Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport en commun »

Tramway de Québec : une participation accrue des citoyens et un réel souci pour la protection d’un maximum d’arbres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 janvier 2022 11 commentaires

Québec, le 26 janvier 2022 – La Ville de Québec a confirmé aujourd’hui sa volonté d’informer de manière encore plus proactive les citoyens en lien avec le projet de tramway et de les engager activement pour bonifier certains aspects du projet, notamment en matière d’aménagement urbain.

La Ville a également profité de l’occasion pour présenter le détail de quatre grands engagements concernant la foresterie urbaine et de confirmer que chaque arbre d’alignement retiré sera compensé par la plantation de 20 nouveaux arbres dans les quartiers touchés.

« Le tramway, le plus important projet de l’histoire de la ville, ne peut pas être le projet d’un seul individu ou d’une seule administration, a soutenu le maire de Québec, M. Bruno Marchand. Les citoyens, les entreprises et autres organisations de toute la ville de Québec – et ceux des 13 quartiers où circulera le tramway – doivent faire partie des décisions liées au projet et se l’approprier. »

Les citoyens au cœur du projet

La Ville multipliera les canaux de communication pour informer et échanger avec la population afin de poursuivre la conception du projet.

« Une série d’activités de consultation sera déployée afin d’aborder les bons sujets avec les bonnes personnes au bon moment, a mentionné en conférence de presse Mme Maude Mercier Larouche, membre du comité exécutif responsable des relations avec les citoyens dans le dossier du tramway. Ces activités iront du contact direct sur le terrain à des rencontres par secteur, en passant par des rencontres de proximité avec des groupes ciblés et une relation plus étroite avec les conseils de quartier. »

La Ville souhaite prendre davantage appui sur l’instance du conseil de quartier, un levier de dialogue unique et reconnu au sein de la ville. Un tableau des prochaines activités de bon voisinage est présenté en annexe.

Également, le citoyen sera placé au cœur des décisions sur certains éléments du projet où il sera invité à se prononcer, en accord avec la nouvelle Politique de participation publique. Parmi les sujets sur lesquels les citoyens pourront se faire entendre, mentionnons la place publique derrière l’édifice Andrée-P.-Boucher, la place Cartier, la station 3e Avenue, les murs expressions et les œuvres d’art dans les infrastructures du tramway, le design extérieur du tramway, entre autres. La Ville s’assurera que le citoyen puisse participer à diverses étapes de réalisation du tramway pour y laisser leur marque.

Vers une ville plus verte et plus durable

La Ville s’engage formellement à déployer tous les efforts pour conserver et protéger les arbres sur son territoire. Certains abattages demeurent toutefois inévitables dans le cadre de la construction du tramway et, dans ces situations, la Ville plantera 20 nouveaux arbres pour chaque arbre d’alignement retiré dans les quartiers où circulera le tramway.

Premier engagement : Protéger les arbres existants

Afin de minimiser les abattages et de veiller à la protection maximale des arbres, une analyse individuelle de chaque arbre situé sur le tracé du tramway a été effectuée dans le cadre de la conception afin d’identifier ceux qui pouvaient être conservés lorsque possible et sécuritaire. Dans certains cas, des ajustements ont été apportés à la conception.

De plus, des exigences strictes concernant les mesures de protection à prendre pour protéger les arbres lors des travaux sont intégrées dans les devis de construction. Ces mesures de protection vont bien au-delà des pratiques déployées dans d’autres municipalités et elles devront être respectées par le partenaire privé qui aura la responsabilité de construire le tramway.

Des experts sont également sollicités pour conseiller la Ville en matière de protection des arbres dans le cadre de grands chantiers de construction. C’est le cas des membres de la Chaire sur l’arbre urbain et son milieu avec l’Université Laval.

Deuxième engagement : Bonifier la canopée

Le remplacement de chaque arbre d’alignement abattu par 20 nouveaux arbres accroîtra l’indice de canopée.

La Ville de Québec s’engage également à éviter les abattages dans les boisés traversés par le tramway, soit le boisé Chaudière, Rochebelle et Lacerte. Lorsque cette préservation sera impossible, la Ville compensera par une superficie équivalente en hectare à celle retirée.

Pour les boisés Rochebelle et Lacerte, la Ville continuera de travailler de concert avec le Centre de services scolaire (CSS) des Découvreurs et l’Université Laval, propriétaires des boisés. Notons que le boisé Rochebelle est une propriété partagée entre le CSS et la Ville.

La nouvelle végétation contribuera à la signature distinctive du tramway au sein de la ville, à l’expérience des usagers, à la vie urbaine et à la diminution des îlots de chaleur. Ce faisant, la Ville souhaite créer une ambiance le long du tracé grâce à une intégration de qualité des arbres et des végétaux, notamment aux alentours des stations et des pôles d’échanges.

Troisième engagement : Assumer la responsabilité de la foresterie

La Ville prendra en charge tous les travaux de foresterie requis avant la construction du tramway, comme l’entretien des arbres, la transplantation, l’élagage et l’abattage. Dans un deuxième temps, des experts en foresterie urbaine offriront leur soutien et leur collaboration au partenaire privé responsable de la réalisation du tramway. Après la mise en service du tramway, la Ville continuera d’assurer la gestion et le contrôle des arbres grâce à des suivis récurrents et à l’entretien spécialisé qui assurera le dégagement et la sécurisation des infrastructures du tramway.

Les citoyens visés par un retrait ou une plantation d’arbres sur leur terrain seront également rencontrés pour leur expliquer les raisons du retrait d’un arbre, et les faire participer dans le choix du remplacement.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway de Québec : précisions concernant les coûts, l’alimentation électrique et l’insertion de la plateforme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2022 2 commentaires

Québec, le 25 janvier 2022 – La Ville de Québec a effectué aujourd’hui une mise à jour technique au sujet de trois aspects du projet de tramway soulevant fréquemment des questions chez les citoyens : les coûts, l’alimentation électrique du tramway et l’insertion de la plateforme.

Un suivi rigoureux des coûts du projet

D’avril 2021 à aujourd’hui, le coût de projet estimé à 3,365 M$ est passé à 3,965 M$. Cette hausse de 600 M$ s’explique par différents facteurs, dont plus de 50 % des écarts sont des répercussions du contexte dans lequel le projet évolue. La volatilité du marché immobilier impacte la valeur des acquisitions nécessaires à la réalisation du projet, l’inflation est en hausse et les frais de 100 M$ imputables à l’année supplémentaire avant la mise en service du tramway due à la reprise du processus d’approvisionnement représentent les principaux facteurs.

Avec l’objectif de contrecarrer la hausse estimée du coût du projet, dans ce contexte, le maire a demandé qu’un exercice de rationalisation soit mené au cours des prochains mois afin de réaliser des économies d’un montant de 70 millions de dollars dans le budget de réalisation du tramway.

Rappelons que sur le plan budgétaire, un processus de suivi et de contrôle rigoureux est en place. La Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique du gouvernement du Québec encadre le projet, la Ville bénéficie des conseils stratégiques de la Société québécoise des infrastructures et elle fait l’objet de vigies annuelles de la part du Vérificateur général de la Ville de Québec.

« Le gouvernement du Québec et la Ville de Québec ont dorénavant une compréhension commune du budget et ont convenu de poursuivre leur discussion au cours des prochains mois afin d’en compléter le financement avec la contribution souhaitée du gouvernement fédéral », s’est réjoui le maire de Québec, M. Bruno Marchand.

Choisir une technologie adaptée aux pentes et au climat hivernal de Québec

En raison de sa robustesse, de sa fiabilité et de son efficacité éprouvées, l’alimentation électrique par ligne aérienne de contact (LAC) est la technologie qui est actuellement retenue parce qu’elle apparaît être la mieux adaptée aux pentes et au climat hivernal de Québec. Ces deux conditions essentielles au bon fonctionnement du tramway font partie des exigences formulées par le gouvernement du Québec.

Des discussions restent toutefois possibles avec les fournisseurs de matériel roulant pour des technologies de remplacement qui permettraient d’offrir les mêmes garanties de fiabilité pendant la période de l’appel de propositions en 2022.

Améliorer le paysage urbain

Aucune dégradation du paysage urbain n’est à prévoir lors de l’arrivée du tramway. Au contraire, la construction du tramway représente une occasion unique de remettre à neuf les réseaux souterrains et de retirer de l’espace visuel de nombreux fils d’électricité et de télécommunications parallèles au tramway et le traversant à de multiples intersections.

Quant à l’installation de la ligne aérienne de contact, une attention toute particulière sera portée à son intégration urbaine. C’est pourquoi la quasi-totalité (88 %) des poteaux du tramway sera mutualisée avec les poteaux d’éclairage. Enfin, une série d’exigences très strictes est prévue pour que le design des équipements d’alimentation électrique s’harmonise avec les quartiers traversés. On peut donc prévoir une amélioration du paysage urbain sur 19 km.

Plateforme du tramway : maintenir l’équilibre entre la perméabilité des quartiers et l’attractivité du service

Pour être efficace et sécuritaire, le tramway doit rouler dans une voie exclusive. La plateforme est la solution optimale et privilégiée dans les projets de tramway à l’international. Rappelons qu’un service fiable et fréquent aura un fort impact sur le nombre d’utilisateurs qui adopteront le tramway dans leurs déplacements quotidiens.

Il est maintenant prévu que sur 75 % du tracé, la plateforme sera intégrée aux aménagements surélevés existants. C’est le cas lorsque le tramway circule près d’un trottoir, d’une voie partagée ou lorsqu’il circule en dehors de la rue, par exemple. Quant au 25 % restant du tracé, la plateforme requerra un nouvel aménagement. C’est le cas des boulevards René-Lévesque et Sainte-Anne. À ces endroits, la plateforme sera surélevée de 15 cm, soit l’équivalent de la hauteur d’un trottoir.

Dans tous les quartiers traversés par le tramway, de nombreux carrefours et traversées à niveau seront aménagés pour que les citoyens puissent continuer à accéder facilement à leur lieu de résidence, d’études, de travail ou de loisir.

Une hausse de 57 % des traversées piétonnes et cyclables signalisées dès la mise en service

La plateforme du tramway encouragera la mobilité active. Son insertion sera une occasion d’augmenter de 57 % le nombre de traversées signalisées et leur niveau de sécurité dans les quartiers traversés.

Ces traversées piétonnes et cyclables seront implantées près des stations du tramway, des rues générant beaucoup de déplacements piétons, des liens cyclables actuels et projetés ainsi que des rues commerciales.

Les automobilistes pourront traverser 100 % des artères principales croisant le tramway

La plateforme ne sera pas un obstacle pour accéder aux différents secteurs de la ville de Québec. Les boulevards permettant la majorité des déplacements dans la ville, les rues secondaires offrant un accès facile aux quartiers et les lieux générant beaucoup de déplacements bénéficieront de nombreux carrefours traversants.

L’insertion du tramway entraînera de nouvelles habitudes de circulation et modifiera les itinéraires, mais tous les quartiers et leurs rues locales demeureront accessibles (par exemple, en effectuant des virages à droite ou en utilisant des axes parallèles). Quant aux virages à gauche pour les automobilistes circulant dans l’axe du tramway, ils seront interdits pour des raisons de fluidité et de sécurité : un véhicule à l’arrêt pour tourner à gauche crée une file d’attente derrière lui. De plus, si le véhicule s’engageait sur la plateforme, le tramway pourrait être dans son angle mort accroissant le risque de collision.

Les itinéraires locaux de circulation seront présentés sous peu et de façon détaillée aux citoyens. Ce sera l’occasion pour eux de s’exprimer sur leurs préoccupations et de contribuer à bonifier la conception actuelle.

Le communiqué

Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Le tramway de Québec : Sondage Léger : le projet de tramway gagnera à être plus connu de la population et mieux vulgarisé par l’administration

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 janvier 2022 Commentaires fermés sur Le tramway de Québec : Sondage Léger : le projet de tramway gagnera à être plus connu de la population et mieux vulgarisé par l’administration

Québec, le 24 janvier 2022 – La Ville de Québec a dévoilé aujourd’hui les résultats d’un sondage mené récemment dans lequel 41 % des citoyens de Québec se sont dits favorables au projet de tramway. Dans les quartiers desservis directement par celui-ci, les gens sont favorables à 47 % dans le centre-ville et à 46 % dans Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.

Un constat intéressant se dégage aussi de ce coup de sonde, le projet du tramway demeure mal connu pour près de 43 % de la population.

« À la lumière des résultats obtenus, nous sommes à même de constater que les derniers mois, et même les dernières années, ont fait mal au projet, a souligné M. Bruno Marchand, maire de Québec. Il s’agit pour nous d’une bonne donnée de départ et nous sommes convaincus que des efforts de communication accrus et une plus grande transparence aideront à mieux faire connaître le projet et à faire remonter le taux d’adhésion. Je me réjouis que plus de la moitié de la population connaisse le projet du tramway, toutefois nous devons être meilleurs pour que tous les citoyens puissent découvrir et s’approprier celui-ci. Nous voulons que la population rêve ce projet avec nous. »

Plus que jamais, la Ville de Québec offrira un maximum d’occasions pour engager le citoyen afin de créer un environnement favorable au dialogue avec la population dans le but d’aider le développement optimal du projet de tramway notamment sur le plan de l’acceptabilité sociale.

« Il est capital pour la suite des choses de remettre le citoyen au cœur du projet, a soutenu Mme Maude Mercier Larouche, membre du comité exécutif responsable de la relation avec le citoyen pour le projet de tramway. Pour nous, l’orientation est claire : nos efforts de communications seront très importants et fréquents. Nous allons multiplier les rencontres afin que le citoyen puisse bien comprendre et contribuer au projet, que ce soit sur le long du tracé, mais aussi pour tous les autres secteurs de la ville. Nous avons la ferme conviction qu’en faisant participer davantage les citoyens, ils pourront se réapproprier le projet. »

Ce sondage a été mené par la firme Léger pour la Ville de Québec. Il s’est déroulé du 15 au 18 janvier 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 500 répondants. Ce sondage Omniweb a une marge d’erreur de ± 4,4 %, 19 fois sur 20.

Le communiqué

Le rapport détaillé avec des données très intéressantes de la firme de sondage Léger

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Trente-cinq acquisitions de terrain de fait en vue de l’implantation du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 janvier 2022 Commentaires fermés sur Trente-cinq acquisitions de terrain de fait en vue de l’implantation du tramway

Source : Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, le 22 janvier 2022

La Ville de Québec a fait l’acquisition de 35 terrains ou bandes de terrain jusqu’à présent, au coût de 21 M$, en prévision du chantier du futur tramway, révèle un nouveau bilan obtenu par Le Journal. Chaque semaine ou presque, les élus du comité exécutif de la Ville de Québec entérinent de nouvelles transactions avec des propriétaires qui résident le long du tracé de 19,3 km, afin de planifier l’insertion du tramway. L’emprise actuelle est souvent insuffisante dans plusieurs secteurs de la ville, particulièrement sur le boulevard René-Lévesque Ouest, où 16 lots ont déjà été acquis par la Ville, à la suite de négociations avec les propriétaires concernés. Dans le secteur Sainte-Foy, 11 transactions ont eu lieu, principalement sur le chemin des Quatre-Bourgeois.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Les promesses d’un «nouveau» tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 janvier 2022 23 commentaires

François Bourque
Le Soleil

La transformation d’une partie du boulevard René-Lévesque en «rue partagée» sera l’élément le plus tangible, le plus symbolique et probablement le plus critiqué des «améliorations» au tramway que prépare l’administration Marchand.
On parle ici de la portion de 500 mètres entre les rues Turnbull et des Érables. La Ville envisage que les voies y soient réservées à la circulation locale, au tramway, aux vélos et aux piétons.

Dans ce scénario, le boulevard René-Lévesque ne serait plus la grande artère de transit qu’on connaît entre l’Université Laval et la colline Parlementaire.

Les automobilistes devront s’habituer à entrer ou sortir de la ville par le chemin Ste-Foy ou par Grande Allée où on voudra peut-être prévoir des voies réversibles pour affronter les heures de pointe.

Pour éviter que le trafic de René-Lévesque envahisse des rues transversales résidentielles dans Sillery ou Montcalm, il faudra le canaliser vers des artères importantes comme Belvédère ou Myrand.

Le modèle de «rue partagée» envisagé entre Turnbull et des Érables va bousculer les habitudes des automobilistes et des résidents.

Mais c’est le scénario qui permet d’épargner un maximum d’arbres matures. En fait, le seul qui permet de respecter pour ce secteur l’objectif électoral de couper 60 % à 70 % moins d’arbres (seulement 27 arbres à couper au lieu de 74).

«Ces arbres participent à la définition de cette ville de Québec qu’on aime beaucoup», rappelle le maire Bruno Marchand.

Ce scénario est celui qui enverrait le message le plus fort sur la volonté de faire du développement durable et le plus éloquent sur l’intérêt d’utiliser le tramway comme outil d’aménagement urbain et non seulement comme un moyen de transport.

L’administration Labeaume avait envoyé ce même message lorsqu’elle a annoncé la transformation de la voie de transit nord-sud qu’est la rue de la Couronne en une rue partagée pour le tramway, les vélos, les piétons et la circulation locale.

Le maire Marchand n’a rien confirmé encore, mais l’intention est claire. «Les chances qu’on aille vers un autre scénario que celui-là sont très minces», a-t-il répété en entrevue au Soleil cette semaine.

L’annonce officielle sera faite dans la semaine du 24 janvier.

Ce choix d’un boulevard «partagé» ne surprendra pas. C’est celui que privilégiait déjà Québec forte et fière (QFF) pendant la campagne électorale.

Cette hypothèse avait été élaborée par le bureau de projet à l’été 2020, mais n’avait pas été retenue par l’administration Labeaume. Celle-ci avait aussi écarté un scénario mitoyen qui aurait fait de cette portion de René-Lévesque un sens unique, dans un sens ou l’autre (34 arbres à couper au lieu de 74).

Le bureau de projet avait remis ces scénarios sur la table en octobre dernier, en réponse aux questions du gouvernement qui s’inquiétait de l’abattage des arbres dans le corridor du tramway.

Équipe Labeaume avait alors gardé le cap sur le projet initial qui maintenait quatre voies de circulation pour l’auto (74 arbres à couper).

De façon plus large, l’administration Marchand livrera dans une dizaine de jours un «état des lieux» sur le projet de tramway pour lequel elle avait fait dix promesses d’«améliorations». Le communiqué du 22 septembre 2021 est encore accessible sur le site Internet de QFF.

Depuis les premières rencontres avec le bureau de projet du tramway, au début décembre, le maire Marchand s’est appliqué à faire baisser les attentes sur certaines de ses promesses. Sur la possibilité de réduire l’impact des fils électriques par exemple.

Il y a des choses qui vont pouvoir se faire, mais d’autres qui seront différentes de ce qu’il aurait souhaité ou de ce qui serait l’idéal, a-t-il fait comprendre.

Il y a des limites financières et techniques à ce qui peut être fait pour améliorer un projet. Ce n’est pas pour rien que l’administration précédente a parfois fait les choix qu’elle a faits.

Un des engagements les plus importants est celui de mieux impliquer les citoyens dans le projet. Ça ne devrait pas être trop difficile. La barre n’était pas très haute.

Quelques promesses de QFF n’étaient probablement pas nécessaires, car elles vont dans la même direction que l’ancienne administration qui n’avait pas tout faux.

En attendant l’état des lieux officiel, voici ce qu’on sait déjà des «améliorations» à venir au projet de tramway.

LES «10 PROMESSES D’AMÉLIORATIONS» DU TRAMWAY

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport en commun.

Repenser le troisième lien Québec-Lévis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 janvier 2022 19 commentaires

Bruno Massicotte
Professeur titulaire de génie civil, Polytechnique Montréal
Point de vue (Le Soleil)

En 2015, le ministère des Transports du Québec m’a confié la réalisation d’une étude de préfaisabilité sur un troisième lien routier à l’est de Québec. Ce mandat constituait une mise à jour d’études réalisées 20 et 40 ans auparavant. Depuis, le débat a évolué et les options se sont multipliées. Cette lettre présente une analyse du dossier sous l’angle de sa faisabilité, mais également de sa nécessité.
Le temps faisant son œuvre, il faudra éventuellement envisager des réparations importantes aux deux ponts actuels qui surplombent le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Québec. La création d’un lien routier additionnel ne doit donc pas être écartée, surtout dans un contexte de développement durable où la fermeture prolongée de l’un des ouvrages existants entraînerait des répercussions désastreuses sur les plans économique et environnemental.

Des risques élevés de dépassements budgétaires

Plusieurs options ont été envisagées jusqu’ici. Certaines offrent des avantages, alors que d’autres comportent un niveau de risque élevé. La proposition actuellement considérée compte parmi celles qui comportent le plus de risques.

Les projets de tunnels viennent en effet avec un haut niveau d’incertitude en raison principalement de la nature des sols, en partie inconnue. Il n’est pas rare que ce genre de projet voie son échéancier prolongé et engendre des dépassements de coûts importants.

Avec un diamètre de près de 20 mètres, le projet de tunnel envisagé est à la limite de ce qui est techniquement réalisable. Très peu d’entreprises de construction dans le monde sont présentement en mesure de réaliser pareil ouvrage. Compte tenu de la longueur du tunnel à creuser, et des surprises qui surviendront sans doute en raison de la nature des sols, le risque est important. Aucune entreprise ne s’aventurera dans un tel projet sans avoir la garantie que le propriétaire absorbera les dépassements budgétaires associés aux imprévus. Une société peut probablement prendre de tels risques lorsque l’enjeu le justifie. Il faut s’assurer que c’est le cas d’un troisième lien dans l’axe proposé.

Des normes de sécurité à respecter

Les tunnels sont des ouvrages où la sécurité des usagers doit être assurée. Les normes contemporaines pour les tunnels routiers exigent, en cas d’incendie, que les usagers, dont les personnes à mobilité réduite, puissent avoir accès à des issues de secours menant à des corridors protégés et ventilés. Les services d’urgence doivent aussi pouvoir accéder rapidement au site de l’accident, surtout pour un tunnel d’une telle longueur. Pareilles conditions seront difficiles à mettre en place pour un tunnel à six voies de circulation sur deux niveaux.

Un double tunnel avec des interconnexions régulières serait sans doute préférable. En optant pour un diamètre moindre, on faciliterait du même coup la construction de l’ouvrage, ouvrant la voie à l’utilisation potentielle de deux tunneliers, et permettant à un plus grand nombre d’entreprises de soumissionner au projet.

Contraintes et impacts du projet actuel

Un tunnel routier de la longueur du projet actuel doit déboucher sur des voies rapides, de sorte que la vitesse à la sortie soit plus élevée que celle permise dans le tunnel : être pris dans un bouchon de plusieurs kilomètres dans un tunnel n’est pas l’expérience la plus agréable. Ainsi, en faisant abstraction du volet transport collectif, le tracé actuel relie en fait l’autoroute 20 au sud à l’autoroute Laurentienne (A73) au nord à la hauteur de la rue Soumande. Si, à cela, on ajoute que les pentes du tracé et les courbes feront en sorte que le transport lourd roulera à vitesse réduite, rallongeant l’expérience pour les automobilistes, et que l’on ne pourra transporter de matières dangereuses, il est difficile de concevoir qu’une telle infrastructure améliorera la circulation des usagers de la route des régions de Québec et de Lévis. Elle pourrait être bénéfique pour l’est de Lévis, mais il est peu probable qu’elle soit utile pour les gens de la Capitale-Nationale. En fait, ce sont eux qui subiront les contrecoups lors de la construction, qui sera très dérangeante et s’étalera sur de nombreuses années, et de l’afflux de trafic au carrefour déjà très congestionné des autoroutes de la Capitale et Laurentienne, et ce, sans en tirer de bénéfices tangibles.

La construction d’un tunnel de la taille et de la longueur du projet proposé exigera d’éliminer le matériel excavé, pas nécessairement réutilisable, correspondant à près de trois fois le volume du Centre Vidéotron. De plus, creuser dans des sols meubles sous le quartier Saint-Roch et sous la rivière Saint-Charles exigera de prendre de grandes précautions qui auront un impact sur les coûts.

Remise en question nécessaire

La proposition actuelle constitue un choix que l’on devrait remettre en question. Les défis techniques qu’elle amène, les risques budgétaires associés et les bénéfices économiques réels impalpables militent pour une remise en question. Du point de vue des besoins en transport régional et interrégional, le vieillissement des ouvrages actuels fait en sorte que le statu quo n’est pas une option.

Scinder le projet pour réduire les coûts et mieux servir les usagers

Pour mieux servir la population, une option à envisager serait de scinder le projet en deux, en créant un lien de type transport collectif entre les centres-villes de Québec et de Lévis, similaire à la ligne jaune du métro de Montréal, et en ajoutant un troisième lien routier à l’endroit où il serait le plus avantageux. Chacun des liens répondrait ainsi à des besoins différents : le lien entre centres-villes faciliterait la mobilité des personnes, alors que le lien routier sécuriserait le transport interrégional en plus d’assurer le développement de la région de Québec.

Ainsi, il est fort probable que deux projets distincts, bien intégrés aux réseaux de transport en commun et de transport routier, coûteraient au final moins cher à l’État et pourraient être réalisés plus rapidement que le projet actuellement considéré. Avec en prime beaucoup moins d’impacts sur les résidents de la rive nord lors de la construction.

Options de rechange pour le lien routier

Le lien routier pourrait prendre différentes formes, mais un pont serait le choix optimal du point de vue du coût et de l’échéancier. Trois sites sont envisageables : près des ponts actuels (ce qui serait probablement le moins coûteux), à l’ouest de Cap-Rouge (ce qui serait moins avantageux pour les gens de l’est et comprendrait plus d’impacts négatifs liés à la construction de nouvelles routes d’accès au sud et au nord) et à l’est de Lauzon, en ligne avec l’autoroute 40 au nord, et donc en face de l’île d’Orléans (probablement le meilleur choix pour le transport interrégional). Les options à l’est et à l’ouest auraient également moins de répercussions sur les résidents et le trafic routier durant la construction.

Pour le lien à l’est, l’option d’un tunnel, comme proposé dans l’étude commandée par le ministère des Transports en 2015, reste une solution envisageable. Celle-ci vient toutefois avec le même niveau de risque et les mêmes contraintes que l’option actuelle du tunnel. Combiner un tunnel pour la portion au sud de l’île d’Orléans et un pont au nord de l’île, où la nature des sols complexifie grandement le projet de tunnel, serait probablement la solution optimale pour ce site en ce qui a trait au contrôle des coûts.

Repenser le projet collectivement

Mon intervention se limite essentiellement aux enjeux et défis techniques reliés à la construction d’un troisième lien. Les questions de développement économique, de protection de l’environnement, d’urbanisme et autres doivent être incluses dans le débat. Je laisse le soin aux experts dans ces domaines d’apporter leur éclairage sur ces points.

Il n’y a certes pas de choix simple, mais l’option présentement envisagée mérite très sérieusement d’être reconsidérée, collectivement, afin de faire le ou les meilleurs choix. Il s’agit d’un exercice qui doit être entrepris, sereinement et sans partisanerie politique, au bénéfice des générations futures.

Le texte

Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Tramway: vers une rue partagée sur René-Lévesque

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 janvier 2022 5 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le tramway sera le mode de transport privilégié pour relier l’ouest à l’est.

Lors de la mise en service du tramway en 2028, l’usage de la voiture sera fortement découragé sur la portion la plus urbaine du boulevard René-Lévesque, a tranché l’administration Marchand.

Selon ce que Le Journal a appris auprès de sources bien informées, il s’agit là d’une partie des annonces qui seront faites par le maire de Québec dans la semaine du 24 janvier au moment de sa mise à jour à propos du tramway.

En octobre dernier, en pleine campagne électorale, Le Journal révélait que l’administration municipale de l’époque privilégiait un scénario d’insertion du tramway comportant une « rue partagée » sur une portion de 500 mètres de cette artère névralgique qui relie l’est à l’ouest de la ville.

À ce moment-là, le candidat à la mairie Bruno Marchand affirmait avoir un « préjugé favorable » pour cette hypothèse, car elle permet de « réduire la coupe d’arbres et de réduire l’impact sur les bâtiments et les citoyens ».

Limite de vitesse abaissée

Le tramway circulera en surface entre les avenues Turnbull (le Grand Théâtre) et des Érables.

En parallèle, divers aménagements urbains — comme des bacs à fleurs ou des œuvres d’art au sol — forceront un usage restreint de la voiture.

La limite de vitesse sera abaissée (possiblement à 20 km/h) et la circulation locale sera préférée à la circulation de transit.

Plus à l’ouest, entre les avenues des Érables et Belvédère, une zone de transition doit être mise en place sur 1 km.

Le but est de forcer les automobiles en provenance de l’ouest à réduire progressivement leur vitesse et d’envoyer une partie du trafic routier sur des artères parallèles.

Les arbres

Dans les trois scénarios soumis par le bureau de projet l’automne dernier, celui de la rue partagée était celui permettant de préserver le plus d’arbres sur cette portion du boulevard René-Lévesque.

D’après nos informations, l’administration Marchand est particulièrement sensible à cet enjeu qui figurait en tête de liste des « 10 améliorations au projet de tramway » préconisées par Québec forte et fière (QFF) en campagne électorale.

« Éviter l’abattage de 60 à 70 % des arbres qui est prévu dans le projet actuel. Lorsque ce sera impossible, QFF s’engage à planter 20 arbres par arbre abattu dans le même district », promettait le parti dirigé par M. Marchand.

QU’EST-CE QU’UNE RUE PARTAGÉE ?

La ville de Québec compte actuellement deux rues partagées permanentes : Sault-au-Matelot (Vieux-Québec) et Sainte-Claire (Saint-Jean-Baptiste).

Elles favorisent une « saine cohabitation » entre piétons, cyclistes et automobilistes sur la voie publique.

La vitesse y est limitée à 20 km/h.

Des bacs à fleurs, des œuvres d’art au sol, du mobilier urbain et des supports à vélos permettent aux passants de profiter des lieux de façon sécuritaire.

La rue de la Couronne, dans Saint-Roch, deviendra une rue partagée pour une insertion harmonieuse du tramway dans ce secteur.

À Québec, il y a 18 rues partagées entre juin et la mi-octobre.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport en commun.

Tramway : vers des expropriations à Limoilou ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2022 2 commentaires

Gabriel Côté
Carrefour de Québec

L’insertion du tramway dans Limoilou entrainerait possiblement des expropriations sur un tronçon de la 4e rue, selon des informations obtenues par le Carrefour.

Dans deux propositions qui étaient à l’étude l’automne dernier, la Ville prévoyait des expropriations sur le côté sud de la 4e rue, entre la 3e avenue et le pont Drouin, a appris le Carrefour. À cet endroit se situent entre autres la station-service Esso, l’entreprise de plomberie Ben Huot et un terrain vacant dont la Ville est propriétaire.

Les deux scénarios seraient très similaires. Dans le premier, on envisagerait d’exproprier l’ensemble de cette section de la rue, sur le côté sud, à l’exception de la station-service. Dans le second, la station-service serait elle aussi expropriée, et le terrain où elle se situe servirait à faire une station pour le futur tramway.

Aucun immeuble résidentiel ne serait donc concerné. Toutefois, le projet immobilier à l’orée du pont Drouin serait aussi touché par ces expropriations. Les travaux sur ce chantier sont d’ailleurs au point mort depuis un certain temps.

L’article

* Merci à un très fidèle lecteur

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport en commun.

COVID-19 : le RTC maintient ses services

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 décembre 2021 Commentaires fermés sur COVID-19 : le RTC maintient ses services

Québec, le 30 décembre 2021 – Malgré l’imposition d’un couvre-feu de 22 h à 5 h, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et le Service de transport adapté de la Capitale (STAC) maintiennent le service actuel. Le transport en commun étant reconnu comme un service prioritaire par le gouvernement du Québec, le RTC et le STAC doivent permettre aux clients d’effectuer leurs déplacements essentiels.

Une page sur le site Internet du RTC a été créée afin de suivre l’évolution de la situation : rtcquebec.ca/covid-19. Les clients peuvent aussi appeler au Service à la clientèle pour toutes questions, en composant le 418 627-2511, option 1. Les outils numériques et le site Internet demeurent disponibles pour les clients qui souhaitent planifier leurs déplacements.

Sur le site du RTC.

Voir aussi : Message d'intérêt public, Transport en commun.

Un urbaniste de Toronto encense le tramway de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 décembre 2021 12 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Reece Martin, un urbaniste de Toronto dont la chaîne YouTube est suivie par plus de 67 000 abonnés, encense fortement le futur tramway de Québec.

Dans une vidéo d’une quinzaine de minutes mise en ligne le 17 novembre, M. Martin, un passionné de transport en commun, se demande même si Québec n’est pas en train de se doter du «meilleur système de tramway en Amérique du Nord».

Tout d’abord, l’expert rappelle que le seul réseau de transport structurant qui existe au Québec en ce moment est le métro de Montréal. Il note ainsi l’important retard entre le Québec et l’Ontario – ou même l’Alberta – dans ce domaine. «Le Québec, qui compte plus de huit millions d’habitants, n’a toujours qu’un seul système de transport collectif électrique. L’Alberta, qui compte environ la moitié de la population du Québec, en a deux», s’étonne-t-il.

Plusieurs avantages

Avouant qu’il a souvent été critique des projets de tramway en Amérique du Nord, Reece Martin dit pourtant appuyer celui de Québec. D’abord, la taille de la Ville lui semble tout à fait indiquée pour un tel choix. Aussi, il juge que l’inspiration française du projet est bienvenue en notant la ressemblance entre les esquisses du tramway de Québec et la ligne T9 du tramway parisien.

Outre la question esthétique et la «belle luminosité», le spécialiste note le grand nombre de portes, ce qui permettrait notamment des montées et des descentes plus rapides. Le choix d’une seule rame de 45 mètres, plutôt que de plusieurs rames (comme à Edmonton, Seattle ou encore à la ligne 5 de Toronto), permettra aux usagers de «marcher sur toute la longueur du véhicule, ce qui est très agréable. L’avantage de cette taille est qu’elle offre un bon mélange de grande capacité tout en étant suffisamment flexible pour insérer des arrêts de tramway en divers endroits», dit-il.

Aussi, il félicite Québec d’aller contre la tendance nord-américaine en privilégiant un tramway de style européen plutôt qu’un SLR (Système léger sur rails ou métro léger). «Si les tramways et les SLR se ressemblent, la différence de mots reflète une différence d’objectif, avance-t-il. Les systèmes de trains légers nord-américains sont trop souvent construits pour répondre à tous les besoins : ils peuvent servir de liaison régionale, de transport au centre-ville ou de système de transport rapide. En comparaison, les tramways en Europe, et particulièrement en France, ont un créneau beaucoup plus ciblé et raisonnable, à savoir un service de transport local de haute qualité. Il s’agit de super bus, pas de tous les modes ferroviaires en un seul.»

Certaines critiques

Malgré son enthousiasme affiché, M. Martin critique le tramway de Québec sur certains aspects. Il déplore par exemple qu’il ne soit pas connecté à la station de trains de Via Rail, en basse-ville. Or, d’après lui, l’arrivée prochaine d’un TGF (Train à grande fréquence), reliant Québec et Windsor, devrait plutôt être l’occasion d’interconnecter ces différents réseaux. Aussi, dans cette même perspective, l’expert estime qu’il serait souhaitable de raccorder le tramway à l’aéroport de Québec.

Il note d’ailleurs que le choix du mode tramway n’interdit aucunement de possibles extensions futures. Lors de la récente campagne électorale, le nouveau maire Bruno Marchand s’est d’ailleurs montré fort intéressé à mettre en place d’autres phases du tramway.

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.