Québec Urbain

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Archives pour la catégorie « Transport en commun »

Quand le 3e lien n’est plus sur la voie rapide

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 février 2021 4 commentaires

Olivier Lemieux
Radio-Canada

Les deux plus grands projets d’infrastructure dans les cartons du gouvernement Legault pour la Capitale-Nationale font officiellement du surplace. Les dévoilements prévus pour les tracés finaux du tramway et du 3e lien sont repoussés… indéfiniment.

La promesse de procéder à la première pelletée de terre du tunnel Québec-Lévis d’ici le scrutin provincial de 2022 tient toujours, assure l’attachée de presse du ministre des Transports, Florence Plourde.

Mais impossible d’en savoir plus pour le moment.

En dévoilant un tracé provisoire entre les centres-villes de Québec et de Lévis, en janvier 2020, François Bonnardel laissait pourtant entendre que la CAQ appuyait sur l’accélérateur pour réaliser le projet.

Le ministre des Transports promettait alors de divulguer dans les prochaines semaines les détails et les coûts du projet. Il assurait qu’il n’avait pas le droit d’échouer dans cet important dossier.

L’arrimage avec le tramway

Questionnée sur l’absence de développements depuis plus d’un an, Florence Plourde montre du doigt l’interconnexion avec le réseau structurant de Québec.

« Nous voulons bien arrimer les deux projets, alors nous n’avons pas d’échéancier pour le tunnel Québec-Lévis comme pour le tramway». Florence Plourde, attachée de presse du ministre des Transports, François Bonnardel

Mardi, le maire Labeaume se limitait à dire que le contact demeure bon avec le ministre Bonnardel. 

« Pour ce qui est des détails, nous les dévoilerons au moment opportun », tranche Florence Plourde.

Un expert pas convaincu

Bruno Massicotte se montre pourtant sceptique face à la possibilité que le projet de tramway puisse retarder la progression du 3e lien.

En 2016, le professeur titulaire au Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal signait une étude commandée par l’ancien gouvernement libéral sur la faisabilité et les coûts d’un tunnel sous fluvial entre les extrémités est de Québec et Lévis.

Selon lui, à ce stade de son avancement, le projet de 3e lien avec la Rive-Sud ne doit pas présenter les détails d’une interconnexion avec le tramway.

« Ce qu’il faut, c’est d’assurer que les idées sont arrimées. L’ingénierie va suivre ». Bruno Massicotte, professeur titulaire, Polytechnique Montréal

Bruno Massicotte note que les esquisses du tracé central du 3e lien qui ont filtré jusqu’à maintenant montrent un travail

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Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Le Flexibus du RTC dans les banlieues en 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er février 2021 Commentaires fermés sur Le Flexibus du RTC dans les banlieues en 2021

Nous avons annoncé aujourd’hui, conjointement avec la Ville de Québec, le déploiement graduel de Flexibus, un nouveau service de transport à la demande. Dès la fin de l’été 2021, le service Flexibus s’ajoutera à notre offre de transport en commun.

À terme, sept zones ciblées feront l’objet d’une desserte par transport à la demande, afin de répondre aux besoins locaux de déplacement.

Comment ça fonctionne?
Le client de Flexibus pourra se déplacer à l’intérieur d’une même zone, entre des arrêts virtuels situés aux coins de rue, des destinations locales ou le réseau régulier du RTC. Il aura accès au service en 15 minutes. Il pourra payer son titre directement via l’application RTC Nomade paiement ou par carte OPUS. La grille tarifaire du RTC s’appliquera pour Flexibus.

Comme il s’agit d’un service de transport collectif, selon la demande, plusieurs clients pourraient partager le véhicule, une fourgonnette d’au maximum 8 passagers. Une partie des véhicules sera accessible aux personnes en fauteuil roulant.

Où Flexibus sera-t-il offert?

La stratégie de déploiement par zone est la suivante :

2021 : Notre-Dame-Des-Laurentides – Saint-Émile, Lac Saint-Charles, Val-Bélair, Loretteville, Montmorency
2022 : Beauport nord
2023 : Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures
2024 : Cap-Diamant et Anse au Foulon

Toutes les informations

Le communiqué

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Le laissez-passer mensuel Général disponible sur l’application RTC Nomade paiement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 janvier 2021 Commentaires fermés sur Le laissez-passer mensuel Général disponible sur l’application RTC Nomade paiement

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) annonce qu’il sera possible d’acheter dès aujourd’hui un laissez-passer mensuel de catégorie générale sur son application de paiement mobile gratuite, RTC Nomade paiement. Les titres mensuels achetés pourront être utilisés par les clients du RTC et du STAC dès le 1er février 2021.

Rappelons que le déploiement des titres disponibles sur l’application est graduel afin de familiariser la clientèle et les chauffeurs à cette nouvelle méthode de paiement sans contact.

Depuis le 18 juin 2020, les titres occasionnels Général (1 passage, 1 jour, 5 jours consécutifs, Week-end illimité) sont disponibles sur l’application. Depuis le 14 décembre dernier, les clients peuvent également se procurer certains titres de transport de la Société de transport de Lévis (1 billet, 4 billets, 8 billets, 12 billets). Les titres réduits (avec photo, pour les aînés et les étudiants) et le Métropolitain seront disponibles ultérieurement.

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Le transport en commun espère rebondir après la pandémie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 janvier 2021 Commentaires fermés sur Le transport en commun espère rebondir après la pandémie

Jacob Serebrin
Presse Canadienne

(Montréal) La pandémie de COVID-19 a entraîné une chute importante de la fréquentation des transports en commun à travers le Canada, mais de nombreuses villes ont décidé de maintenir les niveaux de service cette année, tandis que d’autres ont même choisi de développer leur réseau.

Peu de temps après que la crise sanitaire mondiale a atteint le Canada, les taux d’utilisation des transports en commun à travers le pays ont chuté d’environ 85 %, selon Matti Siemiatycki, professeur au département de géographie et de planification de l’Université de Toronto.

Cet expert en matière de politiques de transport a souligné que les agences de transport en commun au Canada craignaient de devoir réduire considérablement leurs services. « Les réseaux de transport en commun ont été parmi les secteurs de l’économie les plus touchés par la pandémie », a-t-il remarqué lors d’une récente entrevue.

Au lieu de cela, le financement des gouvernements provincial et fédéral a sauvé les systèmes de transport en commun du pays qui étaient sur le bord de l’effondrement, a-t-il déclaré.

Aux États-Unis, cependant, les systèmes de transport en commun sont confrontés à la « redoutable spirale de la mort des transports en commun », a indiqué M. Siemiatycki — les compressions conduisent à de nouvelles baisses de l’achalandage, ce qui entraîne de nouvelles coupes et baisses.

Washington et Boston ont annoncé d’importantes réductions de service. À New York, l’autorité de transport locale a déclaré à la mi-novembre qu’elle pourrait être forcée de réduire de 40 % le service d’autobus et de métro et de licencier plus de 9000 travailleurs.

En revanche, Toronto et Montréal étendent leurs réseaux de transport en commun. Luc Tremblay, directeur général de la Société de transport de Montréal (STM), a affirmé en entrevue que Montréal avait choisi de maintenir les niveaux de service de 2020 aux niveaux de 2019 — et ce, malgré le fait que l’achalandage représente environ 35 % de ce qu’il était avant la COVID-19.

La métropole a fait ce choix pour que le service soit disponible lorsque les utilisateurs décideront de revenir. « C’est la clé, a-t-il soutenu. Construisez-le, et ils viendront. »

Mardi, quelques heures avant que le gouvernement du Québec n’impose de nouvelles restrictions pour limiter la propagation du virus, il annonçait une expansion majeure du Réseau express métropolitain (REM). Vingt-trois stations seront ajoutées au réseau et la construction doit commencer en 2023.

Dans la plus grande ville du pays, la Commission de transport de Toronto a indiqué que le service au cours de la semaine du 4 décembre était à 95 % des niveaux d’avant la pandémie. La commission s’est engagée à maintenir le même niveau de service en 2021. Le gouvernement de l’Ontario va également de l’avant avec un plan de 28 milliards pour étendre le transport en commun dans la région de Toronto.

En Colombie-Britannique, les agences de transport recevront plus d’un milliard en financement fédéral et provincial pour maintenir les niveaux de service. L’argent fédéral a également aidé l’agence de transport de Winnipeg à combler une lacune dans son budget après une baisse de l’achalandage — et de ses recettes tarifaires.

Marco D’Angelo, président et directeur général de l’Association canadienne du transport urbain, une association professionnelle qui représente les agences de transport en commun du pays, a dit que le service dans tout le pays représentait actuellement environ 87 % des niveaux pré-COVID.

« Les (agences) ne prévoient pas réduire le service, mais cela changera probablement, à moins que les gouvernements ne fournissent un soutien financier », a-t-il déclaré dans un courriel.

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Axe Hamel–Laurentienne: des organismes citoyens veulent que la Ville de Québec soit «plus ambitieuse»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2020 22 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Si la Ville de Québec veut transformer l’autoroute Laurentienne en un véritable boulevard urbain, cela doit passer par la réduction des voies routières, la diminution du débit automobile et l’amélioration du transport en commun dans le secteur, plaident des groupes citoyens.

Divers organismes environnementaux et conseils de quartier ont uni leurs voix, mardi matin, pour appeler la municipalité à être «plus ambitieuse» pour ce projet qui pourrait métamorphoser ce coin de la ville.

«On ne peut pas faire les choses à moitié. Il faut bien réussir la revitalisation du secteur Hamel–Laurentienne. Si on a une autoroute déguisée en boulevard, on va avoir de la difficulté à atteindre les objectifs», a affirmé Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables.

Selon Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale, il faut absolument «alerter sur le fait qu’on s’enligne vers un choix médiocre qui viendrait consacrer l’autoroute, si on suit ce qu’il y a sur la table actuellement».

De leur côté, les conseils de quartier de Lairet, Saint-Roch, Saint-Sauveur et Vieux-Limoilou ont insisté sur «l’enclavement actuel que cause l’autoroute Laurentienne entre les quartiers limitrophes. Les impacts positifs qui découleraient de sa transformation profonde en boulevard urbain sont nombreux: réduction du bruit et de la pollution de l’air, réduction des îlots de chaleur, possibilités de verdissement, et surtout, bonification des liens entre les quartiers et multiplication des déplacements actifs».

Ces groupes affirment que la Ville devrait s’inspirer de boulevards urbains comme René-Lévesque ou Charest [dans sa portion centre-ville] pour limiter le débit automobile qui est actuellement de 67 000 véhicules par jour sur l’autoroute Laurentienne.

Appelé à réagir mardi après-midi, Régis Labeaume a pris une certaine distance avec les groupes citoyens. Selon lui, «l’objectif (de la Ville) n’est pas de diminuer le nombre d’automobiles qui empruntent cette voie-là. L’objectif est de faire en sorte que ce ne soit plus une piste de course et que Laurentienne soit aménagée d’une façon telle que ça élimine l’espèce d’effet d’enclavement des quartiers».

Pour le transport en commun, les organismes citoyens ne sont pas enjoués à l’idée que le tramway se rende dans le secteur de Lebourgneuf lors de la première phase de déploiement du réseau structurant. «L’idée est d’utiliser ce qui est prévu actuellement. Ce n’est pas un trambus. C’est un métrobus qui part du pôle Saint-Roch et qui s’en va vers ce secteur-là, en passant par Pierre-Bertrand», a précisé M. Grandmont.

Interrogé sur l’impact éventuel d’un troisième lien sur la revitalisation de l’axe Hamel–Laurentienne, ce dernier a ajouté que «ce projet-là n’existe pas encore officiellement […]. Il y a des chances qu’il ne se réalise pas non plus. On ne peut pas en tenir compte dans la planification de ce secteur-là».

Les regroupements citoyens se disent conscients que l’autoroute Laurentienne est sous la responsabilité du ministère des Transports du Québec et que des discussions devront être menées entre la Ville et le gouvernement pour réaliser les aménagements. Aucune prévision budgétaire n’a été fournie par les groupes quant aux coûts d’une telle transformation.

Début octobre, la Ville de Québec a dévoilé sa vision pour le réaménagement de l’axe Hamel-Laurentienne. Il y a notamment été question de faire plonger l’autoroute sous terre grâce à un tunnel de 200 mètres [sous le boulevard Hamel] et d’ajouter des immeubles résidentiels sur des hauteurs allant jusqu’à 14 étages sur le côté sud du boulevard Hamel.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Une solution de rechange d’ici au tramway boudée par Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 décembre 2020 11 commentaires

Martin Jolicoeur
Journal de Montréal

Un groupe d’ingénieurs québécois, convaincu d’avoir développé une solution de rechange viable et avantageuse aux coûteux systèmes de transport collectif par tramway, se désole de ne pouvoir parvenir à obtenir l’attention espérée du gouvernement du Québec.

Regroupés au sein de Groupe Pantero, une jeune entreprise encore méconnue de Montréal, ces ingénieurs d’expérience travaillent depuis une décennie dans l’ombre au développement d’un nouveau type de véhicule électrique (appelé Tram routier), à mi-chemin entre l’autobus et le tramway comme envisagé actuellement par la Ville de Québec.

«Nous nous expliquons mal cette difficulté d’obtenir l’attention requise de nos élus», affirme son président, Jean-François Audet, convaincu que ce nouveau système pourrait devenir la clé de voûte d’un «prochain fleuron» de l’industrie québécoise des transports.

«C’est dommage de l’exprimer ainsi, mais je suis convaincu que si nous étions Alstom ou Volvo, il y a longtemps que la question serait réglée», se désole-t-il

Le Tram routier, auquel Pantero cherche en vain depuis deux ans à intéresser le gouvernement, est présenté comme plus efficace que l’autobus articulé et moins dispendieux que les systèmes traditionnels de tramway.

Offert en configurations de deux à quatre modules articulés, l’engin proposé se distingue principalement de l’autobus articulé par sa grande capacité d’accueil, réduisant d’autant le nombre de chauffeurs requis par les sociétés de transport.

Dans sa version la plus longue, par exemple, le véhicule proposé serait en mesure d’accueillir jusqu’à 295 passagers! Et, contrairement au tramway traditionnel, qui pourrait en accueillir autant, il ne requiert l’installation d’aucune infrastructure ferroviaire.

Ce produit unique est le résultat du travail d’ingénieurs dirigés par le québécois Jean Raymond, titulaire d’une vaste expérience dans le domaine au sein d’entreprises comme Nova Bus, Orion Bus Industries et GE Transport.

L’entreprise jouit de l’appui de l’ex-président de Nova Bus, puis ex-V.-P. principal de Volvo Buses, Jean-Pierre Baracat. Il en va de même de Jean-Noël Debroisse, ancien vice-président d’Alstom, géant de l’industrie ferroviaire. Tous deux siègent au conseil consultatif de l’entreprise.

«On ne réalise pas que ce que l’on a réussi ici, cela fait 30 ans que l’industrie essaie de le faire ailleurs, se réjouit M. Audet. Ce n’est pas un simple “me too” de ce qui existe déjà; ça n’existe tout simplement pas. Notre technologie en est une de rupture qui dérange bien des joueurs, croyez-moi.»

Une volonté politique?

Outre le projet de Québec, plusieurs autres projets de tramway sont actuellement à l’étude. C’est le cas de Longueuil, de Gatineau et de Laval. À Montréal, le projet de prolongement de la ligne rose vers l’ouest, entre le centre-ville et Lachine, pourrait aussi faire une place au tramway.

«Est-ce réaliste de penser que tous ces projets voient le jour au coût de 3 à 4 G$ chacun? Compte tenu de l’état de nos finances publiques, la question se pose.»

Avant qu’il ne soit trop tard, Pantero espère des nouvelles de Québec.

«Avec toute l’expertise que nous avons au Québec, ça n’a pas de maudit bon sens qu’on n’arrive pas à faire naître ce projet.»

«Je suis sûr que si nous étions réunis entre quatre murs, on pourrait joindre le dossier. Tout ce que ça nous prendrait, c’est un peu de volonté politique.»

L’article

* Merci à un fidèle lecteur trèa assidu.

Voir aussi : Transport, Transport en commun.

Tramway : Le Gendre sauvé; Lebourgneuf au lieu de Charlesbourg

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 décembre 2020 57 commentaires

Source : Taïeb Moalla, Journal de Québec, le 5 décembre 2020

Tout indique que le tracé ouest du tramway de Québec, incluant le terminus dans le secteur Le Gendre, sera préservé tel quel. Côté nord-est, le tramway va finalement desservir Lebourgneuf plutôt que Charlesbourg, a appris Le Journal.Des discussions intenses sur les deux extrémités du tracé sont en cours entre le ministre François Bonnardel et le maire Régis Labeaume. Une annonce officielle pourrait être faite avant la période des Fêtes, nous a fait savoir une source bien informée. Après certaines tergiversations, le gouvernement provincial s’est rendu aux arguments de la Ville quant à l’importance du secteur Le Gendre.

D’abord, il y avait peu de solutions crédibles pour dénicher un autre emplacement pour l’immense garage du tramway, grand comme six terrains de football.

Aussi, les récentes études d’achalandage du gouvernement — pas encore rendues publiques — confirmeraient l’importance du flux de l’achalandage en provenance de l’ouest, soit de la MRC de Portneuf, qu’il convient de «capter» rapidement grâce aux stationnements incitatifs de Le Gendre.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.

Refonte du tracé du tramway envisagé par le gouvernement Legault

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2020 33 commentaires

Source : Tommy Chouinard, La Presse, le 24 novembre 2020

QUÉBEC — Les intentions du gouvernement Legault se précisent concernant le tramway de Québec. Il envisage de faire des coupes dans les deux extrémités du tracé, les tronçons nord à Charlesbourg et ouest à Cap-Rouge, afin de desservir Lebourgneuf et D’Estimauville, a appris La Presse.

Il y aurait un plus grand achalandage dans ces deux secteurs en pleine croissance, selon lui. Les besoins en matière de transport collectif y sont déjà importants, ajoute-t-on.

Les pourparlers ont commencé avec la Ville de Québec à la suite du rapport défavorable du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) au projet de tramway du maire Régis Labeaume. Le ministre des Transports, François Bonnardel, a demandé à la Ville de revoir le projet, sans remettre en question le choix du tramway comme mode de transport « lourd » et « colonne vertébrale » du réseau.

La réflexion du gouvernement avance au sujet du tracé le plus adéquat. Les deux extrémités actuelles sont remises en question.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.

Voyez le design retenu pour le futur tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 novembre 2020 8 commentaires

Source : Taîeb Moalla, Le Journal de Québec, le 20 novembre 2020

Sobre, élégant et de couleur grise, le futur tramway de Québec doit, en même temps, incarner les thèmes de la modernité et du patrimoine pour être bien intégré au paysage urbain de Québec.

C’est ce que le maire Labeaume a expliqué, vendredi matin, en dévoilant le design retenu qui devra servir de «guide» lors de l’appel de propositions qui sera lancé bientôt.

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Présentation .pdf sur les lignes directrices de design

Le communiqué officiel

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Et si le réseau structurant de transport en commun est renvoyé à la planche à dessin ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 novembre 2020 11 commentaires

Je suis un lecteur américain de QuébecUrbain (mais je n’ai jamais commenté). J’ai joint un article que j’ai écrit sur le sujet du RTSC et fourni un lien vers une carte que j’ai créée sur Google MyMaps pour illustrer mes idées. Si vous (ou un autre rédacteur) trouvez cet article pertinent à la discussion sur QU, envisageriez-vous de le publier?

Alex Berado

Je suis Américain. Je suis un récent diplômé d’une université du Maine (spécialisation en études Français) et un lecteur fidèle du carnet QuébecUrbain. En tant que personne qui trouve l’urbanisme (plus précisément le transport) fascinant, j’ai suivi l’évolution du futur réseau de transport en commun du Québec avec un grand intérêt au cours des dix dernières années. Je ne prétends pas connaître la ville aussi bien qu’un résident, mais j’y ai passé de nombreux week-ends durant de mes années universitaires et j’ai pratiqué mon français en lisant quotidiennement les nouvelles de Québec depuis que j’avais 14 ans. De plus, j’ai passé un semestre à l’étranger en Grenoble, utilisant le même réseau de tramway que Québec a étudié dans la conception de son propre RTSC. Pour ces raisons, je crois que je peux apporter une contribution intéressant au discours ici.

Comme d’autres, je crains que le rapport du BAPE, ainsi que le climat politique actuel, obligera une autre série d’études sur le mode de transport à choisir pour desservir la « colonne vertébrale » du futur RTSC, retardant ainsi le projet de plusieurs années. A mon avis, il est difficile d’envisager un réseau de transport avec une capacité viable à « structurer » le développement urbain sans un élément sur les rails. Le « transit-oriented development » (TOD) se pousse rarement autour des stations de bus, sauf peut-être de gares majeures desservis par plusieurs trajets de bus. Lorsqu’un gouvernement municipal pose des rails sur la terre, l’engagement à entretenir le tracé est beaucoup plus tangible – et souvent les promoteurs ont besoin de voir ce degré d’engagement de la part de la ville avant de vouloir s’engager à construire de nouveaux projets.

Tram, métro, SLR, monorail, train de banlieue – quel que soit le mode finalement choisi, je crains que plus le projet est retardé, plus il sera difficile de justifier la construction d’une ligne de transport ferroviaire comme colonne vertébrale du RTSC. Si l’enveloppe budgétaire est plafonnée à 3,3 milliards de dollars en termes nominaux, elle ne tiendra pas compte de l’augmentation des coûts réels avec le passage du temps. Des réductions additionnelles de la couverture géographique du réseau devront être effectuées pour ne pas dépasser le budget. Si la couverture du système de transport se rétrécit, son attrait politique pourrait en souffrir, en particulier auprès des résidents des banlieues qui estiment déjà que le projet ne les desservira pas de manière adéquate. En fin de compte, les contraintes budgétaires obligeront la Ville à choisir entre 1) un réseau plus petit avec un élément ferroviaire qui offre un plus grand potentiel pour le TOD et 2) un réseau plus grand sans élément ferroviaire qui améliore le service d’autobus existant mais n’a que peu d’impact sur le développement de la Ville.

Si la situation que j’ai décrite ci-dessus devait finalement devenir réalité, je vois deux mesures d’économie significatives qui pourraient être prises dans une première phase de construction : construire le tunnel TEC du centre-ville en utilisant des fonds de l’enveloppe budgétaire de la troisième lien (ce qui impliquent que le troisième lien lui-même passe par le centre-ville) et au nord de Saint-Roch, utiliser des deux voies ferrées existantes qui alimentent la Gare du Palais. Permettez-moi de décrire comment un tel réseau pourrait être construit. Vous saurez probablement mieux que moi si cela est réalisable, mais je vous le présente néanmoins pour considération :

PREMIERE PHASE

Pour la palatabilité politique et financière du projet, imitez la création de l’O-Train d’Ottawa, qui est lancé en tant que projet pilote pour évaluer la pertinence de la technologie SLR à Ottawa et qui n’a coûté que $ 21 millions de dollars à mettre en service. Faites circuler des rames hybrides DMU / EMU sur les lignes ferroviaires existantes vers Beauport (Chemin de Fer de Charlevoix) et Limoilou / Vanier (Canadien National / Chemin de Fer Québec-Gatineau) afin que l’électrification et le service à double voie ne soient pas nécessaires immédiatement, et aussi que les trains peut fonctionner à l’électricité dans le tunnel sous le centre-ville. Poursuivre les opportunités TOD dans des secteurs comme l’Ecoquartier d’Estimauville, ExpoCité, la Place Fleur-de-Lys et éventuellement les terres du Papiers White Birch. Service des grands centres d’emploi tels que d’Estimauville, l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, le Cégep de Limoilou, le Port de Québec et même le Parc industriel. Reliez d’importantes destinations touristiques / récréatives dont le Vieux-Port, les Chutes Montmorency, le Centre Vidéotron et le Grand-Marche, ainsi que des centres de transport comme la Gare du Palais et l’Aéroport. Localiser un premier centre d’entretien près des terrains d’Hydro-Québec à Vanier, sur une partie du site Fleur-de-Lys ou près du Port de Québec.

De l’enveloppe budgétaire de la Ville, construire un tunnel TEC de 1,1 km de la Gare du Palais à la Place d’Youville – la même longueur que la dernière version proposée du tunnel (avec portails de l’Avenue Trumbull et Jardin Jean-Paul l’Allier). Cela convertirait la Gare du Palais, avec ses quatre voies, d’une gare terminale à une gare de passage et relierait les arrondissements au nord de Saint-Roch à la Colline du Parlement. Le tunnel passerait sous le Boulevard Charest, le Jardin Jean-Paul l’Allier, la Côte d’Abraham et le Boulevard Honoré-Mercier pour desservir convenablement le cœur de Saint-Roch sur sa route la Haute-Ville.

En supposant qu’un mode de transport ferroviaire soit finalement choisi pour la troisième lien (je sais que l’idée actuelle est d’y rouler des bus électriques), permettre au gouvernement provincial de construire un autre tunnel de l’enveloppe budgétaire (illimitée) du troisième lien. Ce tunnel relierait Lévis à la Haute-Ville, avec une connexion à la station Place d’Youville, et continuerait sous le Boulevard René-Lévesque jusqu’à l’Avenue des Erables. De là, il courberait vers l’ouest et rejoindrait la voie ferrée existante du CFQG juste à l’extérieur du portail nord du tunnel de Wolfe’s Cove (sous l’Avenue Belvédère). La longueur totale de ce tunnel pourrait bien être plus courte que ce que le gouvernement provincial envisage actuellement. S’il devait y avoir une composante automobile du projet, le tunnel automobile pourrait continuer vers le nord sur 2,25 km additionnelles et rejoindre l’autoroute Laurentienne au nord de la rue Soumande tel que proposé. En utilisant l’estimation de septembre de la ville de $ 358 millions par km de tunnel, la ville profiterait des avantages d’un trajet plus long, séparé des autres modes du trafic, et à température contrôlée sans avoir à dépenser les $ 626,5 millions pour le construire – la valeur en chiffres de collaboration avec le gouvernement provincial pour construire ce segment de tunnel dans le cadre du projet de troisième lien. Poursuivre les opportunités de TOD à Lévis autour de son Centre des Congrès et à Québec à la limite de Saint-Sauveur et Saint-Malo (autour du Boulevard Charest). Desservir des centres d’emploi à Lévis (Desjardins) et à Québec (l’Hôtel de Ville, Colline Parlementaire, Parc industriel). (Faire circuler les trains vers l’Aéroport et le Parc industriel exclusivement par la voie CFQG une fois que cette connexion de tunnel est établie. Terminer les trains à Vanier sur la ligne CN pour une future extension vers le nord jusqu’à Lebourgneuf.)

PHASES SUIVANTES

Construire une ligne de tramway de surface de la Colline Parlementaire à Sainte-Foy. Localisez un portail pour entrer dans le tunnel TEC de la Haute-Ville (le « tunnel troisième lien ») autour de l’Avenue des Érables. Il devrait suivre le tracé actuellement envisagé, le long du Boulevard René-Lévesque et du Boulevard Laurier, mais se terminer à l’Avenue Lavigerie. Je n’ai pas besoin d’expliquer l’intérêt de relier le centre d’affaires à Sainte-Foy et l’Université Laval à la Colline Parlementaire aux lecteurs du blogue QuébecUrbain.

Prolonger le tramway/tram-train/SLR jusqu’à Charlesbourg en construisant une nouvelle voie dans l’emprise de l’ancienne Chemin de Fer de Québec et Lake Saint-John (maintenant occupée par la piste cyclable du Corridor des Cheminots) jusqu’à l’intersection de 1ère Avenue. De là, posez les rails sur la 1ère Avenue / Avenue Isaac-Bédard / Boulevard Henri-Bourassa. Terminez la ligne au chemin Samuel, près du Trait-Carré, comme prévu. Les possibilités de nouveaux TOD sont limitées le long de cette ligne à la zone dans laquelle Henri-Bourassa passe au-dessus de Félix-Leclerc, mais cela place une grande partie de la population de Charlesbourg à portée de main de ce service.

Assurer le transport ferroviaire vers Lebourgneuf en construisant de nouvelles voies divergeant de la ligne CN juste à l’ouest de l’autoroute Laurentienne. Cette route emprunterait le nord entre Vanier et les terrains d’Hydro-Québec, puis l’ouest le long de l’emprise électrique jusqu’à rejoindre le Boulevard Pierre-Bertrand. Par l’insertion axiale dans Pierre-Bertrand, la ligne se déplacera vers le nord jusqu’à son intersection avec le Boulevard Lebourgneuf. Enfin, la ligne passera vers l’ouest par insertion axiale sur Lebourgneuf et vers le sud sur le Boulevard des Galeries où il se terminerait aux Galeries de la Capitale. Les stationnements abondants à cet endroit en fait un site idéal de stationnement incitatif pour intercepter les automobilistes du nord et de l’ouest. Lebourgneuf est un centre d’emploi en croissance et mérite un service bonifié de TEC. Une ligne de tramway pourrait avoir un impact profond sur le développement urbain de Lebourgneuf et l’organiser sous une forme plus dense et plus cohérente.
Poursuivre l’électrification des lignes ferroviaires existantes par étapes et dans toute la mesure du possible. Dans certains cas, il peut être impossible d’installer des câbles caténaires sur des lignes de fret actives, mais pour des avantages environnementaux et opérationnels, l’électrification est l’objectif. Enfin, le système réalisé pourrait compter trois lignes de SLR: Levis—Lebourgneuf, Sainte-Foy—Charlesbourg et Aéroport—Beauport.

De futures extensions pourraient desservir le secteur Chaudière à Québec et / ou Charny à Lévis, si la demande justifie le service. Si ma proposition devenait réalité, et que la ligne Aéroport-Beauport se terminait à la Route de l’Aéroport — 1,5 km d’IKEA — je pense qu’un autre terminus a IKEA serait redondant, car l’une des justifications pour amener le service si loin du centre-ville était que cet endroit offrait assez de place pour un stationnement incitatif près de l’autoroute. Un autre stationnement incitatif pourrait être situé au coin de Wilfrid-Hamel et de l’Aéroport et intercepter les automobilistes venons de l’ouest aussi efficacement. Quant à Charny, peut-être qu’un jour un service TEC sur rails sera justifié pour remplacer des bus. Si le tramway est le meilleur mode pour desservir cette population, il devrait commencer à la gare de Charny, emprunter la voie ferroviaire existante, traverser le Pont du Québec (en supposant qu’elle existe toujours à cette date) et coïncider avec l’Avenue des Hôtels pour rejoindre la ligne Sainte-Foy–Charlesbourg à Lavigerie.

Quelques notes…

Ma préférence pour un réseau de tunnels plus long et l’utilisation de corridors ferroviaires existants.

J’ai aimé prendre le tramway pendant mes mois à Grenoble, mais je ne suis pas entièrement convaincu que ce soit le choix optimal pour Québec. Je me souviens de quelques occasions à Grenoble où un tramway entrait en collision avec une voiture ou un cycliste au centre-ville, et pendant le temps qu’il fallait pour effacer l’accident (1-2 heures), les tramways ne circulaient pas sur une grande partie de la ligne. Les « cultures de navettage » sont différentes entre l’Europe (France) et l’Amérique du Nord (Québec) ; je crains qu’il suffirait de quelques interruptions de cette nature à Québec pour convaincre les usagers potentiels ou nouveaux du transport en commun que le tramway n’est pas une option fiable. L’environnement dans lequel ces incidents se produisaient souvent à Grenoble ressemblait beaucoup aux maquettes de la rue de la Couronne révélées en mai. Si le futur RTSC traverse des zones à fort trafic comme la Colline Parlementaire ou Saint-Roch, il devra le faire dans un tunnel ou il sera sujet à des retards.

Mon choix de différer le service de tramway vers Sainte-Foy jusqu’à la phase 2.

Même si le tronçon Sainte-Foy — Colline Parlementaire transporte actuellement le plus grand nombre de passagers, je commencerais par construire les tunnels de transit sous le centre-ville (et relier les voies ferrées existantes à travers eux) car ils constitueront le cœur du réseau, quel que soit le nombre d’extensions mises en service. J’espère que ce tronçon sera construit dans la même phase initiale que les tunnels, mais si les fonds restants sont insuffisants pour payer un tramway, peut-être nous commençons avec une ligne SRB sur le même tracé. Je suis sûr que je peux être convaincu du contraire sur ce point.

Et les Métrobus ?

J’ai écrit cet article pour expliquer comment un réseau SLR/tramway/métro pourrait se développer au Québec en utilisant une approche par étapes. Une discussion plus large sur le RTSC en sa totalité dépasse la portée de cet article, mais je reconnais volontiers que les Métrobus (et les autres bus) jouent également un rôle essentiel dans un système de transport efficace. Le thème des transferts modaux suscite de nombreux débats. Bien que certains affirment que les passagers retourneront à leur voiture si on leur demande d’effectuer plus d’un transfert, je pense qu’il vaut la peine d’établir quelques itinéraires Métrobus pour alimenter les lignes ferroviaires tant qu’il y a de la place pour une croissance de la capacité de passagers à bord des rames du SLR/tramway/métro. Toutes les lignes Métrobus ne doivent pas compléter les lignes ferroviaires, mais certaines le devraient. Une ligne de Métrobus pourrait former un anneau autour de la périphérie du centre-ville et permettre aux passagers de passer plus rapidement d’une ligne de tramway à l’autre. Un tel tracé pourrait suivre l’avenue d’Estimauville, le boulevard de l’Atrium / Lebourgneuf, le boulevard Pierre-Bertrand et l’avenue Saint-Sacrement. Un passager à Beauport pouvait rejoindre Charlesbourg à bord de cette route sans entrer dans la Gare du Palais pour son transfert.

En faveur de l’incrémentalisme

Pour construire le RTSC tel que proposé (avant l’élimination du trambus), la mairesse de Montréal a généreusement décidé de céder $ 800 millions de dollars en financement fédéral qui avait été affecté à Montréal. Si le réseau de TEC a Québec est renvoyé à la planche à dessin pour cinq ou dix ans de plus, on ne peut pas supposer que le successeur de Valérie Plante fera une offre aussi généreuse. Dans cette même logique, nous ne pouvons pas supposer que la CAQ dirigera toujours le gouvernement provincial et imposera une limite budgétaire de $ 3.3 milliards au projet du RTSC. Si je comprends bien que les fonds fédéraux sont alloués aux municipalités du Québec au prorata de l’achalandage de leurs réseaux, Québec devrait être admissible à des sommes plus importantes à mesure que son achalandage augmente. Par conséquent, d’un point de vue fiscal, je pense qu’il est plus réaliste de s’attendre à obtenir des enveloppes plus petites pour financer l’extension des lignes individuellement que de sécuriser une ou deux enveloppes majeures. Dans une phase initiale, un soutien politique plus large sera probablement en corrélation avec une couverture géographique plus large du réseau. Peut-être que dans les phases ultérieures, après avoir vu un réseau performant en opération pendant plusieurs années, suffisamment de citoyens seront enclins à soutenir des extensions des lignes qui pourraient ne pas améliorer le service de transport en commun dans leur propre arrondissement.

La carte du système proposé

Veuillez noter que la carte que j’ai créée représente ce à quoi j’imagine qu’un système entièrement construit ressemblerait. Je m’excuse de ne pas avoir eu le temps de créer des calques qui illustrent l’évolution du réseau par les étapes que j’ai décrit. Cependant, il y a des calques pour montrer les lignes distinctes de SLR / tramway / métro, toutes les stations, le type de voie dans laquelle les rames circuleront et les principaux trajets de Métrobus.

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.