Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie Â»

Nouveau blogue: Le Conseil du quartier de la Pointe-de-Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mars 2008 Commentaires fermés sur Nouveau blogue: Le Conseil du quartier de la Pointe-de-Sainte-Foy

Rue Laudance. Photo: Jean Cazes.

Le site du Conseil de quartier de la Pointe-de-Sainte-Foy constitue en soi un « mini-Québec-Urbain » (avec une petite saveur environnementale) des plus intéressants à consulter, considérant entre autres l’importance et l’impact des projets immobiliers qui ont marqué l’histoire récente de ce coin de la ville!

À consulter, ces deux billets: Reportage photo: les grands chantiers de la Pointe-de-Sainte-Foy et Lyon: Québec Urbain fait un (autre) petit chez nos cousins français!.

Merci à Jean-Sébastien Bouchard, l’auteur du blogue, pour cette information!

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie.

Tramway: non à Québec, oui à Montréal

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 février 2008 12 commentaires

*soupir*

Dans le dossier de ce matin, on précise par ailleurs que « la position de l’ADQ rejoint celle du maire Régis Labeaume, qui s’est opposé à une demande de subvention de 8 millions $ au gouvernement québécois pour financer une étude détaillée du projet de tramway. À l’inverse, le Parti québécois s’était dit en faveur d’une telle étude lors de la dernière campagne électorale. De leur côté, les libéraux accordent la priorité à un TGV sans fermer complètement la porte à un tramway. »

Source: Pierre Pelchat, Le Soleil, 29 février 2008.

Alors que le maire de Québec ne veut pas d’un tramway dans sa ville, la ministre des Transports, Julie Boulet, accueille favorablement les projets de prolongement du métro de Montréal, de nouveaux tramways, de trains de banlieue et de la desserte ferroviaire de l’aéroport dans la région métropolitaine.

Pour la région de Québec, le gouvernement privilégie le projet de train grande vitesse (TGV) et ne retient pas le projet de tramway. «Ce sont des projets très pertinents, très intéressants et très structurants qui vont permettre d’améliorer le niveau de service qu’on peut offrir à la population. Ils sont aussi assez dispendieux. Ça frôle le milliard de dollars. Nous sommes intéressés à développer ces projets-là», a déclaré la ministre Julie Boulet hier, au cours d’une conférence de presse portant sur l’aide gouvernementale au transport en commun. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Tramway : Québec dit non, Grenade dit oui.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec, Transport en commun.

Le Relais d’espérance vit d’espoir, mais…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 février 2008 Commentaires fermés sur Le Relais d’espérance vit d’espoir, mais…

Intervenante psychosociale, Pauline Turgeon, prépare un sac d'épicerie pour les démunis en compagnie de la directrice générale adjointe du Relais d'espérance, Danielle Pearson. Photo: Marc Cochrane

Comme j’ai oeuvré longtemps dans le milieu communautaire de Québec, que je connais bien cet organisme solidement implanté dans mon quartier, je ne pouvais passer cette nouvelle sous silence…

« Personne n’est à l’abri »; beaucoup n’ont pas eu la chance d’être nés sous la bonne étoile ou simplement d’être supportés au plan moral ou financier par une famille « aidante » en cas d’épreuve.

À notre époque du surconsommation et de création de besoins inutiles au nom de la sacro-sainte économie, il semble que ce soit bien plus facile de faire la chasse aux pauvres, de les stigmatiser à grands coups de préjugés, que de lutter contre la pauvreté dans un effort de réflexion sur ses causes profondes. « Après moi l’déluge »; exit la compassion: les « miséreux » sont hyper-responsables de leur condition, et qu’ils se débrouillent!

Bon, je ne veux pas être moralisateur. Mais comme travailleur privilégié (même à modeste salaire), si collectivement on fait le choix que dorénavant, mes taxes serviront avant tout à soulager la misère plutôt qu’à construire de nouvelles autoroutes par exemple, moi je dis: « Pourquoi pas! »

Source: Marc Cochrane, Le Carrefour de Québec, 26 février 2008.

Limoilou – Il y a des anniversaires que l’on a plus le goût de fêter. Même si le Relais d’espérance célèbre ses 10 ans d’implantation dans le Vieux-Limoilou, une épée de Damoclès demeure suspendue au-dessus de sa tête: le manque de financement.

Si l’organisme communautaire autonome, qui a pignon sur rue au 1001 4e Avenue, était spécialisé dans un domaine spécifique d’aide aux démunis, peut-être qu’il n’aurait pas de problèmes à obtenir des subventions récurrentes du gouvernement. Mais voilà, le Relais d’espérance qui existe depuis 28 ans, offre tellement de services à la communauté qu’il a de la difficulté à se faire un chemin parmi tous les dédales gouvernementaux. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: LES VISAGES DE LA PAUVRETÉ: Regarder la pauvreté en face.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Geste de solidarité & communautaires, Qualité et milieu de vie.

Poursuites stratégiques pour contrer la participation citoyenne

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 février 2008 Commentaires fermés sur Poursuites stratégiques pour contrer la participation citoyenne

Parlant de « muselage » de prises de positions « citoyennes », entre autres sur les blogues, cet exemple parmi tant d’autres qui laisse songeur:
Citoyens de Rawdon bâillonnés: d’autres réactions

Source: Éric Boucher, Québec Hebdo, 25 février 2008.

Vous réalisez qu’une entreprise dans votre quartier rejette des déchets dans le ruisseau avoisinant, vous en faites part au ministère de l’Environnement. Rien ne bouge.Vous organisez une marche avec vos voisins et alertez les médias locaux. Dans l’état actuel de la loi, vous pourriez vous retrouver à la rue. Plusieurs groupes sociaux et environnementaux demandaient au gouvernement cette semaine que le droit à la participation citoyenne et la libre expression soit protégé des poursuites abusives.

Une soixantaine d’organisations non gouvernementales (ONG) tenaient, la semaine dernière, à se faire entendre lors d’une Commission parlementaire, à l’Assemblée nationale, sur les impacts des poursuites stratégiques – plus communément appelées SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) – contre la mobilisation populaire. (…)

« La possibilité d’une SLAPP, telle une épée de Damoclès, risque de décourager la participation citoyenne, d’une façon libre et consciente, à la vie démocratique face à des personnes ou des entreprises qui disposent de très grands moyens financiers pour faire taire les citoyens. C’est rien de moins qu’un détournement de la finalité de la justice », estime Lucie Lemonde, professeure à l’UQAM et spécialiste en droits et libertés de la personne.
Le Réseau Québécois des Groupes Écologistes (RQGE) prône, entre autres, l’ajout du droit à la participation publique à la charte québécoise des droits et libertés, le renversement du fardeau de la preuve et l’accélération du processus pour faire reconnaître un recours en justice constituant une SLAPP.

La suite. À consulter aussi, ce billet: Héros «slappés».

Voir aussi : Environnement, Geste de solidarité & communautaires, Qualité et milieu de vie.

Tramway : Québec dit non, Grenade dit oui

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2008 27 commentaires

Source: Pier-Luc Dupont, Le Soleil, 25 février 2008.

Avec ses 250 000 habitants, son économie touristique et son chômage élevé, la ville espagnole de Grenade n’est pas le genre d’endroit où l’on s’attendrait à voir surgir un tramway de 500 millions $. C’est pourtant le joujou sur lequel la mairie et le gouvernement provincial ont misé pour donner un second souffle à cet ancien bastion arabe, encore un peu figé dans sa splendeur passée. (…)

Ce «caprice» du maire Torres Hurtado n’est pas sans rappeler le controversé jardin qui a initié la résurrection du quartier Saint-Roch, à Québec, dans les années 90. Flanquée d’immeubles aux façades fatiguées, de magasins à un dollar et de grappes de motos stationnées sur les trottoirs, l’artère principale sous laquelle passera le tram est loin de la Grenade idyllique vendue par les agences de voyages. Mais à en croire le maire, d’ici quelques années, elle sera méconnaissable.

«Nous allons la remodeler complètement, rafraîchir les jardins, élargir les trottoirs, changer les lampadaires et éliminer des espaces de stationnement, qui seront remplacés par des souterrains. Le tramway facilitera la circulation, réduira la pollution sonore et atmosphérique. Les commerces et les résidences s’amélioreront aussi», énumère-t-il, enthousiaste. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Le tramway sur la voie d’évitement.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec.

Héros «slappés»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2008 5 commentaires

J’ai bien connu le chroniqueur lors de mes études en sciences de l’environnement à l’UQAM. Hier, j’ai lu par hasard son commentaire dans le Journal « du » Québec: laissez-moi vous dire que je juge son propos des plus pertinents… et inquiétant!

La slapp, une menace directe à notre démocratie et au travail des militants?

Source: Daniel Green, Canoë, 24 février 2008.

Une slapp (1), c’est une poursuite sans fondements, préparée par des avocats bien payés, et dont le seul but est de ruiner les citoyens et les empêcher de parler. Une slapp fonctionne par la peur et ses seules cibles et victimes sont les citoyens qui n’ont pas l’argent pour se défendre.

Un boomerang

Une slapp est vicieuse. C’est un boomerang. Constatant que l’État n’applique pas la loi, un citoyen se bat pour protéger ses concitoyens. Et le boomerang revient le slapper en plein visage: c’est lui, et non l’État fautif, qui est puni et détruit par une poursuite personnelle. L’État s’en lave les mains.

Les Slappeurs sont des promoteurs, parfois l’État lui-même. Des fermiers de Saint-Hyacinthe, inquiets des aller-venues des gens du projet de pipeline Ultramar sur leur terre ancestrale, n’ont reçu à leurs questions que la visite d’huissiers livrant des lettres des avocats d’Ultramar. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Poursuite: L’AQLPA contrainte de fermer ses portes et ce sujet dans Wikipedia: Strategic lawsuit against public participation.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Une piste cyclable en cadeau pour le 400e

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2008 33 commentaires

Crédit photo: Jean Cazes, 28 septembre 2006.

Le vélo étant mon principal moyen de transport, ce sujet m’est particulièrement « sensible ». D’ailleurs, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur l’ignorance de nos élus en matière de cyclisme utilitaire.

Après Madame Boucher, le maire Labeaume… Certes, l’idée de cette piste cyclable est tout à fait louable, mais Cibole, installer des « ascenseurs » à vélo (au prix d’une étude de faisabilité sur le tramway?), c’est quoi, ça!! En rappel, donc, tirée de mon billet en date du 25 octobre 2006, ma proposition à la fois bon marché et des plus écologiques: « La perspective de suer en montant en haute-ville freine votre ardeur d’utiliser ce mode de transport convivial, économique, excellent pour la santé et ce, un bon huit mois par année? Faite comme moi à l’exemple de ce brave type [ci-haut]: grimpez les côtes à pied! » ;-)

Décidément, je m’ennuie d' »un » maire L’Allier…

Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 22 février 2008.

C’est mon choix à moi. Il faut que le legs de la Ville soit utile pour très longtemps. Je pense que ça prend une piste cyclable permanente qui traverse Québec en son centre. C’est anormal qu’une ville moderne n’ait pas de piste cyclable qui traverse. C’est mon projet et je pensais que c’était simple. Mais on m’a fait des présentations hier et c’est éminemment compliqué», a affirmé le maire, hier, lors d’un point de presse.

Cette piste pourrait passer sur la Grande Allée, le boulevard René-Lévesque ou le chemin Sainte-Foy et réunir ainsi l’Université Laval au Vieux-Québec. Mais il semble que l’idée pose de gros problèmes au plan technique. (…)

M. Labeaume a toutefois précisé que la construction de cette piste cyclable ne constituait qu’une des hypothèses analysées. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Plan du réseau cyclable vu par les cyclistes urbains.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Vélo.

Le tramway sur la voie d’évitement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 27 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil, 21 février 2008.

Le maire Régis Labeaume achève de con­vaincre les acteurs politiques de la région de Québec de repousser aux calendes grec­ques l’étude sur le tramway. (…)

Ses arguments sont les suivants:

1- pas question d’investir 8 millions $ pour un projet qui n’est pas une priorité;
2- il n’y a pas de consensus sur le tramway; pour certains c’est un projet de transport, pour d’autres, un projet d’urbanisme;
3- le plan du RTC fonctionne bien avec des autobus, pourquoi vouloir un tramway?
4- si le tramway est un bon projet, que le Renouveau municipal de Québec (RMQ) ait le courage d’en faire l’enjeu de la prochaine élection.

À première vue, ces arguments semblent logiques et raison­nables. Pas sûr cependant qu’ils tiennent longtemps la route. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Projet de tramway: Labeaume n’embarque pas.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Tramway à Québec.

La fin du pétrole, pas de la voiture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 17 commentaires

Source: Mathieu Perreault, Cyberpresse, février 2008.

Pour beaucoup d’écologistes, la fin de l’ère du pétrole est synonyme de la disparition de l’automobile. Moins de stations service, plus de trains, tramways et métros à gogo, et des kilomètres de rues piétonnes.

Pas si vite, disent cependant deux journalistes du mensuel The Economist. Dans leur livre Zoom, ils admettent que la consommation de pétrole ne pourra pas continuer à augmenter indéfiniment. Mais ils considèrent que l’automobile est trop pratique pour disparaître.

«C’est dommage pour les gens qui détestent les automobiles, mais la fin du pétrole ne signera pas l’arrêt de mort de la voiture», a expliqué, en entrevue depuis Londres, l’un des coauteurs, Iain Carson. «Les transports en commun ne peuvent tout simplement pas remplacer totalement les déplacements individuels. Et du point de vue du transport des marchandises, le camion est tout simplement indispensable sur les derniers kilomètres.» (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: La fête est terminée.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Pour une ville qui marche, de Marie Demers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2008 1 commentaire

Page couverture. Source: Éditions Écosociété.

Géographe de formation, je m’assume aussi comme « pell’teux d’nuages », « oiseaulogue rêveur » et « un peu gauchiste sur les bords »! C’est pourquoi cet ouvrage risque fort de grossir ma collection d’essais critiques…

Quoi de mieux en effet, pour son coeur et sa culture, que de découvrir et de « vivre » sa ville à pied, pardi!

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 16 février 2008.

Les éditions Écosociété viennent de publier un livre de l’auteure Marie Demers sur la place qu’occupe la marche comme moyen de locomotion dans nos villes nord-américaines. Pour une ville qui marche se veut une enquête fouillée sur notre rapport à la marche. L’auteure nous explique comment notre environnement est devenu hostile à la marche au cours des dernières décennies avec la prolifération de la flotte automobile, et nous informe des conséquences sociales et médicales de notre sédentarité. Elle termine en proposant des solutions collectives pour remédier à ces problèmes.

Pour en savoir plus, consultez Pour une ville qui marche. Aménagement urbain et santé. Montréal, Éditions Écosociété, 2008, 287 pages.

Le reportage radio (env. 6 min.). Par ailleurs, de nombreux billets de QU ont effleuré ces derniers mois différents points traités dans cet essai: La suprématie de la voiture, Sondage exclusif – La rue Saint-Jean piétonne : 81,9% disent OUI! et “La banlieue, un mauvais rêve?â€? Retour sur une étude qui a fait jaser l’hiver dernier… entre autres billets.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.