à gauche […] réduit les risques d’aléas et améliore la sécurité en diminuant le nombre de conflits avec les autres usagers et favorise par conséquent l’exploitation de la ligne. » Et pour moi cela est un facteur de succès important pour assurer une exploitation efficace du réseau.
6. M. Charette conclut qu’avec les informations disponibles, il serait préférable de creuser une ligne de Métro. Je ne sais pas sur quelles études M. Charrette s’appuie pour avancer cela, car, outre les coûts nécessairement beaucoup plus élevés pour la construction de 23 km de réseau sous-terrain ; privant au passage la Ville de composantes majeures du projet soit 15 km de Trambus et de 16 km de voies dédiées, les études d’achalandages démontrent hors de tout doute qu’un métro se serait rempli qu’au tiers de sa capacité en 2041. Personnellement, c’est dans ce contexte que je n’hésiterais pas à dire que les gouvernements jetteraient l’argent par les fenêtres.
En somme, comme le mentionne la firme experte AECOM, les bénéfices qu’apporteront le projet du RSTC tel que le bilan positif en matière de réduction de GES et d’îlot de chaleur, l’amélioration des infrastructures urbaines, l’amélioration significative de l’offre de transport en commun pour rendre la Ville plus fonctionnelle et attractive pour la main-d’œuvre nécessaire pour combler les besoins de nos entreprises sont des éléments qui surpassent largement les inconvénients qui feront leur apparition. En fait, il clair qu’il aurait été contreproductif voire dangereux de poursuivre simplement le développement urbain hérité des modèles américains où tout est fait principalement en fonction de l’auto. Ce modèle n’est plus soutenable si nous souhaitons que Québec soit une Ville Durable pour assurer son développement social, économique et environnemental à long terme.
Voir aussi : Projet - Tramway, Publications & ressources Internet, Transport, Transport en commun.
Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité.
À la veille du temps des Fêtes, nous vous proposons un titre tout indiqué pour vous mettre dans l’esprit de la saison. Avec « La Noël au Temps des carrioles », les Services historiques Six Associés vous offrent un petit ouvrage qui permet d’en apprendre plus sur les traditions de nos ancêtres : Messe de minuit, réveillon, échanges de vœux et de présents, décorations, sans oublier le magasinage et l’arrivée du père Noël…
Ce livre intéressera spécialement les gens de la région de Québec puisqu’il permet d’arpenter les rues de la ville et de les (re)découvrir sous un autre angle. À quels endroits les gens de Québec allaient-ils acheter leurs cadeaux de Noël ? Que proposaient les commerces de la ville pour le temps des Fêtes ? Où se déroulait la messe de Noël la plus solennelle en ville ? Ce sont à ces questions et à bien plus encore qui répond ce petit livre accessible autant par sa forme et son prix abordable que par son contenu original et son ton dynamique.
L’ouvrage plaira également aux gens d’ailleurs puisque qu’il est abondamment illustré et qu’il fait revivre la magie des Noëls d’antan au Québec. Peu de livres ont en effet été consacrés à l’histoire du temps des Fêtes dans la province. Il s’agit donc d’un titre à ajouter aux bas de Noël des amateurs d’histoire des quatre coins du Québec !
Ceux qui le désirent sont d’ailleurs invités à être des nôtres pour le lancement de l’ouvrage qui se tiendra jeudi le 28 novembre à la librairie Pantoute du Vieux-Québec (1100, rue Saint-Jean) à compter de 18 h.
Voir aussi : Histoire, Publications & ressources Internet, Québec La cité.