Source : Jean-Luc Lavallée. Journal de Québec, le 29 novembre 2018
PARIS | Les citoyens de la banlieue nord-ouest de Québec seront mieux desservis par le Réseau de transport de la Capitale dans un proche avenir. La Ville de Québec fera l’annonce de nouveaux parcours en décembre.
«Les trajets sont presque terminés, on les annonce avant la fin de l’année dans le cadre du budget. Ils sont déjà budgétés», a dévoilé le maire Régis Labeaume en entrevue, mercredi, en marge de sa mission en France.
M. Labeaume s’était déjà engagé à investir dans de nouveaux parcours pour la Haute-Saint-Charles et Les Rivières en avril dernier, après avoir essuyé un barrage de critiques au Centre communautaire Michel-Labadie lors des consultations publiques pour le réseau de transport collectif structurant.«Ce qu’ils nous disent, c’est donnez-nous plus de service et je pense qu’ils ont raison. Alors on va injecter de l’argent spécifiquement pour eux autres», avait-il déclaré au printemps.
«Ce qu’on a promis à Michel-Labadie il y a plusieurs mois, on va le livrer alors on fait exactement ce qu’on avait dit. On livre ça avant la fin de l’année», a ajouté le maire hier.
Voir aussi : Transport en commun.
Céline Fabries
Le Soleil
Les étudiants de l’Université Laval ont approuvé par référendum la proposition de la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) et de l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS) de mettre en place un laissez-passer universitaire à 120 $ par session pour prendre l’autobus.
Le vote a été un peu plus serré chez les étudiants du premier cycle qui ont dit oui à 54,40 % alors que 45,63 % ont voté contre. Les étudiants du second cycle ont voté oui à 71,92 %.
«On est vraiment content du résultat. Nos membres nous ont donné un mandat fort pour mener ce projet à terme avec nos partenaires du transport», a souligné le président de la CADEUL, Mathieu Montégiani.
Les 44 000 membres des deux associations étudiantes étaient appelés à voter pour la proposition entre le 19 et le 26 novembre. Le taux de participation a été de 40,19 % chez les membres de la CADEUL et de 24,99 % à l’AELIÉS.
Les résultats ont été entérinés, mardi en fin de journée, par les conseils d’administration des associations étudiantes. «Le travail commence maintenant. On va se rencontrer jeudi pour rédiger l’entente finale. Elle devra être approuvée par tous les partenaires», a mentionné M. Montégiani.
Ainsi, tous les étudiants à temps plein pourront profiter du laissez-passer à 120 $ par session dès l’automne 2019. Ils pourront utiliser de façon illimitée les services du RTC et de la STLévis. Les frais seront automatiquement ajoutés aux frais de scolarité en début de session.
Voir aussi : Transport en commun.
Québec, le 12 novembre 2018 – Deux ans après le lancement du système Nomade temps réel sur l’entièreté du réseau, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) dresse le bilan des améliorations de ses plateformes numériques et annonce le lancement de son appel d’offres pour la solution billettique pour appareils mobiles. Ces gestes s’inscrivent dans la volonté du RTC de toujours bonifier l’expérience client.
Plusieurs actions ont été prises au cours des dernières semaines dans le cadre de l’entente commerciale entre le RTC et Astral Affichage. En effet, 8 nouveaux écrans tactiles ont été installés dans des lieux fréquentés ou touristiques, dont l’Université Laval, le Terminal de croisière et le Centre multiethnique de Québec. Deux autres seront ajoutés à la Gare fluviale et au centre infotouristique de Québec d’ici la fin de l’année. Dans la foulée des nouvelles installations, des améliorations ont été apportées à ces outils numériques interactifs, dont une nouvelle interface d’accueil. Donnant un accès gratuit et intuitif à la technologie pour faciliter la planification des déplacements, ces derniers s’ajoutent aux 24 écrans statiques et aux 6 écrans tactiles déjà en fonction en abribus, stations tempérées et dans des lieux publics.
De plus, l’entente commerciale avec Astral Affichage a permis l’ajout d’un système de chauffage dans
6 abribus ainsi que des améliorations de l’application mobile Nomade temps réel, dont la localisation des bus en temps réel et des Parc-O-Bus sur la carte, ainsi que l’ajout de lieux favoris. Comptant à ce jour plus de 204 000 téléchargements, l’application mobile est devenue l’outil d’information à la clientèle le plus utilisé. « Issues d’un partenariat sur 10 ans, ces améliorations enrichissant l’expérience client sont réalisées à coût nul tant pour nos clients que pour les contribuables et nous en sommes fiers », souligne M. Rémy Normand, président du RTC.
Le RTC procédera également à l’installation de 31 nouvelles bornes d’information voyageur dans les stations, abribus et terminus du réseau, dont 21 d’ici la fin de l’année 2018. À terme, 83 bornes indiqueront le temps de passage des prochains bus en temps réel. De surcroît, une refonte complète des plateformes Web d’information clientèle et du système de gestion de contenu sera réalisée au cours des prochains mois.
Paiement mobile : un pas de plus vers le guichet unique
L’appel d’offres visant à octroyer un mandat clé en main pour une solution billettique pour appareils mobiles sera lancé aujourd’hui. Cette solution, qui sera complémentaire à OPUS, offrira une alternative de paiement pour la clientèle. « Nous souhaitons offrir une solution éprouvée et déjà utilisée ailleurs dans le monde. Bientôt, nos clients pourront acheter leurs titres partout et en tout temps », ajoute M. Normand. « Nous visons une mise en service du paiement mobile en 2019, puis, dans une seconde phase, ce système permettra un arrimage régional pour l’achat de titres. »
À propos du RTC
Le Réseau de transport de la Capitale transporte désormais 155 000 personnes différentes chaque mois dans l’agglomération de Québec, une clientèle diversifiée et en croissance constante. Il exploite un parc de près de 600 autobus, dont plusieurs sont hybrides et climatisés, qui circulent sur 134 parcours et desservent plus de 4 500 arrêts, dont 20 stations tempérées. Il emploie plus de 1 600 personnes dans ses deux centres d’exploitation et offre les horaires en temps réel sur tous ses parcours grâce à la gamme d’outils RTC Nomade temps réel.
Voir aussi : Transport en commun.
Raphaelle Plante
Le Soleil
Le décor hivernal de la matinée n’a pas découragé les citoyens de prendre part à la manifestation contre le troisième lien, qui s’est déroulée en début d’après-midi samedi dans les rues du centre-ville. Ils étaient plusieurs centaines, voire près d’un millier de personnes à s’être mobilisé contre le projet.
Rassemblés au parc de la Francophonie à 13h30, les participants de la manifestation — organisée par la Coalition régionale des associations étudiantes de la Capitale-Nationale — ont par la suite marché sur la Grande Allée, la rue Cartier et le boulevard René-Lévesque avant de revenir au point de départ. Le tout s’est déroulé dans la bonne humeur, alors que des gens de tous âges s’étaient déplacés. De nombreux étudiants, bien sûr, mais aussi des personnes plus âgées et plusieurs familles avec de jeunes enfants.
Tous étaient unis autour d’un même message : «le troisième lien, c’est pas le bon moyen». Au lieu de trouver un moyen éphémère à la congestion routière — qui ne fera qu’empirer après quelques années en favorisant l’étalement urbain —, les divers intervenants ayant pris part à la manifestation prônent avant tout un meilleur transport en commun, notamment sur la rive sud.
Le député de Québec solidaire (QS) dans Jean-Lesage Sol Zanetti était présent avec des militants solidaires pour faire écho à la position de son parti, qui s’oppose à tout troisième lien. Des représentants d’Accès transports viables et d’Équiterre étaient aussi de la partie, alors que la marche contre le troisième lien s’inscrivait dans un mouvement plus global de mobilisation pour l’environnement.
Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport en commun.
Robert Vandewinkel, ingénieur, Saint-Augustin-de-Desmaures
Ali Magassouba, économiste, Québec
Emilie Coulombe, designer graphique et Web, Québec
Louis-François Garceau, groupe TRAQ, Lévis
Karl-Patrice Dupuis, acteur et metteur en scène, Québec
Martin Savard, biologiste, Québec
Nathalie Dumont Dessureault, optométriste, St-Augustin
Jacques Vandersleyen, chargé de cours universitaire (gestion de projet), Lévis
Marcelle Deslauriers, Géologue, Québec
Steve Blier, technicien en géomatique, Québec
Membres du collectif J’y vais en métro
En mars dernier, le maire Régis Labeaume annonçait un ambitieux projet de réseau de transport pour la ville de Québec. Estimé à 3,3 milliards $, ce projet a pour colonne vertébrale une ligne de tramway de 23 km. Depuis, partisans et opposants se sont bien fait entendre, mais les médias ont fait peu de place à d’autres options.
Pour un budget de 3,3 milliards $, le métro souterrain nous semble plus prometteur et porteur. En effet, avec un coût de 200 M$/km (estimations basées sur les plus récents métros construits au Canada), nous aurions une ligne d’environ 16,3 km et 19 stations, de quoi suffire à couvrir la distance entre Sainte-Foy (à proximité de l’autoroute Duplessis) et Charlesbourg (au nord de l’autoroute Félix-Leclerc) en passant par la Colline Parlementaire et le quartier Saint-Roch. Les lieux de grands achalandages tels que l’Université Laval, la gare du Palais et le Centre Vidéotron seraient desservis.
Québec est-elle trop petite pour un métro? Pas du tout, une douzaine de villes de même taille ou plus petites, telles que Rennes en France et Lausanne en Suisse, sont déjà dotées d’un métro actif. Mais alors, pourquoi un métro plutôt qu’un tramway? Les nombreuses réponses à cette question peuvent être divisées en cinq catégories : durabilité, vitesse, capacité, confort et minimisation des nuisances.
Voir aussi : Transport en commun.
Alain Rochefort
Radio-Canada
L’Université Laval étend son projet-pilote qui vise à réduire la congestion routière à Québec et dans les environs du campus aux heures de pointe. Encore plus d’étudiants commenceront leurs cours à 9 h au lieu de 8 h 30 à compter du mois de janvier.
L’étalement des horaires de cours pour la session d’hiver touche les étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique ainsi que de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation.
Ils s’ajoutent aux 3500 étudiants des facultés des sciences sociales et d’administration, dont certains cours commencent à 9 h plutôt que 8 h 30 depuis la dernière rentrée scolaire.
La direction satisfaite
La direction de l’Université Laval est fort satisfaite des résultats obtenus depuis le lancement de ce projet-pilote cet automne.
« Les premiers échos que nous en avons sont très positifs. Des échos favorables proviennent aussi des enseignants qui donnent les cours. Ceux d’entre eux qui ont de jeunes enfants ont plus de temps pour conduire leurs petits à la garderie », souligne Andrée-Anne Stewart, porte-parole de l’Université Laval.
Un questionnaire a d’ailleurs été envoyé vendredi aux étudiants et enseignants qui participent à la phase 1 du projet-pilote.
Avec la mise en place de la phase 2, le nombre de cours touchés passera de 61 à 93, selon les calculs de la direction. Au total, 4615 étudiants seront concernés par l’étalement des horaires de cours.
« Cette deuxième phase du projet pilote nous permettra d’évaluer, avec plus de données, les impacts de l’étalement des horaires sur les déplacements d’un plus vaste éventail de la communauté universitaire », affirme Mme Stewart.
Voir aussi : Transport en commun.
Crédit photo: Journal de Québec
QUÉBEC, le 1er nov. 2018 /CNW Telbec/ – Lors de leur première rencontre officielle, qui s’est tenue aujourd’hui aux abords des ponts, à l’Aquarium de Québec, le premier ministre, M. François Legault, et le maire de la ville de Québec, M. Régis Labeaume, ont affirmé, d’un commun accord, qu’il est prioritaire d’améliorer la fluidité du transport dans la région. La rencontre s’est tenue en présence de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault.
Le nouveau gouvernement du Québec a affirmé sa volonté de prioriser la reconfiguration et la revitalisation de la tête des ponts, donnant ainsi suite à un de ses engagements phares pour la Capitale-Nationale. Les deux parties se sont entendues pour dévoiler le schéma directeur des travaux au cours de la prochaine année. Par ailleurs, ils travailleront de manière concertée et cohérente à la mise en œuvre du troisième lien et du réseau de transport structurant, ce qui démontre leur désir de résoudre les problèmes associés à la congestion à Québec.
Voir aussi : Message d'intérêt public, Projet - Troisième lien, Transport en commun.
Lettre à Patrick Paquet, candidat dans Neufchâtel-Lebourgneuf, signée par Etienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables
Cher Patrick,
Depuis quelques jours, vous faites circuler une information selon laquelle une étude datant de 2015 indiquerait qu’un tramway ne serait pas nécessaire à Québec avant 2041. La même ritournelle que se plaît à répéter le chef du parti pour lequel vous vous présentez dans Neufchâtel-Lebourgneuf.
Permettez-moi de rectifier certains faits.
D’abord, cette étude n’a rien d’un secret: il s’agit de l’étude de faisabilité tramway-SRB dévoilée lors d’une conférence de presse le 2 mars 2015, organisée par les Villes de Québec et Lévis. À peu près tous les médias de la région y étaient représentés et ont abondamment couvert le sujet.
D’autre part, l’étude en question ne dit pas qu’un tramway n’est pas nécessaire à Québec d’ici 2041. Elle démontre qu’un tramway n’est pas requis d’ici 2041 sur un parcours qui part de D’Estimauville, emprunte le boulevard Charest, traverse le pont de Québec, puis circule sur le boulevard Guillaume-Couture jusqu’au secteur Desjardins, dans l’Est de Lévis.
En effet, sur Charest, compte tenu de l’achalandage prévu dans les années à venir, un mode par bus est tout à fait approprié. Il s’agit d’une bonne idée d’ailleurs reprise dans le Réseau structurant de transport en commun.
Au cas où cela vous aurait échappé, le Réseau structurant de transport en commun est un projet beaucoup plus complet qui comprend une ligne de tramway, un parcours de trambus et des infrastructures dédiées. Ce Réseau structurant desservira directement 28 des 35 quartiers de la Ville. Cette nouvelle colonne vertébrale de transport en commun sera soutenue par le réseau de bus du RTC, qui sera redéployé en conséquence afin d’offrir le transport en commun à l’ensemble des citoyens et citoyennes de Québec.
Dans le Réseau structurant, le tramway est une nécessité dès l’ouverture en 2026. Le parcours qu’il empruntera depuis Charlesbourg en passant par Limoilou, Saint-Roch, la colline parlementaire, le secteur Belvédère, l’Université Laval et le secteur Laurier est l’axe de transport en commun le plus achalandé de l’Agglomération. Sur ce parcours, avec l’achalandage important que nous avons aujourd’hui, nous sommes dans la zone de pertinence du tramway, un mode de transport qui offre une capacité de plus de 5000 passagers à l’heure.
Québec est mûre pour un passage à un service de transport en commun plus moderne, rapide et efficace. Les 150 000 utilisateurs et utilisatrices quotidiens du RTC le savent bien.
J’espère que ces quelques explications vous permettrons de rectifier vos déclarations récentes.
Voir aussi : Tramway à Québec.
Source : Taïeb Moalla, Journal de Québec, le 12 octobre 2018
Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) procédera cet hiver à la démolition de trois bâtiments, dans Saint-Roch et dans Charlesbourg, pour permettre la réalisation du réseau de transport structurant.
C’est ce qu’on peut lire dans un appel d’offres publié ces derniers jours. Acquis il y a un an par le RTC au coût de 2,3 millions $, le 325, rue de la Croix-Rouge, dans Saint-Roch, sera ainsi démoli.
Les travaux, qui débuteront entre le 1er décembre 2018 et le 7 janvier 2019, « doivent se terminer avant le 15 mars 2019 », lit-on dans l’appel d’offres.Ce terrain de 2500 mètres carrés jouxte deux autres terrains (ayant jadis appartenu au gouvernement fédéral) de 10 000 mètres carrés que le RTC possède dans le secteur.
L’ensemble des terrains deviendra ultimement un des quatre pôles d’échanges du réseau de tramway-trambus.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Tramway à Québec, Transport en commun.