Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport »

RTC Nomade paiement disponible dès le 18 juin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 juin 2020 Commentaires fermés sur RTC Nomade paiement disponible dès le 18 juin

Source : RTC Québec

Achetez et validez vos titres de transport partout, en tout temps avec notre nouvelle application mobile RTC Nomade paiement qui s’ajoute à notre gamme d’outils Nomade.

Optez pour la convivialité et la flexibilité, en achetant vos titres de transport directement sur votre téléphone intelligent, sans avoir à vous déplacer. En quelques clics, vous êtes prêt à monter à bord!

Le site web sur la nouvelle application.

Nouvelle application RTC Nomade paiement.

Voir aussi : Message d'intérêt public, Transport en commun, Ville intelligente.

Les pistes cyclables de Québec stylisées en carte de métro

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 juin 2020 3 commentaires

Pour relever un défi lancé sur les réseaux sociaux, le designer graphique de Québec Vincent Bissonnette s’est amusé à créer une carte des pistes cyclables de la capitale, façon carte de métro montréalaise. Des couleurs au minimalisme, en passant par le réalisme, tout y est. Une initiative qui a obtenu un certain succès sur Facebook.
Québec n’a jamais eu de métro souterrain, encore moins de carte pour en décrire ses lignes. Pourtant, aujourd’hui, en regardant la carte qu’a conçue le designer Vincent Bissonnette, la ville pourrait y croire. Or il s’agit tout simplement des pistes cyclables, déjà belles et bien existantes, cartographiées fidèlement.

L’idée vient d’une mode lancée par le site, City Lab en 2017. Elle a été déterrée et relayée par le professeur en design de produit à l’Université Laval Guillaume Blum. Il a lancé au groupe Facebook «Design Québec» le défi de faire des cartes similaires pour les villes du Québec.

Adepte du style simple et minimaliste, le designer graphique Vincent Bissonnette a consacré une bonne partie de son dimanche au défi. «Le plus difficile a été de créer une structure simple à la carte dans une ville aussi déstructurée que Québec, précise Vincent Bissonnette. L’absence de structure en quadrilatère, plus marquée que dans d’autres villes, a été la plus grosse difficulté.»

La carte a été réalisée le plus réalistement possible en termes de proportions. «Je pense qu’elle peut être utilisée, précise le designer. Mais ce n’est pas une carte finale et je suis ouvert aux corrections.» Un membre du groupe Facebook lui a déjà écrit pour qu’il y rajoute les pistes cyclables de Lévis.

«Quand on voit le résultat, ça paraît simple, mais il y a un gros travail qui a été fait au niveau de l’information, des proportions et de l’esthétique derrière», poursuit Guillaume Blum.

Vincent Bissonnette a réalisé cette carte par pur plaisir et n’a pas de partenariat avec la ville. Mais c’est un habitué du travail fictif pour la capitale. Estimant que la ville de Québec avait besoin d’une nouvelle image de marque, ce jeune designer graphique a créé de toute pièce une identité visuelle plus moderne en octobre dernier. Il l’a mise en ligne sur son portfolio du site Behance.

La suite

7,3 M$ pour 13 km de nouvelles pistes cyclables à Québec Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec)

Voir aussi : Vélo.

Le réaménagement du «spaghetti» à la tête des ponts ne se ferait pas avant 2031

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2020 2 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Identifié par François Legault comme une de ses trois priorités pour la Capitale-Nationale, le réaménagement du «spaghetti» autoroutier à la tête de ponts ne verrait possiblement pas le jour avant 2031.

C’est ce qu’on apprend, de façon indirecte, à la lecture de centaines de pages mises en ligne par le ministère de l’Environnement, mercredi soir. Cette documentation abondante provient des nombreuses réponses du bureau de projet du réseau structurant de transport en commun au gouvernement du Québec au sujet du mégaprojet de tramway.

A la question 175, le gouvernement du Québec rappelle que «la zone d’étude considérée inclut l’échangeur Henri-IV/Laurier/Duplessis en raison de son influence sur l’écoulement de la circulation dans le secteur proposé pour le nouveau pôle d’échanges de Sainte-Foy». Il demande alors si on a «tenu compte de ce réaménagement dans (la) modélisation des impacts sur la circulation».

La réponse du bureau de projet est éloquente : «Les échanges avec le Ministère nous ont confirmé que le réaménagement de la tête des ponts est prévu pour 2031. Il ne peut donc être considéré dans la situation de référence à l’horizon 2026».

Jeudi midi, le ministère des Transports a cependant nuancé cette réplique. «L’échéancier de 2031 n’a pas été confirmé à la Ville de Québec par le ministère des Transports. À ce moment-ci, l’échéancier de réalisation du projet ne peut être précisé. Il sera précisé au dossier d’affaires», a brièvement commenté la porte-parole Émilie Lord par courriel.

1 milliard$ selon les chiffres de 2010-2011

Le mégaprojet de réaménagement de l’entrée ouest de la ville de Québec a été promis en 2010 et annoncé en 2011 par le ministre libéral Sam Hamad. À l’époque, il était évalué à 1 milliard$, mais aucun plan précis n’avait été dévoilé.

Arrivé au pouvoir à l’automne 2018, le premier ministre François Legault l’avait désigné comme l’une de ses trois priorités – après le réseau structurant et le troisième lien – pour la région de Québec.
En décembre 2019, Le Journal révélait que le ministère des Transports (MTQ) n’avait toujours pas accordé le contrat pour l’étude consacrée au réaménagement de la tête des ponts, même si l’appel d’offres était terminé six mois plus tôt.

À Québec 21, le chef Jean-François Gosselin, a rappelé que le maire Labeaume a fait de ce dossier une de ses priorités depuis sa première élection en décembre 2007.

«Quand on parle de 2031, ça veut dire que c’est remis aux calendes grecques ou à la semaine des quatre jeudis, a-t-il mentionné. J’ai hâte d’entendre le maire là-dessus parce que ça manque de cohérence de sa part. Il en a fait un cheval de bataille. Rendu à 2031, le cheval a le temps de mourir.»

M. Gosselin s’est demandé «pourquoi ça presse tant de régler de faire avancer son projet de tramway versus régler le problème de la tête des ponts dont on parle depuis plus de 10 ans?».
Le cabinet du maire de Québec n’a pas souhaité réagir jeudi.

La suite

Voir aussi : Transport.

Tramway: densité de l’activité humaine 2036 et 2016

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2020 Commentaires fermés sur Tramway: densité de l’activité humaine 2036 et 2016

Voir aussi : Projet - Tramway, Tramway à Québec.

Le jour où le trafic reviendra

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 juin 2020 8 commentaires

François Bourque
Le Soleil

À l’heure où la peur, le télétravail et le ralentissement économique plombent les appuis au transport en commun et au projet de tramway le conseiller de Démocratie Québec, Jean Rousseau, fonce à contre-courant.
Dans une lettre au premier ministre François Legault, M. Rousseau propose de bonifier l’offre en fusionnant les sociétés de transport de Québec et de Lévis et en dessinant un «nouveau» périphérique dédié au transport collectif, à savoir:

1- un métro sous-fluvial de centre-ville à centre-ville, dans l’axe du troisième lien décrit par le gouvernement de la CAQ.

2- une ligne de trambus qui relierait le pôle d’échange de Ste-Foy à une des stations du métro, dans l’est de Lévis.

On retrouve ici le tracé de tramway-SRB dont les maires de Québec et de Lévis avaient beaucoup vanté les mérites il y a quelques années, jusqu’à ce que les coûts fassent dérailler le projet. Et les relations personnelles entre les deux maires.

Ce tracé empruntait le Pont de Québec, puis le boulevard Guillaume-Couture jusqu’au campus de Desjardins. On parlait aussi d’une antenne du côté de la Route des Rivières, à St-Nicolas.

Les citoyens de Lévis, qui sont de plus en plus nombreux à se déplacer vers l’est ou l’ouest sans traverser sur la rive nord, y auraient trouvé leur compte.

Je pensais à l’époque que c’était une bonne idée.

Je le pense toujours. D’autant plus que l’administration Lehouillier a renoncé depuis à des corridors centraux de transport en commun sur Guillaume-Couture et leur préfère de petits bouts de voies réservées en «latéral». Rien pour stimuler l’attractivité du transport collectif.

La vision que propose le conseiller Rousseau rappelle celle exprimée l’an dernier par le groupe GIRAM sur la rive-sud.

Les environnementalistes proposaient un tramway-métro de centre-ville à centre-ville et une ligne de tramway sur Guillaume-Couture et le Pont de Québec.

Le scénario de M. Rousseau implique l’abandon du volet autoroutier du troisième lien pour n’en conserver que celui du transport collectif pour lequel «les gens ont tous fait wow», se souvient-il.

On voit d’ici la résistance. Cette autoroute fut la promesse phare du gouvernement dans la région de Québec.

(…)

C’est ce qui manque à la proposition de monsieur Rousseau, je trouve. Le conseiller tient par exemple à un métro sous-fluvial qui roulerait sur rail. «Ça ne peut pas être l’autobus», insiste-t-il. Question de «volume et de rapidité».

Il ne m’a pas convaincu. Ce qui donne de la rapidité à un transport public urbain, c’est de rouler dans des corridors exclusifs où il n’est pas ralenti par le trafic ou par des feux de circulation. Il importe peu alors que ce soit un train, un tram ou un autobus.

Quant au volume, il est vrai qu’un tramway (ou un métro) a une plus grande capacité, mais il faudrait ici pouvoir faire la démonstration du besoin.

La dernière enquête Origine-Destination rappelle que les trois quarts des déplacements inter-rives se font actuellement dans l’ouest du territoire. La destination de ces citoyens ne va changer du jour au lendemain, même avec un métro au centre-ville.

M. Rousseau suggère de faire émerger ce métro à Expo-Cité. Pourquoi si loin? Dans l’hypothèse d’une autoroute, on peut comprendre. C’est même une obligation pour ne pas saboter les efforts d’aménagements dans St-Roch.

Mais pour un transport en commun en provenance de Lévis, un tunnel pourrait s’arrêter au centre-ville, ce qui ferait moins de kilomètres à creuser.

La suite

Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

Nouvelle application RTC Nomade paiement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 mai 2020 4 commentaires

RTC Nomade paiement disponible dès le 18 juin. Vous désirez être avisé lorsque l’application sera disponible? Inscrivez-vous pour recevoir un rappel par courriel dès que l’application sera disponible dans les boutiques.

Comment utiliser RTC Nomade paiement?

Télécharger l’application RTC Nomade paiement accessible dès le 18 juin via l’application RTC Nomade temps réel (aussi disponible sur l’App Store pour les propriétaires d’un iPhone et sur Google Play Store pour ceux qui possèdent un Android).
Créer un compte-client (nom, prénom, courriel, mot de passe).
Acheter un titre de transport et payer par carte de crédit.
Activer le titre de transport avant le déplacement. À noter, le décompte de 90 minutes permettant la correspondance commence au moment de l’activation, peu importe le titre.
Présenter l’écran de cellulaire au chauffeur à la montée dans le bus. Celui-ci valide le titre visuellement (pas sur le valideur OPUS).

Un article du Journal de Québec (Jean-Luc Lavallée)

Un extrait: Les gens qui téléchargeront l’application devront créer un compte client pour acheter leurs titres et montrer leur téléphone au chauffeur qui validera le titre visuellement lors de l’embarquement. La validation avec des scanners a été jugée beaucoup trop coûteuse puisqu’il aurait fallu adapter la totalité du parc de 600 autobus.

C’est la compagnie française Paragon ID qui avait décroché, l’an dernier, le contrat de 1,4 M$ pour l’implantation de la solution de paiement mobile et son exploitation pour les cinq prochaines années, avec une option de renouvellement de deux ans.

«C’est une solution éprouvée que nous avons et qui est (utilisée) dans plus de 40 autres sociétés de transport, principalement en Europe», a précisé M. Normand, évoquant par exemple la région de Nice Métropole et celle de la Wallonie en Belgique.

À l’origine, le paiement mobile devait être implanté un an plus tôt mais le RTC avait dû reprendre son appel d’offres, faute de soumissions, et a assoupli ses «exigences administratives» sans toutefois faire de compris sur la confidentialité et la sécurité de la plateforme qui verra le jour, a assuré M. Normand.

Un article dans Mon Quartier (Suzie Genest)

Un extrait: Seules les propriétaires de téléphones intelligents pourront bénéficier de RTC Nomade paiement, dit Rémy Normand, faisant valoir que selon les données du CEFRIO, trois personnes sur quatre en possèdent un. Il reconnait néanmoins que toutes n’ont pas la même facilité à en tirer parti.

« L’application qu’on a entre les mains, c’est une application de téléphone intelligent, ça ne sert qu’à ça, ce n’est pas une offre développée pour d’autres finalités. […] Les gens, des fois, ont un téléphone intelligent et ne s’en servent pas au quart ou même au seizième de la capacité : j’en suis un exemple vivant. Mais […] l’application est très simple et très conviviale. Le tutoriel est là pour aider les gens, le service à la clientèle est là aussi pour les aider. »

Le développement de l’application par Paragon, à partir d’une solution déjà utilisée par une quarantaine de sociétés de transport, notamment en Belgique (en Wallonie) et en France (à Poitiers, Cognac, Reims, La Rochelle, Carcassonne, Cahors), a coûté 92 000 $. Un budget total de 1,4 M$, qui inclut sans s’y limiter les coûts de mises à jour et maintenance de l’application, est alloué sur cinq années (plus deux en option) à l’ensemble de cette initiative de billettique.

Voir aussi : Transport en commun.

RTC: retour graduel de la montée par la porte avant

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 mai 2020 Commentaires fermés sur RTC: retour graduel de la montée par la porte avant

Québec, le 25 mai 2020 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) rappelle aux clients que dès aujourd’hui, lundi 25 mai, le retour de la montée par la porte avant des autobus se fera de manière progressive, au rythme de l’installation des cloisons transparentes visant à assurer la protection des chauffeurs.

Puisque cette mesure se déploiera graduellement, le client doit être attentif. À l’approche de l’autobus, le chauffeur ouvrira la porte avant sur les véhicules dont la montée doit se faire par cette porte. À l’inverse, sur les véhicules dont la cloison n’a pas encore été installée, le chauffeur actionnera la porte arrière pour accueillir le client à bord.

Le RTC rappelle que les clients doivent obligatoirement acquitter leur droit de passage à l’aide de titres encodés sur carte OPUS ou occasionnelle, qu’ils entrent par l’avant ou par l’arrière du véhicule.

Avec le retour progressif de l’entrée par la porte avant, le valideur OPUS et la boîte de perception seront à nouveau accessibles pour la clientèle. Le paiement en monnaie sera accepté, toutefois, le chauffeur ne remettra pas de correspondance papier. Si un client prévoit effectuer une correspondance, il doit se procurer des titres sur carte OPUS ou occasionnelle, qui permettent la correspondance électronique, dans l’un des points de vente. Sinon, l’usager devra acquitter un deuxième droit de passage lors de son changement d’autobus.

Autres renseignements importants

Selon la configuration des différents bus, un ou des sièges à l’avant seront condamnés lorsque la cloison sera installée pour respecter la distance de 2 mètres avec le chauffeur. Une fois entrés dans l’autobus, les clients doivent respecter le marquage qui délimite la distance de deux mètres avec le chauffeur.
La descente doit obligatoirement se faire par la porte arrière des véhicules.

Les personnes à mobilité réduite doivent continuer d’utiliser le Service de transport adapté de la Capitale (STAC) jusqu’à l’installation complète des cloisons. Le STAC accepte d’ailleurs ces clients sans qu’ils aient à se soumettre au processus d’admission habituel.

Voir aussi : Transport en commun.

De retour sur les planches à dessin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2020 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

Le visage du centre de Sainte-Foy a beaucoup changé depuis une décennie avec la multiplication de tours résidentielles et commerciales, la nouvelle bibliothèque, l’ouverture prochaine de l’anneau de glace et d’un nouveau marché public, la réfection en cours de la route de l’Église, etc.

Les secteurs du campus de Rochebelle et des grands stationnements de surface courant derrière le Canadian Tire et à travers les tours d’Iberville étaient jusqu’ici restés à l’écart du mouvement.

Une sorte d’anomalie économique et urbaine. Ces terrains à l’entrée de la ville ont la plus grande valeur au pied carré à Québec (à part sur Grande Allée) en raison de leur location et du zonage qui y permet de grandes hauteurs.

Le programme particulier d’urbanisme (PPU) du plateau de Sainte-Foy, adopté en 2012, poussait d’ailleurs à la densification et promettait un réseau d’espaces verts et d’équipements publics qui allaient rendre le secteur encore plus attrayant.

Cela n’avait pas cependant suffi jusqu’à maintenant, les promoteurs préférant construire en façade de la route de l’Église et du boulevard Laurier.

L’implantation du pôle d’échange du tramway dans le stationnement de l’Industrielle Alliance, derrière le Canadian Tire, va changer la donne.

Au lendemain de l’annonce de la Ville, cette semaine, les architectes du Groupe Industrielle Alliance (ABCP) ont reçu le mandat de retourner sur les planches à dessin.

Ils devront évaluer le potentiel des espaces résiduels en bordure de la future ligne de tram. La fonction résidentielle, qui avait déjà été envisagée sur ce terrain, est-elle toujours possible et serait-elle encore attrayante?

Pourra-t-on construire par-dessus la ligne de tram ou au-dessus de la future station d’échanges, s’interroge Mario Bédard, vice-président Placements immobiliers chez Industrielle Alliance.

Les réponses vont peser dans la négociation qui s’engage à partir de maintenant entre la Ville et l’assureur pour l’utilisation des terrains destinés au pôle d’échange.

M. Bédard se «réjouit que la Ville aboutisse», mais constate que «le choix de notre site [pour le pôle] va augmenter la difficulté de développement».

«On va négocier», prévient-il. C’est de bonne guerre.

Il faudra négocier aussi avec Couche-Tard, propriétaire du dépanneur et de la station-service Ultramar du boulevard Laurier par où il est désormais prévu faire passer la ligne de tramway.

L’Industrielle Alliance avait déjà offert en 2017 de loger le pôle d’échange du tramway. Sa proposition n’avait cependant pas été retenue, la Ville lui préférant celle du Groupe Dallaire (Le Phare).

Le travail d’architecture fait à l’époque ne sera sans doute pas d’une grande utilité. Il faudra tout reprendre.

On avait travaillé alors sur un scénario de SRB qui allait traverser à Lévis. Il n’y avait pas de tramway dans le décor ni de quais à prévoir pour les autobus de Lévis.

Il y a aussi que la Ville souhaitait alors intégrer le pôle d’échange à un ensemble immobilier multifonctionnel (bureaux, résidences, services, restaurants, etc.)

Cette vision vient d’être mise de côté.

Le pôle d’échanges n’abritera que des «fonctionnalités» liées au transport, ce qui permettra à la Ville d’avoir les coudées franches et de ne plus dépendre du rythme et de la santé financière d’un promoteur.

La suite

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport en commun.

Repenser la mobilité à la faveur de la crise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2020 Commentaires fermés sur Repenser la mobilité à la faveur de la crise

Louis Gagné
Radio-Canada

Baisse de l’achalandage dans les transports en commun, regain de popularité de la marche et du vélo, retour à l’auto solo pour certains : la crise sanitaire a jusqu’ici bouleversé les habitudes de déplacement des Québécois. Si plusieurs de ces changements ne sont que temporaires en raison du caractère ponctuel de la crise, ils donnent néanmoins matière à réflexion quant à l’avenir des différents modes de transport.

L’avènement du télétravail à vitesse grand V a réduit considérablement le nombre de déplacements sur le réseau routier au cours des dernières semaines. Dans ce contexte, certains s’interrogent sur la pertinence de financer à coups de milliards des infrastructures comme le tramway et le troisième lien, d’autant que la mise sur pause de l’économie a obligé les gouvernements à s’endetter lourdement.

Je pense que ces projets-là devraient être presque mis sur la glace et être revus suite à ce qui va arriver avec notre transport dans les prochains mois et les prochaines années, a déclaré cette semaine le président de Mallette, Mario Bédard, en entrevue à TVA.

Le chef de l’opposition à l’hôtel de ville de Québec, Jean-François Gosselin, s’interroge également sur la pertinence de ces deux projets.

Les investissements qui devront être consacrés à l’amélioration des soins et des services offerts aux aînés, dont la crise a révélé les nombreuses failles, obligeront les pouvoirs publics à établir des priorités, dit le chef de Québec 21.

Quelle est la pertinence encore des grands projets? Là-dedans, j’inclus le tramway, j’inclus aussi le troisième lien. Les coûts, la pertinence, les impacts, tout ça doit être réévalué, insiste M. Gosselin.

Oui au tramway, non au 3e lien

S’il est d’accord pour que le projet de troisième lien soit mis de côté, le directeur général d’Accès transports viables, Étienne Grandmont, croit que le projet de tramway demeure pertinent, surtout dans le contexte économique actuel.

C’est un projet qui est extrêmement porteur pour l’économie du Québec, mais il est aussi extrêmement important pour les autres enjeux comme les changements climatiques et l’étalement urbain sur le territoire agricole, affirme M. Grandmont en entrevue à Radio-Canada.

Il ajoute que la crise sanitaire a mis au jour notre dépendance à l’endroit du transport en commun. Sans lui, bon nombre de travailleurs des services essentiels n’auraient pas été en mesure de poursuivre leurs activités durant la pandémie, fait remarquer le directeur général.

Étienne Grandmont soutient que la baisse d’achalandage est ponctuelle et finira par se résorber.

La suite

Voir aussi : Projet - Tramway, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

RTC: Le port du masque recommandé et retour graduel de la montée par la porte avant

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 mai 2020 Commentaires fermés sur RTC: Le port du masque recommandé et retour graduel de la montée par la porte avant

Québec, le 12 mai 2020 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et le Service de transport adapté de la Capitale (STAC) annoncent des mesures visant à rassurer les clients et à assurer une reprise sécuritaire et agréable des activités régulières.

« Les prochains mois seront atypiques pour le transport en commun. Il faut d’un côté mettre en place des mesures pour protéger nos employés et de l’autre, sensibiliser les clients à cette nouvelle réalité et au rôle qu’ils ont à jouer dans cette reprise. Il s’agit d’une responsabilité partagée. Le RTC redouble d’innovation et travaille sans relâche pour atteindre cet objectif », dit Monsieur Rémy Normand, président du RTC.

Port du masque recommandé lors des déplacements

Afin d’appuyer la recommandation de la santé publique, le RTC recommande fortement à tous les clients de porter un couvre-visage dans leurs déplacements, autant lors de l’attente aux arrêts qu’à bord des véhicules.

Tel qu’illustré par la santé publique, l’utilisation des transports en commun pose un défi pour la distanciation sociale. À ce titre, le RTC contribuera au mouvement social et montrera l’exemple en distribuant 15 000 masques aux clients du RTC et du STAC dans la semaine du 1er juin. Les masques seront lavables et respecteront les critères de la santé publique. La distribution se fera aux arrêts achalandés et dans d’autres lieux significatifs à différentes heures de la journée durant plusieurs jours. Une vaste campagne de sensibilisation appuiera cette initiative.

« Nous voulons être l’amorce du mouvement du port du couvre-visage dans le transport en commun. On doit redonner confiance envers le transport en commun qui est essentiel à la reprise économique de Québec. Les employeurs et les travailleurs comptent sur nous. Cette action vise aussi à donner un coup de pouce aux clients en leur remettant gratuitement le masque », ajoute M. Rémy Normand.

Retour graduel de la montée par la porte avant. Ayez votre titre valide en main!

Le RTC procède à la mise en place graduelle des cloisons transparentes pour protéger l’espace chauffeur. Suivant les essais routiers avec les prototypes, les clients commenceront à apercevoir cette nouveauté à bord des bus du RTC. Cette mesure permettra de revenir progressivement à l’entrée par la porte avant, au fur et à mesure que les cloisons seront installées.

À compter du lundi 25 mai, et de façon graduelle :

• Le valideur OPUS sera à nouveau accessible et le paiement en argent sera accepté. Les clients devront donc valider leur titre de la même façon qu’avant la COVID-19.
• Les chauffeurs ne remettront pas de correspondances papier. Si le client prévoit une correspondance, il doit donc obligatoirement se procurer des titres sur une carte OPUS ou occasionnelle qui permettent la correspondance électronique.
• Selon la configuration des différents bus, un ou deux sièges à l’avant seront condamnés lorsque la cloison sera installée pour respecter la distance de 2 mètres avec le chauffeur.
• L’entrée se fera par la porte avant et la sortie devra obligatoirement se faire par la porte arrière.

Dans la semaine du 18 mai, des inspecteurs et agents du Service à la clientèle du RTC seront présents aux arrêts les plus achalandés afin de faire de la sensibilisation aux nouvelles mesures.

Service de transport adapté de la Capitale (STAC)

Le transport adapté s’inscrit dans le même contexte, mais la nature du service est différente, tout comme les besoins particuliers de la clientèle. Le transport adapté permet l’ajustement de l’offre de service pour maximiser la protection des chauffeurs et des clients. La demande de déplacement est prise à l’appel, mais la confirmation sera effectuée la veille du déplacement. Le port du couvre-visage est fortement recommandé pour la clientèle dans ses déplacements. La procédure de désinfection renforcée sera aussi maintenue quotidiennement pour les minibus du STAC et de ses partenaires. Les clients doivent posséder un titre de transport valide. Le retour de la perception, reprise des billets en carton et de la monnaie se fera progressivement.

Rappels

Dans le contexte de la COVID-19, le conseil d’administration du RTC a décidé de ne pas procéder à une augmentation de sa grille tarifaire le 1er juillet. Cela s’applique autant au transport en commun régulier qu’au transport adapté.

Depuis le mois de mars, le RTC a renforcé les mesures de nettoyage et de désinfection des autobus et des infrastructures. La priorité est d’assurer la désinfection des points de contact avec les mains, soit les sangles et barres de maintien, les sonnettes, les portes, ainsi que l’habitacle chauffeur.

Il est interdit d’utiliser les transports en commun ou adaptés pour se rendre dans une clinique de dépistage de la COVID-19 ou si vous présentez des symptômes.

Voir aussi : Transport en commun.