Dernièrement Francis avait publié un lien vers des photos extérieures prises par Stéphane Groleau du nouvel édifice GSK à Québec. Voici maintenant des photos intérieures époustouflantes!

Québec Urbain a été invité par Dinner in the Sky cet après-midi. La température était superbe et l’expérience sensorielle fut absolument unique. Elle me rappelle, quant à moi, ce que j’ai ressenti lorsqu’arrivé tout en haut du Corcovado à Rio. Le paysage à 360° est à couper le souffle, et être ainsi suspendu dans le ciel devant une telle beauté rend le tout inoubliable.

Assis et sanglés dans des fauteuils confortables, avec une bouffe *****, les vins et le champagne, sans oublier les sourires des gens (22) présents, il n’est pas étonnant que l’évènement soit un succès. Imaginez maintenant ce que peut être une soirée, avec les feux d’artifice et la musique qui enveloppera le tout.

Je notais, avec quelques autres, tout ce qu’on pouvait faire en cette journée: Plein Art, Les Grands Feux, Cavalia, Le Moulin à Images, Le Cirque du Soleil, Les Fêtes de la Nouvelle-France et … Dinner in the Sky. Et j’en oublie sûrement.

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Voici des photos prises à l’intérieur des Nouvelles Casernes situées sur la rue de l’Arsenal au coin de la Côte  du Palais. Ces bâtiments appartiennent au CHUQ depuis les années 60 au moment où l’Hôtel-Dieu-de-Québec était la propriété des Augustines. Lors de l’acquisition, il était prévu que les casernes soient démolies afin d’y construire une école d’infirmières ou d’y installer un stationnement. On les a conservées tant bien que mal jusqu’à ce jour. Ce bâtiment date du Régime français avant la conquête.

Merci à Jean Duez, lecteur du blogue, pour les photos. Voici le récit de sa visite :

Au premier niveau -rue de l’Arsenal- je n’ai pu voir que les 2 premières salles. Toutes les 2 très encombrées et finalement peu visibles.

Au second niveau, le bâtiment est constitué d’une enfilade de salles vides et toutes ouvertes les unes sur les autres par des embrasures très larges (certaines risquent de s’effondrer et sont étayées). La plupart des salles montrent des signes de dégradation. Les joints de maçonnerie s’effritent partout.

Du côté ouest du bâtiment -vers le bastion de la Potasse- on peut accéder au dernier niveau par un étroit escalier en colimaçon. Un étage mansardé et très lumineux.

En revenant vers le point de départ, un petit escalier abrupte mène au sous-sol vouté. Seulement 2 salles sont visibles. Le reste est condamné par un effondrement des voutes.

Selon les déclarations de Richard Fournier du CHUQ, l’organisme souhaite un dénouement quant à l’entretien et la préservation future de ce bâtiment puisque ce n’est pas du tout dans sa mission de faire dans la conservation patrimoniale. Il serait intéressant d’obtenir les commentaires de la Commission des biens culturels du Ministère de la Culture et de Parcs Canada qui est responsable du site du Parc de l’Artillerie.

Pour en savoir plus sur le contexte actuel de ce bâtiment historique laissé à l’abandon, je vous invite à lire différents billets que nous avons déjà publiés sur le sujet :

• Lieux secrets de Québec: Le long coma des nouvelles casernes
• Stabilisation des Nouvelles Casernes
• Risque d’effondrement des Nouvelles Casernes
• Les Nouvelles Casernes et l’Édifice Budget visés par l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu

C’est grâce au travail soutenu du groupe Rivière Vivantes depuis 1995, organisme sans but lucratif, que la restauration et à la mise en valeur de la rivière Saint-Charles a été entreprise. L’organisme fut fondé par des citoyens préoccupés par l’état de leur rivière et désireux d’œuvrer à sa réhabilitation. Par la suite la création de la Société de la rivière Saint-Charles fut mise sur pied pour mettre en valeur la rivière Saint-Charles en réalisant des activités d’aménagement, d’animation et de sensibilisation auprès de la population et du tourisme dans le respect des principes du développement durable.

Le parc de la rivière St-Charles et Duberger dans sa partie la plus connue et la plus fréquentée est la portion comprise entre le barrage Sansom et le pont Scott. Cette Portion de la rivière fut revitalisée et transformée par section entre 2000 et 2007.

Depuis 2003 jusqu’à 2008 des sentiers sur les berges de la rivière St-Charles entre le pont Scott et le lac St-Charles, furent réalisés, permettant un accès en tout temps par la population. Certains tronçons (plus ou moins aménagé) existaient déjà dans les secteurs du parc Duberger, de la Maison Oneil, du parc Chauveau et des Chutes Kabir Kouba.

Voici donc une visite virtuelle de ce beau parc par secteur, et en espérant vous donner le goût de découvrir cette richesse nature plus en profondeur. À noter que nombre de passerelles ont été installées pour permettre l’accès à ce parc linéaire et/ou pour permettre de traverser la rivière en plusieurs endroits.
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Section du barrage Samson au pont Scott

Le plus connu de tous, cette section urbain comme vous le savez a été restaurée, revitaliser et réaménagé avec des aménagements urbains, passerelle, banc, sentier parfois en poussière de pierre et parfois asphalté ! Ont y découvre aussi 10 œuvres de l’artiste Truong Chanh Trung, représentant différentes espèces ailées, installées sur des anciens poteaux de lampadaire.

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Section Pont Scott jusqu’à Robert-Bourassa.

Parcours quasiment boisé pour la plupart de son itinéraire, excepter un quartier résidentiel en bordure de la rivière longeant le boulevard Père-Lelièvre.

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La suite Dans quelques jours…

Lorsque j’ai vu les photos de la colline parlementaire recréée en bloc de type Lego que nous avons publiées sur Québec urbain, j’ai été séduit. Puis, lorsqu’il m’a écrit pour me parler de son projet d’exposition, j’ai tout de même été sceptique. Lorsque je lui ai parlé de vive voix au téléphone, j’ai douté. Mais lorsque je me suis présenté chez lui pour en discuter en personne et voir ses maquettes de mes propres yeux, j’ai été convaincu.

Gilles Maheux est un homme d’affaires de Québec. Il s’intéresse aux petits blocs de construction depuis toujours et a déjà vendu des créations à des entreprises américaines. Il croit tellement au succès de son projet qu’il s’apprête à vendre les parts de son entreprise pour s’y consacrer à temps plein.

La cour intérieure du Complexe G, lieu privilégié par Maheux, pourrait ainsi accueillir une trentaine d’édifices fabriquées en bloc de type Lego. Les créations de grande dimension seraient des reproductions d’édifices à travers le monde, jusqu’à 15 pieds pour l’Empire State Building.

En plus d’édifices célèbres provenant de partout dans le monde, l’exposition présenterait une reconstitution de la colline Parlementaire.

Tout cela serait présenté environ 8 mois par année, hiver oblige. Par contre, cette période morte serait mise à profit pour construire de nouvelles pièces, autant des édifices internationaux que la Colline Parlementaire, qui serait agrandie chaque année pour, éventuellement, couvrir tout le Vieux-Québec et la haute ville.

Pour financer son projet, Maheux contacte des entreprises de partout à travers le monde en leur proposant de commanditer une création représentant un édifice phare de leur pays. Les réponses positives et les demandes pour avoir plus d’information commencent à entrer dans la boîte courriel de l’homme d’affaires, qui vise idéalement 2011 comme date d’ouverture de l’exposition, tout en concédant que 2012 est plus réaliste compte tenu de la tâche à abattre. Même Mega Brand, compétiteur de Lego, aurait une oreille très attentive.

Environs onze pieds par huit, c’est l’espace utilisé dans l’atelier de conception de Maheux pour cette maquette de la Colline Parlementaire sur lequel il travail depuis 13 mois. Il s’agit d’une preuve de concept pour les investisseurs et commanditaire; une version plus impressionnante encore serait construite.

L’Empire State Building créé par Maheux pour son plaisir personnel fait environ six pieds de hauteur. L’homme d’affaires espère en voir une de 15 pieds pour son exposition.

L’historienne-blogueuse Vicky Lapointe a écrit un très bon portrait sur le photographe amateur Fred C. Würtele. Il est l’auteur de centaines de photographies de très bonne qualité de la Ville de Québec et sa périphérie. Sa collection complète est à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Une grande proportion (sinon la totalité) est numérisée et disponible en ligne.

D’ailleurs, les photos de Würtele sont souvent utilisées dans les billets Voyage dans le temps que nous publions régulièrement. On pourrait dire qu’il aurait été un excellent collaborateur à ce blogue!

Je prends le temps de découvrir ma ville depuis quelques temps. J’habite l’arrondissement Beauport et je decouvre des magnifiques lieux historiques. Des lieux qui sont très peu mis en valeur par les autorités municipales.

Voici des photos de la forêt urbaine, de la rivière Beauport et des ruines du moulin de Robert Giffard. À ma grande surprise, il n’y a aucune affiche explicative concernant les ruines du moulin.

Plus de photos

Pour voir d’autres photos de l’édifice Beenox.

Le docteur Clotaire Rapaille a aujourd’hui donné une conférence au cours de laquelle il a parlé du caractère sadomasochiste et bipolaire de la ville de Québec. En lisant les comptes rendus, je me suis rendu compte que les descriptions de l’expert en marketing correspondaient bien à ma série des beautés cachées de Québec!

Alors pour l’occasion, j’ai créé une carte postale sado-maso en utilisant l’endroit qui est possiblement le plus laid de toute la ville, du moins celui qui sent le moins bon: l’incinérateur et ses environs. Bien sûr que j’ai inclus le Château Frontenac dans la composition de l’image, c’est beaucoup plus vendeur! Ainsi, les extrêmes optimistes et pessimistes sont bien représentées.

Chronique « Beautés cachées » sur Québec Urbain, une exploration photo des endroits jugés « laids » dans la ville de Québec

Galerie photo des beautés cachées sur mon site