L’article ci-bas est l’un des volets d’un intéressant dossier publié ce week-end, lequel, sur plusieurs points, pourrait bien sûr s’appliquer à Québec…
Source: Isabelle Hachey, La Presse, 12 octobre 2007.
Bonne nouvelle: Montréalais et banlieusards sont heureux là où ils sont. Ils ne s’envient guère et n’échangeraient leur lieu de résidence pour rien au monde, révèle un sondage exclusif CROP-La Presse sur Montréal et sa banlieue.
Ce sont les banlieusards qui sont les plus sûrs de leur choix. Pas moins de 91 % d’entre eux envisagent rarement ou jamais de s’installer dans la métropole, alors que 77 % des Montréalais n’ont pas envie de s’établir en périphérie. (…)
À choisir, toutefois, Montréalais et banlieusards opteraient plutôt pour la campagne. En effet, 28 % des Montréalais et 40 % des banlieusards pensent que le bonheur est dans le pré… qui serait bien vite rasé si tous ces gens finissaient par réaliser leur rêve. « Ces chiffres laissent entendre qu’il y aura des pressions de développement au-delà des banlieues actuelles. Et ça, dans le contexte de l’étalement urbain, ce n’est pas nécessairement une bonne nouvelle », dit M. Shearmur.
Le sondage révèle aussi que 58 % des banlieusards travaillent en banlieue, et que le quart d’entre eux (24 %) ne se rendent pratiquement jamais à Montréal. (…)
Reste que la grande majorité des banlieusards (96 %) et des Montréalais (91 %) estiment leur quartier sécuritaire. « La question de la sécurité n’en est pas une. C’est rassurant », dit la sociologue Annick Germain, professeure à l’INRS-Urbanisation. « Les banlieusards pensent souvent que la ville est dangereuse. Or, quand on habite sur place, on n’a pas cette perception-là», ajoute M. Shearmur. (…)
La suite. À consulter aussi, ce billet: RECENSEMENT 2006: Québec grandit, sa banlieue encore plus.