Source : Jean-Manuel Téotonio, Québec Hebdo (publiée de 7 octobre 2015)
Quoi de plus banal qu’une rue de banlieue ou qu’un vaste stationnement? Des étudiants à la maîtrise en design urbain de l’Université Laval ont eu la mission de révéler le potentiel de ces endroits à l’aide d’installations urbaines, une façon de rendre l’ordinaire un peu moins terne.
Ainsi, à titre d’exemple, une équipe a investi un vaste stationnement pour y installer un pouf, incitant les passants à prendre une pause tout en mettant un peu de couleur à ce grand «désert urbain». Une autre a décidé de travailler à une halte routière, un endroit dont la banalité écrase souvent le «magnifique» du lieu, souligne Mme Vachon. Des étudiants ont tenté de mettre un peu de vie sur une rue de banlieue des plus banales alors que certains ont choisi d’installer de simples chaises dans une rue du quartier Saint-Jean-Baptiste, permettant aux passants de s’installer confortablement à un endroit qui faisait partie de leur quotidien et qu’ils ne remarquaient peut-être même plus.
Ce concours s’inscrit dans une mouvance prenant de plus en plus de place à Québec qui consiste à donner une nouvelle vocation à des espaces publics, comment en font foi la Plaza Limoilou, la placette avec un piano public sur la 3e Avenue ou le travail de différents collectifs qui organisent l’installation de mobiliers éphémères un peu partout en ville.
«À Québec, il y a de plus en plus un engagement des architectes, de citoyens et aussi de la Ville à intervenir autrement sur l’espace public», estime Mme Vachon.
Voir aussi : Qualité et milieu de vie.
https://youtu.be/dObQgwhrWw8?list=PLVPENy-kcC2_jO1uXvijFsk2nJ3H1mRMb
Yves Therrien
Le Soleil
(Québec) Une campagne de promotion des 1000 raisons pour revenir vivre à Québec, ce n’est pas une dépense, mais un investissement, affirme le ministre responsable de la région de Québec, Sam Hamad, qui a lancé cette idée du retour des talents il y a quelques mois.
Voir aussi : Message d'intérêt public, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.
Jonas Legge
La Libre.be
Le lancement du piétonnier a entraîné des débats passionnés. Rarement les Bruxellois s’étaient tant empoignés sur une question de développement urbain. La politique de la ville, initiée par les autorités politiques, est également accaparée par les citoyens. LaLibre.be a interrogé deux sociologues spécialisés en urbanisme, qui livrent leur analyse sur cet ambitieux projet à travers différents aspects : appropriation, commerces, insécurité et rayonnement. (…)
Voir aussi : Art de vivre en ville, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.
Une ville allemande s’apprête à retirer tous ses panneaux et règles du Code de la route. Un projet pilote sur une courte section a démontré que « moins de règles et plus d’anarchie égale plus de sécurité ». Cela semble être contre-intuitif, mais ça marche!
Voir aussi : Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.
Source : Annie Mathieu, Le Soleil (12 novembre 2014)
Une remontée mécanique vers la haute ville, une piste cyclable à contresens sur Saint-Joseph ou encore la limite de vitesse abaissée à 30 km/h dans les rues résidentielles de Saint-Sauveur contribueraient largement à améliorer le transport actif du quartier. C’est ce que suggèrent le comité de citoyens et le conseil de quartier dans leur plan de mobilité durable qui sera soumis mercredi soir à une consultation publique.
Y figure pour l’instant une panoplie d’interventions pour améliorer le réseau piétonnier, cyclable, de transport collectif et routier. L’aménagement d’un lien mécanique pour accéder à la haute ville à proximité de la rue Victoria figure parmi celles-ci. «Serait-ce un escalier roulant? Un ascenseur? Un funiculaire? Ce qui importe, c’est faciliter la montée, les gens marchent depuis 400 ans!» s’exclame M. Martin. «Tu veux aller au centre Lucien-Borne avec ta poussette, tu montes où?» illustre-t-il.
Moins spectaculaire, mais aussi important, selon lui, l’aménagement de corridors piétonniers, la sécurisation des intersections et des passages pour piétons avec de nouveaux feux de circulation ou du marquage au sol, ou encore, l’élargissement des trottoirs trop étroits et très encombrés.
Du côté du transport sur deux roues, c’est la création de nombreux axes cyclables sécuritaires qui est mise de l’avant, notamment sur Saint-Vallier Ouest et Saint-Joseph. «Les citoyens de Saint-Sauveur qui désirent se rendre à la bibliothèque Gabrielle-Roy en vélo passent par où?» questionne Éric Martin pour illustrer à quel point il est compliqué et peu sécuritaire de pédaler jusqu’au centre-ville.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Qualité et milieu de vie.
Source : Michel Bédard, Beauport Express (22 septembre 2014)
La construction sur le boulevard Sainte-Anne du nouvel édifice du Centre résidentiel communautaire (CRC) Le Pavillon, qui accueillera au printemps 2015 une trentaine d’ex-détenus en réhabilitation et réinsertion sociale, inquiète plusieurs résidents du quartier Everell.
Déçus de ne pas avoir été consultés par l’administration municipale avant l’acceptation de ce projet à proximité de leur demeure, plusieurs citoyens estiment avoir été bernés et tenus dans l’ignorance malgré de nombreuses demandes adressées à des représentants de la Ville de Québec pour savoir quel type de projet de construction avait été autorisé tout près de chez eux.
Voir aussi : Arrondissement Beauport, Qualité et milieu de vie.
Source : Annie Mathieu, Le Soleil, le 19 août 2014
(Québec) Le comité de citoyens de Saint-Roch a trouvé le moyen de faire parler les murs. Ceux d’un bâtiment abandonné sur la rue Saint-Joseph, qui a été placardé dimanche de portraits géants de résidents du quartier qui souhaiteraient que tous s’inquiètent autant qu’eux de sa vitalité.
L’initiative s’inscrit dans le mouvement international artistique Inside Out, né en 2011 en Californie et visant à donner l’opportunité aux citoyens de transmettre un message en s’affichant sur d’immenses portraits.
En s’en prenant à l’ancien dépanneur situé au coin de la rue Monseigneur-Gauvreau, les 15 résidents de Saint-Roch photographiés ont voulu sensibiliser les passants à la problématique des bâtiments abandonnés. Selon leur décompte, il y en aurait une quarantaine dans le centre-ville uniquement.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Initiatives citoyennes, Qualité et milieu de vie.
Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 15 août 2014
(Québec) Des citoyens du quartier Saint-Sacrement accentuent la pression sur la Ville de Québec dans l’espoir de freiner l’abattage d’arbres par un promoteur immobilier. Vendredi, une mise en demeure a été expédiée annonçant une procédure judiciaire si la Commission d’urbanisme et de conservation ne met pas tout en oeuvre pour sauver les vénérables végétaux de la rue Barrin.
Depuis le début du mois, une dizaine de résidents du secteur dénoncent publiquement le permis d’abattage accordé par la mairie. Selon eux, les autorités n’ont pas évalué de solution de rechange, comme prescrit dans la réglementation municipale, avant de donner le feu vert à la firme Immofab. Autrement dit, ils sont convaincus que les ouvriers peuvent construire leurs jumelés sans toucher aux quelques arbres encore debout.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Qualité et milieu de vie.
Source : Stéphanie Martin, Le Soleil, le 1er août 2014
(Québec) L’administration Labeaume est de nouveau montrée du doigt et accusée de sacrifier des arbres matures au profit de la densification. Un nouveau front pour la protection des arbres s’est ouvert rue Barrin, dans Saint-Sacrement, où des citoyens tentent de sauver de l’abattage une dizaine d’arbres condamnés par un ensemble résidentiel. La Ville a réagi rapidement et a promis de demander au promoteur de limiter ses coupes.
La rue Barrin sur Google Maps.
Quelques arbres de la rue Barrin
Le projet et arbre coupé.
Des arbres coupés au profit d’un terrain de soccer.
Une trentaine d’arbres coupés sur le terrain des Pères Maristes.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Qualité et milieu de vie.