Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, 22 janvier 2008
Avant les fusions, 140 conseillers représentaient les électeurs des anciennes municipalités qui forment maintenant Québec.
Ils sont maintenant 37.
Et la réforme du maire Régis Labeaume promet de faire passer ce nombre sous la barre des 30 élus.
Mais loin de faire l’unanimité, un débat passionné se profile au conseil municipal alors que ses membres sont appelés «à se faire hara-kiri», de l’expression de certains d’entre eux.
Même si la loi ne l’y force pas, M. Labeaume souhaite voir les élus endosser l’abolition d’une bonne partie de leurs sièges. Sans s’opposer férocement, de nombreux d’entre eux ont dit craindre hier soir lors d’une séance à l’hôtel de ville que la réforme n’entraîne un déficit démocratique.
Les principales craintes manifestées hier soir concernent le travail au sein des arrondissements. À l’heure actuelle, de quatre à cinq élus œuvrent dans chacun d’entre eux. La diminution annoncée pourrait faire passer ce nombre à deux.(…)
la suite,
J’imagine que quelques élus se rebifferont, mais les exemples des grandes villes du Canada qui fonctionnent avec beaucoup moins de conseillers que Québec et avec un nombre semblable ou plus élevé de population ne pourront que les ramener à la réalité. Les efforts que Labeaume demanderont aux syndiqués en seront que plus justifiés après que les élus aient fait leur part.