La Ville de Québec et le RTC proposent une bonification majeure des services et des infrastructures de transport en commun dans la couronne périphérique de l’agglomération.
Ce projet s’inscrit dans le processus de révision complète du réseau du RTC en prévision du déploiement du réseau structurant de transport en commun (RSTC).
Voici les principaux éléments de bonification :
Nouveaux services haute fréquence Métrobus et eXpress
Voies réservées avec priorité aux feux de circulation
Voies réservées sur les accotements autoroutiers
Construction de deux nouveaux Parc-O-Bus
Déploiement du transport à la demande
(…)
Cette révision propose des bonifications majeures aux services haute fréquence Métrobus dans les secteurs névralgiques de la périphérie à partir des différents points de connexion, qu’ils s’agissent de Parc-O-Bus ou de terminus (Le Gendre, Henri-IV, Bastien, Saint-Émile, de la Faune, D’Estimauville, Seigneuriale, Sainte-Anne). Aujourd’hui,18 % de la population au nord de l’autoroute Félix-Leclerc est à 800 m et moins (10 minutes de marche) du réseau fréquent. Pour les mêmes paramètres, en 2026, ce sera 38 % de la population.
Grâce à l’ajout de parcours eXpress, qui desserviront, entre autres, les cinq Parc-O-Bus de la couronne nord, le service sera plus rapide et plus confortable.
Par ailleurs, pour améliorer la rapidité et la fiabilité des services, le plan propose l’ajout de près de 82 km de mesures préférentielles : voies réservées, dont certaines sur les accotements autoroutiers, et priorité aux feux. Aucune voie de circulation automobile ne sera retranchée.
Avec ces bonifications de services et de mesures préférentielles, le RTC estime une diminution de temps de parcours entre 5 et 15 minutes en pointe sur les eXpress, entre Val-Bélair et Saint-Roch par exemple. Pour les Métrobus, ce sont de 5 à 20 minutes escomptées sur les temps de parcours pour des origines de destination similaires en comparaison avec ce qui existe actuellement.
Le RTC compte également développer sa vision du transport à la demande, un service de microtransit pour effectuer de très courts déplacements à l’intérieur d’un secteur donné ou un rabattement vers les services fréquents du réseau de transport en commun régulier. Il s’agit d’une offre avantageuse pour les secteurs de plus faible densité et dans les moments où la demande est moins forte. Il s’agit d’une offre plus souple et sensible à la variabilité des besoins.
Le transport à la demande s’ajoutera à la famille de services qui seront bien arrimés les uns aux autres. Éventuellement, l’offre intégrée sera regroupée à même un guichet unique, une plateforme numérique performante pour accéder à l’information, la planification et la tarification de l’ensemble des modes de transport offerts sur le territoire.
Finalement, l’ajout de deux Parc-O-Bus, Saint-Émile et Lac-Saint-Charles, favorisera la connectivité régionale et l’intermodalité.
Un montant additionnel de 144 M$ est requis pour le plan d’infrastructures, s’ajoutant à certains investissements déjà prévus au RSTC. Le budget d’exploitation additionnel requis est de 34,1 M$ par an pour le RTC, soit 10 M$ pour le transport à la demande et 24,1 M$ pour le projet de bonification de la couronne périphérique.
Le RTC prévoit consulter la population avec une proposition de révision en 2021. Le déploiement des nouveaux services s’échelonnera de 2021 à 2027, afin de s’arrimer à la mise en service du RSTC.