Source : Alexandre Lampron, Le Journal de Québec, le 21 mai 2011
LONGUEUIL – Plutôt que d’utiliser la répression, la Ville de Longueuil a opté pour la concertation afin d’enrayer la problématique des graffitis. Le conseil municipal a approuvé mardi la mise en place d’un projet pilote d’art urbain dans les arrondissements de Saint-Hubert et Greenfield Park.
Ces projets sont basés sur des expériences positives menées dans d’autres municipalités. Ainsi, dans le cadre des projets, les murs du chalet du parc Pierre-et-Bernard-Lucas (Saint-Hubert) et du chalet du parc René-Veillet (Greenfield Park) serviront de canevas pour l’élaboration de fresques thématiques. Elles contribueront à embellir l’espace dans un souci du respect de l’environnement visuel des citoyens.
« Cette année, nous voulons valider certaines hypothèses de travail pour prendre des actions futures et en arriver à des résultats plus concluants, a mentionné en entrevue Séverine Pain, agente de développement en revitalisation urbaine intégrée (RUI), accompagnée de David Miljour, directeur de la Maison des jeunes La Porte ouverte. La répression n’est pas la solution. Il faut avoir une approche beaucoup plus intégrée. »