Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Québec La cité »

Ville de Québec: Forum sur l’habitation 2019

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juin 2019 Commentaires fermés sur Ville de Québec: Forum sur l’habitation 2019

Québec, le 11 juin 2019 – La Ville de Québec invite la population à regarder la webdiffusion en direct du Forum sur l’habitation qui aura lieu du 12 au 14 juin au Centre de foires. Les présentations des conférenciers et panélistes locaux et internationaux pourront être visionnées sur la chaîne YouTube de la Ville de Québec.

Les trois journées du Forum s’orienteront autour des axes de la Vision de l’habitation : Québec, ville attractive, inclusive et innovante. Animé par Stéphan Bureau, le Forum sera composé de conférences, de panels et d’ateliers qui alimenteront la discussion autour du thème de la journée.

Date : du 12 au 14 juin 2019

Horaire de la webdiffusion : de 8 h 45 à 12 h et de 16 h 15 à 16 h 30

Lieu : Sur la chaîne YouTube de la Ville de Québec

Des conférenciers de grande qualité
Des conférenciers et panélistes d’ici et d’ailleurs prendront la parole au cours de ces trois journées :

Mercredi 12 juin – Ville attractive

M. Brent Toderian, firme Toderian UrbanWorks, Vancouver
M. Michel Duchène, conseiller municipal, Ville de Bordeaux
M. Nicolas Bernatchez, SCHL
Mme Carole Després, École d’architecture de l’Université Laval
Mme Nathalie Roussin, Les Immeubles Roussin et Institut de développement urbain du Québec
Mme Catherine Boisclair, Vivre en ville

Jeudi 13 juin – Ville inclusive

M. Lance Freeman, Université Columbia, New York
M. Bernard Blanc, Aquitanis, Office public de l’habitat, Bordeaux
M. Ken Greenberg, Greenberg Consultants, Toronto
M. Bernard Blanc, Aquitanis, Office public de l’habitat, Bordeaux Métropole
M. Claude Foster, OMHQ
M. Jean Morency, Société de développement Eximm
M. Benoît Côté, PECH
Shelley-Rose Hyppolite, CIUSSS de la Capitale-Nationale

Vendredi 14 juin – Ville innovante

M. Jean-Pascal Bernier, SHQ
Mme Marie-France Stendahl, White Arkitekter, Suède
M. Matthias Schuster, firme LEHEN DREI, Stuttgart, Allemagne
M. Jean-Pierre Racette, Société d’habitation populaire de l’Est de Montréal
M. Étienne Pinel (SCHL)
M. Damien Voinot (SHQ)
M. Normand Hudon (Coarchitecture)
Mme Karine St-Pierre (Construction St-Pierre Roseberry)

Team Montréal, Universités McGill et Concordia et Hydro-Québec:
Mme Linda Otis (Hydro-Québec)
M. Alexandre Gareau (gérant de projet)

Le Forum sur l’habitation constitue une des étapes importantes de l’élaboration de la nouvelle Vision de l’habitation qui sera dévoilée à l’automne. Cet important rassemblement des acteurs du milieu de l’habitation à Québec et de la population servira à nourrir la réflexion et à proposer des pistes d’action pour l’élaboration de ce grand projet pour la Ville de Québec.

Le forum sur l’habitation

Voir aussi : Architecture urbaine, Conférences / évènements, Densification, Environnement, Nouvel urbanisme, Québec La cité, Transport.

L’histoire des quartiers de Québec dans les wikimédias

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2019 Commentaires fermés sur L’histoire des quartiers de Québec dans les wikimédias

Prenez part à un événement de formation et de contribution à l’édition dans Wikipédia. Durant toute une journée, nos spécialistes vous formeront et vous expliqueront le fonctionnement et les règles de Wikipédia afin que vous puissiez, vous aussi, contribuer à l’amélioration de la présence de l’histoire de la capitale et de ses quartiers dans l’encyclopédie en ligne.

À la suite à d’un octroi d’une importante subvention de la Fondation Wikimédia, la Fondation Lionel-Groulx lance «son grand projet visant à construire et à soutenir une communauté d’individus et d’organismes intéressés par le développement et l’amélioration de contenus sur l’histoire du Québec et de l’Amérique du Nord francophone dans les wikimédias, en particulier dans l’encyclopédie en ligne Wikipédia.»

Grâce à un important partenariat avec la Société historique de Québec, nous vous invitons à prendre part à une dynamique d’amélioration du contenu sur Québec et l’histoire de ses quartiers.

Cette journée de formation vous donnera les principales connaissances pour démarrer dans Wikipédia et continuer à contribuer par la suite en apportant vos connaissances et votre expertise. Le fichier joint vous donnera tous les détails du projet et du déroulement de l’événement.

De plus, notre équipe assurera un suivi post-événement afin de répondre à vos questionnements et de s’assurer que vous puissiez développer les meilleures pratiques d’édition, de téléversement ou de discussion avec les autres membres actifs dans la rédaction des articles.

Le mercredi 14 août de 9h00 à 16h00
(1h15 pour le repas de midi)

À la salle Noviciat 2 du Monastère des Augustines
77, rue des Remparts, Québec, G1R 0C3

IMPORTANT

Nombre de places limitées à 30.

Date limite d’inscription le lundi 5 août avant 17h00. Envoyez un courriel pour confirmer votre présence en indiquant vos nom, prénom et l’organisme auquel vous appartenez à :

jbouchez@fondationlionelgroulx.org

Veuillez apporter votre ordinateur portable.

Toutes les informations

Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire, Québec La cité.

Intencité 2019. Forum sur l’habitation. Institut de développement Urbain du Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2019 Commentaires fermés sur Intencité 2019. Forum sur l’habitation. Institut de développement Urbain du Québec

Québec Urbain a été invité à cette journée consacrée à un exercice de réflexion d’envergure sur la densification du territoire de la Ville et sur l’avenir de l’habitation à Québec. Plusieurs conférences au programme. Le tout dans un esprit des TOD (Transit Oriented Development).

Le communiqué de presse où vous pouvez consulter le rapport portant sur le développement des 4 pôles majeurs en cliquant ici.

Un billet précédent en 2015

La démographie, le développement urbain et immobilier : les ingrédients de l’attractivité de Québec Mario Lefebvre (économiste), Vice-président, Recherche, Marchés immobiliers mondiaux, Ivanhoé Cambridge

La présentation PowerPoint du conférencier avec des tableaux chiffrés très intéressants

L’économie va extrêmement bien à Québec depuis presqu’une décennie. Mais la population vieillit rapidement par-rapport au reste du Canada. Et il y a un problème sérieux quant à la disponibilité de la main d’oeuvre, avec 4% de chômage. Il y a une croissance réelle de la production dans le secteur de la construction, ainsi que dans ceux des finances, assurances, etc. Avec une croissance du PIB de 1.5 à 2% dans la région, il y a un essoufflement démographique, avec une croissance de population à .8%.

Les grandes villes croissent plus que la moyenne avec le phénomène de l’urbanisation. Québec en fait partie. Population et mise en chantier de logements se suivent évidemment.
3000 nouvelles unités de logements par année à venir.

Quant à la population âgée de 65 ans et plus, il y a un effet sur la construction.

La RMR de Québec a reçu 20000 immigrants de 2011 à 2016, Régina et Winnipeg étant les deux villes qui ont reçu le plus grand nombre d’immigrants entre ces deux années, Québec étant au dernier rang canadien. En 2016, la part de la population née à l’extérieur du Canada fait également en sorte que Québec est au dernier rang canadien. Toronto au premier (45% de sa population) et Calgary au 3e.

M. Lefebvre propose que Calgary devienne un modèle pour Québec. Dans l’immigration inter-provinciale de Calgary, cette dernière a mis beaucoup d’efforts sur des immigrants car ces derniers en attirent d’autres. Vu la croissance de la population de 65 ans et plus ainsi que le bas taux de chômage, il est temps d’agir maintenant selon le conférencier, ce dernier favorisant l’immigration, particulièrement inter-provinciale.

Un plan d’action réfléchi afin de s’attaquer à l’enjeu de main-d’œuvre et d’immigration Ville de Québec (communiqué publié ce jour)

Les enjeux du marché résidentiel de la Ville de Québec – Générations, densification et transport : la bonne approche Christian-Pierre Côté, ÉA, Associé, Caprea

La présentation PowerPoint du conférencier avec des illustrations éloquentes.

En moyenne, il se construit 4600 unités d’habitation par année à Québec (60% appartement 40% maison). Et plus l’âge avance, plus on se dirige vers l’appartement. 70% des unités neuves sont dans la région de Québec. A partir de 55 ans, il y a un retour vers le centre de Québec. Pour l’avenir, d’ici 2036, vu la population stagnante, il faut ajouter la construction pour le remplacement (66000 unités dans la RMR de Québec). Selon le conférencier, il faudrait doubler les seuils d’immigration à Québec.

Pour le type de construction, d’ici 2036, 21000 maisons individuelles sont prévues. Et ce qui fait l’enjeu, ce n’est plus la localisation mais un produit qui répond à leurs valeurs (sécurité, services, esprit de communauté, etc). Un exemple: Sofia Lofts (San Diego): cour intérieure, voitures partagées, séance de cinéma extérieur hebdomadaire.

Quand on arrive à Québec, il y a des contraintes pour le marché de l’habitation neuve. Le conférencier précise que le choix des endroits est lié au transport structurant, ce qui représente selon ce dernier 20000 unités neuves. Il donne en exemple le redéveloppement de Place Fleur-de-Lys.

En résumé, ce n’est plus la localisation qui est en tête mais « les gens, les gens, les gens ».

Ateliers simultanés de présentation et d’échanges – Caucus territoriaux – Les aires TOD de demain à Québec
Atelier A – Caucus Chaudière
Présidente du caucus : Nathalie Roussin, Présidente, Les Immeubles Roussin, Présidente du Conseil Régional de Québec
Atelier B – Caucus St-Roch / ExpoCité
Présidente du caucus : Geneviève Marcon, Présidente, GM Développement
Atelier C – Caucus Lebourgneuf
Président du caucus : Stéphan Landry, Directeur général, Groupe Immobilier Oxford
Atelier D – Caucus Ste-Foy entrée Ouest
Présidente du caucus : Julie Lafrenière, Vice-présidente, Développement, Centres commerciaux, Ivanhoé Cambridge

Voir aussi le cahier du forum où on explique amplement ces 4 aires TOD. Extrêmement intéressant.

David Dixon, Vice-président, Planification et design urbain, Stantec

North America is a suburban continent with an urban population. The new norm 101: demographics, knowledge, economy, disruptive changes. Canada is growing older on pace with the US. Families with kids dominated US growth for decades. For the next 2 decades 80% of net new households will be singles and couples. 62% of US households stock is single family. More affluent households are moving to cities. College-educated 26 to 49-years old move to cities. Across the US suburbs are aging faster then cities and out of single-families. And there is a shortage of workers. Income disparities are growing. Generational poverty persists. Poverty is moving to suburbs. Growth alone does not cure poverty. Dramatic changes to retail markets (internet). 60% of vehicles will be connected by 2025. 75% of vehicles will be driverless by 2040.

Aires TOD – L’expérience québécoise – Présentation de Gabriel Rioux, Directeur de projets, Groupe conseil BC2

Les TOD dans la grande région de Montréal. Objectif que 75% des nouveaux ménages soient dans les TOD. Le tracé des axes de transport en commun détermine tout. Le seuil de densité est toutefois difficile à atteindre (parc industriel, emprises du transport en commun, axes routiers). Le conférencier illustre plusieurs TOD dans la région de Montréal

Panel : Les 10 grandes idées pour intensifier Québec

Échanges animés par Normand Hudon, Architecte senior principal, OAQ, Coarchitecture, avec des grands propriétaires immobiliers de Québec
François Audet, Président-fondateur, Groupe Patrimoine
Vincent Chiara, Président, Groupe Mach
Julie Lafrenière, Vice-présidente, Développement, Centres commerciaux, Ivanhoé Cambridge Jonathan Trudel, Vice-président, Fondateur, Trudel Alliance

L’industrie de la construction doit, selon l’animateur, parler d’une seule voix quant au projet de transport structurant, par le biais des TOD (transit oriented development). Selon Vincent Chiara, la mixité verticale est essentielle. Mais il faut s’assurer que l’immeuble est capable de recevoir les divers usages. La diversité des propriétaires de l’immeuble devient un problème à long terme, dans les cas de mixité. L’usage mixte fonctionne mieux selon lui quand le propriétaire est unique. Jonathan Trudel, qui fut policier pendant 15 ans, estime que son passé lui permets de dire que Québec ne devrait pas adopter une attitude coercitive quant à la mixité sociale comme Montréal. Selon lui, à Québec, il y a une très bonne gestion des affaires sociales. Il y a encore une bonne disponibilité des logements abordables. Et il ne désire pas de ghettoïsation. Selon Vincent Chiara, les entrepreneurs de Québec sont plus responsables que ceux de Montréal quant à l’aspect social. François Audet, avec son projet dans Lebourgneuf (Humanitae), veut avoir des enfants de 60 ans avec les grands-parents de 80 ans dans le même immeuble. Pour Julie Lafrenière, dans le domaine des centres commerciaux, on apporte une nouvelle diversité (expérience culinaire sur les sites, fonctions de divertissement, etc). Le futur des centres commerciaux nécessite une complémentarité d’usages et quand les endroits le permettent, une mixité verticale est envisagée.

Un autre thème est relatif aux choix faits à Québec quant au réseau de transport structurant, selon l’animateur Hudon. François Audet est d’avis que Lebourgneuf est négligé en l’absence d’un tramway, 15000 unités de logement s’y feront dans les prochaines années. Jonathan Trudel, pour le secteur Fleur-de-Lys, est d’avis que l’autoroute Laurentienne doit être transformée en boulevard urbain. Il n’y a pas interconnexion entre St-Roch, St-Sauveur, Limoilou, à cause des obstacles comme l’autoroute. Il souhaite l’interconnectivité. Julie Lafrenière, qui vient souvent en train à Québec, préconise une approche globale quant au réseau structurant et ne pas s’attendre à tout ce que se fasse en peu de temps. Jonathan Trudel insiste sur toutes les capacités de transport actif, incluant les vélos.

Quant au stationnement, Vincent Chiara souligne l’effet du transport collectif sur le ratio des espaces de stationnement. Il est trop tôt selon lui pour connaître l’effet, par exemple, des véhicules électriques et autonomes. On commence à prévoir des stationnements recyclables i.e. du stationnement hors-sol qui pourra servir, au besoin, à un autre usage. Ce qui nécessite un zonage en conséquence. Un centre commercial avec une épicerie a un besoin d’espaces de stationnement tout à fait différent d’une rue composée de boutiques. Quant à la hauteur des stationnements, il faut que les villes réalisent que les stationnements hors-sol ne doivent pas être considérés comme de la densité. Julie Lafrenière explique que chez Ivanhoé Cambridge, des équipes ont été formées dans plusieurs villes pour qu’une vision globale soit faite et non site par site. Quant à elle, la forme de réglementation devrait aller davantage dans les notions de gabarit, de qualité du territoire, de qualité de vie.

Jonathan Trudel estime que la Ville, dans les sites de développement urbains, déjà desservis, a moins à faire que dans un nouveau milieu. Elle pourrait alors investir dans des parcs, dans des immeubles pour des fonctionnaires, dans des éléments générateurs d’achalandage, comme les services (bibliothèque, centre sportif), une approche exercée à Toronto.

Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Conférences / évènements, Projet - Tramway, Québec La cité, Transport, Transport en commun.

L’Enquête Origine-destination (EOD) 2017

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2019 14 commentaires

Source : Taïeb Moalla, Le Journal de Québec, le 16 mai 2019

Le nombre de déplacements dans les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches a augmenté de 17,8% entre 2001 et 2017, ce qui correspond grosso modo à l’augmentation de la population durant ce même laps de temps.
Il s’agit là d’une des données révélées jeudi en fin de matinée, par le ministère des Transports, lors de la publication de l’Enquête origine-destination (EOD) 2017. On calcule qu’il y a désormais 2,1 millions déplacements quotidiens tous modes de transport confondus.
Jean Côté, analyste au ministère des Transports, a expliqué que les données de l’EOD constituent une précieuse «base de données» qui offre un portrait de la situation à un moment donné (2017 en l’occurrence), mais qu’elles «ne disent rien sur l’avenir». Le secteur de Sainte-Foy demeure le plus important pôle de destination de la région de Québec-Lévis. Il faut toutefois noter que 52% des déplacements automobiles en direction de l’arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge proviennent de ce même arrondissement.
On a également constaté que «les périodes de pointe connaissent une croissance continue du nombre de déplacements depuis 2001», soit 20% de plus lors de la pointe matinale et 27,1% de plus lors de la pointe du soir.

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Enquête origine-destination 2017: le 3e lien «plus que jamais nécessaire», insiste Gilles Lehouillier.

Source et crédits : Journal de Québec, Taïeb Moalla

Résultats de l’Enquête origine-destination 2017 – Région Québec-Lévis.

Source : Services Québec

Voir aussi : Québec La cité, Transport, Transport en commun.

Lettre & Mémoire à la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 avril 2019 Commentaires fermés sur Lettre & Mémoire à la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale

Photo: Archives de Québec Urbain

Monsieur Jean-François Simard
Président, Commission des finances publiques
Assemblée nationale du Québec

Monsieur le président,

Vous trouverez ci-joint une Lettre ainsi qu’un Mémoire soumis à votre attention ainsi qu’à celle des membres de la Commission des finances publiques.

Je demeure à votre disposition pour tous renseignements.

Bien à vous,

Léonce Naud
Géographe

Lettre & Mémoire � la Commission des finances publiques – Assemblée nationale

Un extrait: Il me fait plaisir de vous transmettre ainsi qu’aux membres de la Commission des finances publiques le Mémoire ci-après, déjà confié à la Commission de l’aménagement du territoire. Il concerne les crédits budgétaires 2019-2020 de la Commission de la capitale nationale (CCNQ), plus précisément des projets immobiliers à l’Anse-au-Foulon, à Québec. Leur coût s’élèverait à plus de $ 150 millions de dollars. Hormis un « miroir d’eau » apparu subitement suite à une visite du maire Labeaume à Bordeaux, personne dans la population ne les a suggérés et ils n’ont fait l’objet d’absolument aucun débat public. Bien que le contenu du Mémoire parle de lui-même, il me fera plaisir de fournir au besoin toutes précisions.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Beauport, Arrondissement La Cité-Limoilou, Environnement, Message d'intérêt public, Québec La cité, Témoignage.

Construire les villes de demain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 avril 2019 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / À quelle distance de marche habitez-vous du dépanneur le plus proche, de l’épicerie, d’un café, un resto de quartier ou de l’arrêt d’autobus pouvant vous mener dans un temps raisonnable au travail ou à l’école? Si votre réponse est plus dix minutes, les probabilités sont fortes que vous préférerez prendre la voiture plutôt qu’aller à pied.

Surtout s’il fait froid ou mauvais, s’il y a une côte à monter, une artère chargée à traverser, s’il n’y a pas de trottoir, s’il y a des paquets à rapporter ou un enfant fatigué à ramener de la garderie.

Ce sont toutes de bonnes raisons pour préférer l’auto à la marche, au vélo ou au transport public. Il ne s’agit pas ici de blâmer qui que ce soit ni de démoniser l’auto et ceux qui l’utilisent. J’en suis moi aussi.

Il s’agit seulement de prendre la mesure des difficultés qui nous attendent si on espère une ville moins dépendante de l’auto comme disent le souhaiter les villes de la Communauté métropolitaine.

«Pour construire les villes de demain, nous devons sortir de nos voitures», titre le magazine National Geographic dans son excellent numéro d’avril consacré à l’avenir des grandes villes.

Les principes d’aménagement qui y sont décrits valent aussi pour des villes plus petites comme la nôtre, même s’il n’y a pas ici la même urgence peut-être que dans des mégapoles en pleine explosion démographique.

L’architecte et urbaniste émérite Jan Gehl (Copenhague), qui est cité dans un des articles, a déjà résumé ainsi cette idée toute simple, mais essentielle : construire les villes pour les gens et non pour les autos.

Cela veut dire des espaces publics, des trottoirs larges, des parcs et de la verdure, l’accès à des milieux naturels, la proximité de services et commerces, etc. National Geographic parle aussi d’efficacité énergétique et d’un recours massif aux nouvelles technologies.

(…)

Réduire la dépendance à l’auto n’est pas simple et les villes partent de réalités parfois bien différentes.

Le monde est ici divisé en deux.

1. Celui des quartiers centraux de Québec, des anciens noyaux villageois de la périphérie et des rues commerciales d’avant la guerre, façonnés à une époque où il n’y avait pas (ou peu) d’autos.

On y retrouve des rues (relativement) étroites, une forte densité, de la mixité et des services et des lieux d’emplois à portée de marche ou des transports publics : écoles, commerces, églises, usines, salles paroissiales, parcs, restos du coin, etc.

Dans ces quartiers conçus dès l’origine pour aller à pied, la marche représente encore aujourd’hui une part modale significative.

2. Et il y a l’autre monde, celui des quartiers résidentiels aérés des banlieues, parcs industriels et autres excroissances urbaines des années 1960 à aujourd’hui où il est souvent impossible d’aller sans auto. Les distances y rendent la marche impraticable, sauf à des fins récréatives.

On densifie aujourd’hui ces quartiers en y insérant de nouvelles unités d’habitation et parfois des projets résidentiels d’envergure. C’est une bonne chose, mais ça ne réduit pas la dépendance à l’auto. Ça ne fait souvent qu’y ajouter.

Si on souhaite que les citoyens utilisent moins l’auto, il faut qu’il y ait des destinations utiles, commerces ou services, à portée de marche.

Cette diversité d’usages n’est pas facile à implanter dans des quartiers de banlieue déjà construits et vieillissants où il n’y a pas la masse critique pour faire vivre des commerces locaux.

La suite

Voir aussi : Nouvel urbanisme, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs.

L’histoire architecturale de Québec racontée par Pierre Thibault

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2019 3 commentaires

Radio-Canada
Aujourd’hui l’histoire

« Le plaisir de la déambulation à Québec, c’est moins les bâtiments que la présence de la nature », affirme l’architecte Pierre Thibault. Celui qui privilégie des constructions en symbiose avec les paysages propose une promenade architecturale dans la ville afin d’examiner comment la Vieille Capitale s’est transformée au fil du temps.

Le Vieux-Québec constitue le premier arrêt de Pierre Thibault. Si ce quartier est souvent associé à la colonisation française, il serait plus juste selon l’architecte de le rapprocher de la colonisation anglaise. Les principaux bâtiments ont en effet été construits au 19e siècle, à une époque où les échanges entre la ville portuaire et l’Empire britannique étaient nombreux. « Autour de 1850, il y avait jusqu’à 1500 navires [par année dans le port de Québec]. La Ville, qui avait alors 50 000 habitants, accueillait jusqu’à 25 000 marins par année », explique-t-il.

La reconstruction de la place Royale sous une esthétique française a été une erreur, selon lui, puisqu’elle renvoie « à une image idéalisée, donc romancée » du Vieux-Québec.

Le visage architectural bigarré de Québec

Le quartier industriel St-Roch a eu jusqu’à la fin des années 1960 une artère commerciale effervescente avec la rue Saint-Joseph. L’arrivée des centres commerciaux est toutefois venue mettre un terme à ce bouillonnement, et plusieurs bâtiments sont demeurés abandonnés pendant des années. Pierre Thibault, qui a lui-même occupé un bâtiment de Saint-Roch abandonné pendant 20 ans, vante l’éclectisme architectural du quartier, qui est le fruit des transformations économiques.

L’entrevue et la suite

Place Royale sur le site internet de la Ville de Québec

Voir aussi : Architecture urbaine, Québec La cité.

Jean-Paul L’Allier, l’homme qui a transformé la ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2019 Commentaires fermés sur Jean-Paul L’Allier, l’homme qui a transformé la ville de Québec

Radio-Canada
Aujourd’hui l’histoire

Politicien, diplomate et grand défenseur de la culture sous toutes ses formes, Jean-Paul L’Allier a réalisé l’œuvre de sa vie lors des trois mandats à titre de maire de la Vieille Capitale. On lui doit la revitalisation du quartier Saint-Roch, au centre de la ville, comme le fait remarquer l’historien Gilles Gallichan.

« J’adore cette ville-là, même si je n’y suis pas né », disait le politicien, qui a vu le jour en 1938 dans la grande région de Montréal.

Selon Gilles Gallichan, le parcours de Jean-Paul L’Allier est marqué par les hasards et les changements de direction.

Diplômé en droit de l’Université d’Ottawa, L’Allier ne se destine pourtant pas à l’exercice du droit. Après ses études, il part plutôt au Maroc faire de la coopération internationale. À son retour, on l’engage à Expo 67 pour travailler à l’accueil des chefs d’État. Ensuite, il enchaîne avec un boulot à l’Office franco-québécois pour la jeunesse.

Un saut en politique active

En 1970, il est invité à se lancer en politique, défi qu’il accepte. Il est élu sous la bannière libérale lors des élections provinciales et hérite rapidement du ministère de la Fonction publique.

Il se retrouve au cœur des négociations entre l’État et ses employés. Et ça ne se passe pas bien du tout pour lui. Le Front commun des centrales syndicales lui fait face, et la négociation est très dure.

Sur le plan personnel, il déplore, au même moment, la perte de son frère dans un accident de voiture. Voyant que son ministre n’abordait pas la négociation d’une manière qui plaisait au Parti libéral, Robert Bourassa le met de côté pour confier ces pourparlers ardus avec la fonction publique à Jean Cournoyer.

La suite où on peut entendre l’historien Gilles Gallichan qui nous parle du maire L’Allier.

Voir aussi : Histoire, Québec La cité.

Comment Québec rayonne-t-elle à l’international ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2019 Commentaires fermés sur Comment Québec rayonne-t-elle à l’international ?

Une émission diffusée à MAtv

Cette semaine pour la dernière émission de la saison, l’équipe de Mise à jour vous proposons un exercice d’introspection. On se concentre sur la Ville de Québec et son rayonnement à l’international. Québec c’est un peu une ville chouchou pour les touristes et les amateurs de photos cartes postales. La question est de savoir si la Ville de Québec peut aller au-delà de cette image parfois un peu trop clichée et surtout très convenue. On tente de comprendre comment la Ville de Québec se démarque à l’étranger. Québec a-t-elle un poids économique, social, voire même politique sur l’échiquier mondial?

Invité(es) :

Pierre-Olivier Drouin, PDG et propriétaire des sauces piquantes Firebarns
Carl Viel, p.-d. g., Québec international
Mathieu Cordiez, consultant analyste fonctionnel, Services Conseils Systématix Inc.
Alicia Despins, conseillère municipale, district Vanier-Duberger
Johanne Whittom, p.-d. g., Centre de la francophonie des Amériques
Martin Pâquet, professeur titulaire, Dép. sciences historiques, U.L.
Patrice Dallaire, diplomate en résidence aux Hautes études internationales, U.L.
Alain-Jacques Simard, prés. et chef de la dir. de TeraXion

Voir aussi : Québec La cité.