Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie »

La crise financière et la simplicité volontaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 21 commentaires

Source: Louis Chauvin, Président du Réseau québécois pour la simplicité volontaire et Pascal Grenier, Président du Groupe de simplicité volontaire de Québec, Le Devoir (Opinion), 8 janvier 2009.

(…) Par le passé, l’économie misait sur l’illusion d’un monde aux ressources illimitées et d’une capacité d’absorber tous les déchets que pouvait produire l’humanité. Nous avons donc développé un système basé sur la croissance continue et l’obsolescence planifiée, le tout supporté et encouragé par l’industrie de la publicité et du marketing qui s’acharne, par tous les moyens possibles, à nous convaincre que nous serons plus heureux en consommant toujours davantage.

Or cette idéologie de surconsommation est la base de la dégénérescence environnementale. Ceci, ni le milieu des affaires, ni les gouvernements, ni les groupes environnementaux ne l’ont reconnu explicitement. (…)

Traditionnellement, les gouvernements tentent de stimuler la consommation en période de récession. Si on fait de même cette fois, ne va-t-on pas nourrir la cause de cette crise? (…)

La vie simple au quotidien

Les simplicitaires peuvent offrir des modèles autres que celui de la surconsommation qui règne sur nos sociétés et aussi aider beaucoup de gens en période de récession, car ceux-ci font depuis longtemps l’expérience de la vie simple au quotidien. Voici quelques exemples :

– Vivre selon ses besoins plutôt que selon ses moyens;
Avoir un logement et une auto (si nécessaire) dimensionnés selon ses vrais besoins;
– Augmenter la longévité des objets en les réparant;
– Apprêter ses aliments soi-même et réduire sa consommation de viande;
– Troquer, louer, emprunter ou acheter usagé;
Se rapprocher de son lieu de travail pour réduire les déplacements;
Adopter des modes de transport écologiques;
– Favoriser la mise en commun: cuisines collectives, garderies, bibliothèques, piscines et joujouthèques publiques, etc.
– Etc. (mille et une autre solutions).
(…)

La suite. Aussi, entre autres (et multiples!) billets: Se donner bonne conscience.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Boulevard Laurier: les tours se multiplient, les craintes aussi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 37 commentaires

GoogleMap

Ci-contre, extrait de GoogleMap présentant le coeur du secteur qui fait l’objet de cet article.

En complément d’information d’un billet antérieur; et un sujet qui risque de faire jaser beaucoup… encore!

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 14 janvier 2009.

Après les commerçants, au tour de citoyens de Sainte-Foy-Sillery de se lever en bloc contre le nouveau règlement d’urbanisme que tente d’adopter la Ville de Québec. Devant la hausse de la hauteur maximale permise pour les nouvelles constructions, plusieurs résidants craignent de voir d’immenses tours à bureaux apparaître dans leur cour. (…)

Déjà aux prises avec un problème de circulation de transit, les résidants de Saint-Yves craignent de voir encore davantage de voitures s’engouffrer dans les rues de leur quartier si de nouvelles tours apparaissent.

«Ces édifices détruisent notre qualité de vie. Est-ce qu’au nom du développement on est rendu à détruire une trentaine de maisons aux portes de la ville?» s’indigne un porte-parole du comité, Robert Houle.

Ce dernier ne blâme pas les résidants de l’îlot Lapointe de vendre leur maison aux promoteurs. «Je ne les blâme pas, ils sont convaincus que le bulldozer va finir par passer de toute façon. Mais pour les autres, ça vient déstructurer notre quartier, ça vient alourdir la circulation de transit et ça vient polluer notre environnement», déplore-t-il. (…)

À 3 km à l’est de l’îlot Lapointe – sur le même boulevard Laurier devenu Grande-Allée -, un autre groupe de citoyens s’inquiète de voir passer à six étages l’actuelle limite de trois étages imposée aux nouvelles constructions dans le secteur. «D’une part, l’ensoleillement va être complètement coupé pour les résidences. Et si on construit, ça va prendre des stationnements, ce qui va augmenter la circulation de façon importante», s’inquiète Jean Bundock, un résidant. (…)

Le secteur du boulevard Laurier a beau s’être graduellement transformé en centre-ville, ses habitants n’acceptent pas encore cette nouvelle vocation de leur quartier, observe un professeur en Aménagement du territoire de l’Université Laval, Florent Joerin. «Le centre-ville s’est déplacé dans ce secteur, soutient-il. Mais dans la conscience des citoyens de Québec, ce n’est pas encore complètement accepté. Quand on pense à centre-ville, on pense à Montcalm, la colline parlementaire et la basse-ville. Mais les études de mobilité de mes collègues montrent que le coeur, le centre de gravité des déplacements, est dans le secteur de l’Université Laval et du boulevard Laurier. C’est bien un centre-ville, mais qui ne se voit pas comme tel.» (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Un débat sur la hauteur des édifices.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Froid sur Montréal: Quand les conduites d’eau posent problème

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 2 commentaires

Radio-Canada

Montréal a joué à la cigale, qu’elle chante maintenant…

Voyez-vous ça? Ce sont des priorités qu’on a négligées pour d’autres plus rentables politiquement comme les pistes cyclables ou les tramways…

Tout est question de priorité. Et comme le disent souvent les environnementalistes, on a laissé aux générations futures le soin de régler ce problème car la durée de vie d’un système est d’environ 30 ans et maintenant, on fait face à ce problème crucial. Je connais des techniques qui seraient moins dispendieuses mais les ingénieurs à commissions sur les travaux d’infrastructures ne veulent rien savoir car le coût est de 30% des méthodes traditionnelles. (…) – F. Trudel

Source: Radio-Canada (Montréal), 12 janvier 2009.

Le froid persiste et le réseau d’aqueduc n’y résiste pas: une autre conduite a éclaté la nuit dernière, dans le quartier Ville-Émard. Il s’agit du douzième incident de ce type depuis jeudi dernier.

Devant ce qui ressemble à une hécatombe, la Ville de Montréal a fait le point dimanche. Le responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, Sammy Forcillo, a précisé qu’il s’agissait principalement de conduites secondaires, dont le diamètre varie entre 8 et 12 pouces.

Outre le coup de froid des derniers jours et la circulation de véhicules de plus en plus lourds, M. Forcillo a insisté sur la vétusté de près du tiers du réseau d’aqueduc (environ 1700 kilomètres). (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: 15 ans pour rénover la ville.

Commenté à la sauce Fernand que je remercie en passant, un sujet il est vrai pertinent! ;-)

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs.

Ex Machina se résigne au déficit

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2009 6 commentaires

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L’image ci-haut est tirée de Wikipédia.

Source: Geneviève Bouchard, Le Soleil, 13 janvier 2009.

Les coupes du gouvernement fédéral en culture font mal aux compagnies de Québec, et pas seulement aux petits joueurs. Devant la disparition de mesures d’aide à la tournée, la compagnie de Robert Lepage, Ex Machina, s’est résignée à inscrire son prochain bilan financier à l’encre rouge.

«Pour nous, la situation change dramatiquement, lance le producteur Michel Bernatchez. On accepte de créer un déficit. On menace notre santé financière pour maintenir nos activités. On fait le pari que nos spectacles doivent continuer à circuler.»

L’abolition du programme PromArt touche particulièrement Ex Machina (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Robert Lepage parle de développement.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Le maire qui montrait du doigt

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2009 5 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil (Chronique), 13 janvier 2009.

(…) Son style, ses attitudes et ses choix d’aménagement étaient [alors] souvent contestés : il bousculait l’opposition, semblait imperméable aux critiques.

Il voulait un centre commercial, des autoroutes et des tours à bureaux au coeur de Saint-Roch, là où se trouve aujourd’hui le jardin, l’ENAP et des logements; il avait reconstruit l’îlot Saint-Patrick dans la controverse, assez pour que ses relations avec le promoteur Laurent Gagnon soient au centre d’un retentissant procès sur la légalité des procédures de la Ville.

M. Pelletier était allé à l’école de l’Union nationale de Duplessis. Il avait de la démocratie une conception assez traditionnelle, voire brutale : je suis élu pour quatre ans, si ça ne fait pas, vous me battrez dans l’urne.

Ce qui ne l’avait pas empêché de créer des comités consultatifs de quartier.

Peut-être avait-il flairé le vent, lorsqu’il a choisi de ne pas se représenter à la mairie en 1989.

Mais Jean-Paul L’Allier a dit encore récemment qu’il n’est pas certain qu’il se serait présenté si M. Pelletier avait choisi de rester. (…)

Québec se souviendra de la passion de M. Pelletier pour sa ville. On lui doit le retour des trains au centre-ville, le premier plan directeur d’urbanisme, le développement de Lebourgneuf, l’amorce de la relance de Saint-Roch, la place D’Youville, le service de développement économique municipal.

Il a développé le réseau des bibliothèques et des parcs de quartier, fait reconnaître Québec par l’UNESCO, créé l’Association internationale des maires francophones, etc. (…)

La suite. À lire également: Un précurseur de l’urbanisme dans la capitale. Aussi, ce billet: Décès de Jean Pelletier.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Un premier autobus hybride pour le RTC

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2009 16 commentaires

L'extérieur du nouveau véhicule ressemblera aux autobus actuels (photo), sauf qu'il sera plus silencieux à basse vitesse et sera muni de batteries sur le toit. Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes

Source: Pierre Pelchat, Le Soleil, 12 janvier 2009.

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) fera l’acquisition, cette année, de son premier autobus hybride au coût de 750 000 $, soit 50 % de plus que le prix d’un autobus standard fabriqué par NovaBus.

L’utilisation du nouveau véhicule, dont l’extérieur est semblable aux autobus actuels à plancher bas, devrait permettre des économies de carburant de 20 %, tout en réduisant l’émission de gaz polluants et de gaz à effet de serre.

«Cet autobus hybride circulera sur les parcours Métrobus 800, 801 ou 802. Il nous sera livré au cours des prochains mois. Nous en ferons l’essai pendant un certain temps pour voir s’il peut bien fonctionner dans les côtes que nous avons à Québec et les conditions hivernales», a affirmé le porte-parole du RTC, Claude Lévesque. (…)

La suite. À lire également: Ford lance un programme de véhicules électriques et hybrides sur quatre ans. Aussi, entre autres billets: Billet écotechno urbain.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Comment les villes se réinventent

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 janvier 2009 3 commentaires

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Parmi les sept villes européennes de tailles moyennes citées par Réjean Lemoine: Belfast (image ci-contre), en Irlande du Nord.

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 10 janvier 2008.

Le groupe de recherche The London School of Economics and Political Science a publié au début du mois de décembre un nouveau guide d’urbanisme. Ce guide raconte la manière dont sept villes européennes ont réussi à se sortir de leur torpeur économique et leur déclin démographique pour redevenir au début des années 2000 des villes dynamiques.

Le reportage radio (env. 6 min.). À consulter, entre autres billets: La leçon de géographie.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec, Transport en commun.

L’art public-privé, un heureux partenariat

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 janvier 2009 Commentaires fermés sur L’art public-privé, un heureux partenariat

Michel Saulnier et son fils Léandre­ devant la sculpture qui se veut à la fois bateau et feuille de chêne. Le Soleil, Jocelyn Bernier

L’image ci-contre est tirée de l’article suivant: Ceci n’est pas une feuille d’érable (Le Soleil).

Source: Nadia Ross, Le Soleil, 5 janvier 2009.

Dans le hall d’un hôpital, sur le terrain d’un immeuble de bureaux ou dans un parc, l’art public prend vraiment racine dans le paysage québécois. Si la politique provinciale d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement a labouré le terrain, le temps des semences n’est désormais plus réservé au domaine public. Pour soigner leur image ou pour contribuer à la société, plusieurs investisseurs privés choisissent maintenant de sortir leur portefeuille pour financer eux-mêmes des projets d’art monumental. Quels sont les retombées et les intérêts pour ces investisseurs? Comment la société et les artistes profitent-ils de ces dons? Le Soleil a rencontré quelques-unes de ces personnes qui travaillent à amener l’art sur la place publique. À ceux qui donnent des objets à lire.

Tout récemment, la Chambre de commerce de Québec dévoilait L’embarquement, de l’artiste Michel Saulnier. Déposée sur la place du Marché-du-Vieux-Port, l’immense feuille de chêne en laiton est une oeuvre accessible et déjà appréciée des passants. «On voulait souligner notre 200e anniversaire d’une façon tangible, qui durerait dans le temps. C’est un peu une façon de nous immortaliser et de remercier la population de nous avoir fait confiance pendant toutes ces années», explique Mélanie Larouche de la Chambre de commerce. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Le sculpteur Pierre Bourgault blessé par la controverse.

Voir aussi : Art urbain, Qualité et milieu de vie.

Scènes Urbaine : Vue sur l’Hôpital Général

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2009 2 commentaires

Je vous offre cette vue de l’hôital Général et je m’arrête ici, QU n’étant pas la place pour s’épancher dans le mélo…

et à consulter aussi ce billet sur le moulin situé tout proche

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - St-Roch, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Scènes urbaines.

Déneigement des trottoirs: les Québécois, des privilégiés!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 janvier 2009 11 commentaires

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Pour les détails sur les précipitations de neige annuelles dans les villes canadiennes, cette carte interactive (Atlas du Canada, extrait ci-contre).

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 9 janvier 2009.

Les citoyens mécontents de la nouvelle politique de déneigement à Québec se consoleront peut-être en apprenant que plusieurs grandes villes canadiennes obligent leurs citoyens à déneiger eux-mêmes les trottoirs. Sans quoi, ils s’exposent à des amendes.

Calgary a beau recevoir moins de neige que Québec, la métropole albertaine ne badine pas avec les tempêtes. Question d’assurer la sécurité des piétons, un règlement municipal oblige les propriétaires à déblayer dans les 24 heures les trottoirs bordant leur maison ou leur commerce. (…)

Certes, Calgary, Edmonton ou Toronto reçoivent moins de neige que Québec. Reste que la capitale de Terre-Neuve, Saint-Jean, oblige elle aussi ses citoyens à sortir leur pelle malgré les 322 cm de neige qui y tombent en moyenne chaque année. Son règlement municipal interdit par ailleurs de laisser des glaçons sur les toitures. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Beautés et p’tites misères de l’hiver québécois, saison 2008-2009 (10).

Voir aussi : Météo, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs.