Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport »

Une intersection dangereuse en haute-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 septembre 2020 4 commentaires

Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 28 septembre 2020

Vous allez parfois dans le Vieux-Québec en auto? Faudra vous habituer : l’accès via l’achalandée avenue Honoré-Mercier sera restreint par la Ville qui juge qu’il y a trop d’accidents à l’intersection de la rue Saint-Jean. Que ce soit pour se rendre dans les restos, les hôtels, les salles de spectacle, pour aller au travail ou prendre une marche dans le «Vieux», les automobilistes sont nombreux à débarquer par l’autoroute Dufferin-Montmorency et la côte d’Abraham. Ils s’élancent ensuite sur l’avenue Honoré-Mercier. Puis plusieurs tournent à gauche sur la rue Saint-Jean vers la place d’Youville.

Cette manœuvre est déjà interdite aux heures de pointe du matin et de l’après-midi, du lundi au vendredi. Malgré cela, il y a encore trop de véhicules qui négocient le virage à ce coin de rue, semble-t-il. Résultat : beaucoup d’accidents impliquant autos, vélos et marcheurs, a révélé une récente analyse effectuée par la mairie.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Transport.

Des rues piétonnes en hiver ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 septembre 2020 Commentaires fermés sur Des rues piétonnes en hiver ?

Source : Alexandre Duval, Ici Québec, le 28 septembre 2020

Les rues piétonnes vont peut-être continuer à animer certains quartiers de Québec pendant l’hiver. Si l’idée commence à peine à circuler concernant la rue Saint-Joseph en basse-ville, une demande officielle sera bientôt faite concernant la rue Saint-Jean, dans le Vieux-Québec.

La majorité de mes membres ont de l’intérêt pour ça, assure le président de la Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Québec, Jacques-André Pérusse.

Il indique que la Ville sera informée des intentions de la SDC dans les prochains jours. L’idée serait de garder la rue Saint-Jean piétonne, mais uniquement lors des fins de semaine achalandées, entre la rue d’Auteuil et la côte du Palais.

C’est sûr que pendant le Marché de Noël, il y a des fins de semaine importantes, cite en exemple M. Pérusse.

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Que penser des rues piétonnes ?

Voir aussi : Art de vivre en ville, Transport.

Avenue Cartier : le chantier progresse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 septembre 2020 1 commentaire

Vue des travaux dans la partie nord de la rue Cartier et ce à partir du chemin Ste-Foy. Un autre chantier qui fait mal sur le coup, mais le résultat va certainement être apprécié de tous.

Réaménagement de la portion nord de l’avenue Cartier : le chantier débutera au printemps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Transport.

Coopérative du monorail à grande vitesse: Projet de transport collectif à la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2020 10 commentaires

Madame la ministre déléguée, Monsieur le ministre,

Votre ministère, en partenariat avec la Ville De Québec et le gouvernement du Canada, a alloué 3,3 G$ pour l’implantation d’un réseau structurant de transport collectif dans la Ville de Québec.

Faisant suite au dépôt, en octobre 2019, du rapport de l’analyse comparative de la firme Systra qui recommandait d’aller dans ce sens, la Ville de Québec a opté pour la mise en place d’un système de tramway. Et ce, bien que le monorail suspendu proposé par la COOP MGV soit le moins coûteux de tous les autres systèmes sur rail.

Si l’on considère que 22 km seront couverts par le projet de tramway et qu’un budget de
3,3 milliards y sera consacré, force est d’admettre que le coût de déploiement tournera autour de 150 M$/km pour le tramway de la ville de Québec. Soit six fois plus cher au kilomètre que le coût estimé du monorail suspendu.

Avec la même somme, selon nos estimations, la COOP MGV serait en mesure, à raison de 25 M$/km, de régler une fois pour toutes la question du transport municipal à Québec et du 3e lien! Les habitants de la grande région de Québec pourraient bénéficier non seulement d’une liaison Lévis- Québec (3e lien) mais en plus, d’un service par monorail suspendu sur des parcours totalisant 100 km dans la ville de Québec et ses banlieues proches. Une offre unique. À un coût unique!

Le document

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Boulevard Hochelaga – travaux au coin de la route de l’Église

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 septembre 2020 Commentaires fermés sur Boulevard Hochelaga – travaux au coin de la route de l’Église

Voici deux photos des travaux d’élargissement du boulevard Hochelaga au carrefour de la route de l’Église. Il m’aurait fallu un peu plus de temps pour me rendre en arrière des centres d’achat pour voir l’ampleur réelle des travaux. Pour un prochain billet…

Le réaménagement du boulevard Hochelaga commencera en mai prochain.

Ajout photo gracieuseté de Gérald Gobeil :

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Tramway à Québec, Transport.

Une rentrée facile sur les routes de Québec avec le télétravail

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2020 11 commentaires

Pierre-Paul Birron
Journal de Québec

Contrairement aux années passées, c’est le calme plat sur les routes de la grande région de Québec en cette rentrée automnale, rare bon côté de la pandémie et signe clair de l’impact majeur que peut avoir le télétravail sur la congestion routière. Comme chaque année, trois de nos journalistes ont arpenté les grandes artères de la Vieille Capitale mardi pour évaluer la lourdeur de la circulation en cette semaine de retour à l’école et au travail .

Conclusion ? Il devient évident que le télétravail et les cours à distance dans plusieurs établissements ont un impact sur la route.

En fait, le contexte particulier de la pandémie a fait fondre les temps de parcours de 30 % à 45 %. De quoi soulever des questions sur la situation de la congestion à Québec et sur le rôle que peut y jouer le télétravail, alors que Québec s’apprête à investir des milliards dans deux grands projets d’infrastructures, soit le tramway et le troisième lien.

Impact réduit des chantiers

À pareille date l’an dernier, Le Journal titrait Le calvaire de l’autoroute de la Capitale. Le chantier était alors décrit comme «un chemin de croix» où les automobilistes échapperaient probablement «quelques mots d’église»

Une situation à mille lieues de ce qu’elle est cette année.

Les rares ralentissements sont bel et bien survenus où des chantiers sont actuellement en cours, comme dans les bretelles de l’autoroute Henri-IV ou dans la côte d’Abraham, mais ce n’est rien comparé aux importants bouchons que ces points chauds créeraient en temps normal.

(…)

NOS JOURNALISTES DANS LA CIRCULATION

Lévis: Président-Kennedy jusqu’à l’Hôtel du Parlement du Québec via l’autoroute 20, Henri-IV, Charest, côte d’Abraham et Honoré-Mercier

Départ : 7 h 30
Arrivée : 8 h 5
Durée totale : 35 minutes
Durée l’an dernier : 56 minutes
Variation : -38 %

Val-Bélair: Avenue Industrielle jusqu’à l’Université Laval via Henri-IV, sortie Hochelaga, route de l’Église et boulevard Laurier

Départ : 7 h 30
Arrivée : 7 h 57
Durée totale : 27 minutes
Durée l’an dernier : 38 minutes
Variation : -29 %

Beauport: Jusqu’au Complexe Desjardins à Lévis via l’autoroute de la Capitale, Henri-IV et l’autoroute 20

Départ : 7 h 30
Arrivée : 8 h 10

L’article

À l’ère du télétravail, le 3e lien de Québec est très contesté Pierre-Paul Biron et Erika Aubin, Journal de Québec. Un extrait:

STATISTIQUES CHEZ DES GRANDS EMPLOYEURS DE QUÉBEC

Mouvement Desjardins
Nombre d’employés : Plus de 10 000 à Québec et 48 000 dans l’ensemble du Canada
Nombre en télétravail : environ 80 %

La Capitale-SSQ
Nombre d’employés : 3400
Nombre en télétravail : environ 95 %

iA Groupe financier
Nombre d’employés : 2800
Nombre en télétravail : environ 98 %

Fonction publique (ministères et organismes)
Nombre d’employés : 65 000
Nombre en télétravail : 66 % au 10 août

Ville de Québec
Nombre d’employés : 7500 en période estivale
Nombre en télétravail : environ 24 %

(Stationnement de l’Industrielle Alliance il y a deux semaines).

Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Stratégie de sécurité routière 2020-2024

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er septembre 2020 Commentaires fermés sur Stratégie de sécurité routière 2020-2024

Le communiqué

La synthèse qui est à lire.

Voir aussi : Transport.

Projet de tramway: message du Ministre des transports

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2020 1 commentaire

François Bonnardel
Ministre des transports
Sur sa page Facebook. 29 août 2020

Gens de la grande région de Québec !

Beaucoup de choses ont été dites au cours des derniers jours sur les dossiers de transport dans votre région. Je veux faire le point avec vous aujourd’hui.

Contrairement à ce que certains avancent, autant le projet de Tunnel Québec-Lévis que le projet de Réseau de transport structurant vont avancer rondement. Ce n’est pas normal au Québec que ça prenne des années et des années avant de faire une première pelletée de terre quand un gouvernement annonce un projet. Peut-être qu’il y a des gens qui se confortent dans cette bureaucratie. Mais ce n’est pas parce que les choses ont toujours été ainsi que notre gouvernement va baisser les bras. Au contraire, il faut accélérer les projets au Québec!

Le projet de Tunnel Québec-Lévis devait faire l’objet d’une annonce chiffrée au printemps, mais on a eu une pandémie. Cela étant dit, comme l’a mentionné ma collègue Geneviève Guilbault – Députée de Louis-Hébert, on va faire l’annonce dans les prochaines semaines. On comprend votre enthousiasme et votre impatience. Mais on souhaite attacher les derniers détails avant de procéder à l’annonce officielle.

Du côté du projet de Réseau de transport structurant, les choses ont évidemment beaucoup évoluées depuis les changements demandés par la Ville de Québec au printemps. La composante tramway du projet a vu ses coûts augmenter à 3,1 milliards de dollars sur un budget total de 3,3 milliards de dollars. Il ne reste donc qu’environ 200 M$ pour les infrastructures qui doivent aller chercher les citoyens en banlieue. On a des études en cours pour notamment évaluer si le projet modifié dessert adéquatement les banlieues de Québec. Ne perdons pas de vue l’objectif : il est primordial d’offrir aux banlieues une offre de transport collectif moderne et efficace qui sera tellement populaire qu’elle diminuera les bouchons de circulation qu’on connaît sur les autoroutes de la Rive-Nord de Québec.

Le premier ministre a été très clair. Plus que jamais, ces deux projets doivent être mieux intégrés. Et non, cette meilleure intégration ne mènera pas à la « noyade » des deux projets. Elle va plutôt permettre de livrer un mégaprojet ambitieux de transport pour la grande région de Québec, qui inclut la Rive-Nord, la Rive-Sud et les banlieues. Ce mégaprojet sera bénéfique autant pour les automobilistes que pour les usagers du transport en commun pour les 50 ou 100 prochaines années. Le gouvernement du Québec entend exercer un leadership régional dans ce dossier.

Tramway et 3e lien: double noyade possible à Québec Antoine Robitaille (Journal de Québec)

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Projet de tramway: actualisation des données d’achalandage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2020 15 commentaires

Le texte complet du rapport (42 pages)

Le communiqué

Un achalandage accru grâce aux banlieues Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait:

En nombre de passages, cela correspond à 49,5 millions par an à l’an un dans l’étude actualisée contre 45,9 millions avec le réseau présenté en 2019, soit une hausse de 3,6 millions de passages. À elles seules, les banlieues apporteront 2,6 millions de passage par an. Par ailleurs, le modèle confirme qu’il reste de la capacité suffisante pour accueillir des clients du service de transport de Lévis et les déplacements en provenance du futur troisième lien interrive, a souligné Luc Samson, coordonnateur à la planification du réseau du RTC. Pour le directeur du bureau de projet, Daniel Genest, cette étude actualisée est la démonstration que «le réseau ajusté continue d’offrir le bon mode de transport au bon endroit».

Le tramway répond aux conditions de la CAQ, selon Québec Gabriel Béland (La Presse). Un extrait:

Chiffres et graphiques à l’appui, des cadres de la Ville ont tenté de démontrer comment le futur réseau structurant desservira les banlieues, se connectera à la Rive-Sud et respectera l’enveloppe budgétaire de 3,3 milliards, les trois conditions chères aux élus caquistes. « L’étude que l’on dépose démontre que nous rencontrons les deux premières conditions. En ce qui concerne l’enveloppe budgétaire, les modifications présentées par la Ville permettent de respecter l’enveloppe », a assuré Daniel Genest, directeur du Bureau de projet du réseau structurant de transport en commun. La Ville de Québec est l’une des rares villes canadiennes de plus de 500 000 habitants sans réseau de transport en commun structurant. Elle compte actuellement sur un réseau d’autobus.

La conférence de presse

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tunnel et tramway: que veut-on intégrer au juste?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2020 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

Le gouvernement Legault insiste sur la nécessité de mieux intégrer les projets de tramway de Québec et de tunnel Québec-Lévis. La ministre responsable de la capitale, Geneviève Guilbault, a réitéré mercredi qu’il s’agit d’une condition pour l’acceptation du projet de la Ville de Québec.

Le maire Labeaume dit ne pas s’y objecter, mais de quelle intégration parle-t-on, au juste?

D’une intégration physique des deux projets avec des stations communes au centre-ville, voire un même tunnel sous le Vieux-Québec?

D’une intégration administrative qui fusionnerait les deux bureaux de projets? Les deux sociétés de transport en commun? Ou encore qui créerait une agence régionale de transport, comme à Montréal?

D’une intégration «politique» de gros bon sens qui ferait que les deux projets se parlent davantage et échangent mieux les informations pouvant être utiles?

Je pencherais pour cette dernière hypothèse qui est la plus simple. Mais voyons d’abord ce qui en est.

1- L’intégration physique

Les tunnels du MTQ et du tramway traverseront le Vieux-Québec dans le même axe.

Sur cette trajectoire commune, on retrouve trois stations de tramway soit D’Youville, parc Jean-Paul-L’Allier et Pôle d’échange St-Roch, face au Parc Victoria.

Il est impératif que la ligne de transport en commun du tunnel Québec-Lévis s’arrime au tramway sur la Colline parlementaire (Station D’Youville) et ensuite en basse-ville au Pôle d’échange St-Roch. Et pourquoi pas aussi à la station Jean-Paul-L’Allier.

Peut-on imaginer des stations communes intermodales? Ce serait l’idéal mais ça risque d’être compliqué.

On y trouvera des technologies différentes pouvant difficilement s’arrêter aux mêmes quais.

Le tunnel Québec-Lévis doit sortir quelque part en basse-ville, dans St-Roch ou au nord de la rivière St-Charles pour être connecté à l’autoroute Laurentienne.

Il devra être beaucoup plus profond que celui du tramway. Imaginer un tronçon de tunnel commun n’est donc pas réaliste.

Le plus probable est qu’il faudra construire des passages souterrain et/ou ascenseurs permettant aux passagers du tunnel Québec-Lévis une correspondance vers le tramway et vice-versa.

L’intégration physique des deux projets au centre-ville se limitera donc à des «passerelles», ce qui implique que les projets devront se parler à l’étape de la conception des stations.

La connexion à l’ouest sera plus simple. Il est déjà prévu que le pôle d’échange de Sainte-Foy aura des quais pour accueillir les autobus de Lévis. C’est le ministère des Transports qui définira comment se fera la traversée jusqu’au pôle d’échange (tunnel, voie réservée, etc).

2-L’intégration administrative

L’incapacité des maires de Québec et de Lévis à se parler et à définir un projet de transport en commun intégré milite pour un changement administratif.

Fusionner les deux sociétés de transport ne serait cependant pas suffisant si les résistances politiques locales demeurent et que les villes n’ont pas la même motivation à financer le transport en commun.

Une agence régionale de transport intégrant les deux sociétés de transport et le futur lien de transport en commun dans le tunnel du MTQ?

L’idée pourrait être intéressante.

On a appris à se méfier des grandes structures qui alourdissent les choses et souvent perdent de vue les besoins locaux. Mais Québec pourrait y trouver la vision régionale de transport qui fait actuellement défaut.

Devrait-on fusionner les deux bureaux de projet? À première vue, je vois mal ce qu’il y a tant à y gagner.

Le troisième lien dont on parle est d’abord un tunnel autoroutier auquel on a ensuite greffé une composante de transport en commun.

Le dénominateur commun aux deux projets est plutôt mince. Il se résume à la connexion au tramway de Québec des autobus qui arriveront de Lévis par le pont de Québec ou par un futur tunnel du centre-ville, ce qui reste une hypothèse lointaine. Une fusion des bureaux de projets n’est pas nécessaire pour obtenir cet arrimage. Il suffira de se parler pour la conception des stations du centre-ville.

À moins que l’objectif soit de reprendre à zéro la réflexion sur le transport en commun régional pour en redéfinir les tracés, les budgets, le financement et les modes.

C’est ce qu’on avait tenté de faire lors du premier projet de tramway/SRB en 2010. Mais ce ne serait pas une bonne idée de tout recommencer au moment où Québec s’approche du but et peut enfin espérer un réseau de transport en commun plus performant, fut-il imparfait.

3- L’intégration «politique»

Ce que j’ai compris, c’est que l’intégration des projets dont parle actuellement le gouvernement est surtout «politique». Il voudrait que les bureaux de projet se parlent davantage et échangent mieux les informations qu’ils détiennent.

Notamment sur les prévisions d’achalandage dans le réseau de Québec. Au gouvernement, on a été irrité que le Bureau de projet se montre réticent à fournir une nouvelle analyse d’achalandage après l’abandon du trambus.

Puis qu’il évoque qu’il évoque un délai de «six à neuf mois» pour produire une telle analyse.

La Ville de Québec a fini par se résigner à produire l’analyse demandée, analyse qu’elle rendra publique pas plus tard que ce vendredi.

Le rapport avec le tunnel Québec-Lévis et le besoin d’intégrer les deux projets?

Très ténu, je trouve.

Cette étude d’achalandage répond cependant à la préoccupation du gouvernement Legault que les banlieues ne soient pas pénalisées par l’abandon du trambus qui devait aller jusqu’à D’Estimauville et servir de point de chute aux lignes d’autobus arrivant de l’est.

On peut penser que l’abandon du trambus n’aura pas un très grand impact mais on ne peut reprocher au gouvernement de poser la question.

Il importe cependant de rappeler ici que si le trambus a été abandonné, c’est parce que le gouvernement de la CAQ a imposé un plafond budgétaire au projet. Plafond qu’il n’exige pas des projets de transports en commun à Montréal.

Tout ça pour dire que la véritable demande du gouvernement n’est pas tant l’intégration des projets de tramway et de tunnel que l’amélioration des communications. Ça ne devrait pas être si compliqué à résoudre.

Un meilleur échange d’information devra cependant aller dans les deux sens. Pour l’heure, Québec dit ne rien savoir ou presque du projet du MTQ, qui risque de bousiller les efforts de redéveloppement urbain en basse-ville.

Dans ses réponses aux médias ces derniers jours, la ministre Guilbaut n’a pas utilisé le mot tramway pour parler du projet de Québec, lui préférant l’expression «transport structurant».

Comme si le mot portait la honte ou le malheur (c’est probablement le cas pour les partisans de la CAQ qui font pression sur leurs députés pour qu’ils larguent le projet).

En entendant ensuite la ministre insister et insister encore sur le respect du budget et l’importance de mieux desservir les banlieues, la question m’est venue : Se pourrait-il qu’elle souhaite l’abandon du tramway pour le remplacer par un trambus ou SRB (Service rapide par bus) qui permettrait pour le même budget de couvrir un plus grand territoire et aller plus loin vers les banlieues?

J’ai posé à question à son cabinet, mais n’ai pas obtenu de réponse.

Selon mes informations, ce scénario est bel et bien passé par la tête du gouvernement et on regarderait avec intérêt tout nouveau projet d’un mode de transport moins coûteux que le tramway.

Pour l’instant, il semble qu’on n’en soit pas là. On m’assure que personne au gouvernement ne travaille sur l’idée de revenir au trambus/SRB. Le tramway est toujours dans la mire, appuyé par le ministre des Transports et par le premier ministre Legault. Histoire à suivre.

Le texte

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.