Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 29 décembre 2008.

Les trottoirs transformés en patinoires ont causé de vilaines chutes ces derniers jours, au point où la clinique d’orthopédie du Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA) déborde littéralement. (…)

Si vous vous êtes fracturé une hanche en vous rendant au dépanneur, en sortant de chez votre beau-frère ou dans l’entrée d’un centre commercial, il est possible d’intenter une poursuite contre les propriétaires des lieux. Mais encore faut-il être en mesure de prouver que les blessures ou dommages ont été causés par la négligence du propriétaire, ce qui est loin d’être gagné, préviennent deux spécialistes.

«C’est difficile à prouver, explique Éric Beaudoin, avocat spécialisé en responsabilité civile. Au Québec, on a souvent des conditions météorologiques difficiles et on ne peut pas demander à quelqu’un de déglacer à toutes les heures. Il faut prouver qu’il y a vraiment eu négligence. C’est du cas par cas.» Un propriétaire pourrait être fautif si, par exemple, son entrée ressemble toujours à une patinoire deux semaines après un épisode de verglas. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Labeaume reconnaît des «ratés» à la politique neige.

Source: Annie Saint-Pierre, Journal de Québec, 29 décembre 2008.

Malgré les efforts et les investissements massifs qui ont été consentis, la revitalisation du quartier Saint-Roch à Québec connaît quelques ratés et particulièrement du côté de la rue Saint-Joseph où certains commerces ont peine à survivre. (…)

Plus précisément, au niveau de la rue Saint-Joseph. Même une fois le toit du mail totalement disparu faisant place à un nouvel aspect architectural, plusieurs bâtiments sont vacants et n’attendent que des commerçants prêts à s’y installer. (…)

Deux commerces d’importance, le magasin de mobiliers et d’accessoires Villa, situé au 600 rue Saint-Joseph, et son voisin d’en face, la boutique de vêtements de plein air Peak Performance, ont récemment quitté le secteur.

“Ces deux fermetures subites suffisent à créer toutes sortes de rumeurs qui laissent planer un doute sur la réussite des entreprises d’ici”, dit M. Marc Julien, propriétaire de la boutique Hugo Boss. (…)

M. Julien craint même que l’actuelle crise économique fasse des victimes sur la rue Saint-Joseph comme dans tout le secteur du Nouvo Saint-Roch.

Succès

Par contre, Mme Marie-Pier Fournier, propriétaire de la bijouterie Mademoiselle B. dit, pour sa part, qu’il faut voir les choses de façon positive considérant tout le travail qu’il y avait à faire pour redorer l’image du quartier et du centre-ville.

Les commerces Mountain Equipment, la pâtisserie De Blanchet, chez Balthazar et le magasin de jouets Benjo sont parmi les cas à citer en exemple.

La suite. Aussi, entre autres billets: À la rescousse de Saint-Roch.

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 28 décembre 2008.

La chute du prix des matières recyclables risque de coûter cher à Québec. Aux prises avec des tonnes de papier, le gestionnaire du centre de tri demande à la Ville une aide financière pour traverser la crise. Et un entrepôt supplémentaire aussi serait apprécié…

Le monde du recyclage vit une profonde crise depuis plusieurs semaines. À Québec, le papier recyclé depuis maintenant deux mois ne trouve plus preneur et s’entasse dans les entrepôts de la compagnie Matrec, responsable du centre de tri. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Le recyclage en crise.

Source: Marc Allard, Le Soleil, 25 décembre 2008.

(…) Paul-Émile Poirier, a l’habitude de passer Noël dans la solitude. Bûcheron pendant des années, il lui arrivait souvent d’être dans le bois pendant le temps des Fêtes. Il se souvient toutefois de quelques Noël passés avec sa famille nombreuse, quand de 30 à 40 personnes étaient réunies pour fêter au même endroit.

Mais maintenant, il préfère ne pas y penser et avoir la même indifférence pour Noël que lorsqu’il était bûcheron. Il s’assoit devant la télé ou fait des mots croisés. «C’est une journée comme les autres.»

Sauf que les bénévoles de la fondation, dont plusieurs ont pris congé pour la journée, viennent le voir moins souvent. «Ça fait du bien de parler un peu», dit-il.

Avec les quelques bénévoles de la fondation qui continuent même le jour de Noël, Gilles Kègle doit travailler encore plus fort. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: La maison Gilles-Kègle, l’âme de Saint-Roch.

La photo ci-haut (Laetitia Deconinck), je la trouve absolument « parlante »!

Toujours en lien avec le sujet de la surconsommation, je suggère aussi la lecture de cet éditorial, publié ce matin dans La Presse: « (…) Le ménage canadien moyen a sorti près de 70 000 $ de ses poches l’an dernier, soit 3,3 % de plus que l’année précédente. Et pas uniquement à cause de l’inflation: celle-ci n’a progressé que de 2,2 % durant cette période. Nous avons bel et bien dépensé plus. Sur quoi? À peu près tout, montrent les données de StatCan. Le logement, bien sûr, mais aussi le transport, les vêtements, la bouffe, l’alcool, les loisirs. (…) Quand on a tout le nécessaire et pas mal de confort, il ne reste pas grand-chose à acheter. Il faut se rabattre sur la nouveauté. (…) » – Ariane Krol

Bref, pas drôle, la « crise économique » dans notre pays d’abondance… Bon, trève de morale: on est à la veille de Noël, après tout, et il me reste des cadeaux à embaler! ;-)

Source: Isabelle Houde, Le Soleil, 24 décembre 2008.

Plusieurs employeurs ont été pris au dépourvu par l’annonce tardive du nouveau règlement qui permet aux centres commerciaux d’ouvrir leurs portes le 2 janvier. À preuve, environ le quart des magasins de Laurier Québec seront fermés le lendemain du jour de l’An.

Dans la vitrine de la boutique Angela Jones, à Laurier Québec, une affiche explique que le magasin sera fermé le 2 janvier pour permettre à son personnel de prendre un repos mérité et de profiter du temps passé en famille. (…)

Le poids de la concurrence

Ainsi, même si le règlement n’oblige pas les commerces à ouvrir, la concurrence du libre-marché les forcera à le faire, pense Anne Potvin, la secrétaire générale de la Fédération du commerce, affiliée à la CSN, qui rassemble près de 35 000 membres, dont environ 5000 touchés par la nouvelle réglementation du ministre Bachand. «Ce n’est vraiment pas la meilleure décision pour les travailleurs», a-t-elle affirmé en entrevue au Soleil. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Plus on économise, plus on dépense… et Scène urbaine: frénésie de dernière minute.

Au-delà des préjugés…

Source: Samuel Auger, Radio-Canada (Québec), 23 décembre 2008.

Avec la crise économique, plusieurs organismes craignaient que les citoyens soient moins généreux cette année. Or, des organismes de Québec constatent que la population continue de faire des dons pour les plus démunis. Moisson Québec dit avoir constaté une légère baisse de dons de denrées d’environ 1 % en 2008 comparativement à l’an dernier. Cela lui permet de poursuivre ses distributions, toutefois, il y a encore beaucoup de familles dans le besoin. Dans la région de Québec, 11 500 familles ont besoin d’aide pour joindre les deux bouts. (…)

La suite. À écouter aussi, ce reportage audio (15 min.) à la fois troublant mais surtout, porteur d’espoir et prônant l’ouverture d’esprit, toujours à Radio-Canada: Les organismes communautaires au temps des fêtes (merci notamment à Éric Boulay). Enfin, entre autres billets: La grande guignolée des médias – édition 2008.

Source: Frédérick Masson, Québec Hebdo, 19 décembre 2008.

(…) Forts de cette réponse favorable du milieu, les dirigeants de la coalition sont plus confiants que jamais d’atteindre leur objectif, qui est de mettre sur pied une nouvelle école privée pour garçons dans le Vieux-Québec.

«Nous sommes maintenant rendus à une étape charnière, celle de l’obtention du permis d’opérer l’école ainsi que de l’agrément à des fins de subventions annuelles de fonctionnement par le gouvernement du Québec au sens de la Loi sur l’enseignement privé, de mentionner Jean Rousseau, président du regroupement. C’est donc dans quelques semaines que nous pourrons annoncer officiellement une nouvelle alternative, dans l’univers de l’enseignement, par l’ouverture de notre école en septembre 2010.» (…)

Il faut dire que des appuis significatifs des Ursulines et du Petit Séminaire ont permis à la coalition, qui regroupe actuellement plus d’une centaine de parents et de citoyens du Vieux-Québec, de continuer à faire avancer ce projet unique dans la bonne direction.

La suite. Aussi, entre autres billets: St-Louis de Gonzague : déménagement non confirmé.

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 22 décembre 2008.

(…) «Je suis certain qu’il y a des ratés dans cette politique, comme dans toutes les politiques», a-t-il admis, lundi en point de presse, peu après l’adoption du budget 2009. «Je suis certain qu’il y a des trottoirs qui ne sont pas déneigés qui devraient l’être. Est-ce que c’est nouveau qu’on souffle dans les cours d’école? C’est tout ça qu’il faut regarder», a-t-il poursuivi. Celui-ci s’est toutefois bien gardé d’identifier un secteur précis de la ville où des correctifs méritent d’être apportés à la politique. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Faire les trottoirs à rabais.

Source: Samuel Auger, Le Soleil, 20 décembre 2008.

(…) Pas un sou de plus demandé aux usagers et aucune réduction des services. Les membres du conseil d’administration du RTC réunis exceptionnellement hier après-midi auront finalement réécrit une partie de leur budget. Une conséquence directe de la sortie virulente du maire Régis Labeaume et de la vive opposition de plusieurs conseillers municipaux. «On oublie le 1,9 %. On se prive pour 960 000 $ de revenus, mais en contrepartie, on soustrait 960 000 $ de dépenses en carburant», a résumé le directeur des communications du RTC, Claude Lévesque. (…)

Christian Savard, président d’Accès transports viables, savourait quant à lui sa victoire. Le défenseur des usagers du transport en commun avait déploré mercredi soir l’augmentation des tarifs lors de la réunion du RTC à l’hôtel de ville. «C’est une très bonne nouvelle pour les usagers, la logique qui aurait dû prévaloir depuis le début a finalement gagné», a-t-il résumé hier soir. «Ça prouve que le RTC a tenté de se donner une marge de manoeuvre en demandant cette hausse. Les usagers ont fait plus que leur part depuis quelques années, et je suis content de voir qu’on a décidé de leur donner un répit au lieu d’accorder la marge de manoeuvre.» (…)

La suite. À consulter, aussi: Assez de hausses! (Robert Fleury). Enfin, entre autres billets: RTC: «Ça n’a pas de bon sens» – Labeaume.

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 13 décembre 2008.

Comment les résidents de la ville de Québec ont réussi à passer au travers de la crise économique de 1929? Une large partie de la population rencontre des difficultés à se loger, à se nourrir et à entretenir sa famille. Les hommes perdent leur emploi et les femmes doivent prendre l’initiative de travailler activement à la protection de leur famille.

Le reportage radio (env. 6 min.). À consulter, entre autres billets: La grande guignolée des médias – édition 2008.