Source: Louis Chauvin, Président du Réseau québécois pour la simplicité volontaire et Pascal Grenier, Président du Groupe de simplicité volontaire de Québec, Le Devoir (Opinion), 8 janvier 2009.
(…) Par le passé, l’économie misait sur l’illusion d’un monde aux ressources illimitées et d’une capacité d’absorber tous les déchets que pouvait produire l’humanité. Nous avons donc développé un système basé sur la croissance continue et l’obsolescence planifiée, le tout supporté et encouragé par l’industrie de la publicité et du marketing qui s’acharne, par tous les moyens possibles, à nous convaincre que nous serons plus heureux en consommant toujours davantage.
Or cette idéologie de surconsommation est la base de la dégénérescence environnementale. Ceci, ni le milieu des affaires, ni les gouvernements, ni les groupes environnementaux ne l’ont reconnu explicitement. (…)
Traditionnellement, les gouvernements tentent de stimuler la consommation en période de récession. Si on fait de même cette fois, ne va-t-on pas nourrir la cause de cette crise? (…)
La vie simple au quotidien
Les simplicitaires peuvent offrir des modèles autres que celui de la surconsommation qui règne sur nos sociétés et aussi aider beaucoup de gens en période de récession, car ceux-ci font depuis longtemps l’expérience de la vie simple au quotidien. Voici quelques exemples :
– Vivre selon ses besoins plutôt que selon ses moyens;
– Avoir un logement et une auto (si nécessaire) dimensionnés selon ses vrais besoins;
– Augmenter la longévité des objets en les réparant;
– Apprêter ses aliments soi-même et réduire sa consommation de viande;
– Troquer, louer, emprunter ou acheter usagé;
– Se rapprocher de son lieu de travail pour réduire les déplacements;
– Adopter des modes de transport écologiques;
– Favoriser la mise en commun: cuisines collectives, garderies, bibliothèques, piscines et joujouthèques publiques, etc.
– Etc. (mille et une autre solutions).
(…)
La suite. Aussi, entre autres (et multiples!) billets: Se donner bonne conscience.