Je marchais sur chemin Ste-Foy et je passais au-dessus de Henri-IV et j’en ai profité pour prendre ces clichés qui montrent ce qu’est devenu une partie du boulevard si on regarde en direction nord.
Je marchais sur chemin Ste-Foy et je passais au-dessus de Henri-IV et j’en ai profité pour prendre ces clichés qui montrent ce qu’est devenu une partie du boulevard si on regarde en direction nord.
Voir aussi : Transport.
Dominique Lelièvre
Journal de Québec
Le troisième lien s’inscrira dans une véritable «révolution» du transport en commun dans la région de Québec, a dit mercredi Gilles Lehouillier, en faisant état de sa rencontre avec le premier ministre François Legault.
Deux semaines après un tête-à-tête avec Régis Labeaume, M. Legault a répété l’exercice avec le maire de Lévis, pour le mettre au parfum notamment dans le dossier du tunnel entre sa ville et Québec.
Selon ce qu’a rapporté M. Lehouillier, ce projet et celui de tramway à Québec seront «parfaitement arrimés». M. Legault aurait mentionné vouloir réaliser «une des plus belles dessertes» en matière de transport collectif.
Il est question d’un réseau de voies réservées du côté de Québec, mais également du côté de Lévis, «pour vraiment amener une interconnexion régionale extrêmement forte», a affirmé le maire. Le gouvernement fédéral sera d’ailleurs «interpellé» à cet effet.
«C’est une révolution. Il [M. Legault] m’a même parlé lui-même d’une révolution au niveau du transport en commun qui s’en vient, alors ils ont hâte de faire l’annonce. Le gouvernement est tout aussi déterminé avec le tunnel Québec-Lévis qu’il l’est avec le tramway», a estimé Gilles Lehouillier.
Si à Québec, le maire Labeaume s’est inquiété que «quelque chose accroche» dans le dossier du tramway, «ce n’est absolument pas ce que j’ai senti ce matin,» a évalué son homologue lévisien.
«Au contraire […], le premier ministre m’a même félicité pour mon appui au tramway, alors il y tient énormément. […] L’os dont vous parlez, je ne sais pas qu’est-ce que c’est, mais ce matin, je n’avais pas ce ton-là de la part du premier ministre», a ajouté M. Lehouillier en répondant à la question d’une journaliste.
(…)
La rencontre n’aura pas permis d’en savoir plus sur les coûts de construction du troisième lien, mais «le gouvernement est déterminé à aller de l’avant» et «on prévoit toujours une première pelletée de terre avant l’élection».
Au sujet d’une présentation du projet de tunnel, «ce qu’on nous dit, c’est que c’est imminent et que les ficelles semblent attachées, surtout que maintenant, le projet de tramway a avancé pas mal», a souligné M. Lehouillier.
Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.
Françoise Ruby
Magazine 100º
Les transports collectifs gratuits font leur chemin, particulièrement en Europe et, dans une moindre mesure, en Amérique du Sud et aux États-Unis. Dunkerque en France, Tallinn, la capitale de l’Estonie, mais aussi Kansas City se sont récemment jointes à ce mouvement de gratuité des transports en commun. 100° s’est entretenu avec Maxime Huré, spécialiste des politiques de mobilité durable, enseignant-chercheur en science politique à l’université de Perpignan et président de l’association Villes innovantes et gestion des savoirs.
« Bien qu’il n’existe pas encore de recension mondiale des villes offrant la gratuité totale des transports, on estime que 120 d’entre elles ont mis cette mesure en place, dont 36 en France », précise d’emblée Maxime Huré qui, avec des collègues belges et luxembourgeois, travaille actuellement sur cet inventaire ambitieux.
Transports collectifs gratuits : une tendance encore marginale, mais en expansion
La très grande majorité des villes et des agglomérations ayant mis en place cette mesure l’ont fait depuis le début des années 2000. Et le mouvement inclut maintenant des villes plus importantes comme Dunkerque en 2018 (population : 200 000 habitants) et Kansas City en 2019 (près de 500 000 habitants). « En 2013, Tallinn, la capitale de l’Estonie, a été la première ville de plus de 400 000 habitants à instaurer le transport gratuit sur son territoire », indique Maxime Huré.
À Tallinn et Kansas City, la gratuité est toutefois réservée aux résidents. En revanche, dans la Communauté urbaine de Dunkerque, qui regroupe 17 municipalités, tous ont accès sans billet aux autobus, même les visiteurs. C’est le cas aussi au Luxembourg depuis mars 2020, d’une façon encore plus radicale. « Le Luxembourg, qui compte 615 000 habitants, a même rendu le train gratuit, ce qui a réduit les frais de transport des quelque 200 000 travailleurs transfrontaliers », souligne Maxime Huré.
(…)
Comment financer la gratuité des transports en commun ?
« La gratuité des transports en commun entraîne en effet une perte de revenus pour les villes, reconnaît Maxime Huré, mais aucun réseau de transport n’est financé uniquement par les usagers. En France, par exemple, la part de la contribution des usagers au financement des réseaux varie de 10 % à 30 %. »
« Certains maires font des choix politiques assumés, poursuit-il. À Dunkerque, par exemple, le maire a renoncé à construire une salle de sports et de spectacles planifiée par l’équipe précédente et a plutôt affecté 180 millions d’euros au financement de la gratuité et à l’amélioration du service et du réseau. »
(…)
À Dunkerque, le transport collectif est devenu gratuit la fin de semaine en 2015, soit trois ans avant la gratuité totale. À Montpellier, la 7e ville de France, qui compte 400 000 habitants, la transition sera également progressive. Ainsi, depuis septembre 2020, les habitants de la métropole peuvent se procurer un « Pass week-end gratuit ». Dans la foulée, le prix des abonnements mensuels des résidents a été réduit de 10 %. La gratuité sera ensuite étendue aux personnes âgées et aux jeunes, puis, d’ici 2023, à tous les habitants de la métropole.
Voir aussi : Transport, Transport en commun.
Stéphanie Martin
Journal de Québec
«Quelque chose accroche» avec le tramway, a lancé, dépité, le maire de Québec, qui espérait un feu vert du Conseil de ministres la semaine prochaine.
En point de presse, mercredi, Régis Labeaume a révélé qu’il avait eu «une surprise dans les derniers jours et je ne la trouve pas drôle». Il n’a cependant pas précisé quel était le sujet qui achoppait soudainement dans ses discussions avec le gouvernement Legault, alors qu’une entente avec le premier ministre lui-même laissait entrevoir une embellie pour le mégaprojet de tramway.
«C’est fatigant, j’ai hâte que ça finisse», a laissé tomber M. Labeaume. Il espérait que le projet soit sanctionné par le conseil des ministres la semaine prochaine. Il aurait pu ainsi obtenir le décret ministériel qu’il faut à la Ville pour aller de l’avant avec le lancement de l’appel de propositions, une étape cruciale dans l’avancement du projet.
«On espérait mercredi prochain, mais il semble que ce sera pas ça.»
Sans vouloir donner davantage de détails, il a dit espérer que ce nouveau contretemps ne remette pas en cause le projet. Les discussions se poursuivent entre le gouvernement, la Ville et le Bureau de projet. «On se parle à tous les jours pour tenter de solutionner cet accrochage.»
* Merci à un fidèle lecteur … assidu
Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Les entreprises comptant beaucoup d’employés, du domaine de l’administration et des services professionnels, doivent installer leurs bureaux dans les secteurs les mieux desservis par le transport en commun, pas dans les parcs industriels et zones résidentielles, réitère la Ville de Québec dans un règlement récent.
«La décision n’est pas nouvelle de favoriser le développement des immeubles de bureaux […] à proximité des axes de transport en commun et des pôles urbains», observe la conseillère en communication Audrey Perreault. Cette vision a été énoncée «bien avant même que le projet de réseau structurant de transport en commun [tramway] soit présenté».
C’est ainsi que, en 2014, des normes temporaires ont été implantées afin de forcer le regroupement des «plus fortes densités d’emplois» là où il y a le plus d’autobus.
Ces règles devaient cependant s’appliquer seulement pendant que l’administration municipale mettait à jour sa bible de l’aménagement du territoire de Québec : le Schéma d’aménagement et de développement. Ce document évoque le rêve de la capitale pour son avenir, cible les secteurs où on veut des maisons, des commerces, des tours, des champs, des arbres…
Ce Schéma a finalement été adopté en 2020. Mais il faudra encore du temps pour que les nombreux règlements de la Ville soient mis à jour afin de refléter les orientations qu’il contient, note Audrey Perreault.
La Ville vient donc de ressortir son règlement temporaire de 2014 afin de le remodeler selon la vision nouvelle. En le maintenant en vigueur, on évitera qu’il y ait des passe-droits tandis que les fonctionnaires s’attellent à la tâche de révision.
«En résumé, il est nécessaire de modifier le règlement de contrôle intérimaire afin d’appliquer immédiatement les orientations et les objectifs du Schéma d’aménagement.»
Immeubles dispersés
Donc, les tours de bureaux ne pourront pousser n’importe où. Ce qui n’a pas toujours été le cas : «Jusqu’ici, la planification urbaine a laissé beaucoup de latitude à l’implantation des immeubles de bureaux sur le territoire. En conséquence, ceux-ci sont dispersés dans toute l’agglomération, sans égard à la structure urbaine», dixit le Schéma d’aménagement.
On y ajoute : «La dispersion des entreprises sur le territoire a plusieurs conséquences. Elle rend difficiles la desserte efficace en transport en commun et le développement de milieux d’affaires denses et animés, à l’image de ce que devrait être une agglomération urbaine de la taille de Québec.
«Le secteur des services occupe 85 % des travailleurs de l’agglomération de Québec, dont 30 % dans des emplois administratifs, principalement concentrés dans l’administration publique, les services professionnels et les assurances.»
Source : Schéma d’aménagement et de développement révisé, Ville de Québec
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Les entreprises comptant beaucoup d’employés, du domaine de l’administration et des services professionnels, doivent installer leurs bureaux dans les secteurs les mieux desservis par le transport en commun, pas dans les parcs industriels et zones résidentielles, réitère la Ville de Québec dans un règlement récent.
«La décision n’est pas nouvelle de favoriser le développement des immeubles de bureaux […] à proximité des axes de transport en commun et des pôles urbains», observe la conseillère en communication Audrey Perreault. Cette vision a été énoncée «bien avant même que le projet de réseau structurant de transport en commun [tramway] soit présenté».
C’est ainsi que, en 2014, des normes temporaires ont été implantées afin de forcer le regroupement des «plus fortes densités d’emplois» là où il y a le plus d’autobus.
Ces règles devaient cependant s’appliquer seulement pendant que l’administration municipale mettait à jour sa bible de l’aménagement du territoire de Québec : le Schéma d’aménagement et de développement. Ce document évoque le rêve de la capitale pour son avenir, cible les secteurs où on veut des maisons, des commerces, des tours, des champs, des arbres…
Ce Schéma a finalement été adopté en 2020. Mais il faudra encore du temps pour que les nombreux règlements de la Ville soient mis à jour afin de refléter les orientations qu’il contient, note Audrey Perreault.
La Ville vient donc de ressortir son règlement temporaire de 2014 afin de le remodeler selon la vision nouvelle. En le maintenant en vigueur, on évitera qu’il y ait des passe-droits tandis que les fonctionnaires s’attellent à la tâche de révision.
«En résumé, il est nécessaire de modifier le règlement de contrôle intérimaire afin d’appliquer immédiatement les orientations et les objectifs du Schéma d’aménagement.»
Immeubles dispersés
Donc, les tours de bureaux ne pourront pousser n’importe où. Ce qui n’a pas toujours été le cas : «Jusqu’ici, la planification urbaine a laissé beaucoup de latitude à l’implantation des immeubles de bureaux sur le territoire. En conséquence, ceux-ci sont dispersés dans toute l’agglomération, sans égard à la structure urbaine», dixit le Schéma d’aménagement.
On y ajoute : «La dispersion des entreprises sur le territoire a plusieurs conséquences. Elle rend difficiles la desserte efficace en transport en commun et le développement de milieux d’affaires denses et animés, à l’image de ce que devrait être une agglomération urbaine de la taille de Québec.
«Le secteur des services occupe 85 % des travailleurs de l’agglomération de Québec, dont 30 % dans des emplois administratifs, principalement concentrés dans l’administration publique, les services professionnels et les assurances.»
Source : Schéma d’aménagement et de développement révisé, Ville de Québec
* Merci à un fidèle lecteur (LP Simard)
Voir aussi : Architecture urbaine, Étalement urbain, Densification, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.
Québec, le 25 mars 2021 — En vue de l’implantation du tramway dans la rue de la Couronne, la Ville de Québec amorcera une série de travaux, dès cette année, dans le quartier Saint-Roch. La rue Dorchester sera complètement réaménagée afin d’y permettre la circulation à double sens. Des interventions visant à déplacer des réseaux techniques urbains (électricité, télécommunication et gaz naturel) seront aussi effectuées dans certains secteurs. La Ville déploiera de nombreuses actions pour animer le quartier pendant ces travaux et pour soutenir les commerçants et les résidants.
« Nous atteignons aujourd’hui un nouveau jalon dans la concrétisation du plus important projet d’infrastructure de l’histoire de notre ville, a déclaré M. Régis Labeaume, maire de Québec. Ces premiers grands chantiers faciliteront la construction du tramway et nous assureront un meilleur contrôle de son échéancier de réalisation, et ce, au bénéfice de tous les citoyens. À terme, nous profiterons tous d’une rue de la Couronne transformée avec plus d’espace pour les piétons, d’une circulation facilitée dans la rue Dorchester et d’un milieu de vie bonifié par l’accès à un service de transport en commun performant et électrique. »
Les rues de la Couronne et Dorchester complètement transformées
Au printemps 2020, la Ville de Québec a dévoilé sa vision pour la rue de la Couronne où elle entend créer un axe fort de mobilité dédié au tramway, au transport actif et à la circulation locale. Implanté au centre de la voie, le tramway sera bordé par de larges trottoirs. Quelques sections aménagées en rue partagée assureront l’accès aux résidences et aux commerces du secteur.Afin de concrétiser cette vision, les véhicules empruntant actuellement la rue de la Couronne en direction nord seront transférés vers la rue Dorchester. Le réaménagement débutant en mai garantira que ce nouvel axe à double sens soit fonctionnel avant que ne s’amorce la construction du tramway dans Saint-Roch. Les interventions réalisées visent notamment à reconfigurer la chaussée et à améliorer les traverses piétonnes, à remplacer les réseaux d’eau potable et d’égout et à augmenter la capacité des réseaux techniques urbains. La réfection des lampadaires et des signaux lumineux ainsi que la plantation d’une centaine d’arbres s’inscrivent aussi au programme.
« La réfection de la rue Dorchester, qui à terme accueillera la circulation nord-sud dans le secteur, représente une occasion de remettre à neuf nos infrastructures municipales qui arrivaient à la fin de leur vie utile, a précisé M. Steeve Verret, membre du comité exécutif responsable de l’ingénierie. La Ville déploiera plusieurs mesures pour maintenir une circulation fluide et sécuritaire pour tous pendant ces interventions. Les résidants de Saint-Roch bénéficieront ainsi d’un axe complètement réaménagé et verdi ainsi que d’infrastructures neuves pour les décennies à venir. »
Des mesures pour limiter les impacts sur la circulation
Les travaux dans la rue Dorchester seront effectués en alternance d’un côté à l’autre de manière à pouvoir y conserver deux voies de circulation automobile. Des trottoirs temporaires seront aussi aménagés pour assurer la sécurité des piétons dans le secteur. Le chantier se déroulera selon les plages permises à la réglementation municipale. L’intersection du boulevard Charest et de la rue Dorchester pourrait cependant connaître une concentration de travaux dans le temps afin d’y limiter les impacts sur la circulation.Les déplacements des réseaux techniques urbains, quant à eux, seront effectués par petits tronçons de 50 à 100 mètres. Ces interventions visent à dévier les réseaux actuels vers les rues Dorchester et du Parvis. Cela assurera la fiabilisation de la plateforme du tramway, c’est-à-dire qu’aucun réseau souterrain ne sera présent sous cette infrastructure. Ces travaux entraîneront certaines entraves temporaires dans la rue de la Couronne, le boulevard Charest et la rue du Prince-Édouard. L’information à cet égard sera diffusée à la population selon l’avancement du chantier.
Saint-Roch : un quartier vivant et animé
La Ville de Québec entend également redoubler d’efforts pour animer le quartier Saint-Roch pendant ces travaux. L’aménagement de huit places éphémères, le déploiement d’une programmation riche et diversifiée en activités estivales et en animations ludiques et le retour des rues partagées participeront au dynamisme et à la vie du quartier.
Dans l’objectif de soutenir les commerçants et les citoyens, la Ville poursuivra son approche de relation de proximité. Inspiré de l’expérience de l’an dernier sur les chantiers du boulevard Hochelaga et de l’avenue Cartier, un bureau d’information sera mis sur pied dès avril pour offrir un service de première ligne et répondre de façon proactive aux enjeux qui pourraient survenir.
Les commerçants situés dans les zones touchées par ces travaux seront également admissibles au programme de compensation mis en place par la Ville et pourront recevoir une contribution allant jusqu’à 30 000 $. Au total, 139 commerces se situent dans le territoire d’application et pourraient ainsi bénéficier de ce soutien financier. Par ailleurs, afin de faciliter l’accès à cette subvention, la Ville abaissera le seuil de perte de bénéfice brut que l’entreprise doit connaître pour y être admissible. Ce seuil passera de 15 % à 5 %. L’utilisation des états financiers déjà déposés aux agences du revenu sera aussi permise pour l’obtention du deuxième versement de l’aide financière de manière à faciliter le processus de demande.
« En cette période de reprise de l’activité économique, nous souhaitons appuyer nos commerçants et faire rayonner l’achat local, a ajouté M. Régis Labeaume. C’est pourquoi nos équipes ont travaillé à adapter notre programme de compensation à la réalité des travaux prévus dans Saint-Roch. Les commerçants du quartier seront rencontrés prochainement afin de répondre à leurs questions et de les épauler pendant ces chantiers. Tous les efforts nécessaires sont mis en place pour assurer un déroulement harmonieux des travaux et pour en réduire les impacts sur nos citoyens. »
Modifications aux services du RTC pendant les travaux
Afin d’assurer la fiabilité des parcours qui transitent par le secteur du quartier Saint-Roch, les clients du RTC seront redirigés vers un terminus temporaire situé dans la rue de la Pointe-aux-Lièvres pour toute la durée des travaux. De cet endroit, il sera possible de faire une correspondance avec le Métrobus 801. Pour informer la clientèle, le RTC utilisera l’ensemble de ses outils de communication et sera présent sur le terrain. Les clients sont invités à consulter la page Info-Chantier pour connaître les détails des modifications apportées à chaque parcours touché par ces changements.
Rue Dorchester: la ville peut faire mieux Catherine Lefrançois, Point de vue (Le Soleil)
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.
Québec, le 23 mars 2021 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a dévoilé aujourd’hui le modèle du nouveau vélo à assistance électrique que les citoyens et les visiteurs pourront utiliser dès juillet pour se déplacer dans plusieurs quartiers de la ville. Pour la première phase de déploiement, dix stations seront aménagées et 100 vélos seront disponibles pour la location. Les stations se trouveront dans les secteurs suivants :
· 3e Avenue (Limoilou)
· Gare du Palais (Vieux-Port)
· Place des Canotiers (Vieux-Port)
· Hôtel de ville (Vieux-Québec)
· Place D’Youville (Vieux-Québec)
· Lieu à déterminer (Saint-Roch)
· Rue St-Vallier Ouest (Saint-Sauveur)
· Église Saint-Jean Baptiste (Saint-Jean-Baptiste)
· Parc de la Francophonie (Colline parlementaire)
· Avenue Cartier (Montcalm)
(…)
Au terme d’un processus d’appel d’offres rigoureux, le fournisseur qui accompagnera le RTC dans l’implantation du service àVélo ainsi que dans l’acquisition des équipements et de la technologie de gestion a été sélectionné. PBSC Solutions urbaines est une entreprise québécoise, leader mondial dans l’implantation de systèmes de vélopartage. En plus d’avoir implanté ce type de système dans plus de 40 villes à travers le monde, cette entreprise collabore également avec Devinci, un fabricant de vélo réputé basé au Saguenay.
Le modèle de vélo retenu pour àVélo comporte notamment les caractéristiques suivantes :
moteur électrique avec une vitesse maximale de 32 km/h;
batterie haute capacité avec 70 km d’autonomie;
écran sophistiqué qui indique la vitesse, la distance ainsi que l’autonomie de la batterie.
Les stations avec ancrage, rechargeables à l’énergie solaire, seront quant à elles équipées d’une borne de paiement.
Par ailleurs, un deuxième appel d’offres sera publié prochainement pour trouver un fournisseur qui s’occupera de la gestion des services logistiques liés à ce nouveau projet.
Le vélopartage débutera à Québec à la mi-juillet Taïeb Moalla (Journal de Québec). Un extrait: C’est PBSC Solutions Urbaines, une compagnie de Longueuil, qui a remporté ce marché de 8,5 millions $. La Ville calcule que le coût total de ce service sera entre 25 et 30 millions $ sur 10 ans. À l’horizon de 2024, il devrait y avoir 100 stations et 1000 vélos en libre-partage à Québec.
Devinci fabriquera les vélos pour la ville de Québec Guillaume Roy (Le Quotidien). Un extrait: «Ainsi, tous les cadres de vélos seront fabriqués au Québec, assure David Régnier-Bourque, le directeur du développement des affaires chez Devinci. De plus, la majorité des tubes d’aluminium utilisés pour la fabrication des cadres proviendra de Pexal Tecalum, une entreprise basée à Alma. (…) Les vélos électriques coûtent de 1500 à 2000 dollars de plus à l’achat (…) Avec les annonces récentes, dont celle de la ville de Québec, Devinci atteindra sous peu la marque des 100 000 vélos partagés fabriqués dans son usine de Saguenay. Ce marché, en développement depuis 2009, représente près de 25 % du chiffre d’affaires du manufacturier».
Voir aussi : Transport, Transport en commun, Vélo.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
L’arrondissement de Charlesbourg prépare la transformation immobilière du boulevard Louis-XIV, depuis la 10e Avenue Est jusqu’à la frontière de Beauport. Pour l’instant, les terres agricoles riveraines ne figurent pas dans les plans de lotissement.
Les quelques kilomètres visés sont bordés de plusieurs terrains qui ont un bon potentiel de «requalification», souligne-t-on dans un document municipal. «Ils peuvent être des lots vacants ou composés d’un bâti ancien susceptible d’être remplacé. Il peut aussi s’agir de terrains sur lesquels le remplacement ou l’agrandissement [d’un immeuble] permettrait d’atteindre une meilleure harmonie avec les bâtiments voisins.»
Les élus de Charlesbourg voulaient cependant établir des balises afin de guider les entrepreneurs qui voudront s’attaquer à la métamorphose du boulevard Louis-XIV. Aussi, trois règlements d’urbanisme viennent d’être adoptés.
La conseillère en communication Audrey Perreault synthétise pour Le Soleil les nouveautés : «En résumé, ces modifications traduisent la vision de la Ville pour ce secteur soit de maintenir une mixité d’usages, de permettre un accroissement de la fonction résidentielle et de mieux encadrer les nouvelles constructions.»
Plus de résidents
Ainsi, la Ville entend notamment amener plus d’habitants le long de ce tronçon du boulevard Louis-XIV, pas seulement des entreprises. «L’introduction de la fonction résidentielle dans ces zones à potentiel de requalification vise à faciliter le processus de transformation et de bonification du milieu urbain», explique-t-on dans la documentation officielle.
Les boutiques, restaurants et stations-service n’auront toutefois pas à déménager, voire à craindre l’expropriation. «Les usages commerciaux y demeureraient toutefois autorisés afin de maintenir une mixité des usages.»
Deux noyaux commerciaux
Les deux principaux croisements routiers conserveront cependant leur vocation exclusive : «Deux noyaux commerciaux sont existants, l’un à l’intersection des boulevards Louis-XIV et Loiret, et l’autre, à l’intersection du boulevard Louis-XIV et de l’avenue Bourg-Royal. Le maintien d’usages uniquement commerciaux est proposé pour ces secteurs.»
Terres agricoles
Enfin, sujet sensible dans ce secteur où se trouvent des terres cultivables appartenant aux Sœurs de la Charité : les champs seront-ils protégés? «Aucune intervention n’est prévue dans les territoires agricoles existants le long de l’axe du boulevard Louis-XIV», dixit le document consulté.
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Trois grandes orientations ont guidé les modifications des normes d’urbanisme:
Miser sur la fonction résidentielle pour les secteurs à requalifier.
Assurer une transition des hauteurs adéquate avec les milieux résidentiels de plus petit gabarit aux abords de l’axe.
Maintenir la fonction commerciale dans les noyaux commerciaux existants.
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PLUS DE CONTRAINTES ARCHITECTURALES
Sur les rives du boulevard Louis-XIV, la Ville évaluera maintenant plus en détail la qualité des projets qui seront soumis par les développeurs avant d’octroyer des permis de construction.
Selon la terminologie officielle, on dit que «la délivrance des permis de construction […] pour ce secteur sera assujettie à l’approbation de plans relatifs à l’implantation et à l’intégration architecturale (PIIA)», nous écrit la conseillère en communication Audrey Perreault. «Cet outil réglementaire permet d’assurer un meilleur contrôle qualitatif des futures constructions.»
Maintenant, un propriétaire qui veut : 1) construire ou agrandir un bâtiment principal; 2) construire, installer ou remplacer une enseigne, devra démontrer la finesse de son projet.
«L’objectif est de créer un ensemble urbain attrayant et de qualité avec une architecture variée dans son traitement», fait-on valoir dans un feuillet explicatif. «Il est aussi souhaité de prévoir l’intégration d’une enseigne à l’architecture et au milieu urbain.»
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DES ENTREPRENEURS SE POSITIONNENT
Le quartier entourant le boulevard Louis-XIV, dans le secteur Bourg-Royal, attire des investisseurs.
Nous en avions d’ailleurs discuté, récemment, avec un promoteur qui se préparait à lancer un lotissement de 120 terrains résidentiels autour du carré de Tracy. Il évaluait la valeur foncière du chantier à 40 millions $.
Le long du boulevard, d’autres entrepreneurs se positionnent. Le groupe Bâtimo, par exemple, possède un lot vacant de bonne dimension évalué à près de 3 millions $ au rôle municipal.
L’homme d’affaires Stéphan Huot est aussi du nombre. À la fin de l’année dernière, il a rasé des bâtiments commerciaux un peu plus à l’est, là où logeait notamment Metro Excavation. Il a ainsi libéré un grand lot inscrit à 2,18 millions $.
Les terres cultivables, accotées au boulevard, appartiennent quant à elles aux Sœurs de la Charité qui, jusqu’en décembre dernier, collaboraient avec l’homme d’affaires Michel Dallaire. Ces lots agricoles ne figurent pas dans les plans de lotissement actuels de la Ville. Le zonage en vigueur ne permet qu’un bâtiment de trois logements sur chacun des champs. La pression pourrait néanmoins être forte puisque la valeur au rôle des trois lopins qui se trouvent en bordure de Louis-XIV, dans le secteur visé pour la requalification, est de 7 millions $.
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Transport.
André Dubuc
La Presse
Une firme d’intelligence artificielle du domaine immobilier a identifié 10 secteurs géographiques pour lesquels le prix des condos devrait s’apprécier plus rapidement que le marché à la suite de la mise en fonction du Réseau express régional.
Fondée en 2020 par Sean Tassé et Jordan Owen, fils de l’un des deux frères Owen derrière la société Mondev, la société SquareFeet.ai s’est intéressée aux condos construits depuis 2000 et qui ont été vendus en 2020 se trouvant dans un rayon d’un kilomètre à vol d’oiseau d’une station de métro ou d’une future station du Réseau express métropolitain (REM). Elle a ensuite calculé un prix de revente moyen au pied carré par stations.
Le REM est le réseau de trains électriques de 26 stations et de 67 km de la Caisse de dépôt qui devrait entrer en fonction au milieu de 2022 pour le tronçon reliant Brossard au centre-ville et en 2023 et 2024 pour les autres tronçons. Une mise à jour des délais et du coût de réalisation a été promise par le patron de la Caisse, Charles Emond.
SquareFeet.ai, comme les auteurs d’études antérieures, a constaté une forte corrélation entre la valeur d’un condo et le temps de transport entre la propriété et le centre-ville.
Les analystes de la jeune pousse ont divisé l’échantillon des stations en trois groupes. Les stations de métro et de REM situées à moins de 15 minutes du centre-ville, celles situées entre 15 et 24 minutes et celles entre 25 et 35 minutes.
Avec l’entrée en service du REM, certaines copropriétés qui se trouvent actuellement à une heure de transport du centre-ville vont voir le temps de parcours raccourcir considérablement.
Pour un temps de transport vers le centre-ville équivalent, l’écart de valeur est actuellement significatif entre un condo près d’une future station du REM et la valeur d’une unité à proximité d’une station de métro. Il est d’au moins 100 $ le pied carré dans neuf des dix secteurs identifiés.
Pour un condo de deux chambres d’une superficie de 800 pieds carrés, on parle d’une plus-value potentielle de 80 000 $ qui ne demande qu’à être saisie.
L’écart devrait disparaître rapidement une fois le REM en service, soutient la société techno.
Invité à donner son point de vue, Francis Cortellino, chef analyste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, invite à la prudence. Il convient que la venue du REM va stimuler la demande de logements autour des stations, mais il ignore comment l’offre va réagir. « Si les terrains à développer sont en grand nombre dans un secteur donné, l’abondance de l’offre pourrait restreindre la hausse des prix », fait-il valoir.
L’écart de valeur toujours présent
« La beauté de l’affaire est que nous avons constaté que l’impact du REM sur le temps de transport au centre-ville ne se reflète pas encore dans le prix des condos dans la plupart des marchés », soutient Jordan Owen, chef de la direction de Squarefeet.ai, dans un entretien.
Les plus forts escomptes se concentrent autour des futures stations Du Ruisseau, Sunnybrooke, Pierrefonds-Roxboro, Kirkland, Deux-Montagnes, Grand-Moulin et Brossard.
Voir aussi : Condo, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.
Stéphanie Martin
Journal de Québec
La MRC de La Jacques-Cartier voit d’un bon œil la prise de contrôle par le MTQ de la desserte du transport en commun dans la périphérie de Québec et espère ainsi des budgets bonifiés.
Le préfet de la MRC et maire de Stoneham, Claude Lebel, confirme qu’avec la récente entente entre la Ville de Québec et le gouvernement Legault sur le projet de tramway, tout le plan de desserte des banlieues sera revu. « La tangente n’est plus la même », dit-il. En juin dernier, il avait participé à une conférence de presse avec le maire de Québec afin de présenter un plan de desserte de la périphérie de Québec.
Ce projet de 144 millions $ en infrastructures prévoyait le rabattement de la clientèle des banlieues vers le réseau structurant.
Or, cette semaine, le gouvernement a confirmé que le ministère des Transports (MTQ) reprenait en main la desserte des banlieues.
Population en croissance
Pour M. Lebel, c’est une bonne nouvelle. « On est extrêmement ouverts à travailler avec le MTQ. »
Il croit même que sa région sera mieux servie ainsi. « Je suis convaincu que les budgets ne peuvent qu’être bonifiés. » Malgré toute la « bonne foi » de la Ville de Québec et de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ), les moyens étaient plus limités.
La MRC de La Jacques-Cartier compte 53 000 habitants et ce nombre est en croissance, souligne le préfet.
« La démographie des zones périphériques sera analysée à sa juste valeur. On a un poids qui est important. Ce sera plus facile d’avoir des budgets équilibrés et représentatifs avec le MTQ qu’avec la CMQ. »
Bien perçu dans l’est
Pour Pierre Lefrançois, maire de L’Ange-Gardien et préfet de la MRC de La Côte-de-Beaupré, le nouveau tracé du tramway, qui se rendra jusqu’à D’Estimauville, est une très bonne nouvelle. La clientèle du transport en commun de sa région pourra se rabattre directement sur le mode de transport lourd plutôt que de devoir faire des correspondances. « Le lien est encore plus proche. » Il rêve même maintenant d’une rame de tramway qui pourrait se rendre à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.
« Techniquement, ce n’est pas impossible », affirme-t-il.
Portneuf
À l’autre extrémité du territoire, le préfet de la MRC de Portneuf, Bernard Gaudreau, se réjouit que le pôle Le Gendre ait été maintenu. « La bonne nouvelle, c’est de reconnaître le pôle qui est à l’extrémité ouest. À partir du moment où les points de connexion se rapprochent de notre territoire, c’est plus facilitant pour une clientèle qui souhaiterait utiliser le transport en commun. »
Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.