Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport »

RTC: budget de fonctionnement 2019

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 décembre 2018 Commentaires fermés sur RTC: budget de fonctionnement 2019

Québec, le 14 décembre 2018 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a présenté son budget de fonctionnement 2019, lequel propose une bonification de services de 3,6 % et prévoit une hausse d’achalandage pour une 3e année consécutive, de l’ordre de 1,6 %. Le budget 2019 marque le coup d’envoi de l’implantation progressive du nouveau réseau, en droite ligne avec le Plan stratégique 2018-2027 du RTC.

Équilibré à 224,4 M$, en hausse de 1,9 % soit 4,2 M$ par rapport au budget réel projeté de 2018, le budget 2019 présente notamment une importante diminution du service de la dette. Synonyme d’une gestion rigoureuse, le coût par déplacement projeté est en baisse.

« Les perspectives budgétaires 2019 envoient un message clair : nous continuerons à investir de manière structurée et réfléchie dans une vision de bonification des services, afin de préparer le terrain à l’implantation du réseau du futur et poursuivre la mise en place de notre plan stratégique », assure Rémy Normand, président du RTC.

Nouveaux services dans le secteur Nord-Ouest et à Saint-Augustin-de-Desmaures

En août 2019, les nouveaux services seront déployés dans les secteurs du Nord-Ouest et de Saint-Augustin-de-Desmaures. De plus, l’Aéroport international Jean-Lesage sera désormais desservi par deux parcours, dont le nouveau parcours 76 créant un lien nord-sud jusqu’à Ste-Foy et le parcours 80 prolongé, qui se rendra au centre-ville. Les détails des nouveaux services et de la rencontre avec les citoyens du secteur Nord-Ouest sont présentés sur le site Internet du RTC au rtcquebec.ca/nouveaureseau2019.

Les revenus utilisateurs en hausse

Malgré une croissance anticipée de 3 % des revenus provenant de la clientèle, la hausse tarifaire moyenne prévue se situe en deçà de l’inflation pour une deuxième année consécutive, en raison de l’augmentation de l’achalandage. De plus, la bonification des programmes d’aide pour le transport en commun régulier et adapté du gouvernement du Québec permet de limiter la hausse de la contribution de l’agglomération de Québec à 1,1 %, soit 119,8 M$.

Baisse «incroyable» des plaintes au RTC Sébastien St-Onge (Le Soleil)

Voir aussi : Transport en commun.

Proximité à une gare de train de banlieue : quel est l’impact sur le prix des maisons unifamiliales avoisinantes ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2018 Commentaires fermés sur Proximité à une gare de train de banlieue : quel est l’impact sur le prix des maisons unifamiliales avoisinantes ?

J.L.R. Solutions foncières

Faits saillants :

Les unifamiliales autour de la gare Mont-Royal se retrouvent en tête du palmarès des propriétés les plus dispendieuses à proximité d’une gare, affichant un prix de vente médian de 1 120 000 $ entre le 1er janvier 2015 et le 31 octobre 2018.

De façon générale, le prix des propriétés à proximité des gares de train de banlieue augmente à mesure que la distance au centre-ville diminue.

La gare Saint-Jérôme est la gare la moins dispendieuse parmi les gares du réseau de trains de banlieue ; les unifamiliales ayant changé de mains entre le 1er janvier 2015 et le 31 octobre 2018 affichaient un prix médian de 190 179 $.

Trois des gares du palmarès des 10 gares avec le prix médian le moins élevé dans un rayon de 0 à 1500 mètres sont des gares de fin de ligne (Saint-Jérôme, Mascouche et Deux-Montagnes).

Le texte complet de l’étude

Et dans un autre ordre d’idée:

Une autre pétition contre le tracé du tramway Jean-François Néron (Le Soleil)

Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec, Transport en commun.

Un comité directeur pour le projet de réseau structurant de transport en commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 décembre 2018 1 commentaire

Québec, le 3 décembre 2018 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui la composition du comité directeur du projet de réseau structurant de transport en commun. Composé de 13 membres issus de divers milieux, ce comité aura pour principal rôle de superviser et orienter les travaux du Bureau de projet.

« Nous franchissons une autre étape de ce vaste projet collectif, a souligné le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Après les experts en finance, en droit et en tramway, il est temps de mettre en place le comité directeur. Les membres externes de ce comité proviennent de plusieurs milieux regroupant des expertises pertinentes à la réalisation du projet. Ces personnes ont toute ma confiance! »

« Le projet de réseau structurant de transport en commun se concrétise chaque jour, a déclaré le vice-président du comité exécutif et président du Réseau de transport de la Capitale, M. Rémy Normand. Au cours des prochaines années, l’offre en transport en commun se bonifiera de façon considérable. Toute la population de Québec et de sa région profitera des améliorations. Ils auront accès à de multiples options pour mieux se déplacer. »

Composition et mandat du comité

Les membres du comité directeur sont :
· M. Régis Labeaume, maire de Québec
· M. Rémy Normand, vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec et président du Réseau de transport de la Capitale
· Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Québec
· Mme Caroline Bourgeois, vice-présidente à la gestion de projets – Est du Québec à la Société québécoise des infrastructures
· M. Frédérick Bouthillette, sous-ministre adjoint aux projets stratégiques de transport collectif et ferroviaire au ministère des Transports
· M. Alain Mercier, directeur général, Réseau de transport de la Capitale
· M. Luc Monty, directeur général, Ville de Québec
· M. Yvon Charest, membre externe indépendant
· M. André Legault, membre externe indépendant et président du comité
· M. Luc Meunier, membre externe indépendant
· Mme Madeleine Paulin, membre externe indépendante
· M. Alain Roy, membre externe indépendant
· M. Serge Viau, membre externe indépendant

Un résumé des parcours professionnels des membres externes indépendants est disponible en annexe.

Pour bien exécuter son mandat de supervision et d’orientation auprès du Bureau de projet, le comité devra :

· S’assurer de la réalisation du projet selon la portée, le plan de gestion, le budget et l’échéancier établis au dossier d’affaires approuvé par le gouvernement.
· Veiller à ce que l’équipe de gestion du Bureau de projet propose et mette en œuvre un plan de réalisation répondant à son ampleur et à sa complexité, et ce, en collaboration avec les autres intervenants concernés.
· Recommander toute modification nécessaire au plan de réalisation du projet pour assurer l’atteinte des objectifs. Les améliorations pourraient également nécessiter l’approbation du gouvernement.
· Veiller à ce que les mesures appropriées soient mises en place pour assurer une gouvernance de qualité du projet.
· Recevoir la reddition de compte périodique du directeur du Bureau de projet.
· Valider les orientations de déploiement du réseau et veiller à la cohérence des points de vue des divers intervenants.
· Approuver les orientations de communication et d’interventions auprès de la communauté et des médias.

Le communiqué

Voir aussi : Message d'intérêt public, Transport en commun.

Des distributrices de billets de bus au RTC

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 décembre 2018 10 commentaires

Pierre-Paul Biron
Journal de Québec
Avec la collaboration de Jean-Luc Lavallée

Après l’annonce de l’implantation du paiement mobile il y a quelques semaines, le RTC fait un autre pas pour faciliter la vie de ses usagers en lançant un projet pilote pour l’installation de machines distributrices de titres de transport.

Le transporteur vient de lancer un avis d’intérêt pour trouver des fabricants de machines distributrices de billets d’autobus.

Selon le document, le RTC entend installer pour l’instant deux ou trois bornes sur son réseau pour tester le nouveau système.

Peu de détails

La société de transport est à la recherche de machines pouvant émettre des titres de transport sur des cartes préencodées en carton. Le paiement par carte de crédit servira à conclure les transactions.
Impossible toutefois d’avoir plus de détails sur le projet. Le RTC refuse de préciser les endroits où pourraient être installées les premières bornes, tout comme la durée du projet pilote.
Le RTC n’assure d’ailleurs pas que le projet sera mené à terme.

L’organisme insiste dans les documents d’avis d’intérêt quant au fait que ce processus ne garantit aucun octroi de contrat, ce qui veut dire que l’idée est dans l’air, mais qu’il est impossible d’assurer sa réalisation.

« Le RTC attend d’avoir le résultat de l’appel d’intention. Nous ne sommes pas en mode décision, nous sommes en mode exploratoire », se contente de souligner Brigitte Lemay, responsable des communications de la société de transport.

En retard

Questionné sur ce nouveau projet du RTC, alors qu’il se trouve en mission économique en France, le maire Régis Labeaume a de son côté affirmé que la ville « était due ». Alors que plusieurs villes à travers le monde offrent ce service depuis de nombreuses années, Québec est toujours à la traîne dans ce dossier.

« Ça presse. On n’est plus dedans. Il est vraiment temps que ça arrive », a-t-il fait remarquer, insistant sur l’importance de ce genre de système dans un contexte de développement. « Avec tous les systèmes qui s’en viennent puis notre projet [de transport collectif structurant], on n’a plus le choix, donc on prend de l’avance », a souligné M. Labeaume.

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Voir aussi : Transport en commun.

Meilleure desserte du RTC pour la banlieue nord-ouest

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 novembre 2018 Commentaires fermés sur Meilleure desserte du RTC pour la banlieue nord-ouest

Source : Jean-Luc Lavallée. Journal de Québec, le 29 novembre 2018

PARIS | Les citoyens de la banlieue nord-ouest de Québec seront mieux desservis par le Réseau de transport de la Capitale dans un proche avenir. La Ville de Québec fera l’annonce de nouveaux parcours en décembre.
«Les trajets sont presque terminés, on les annonce avant la fin de l’année dans le cadre du budget. Ils sont déjà budgétés», a dévoilé le maire Régis Labeaume en entrevue, mercredi, en marge de sa mission en France.
M. Labeaume s’était déjà engagé à investir dans de nouveaux parcours pour la Haute-Saint-Charles et Les Rivières en avril dernier, après avoir essuyé un barrage de critiques au Centre communautaire Michel-Labadie lors des consultations publiques pour le réseau de transport collectif structurant.

«Ce qu’ils nous disent, c’est donnez-nous plus de service et je pense qu’ils ont raison. Alors on va injecter de l’argent spécifiquement pour eux autres», avait-il déclaré au printemps.
«Ce qu’on a promis à Michel-Labadie il y a plusieurs mois, on va le livrer alors on fait exactement ce qu’on avait dit. On livre ça avant la fin de l’année», a ajouté le maire hier.

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Voir aussi : Transport en commun.

Les étudiants de l’UL disent oui au laissez-passer universel

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 novembre 2018 Commentaires fermés sur Les étudiants de l’UL disent oui au laissez-passer universel

Céline Fabries
Le Soleil

Les étudiants de l’Université Laval ont approuvé par référendum la proposition de la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) et de l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS) de mettre en place un laissez-passer universitaire à 120 $ par session pour prendre l’autobus.

Le vote a été un peu plus serré chez les étudiants du premier cycle qui ont dit oui à 54,40 % alors que 45,63 % ont voté contre. Les étudiants du second cycle ont voté oui à 71,92 %.

«On est vraiment content du résultat. Nos membres nous ont donné un mandat fort pour mener ce projet à terme avec nos partenaires du transport», a souligné le président de la CADEUL, Mathieu Montégiani.

Les 44 000 membres des deux associations étudiantes étaient appelés à voter pour la proposition entre le 19 et le 26 novembre. Le taux de participation a été de 40,19 % chez les membres de la CADEUL et de 24,99 % à l’AELIÉS.

Les résultats ont été entérinés, mardi en fin de journée, par les conseils d’administration des associations étudiantes. «Le travail commence maintenant. On va se rencontrer jeudi pour rédiger l’entente finale. Elle devra être approuvée par tous les partenaires», a mentionné M. Montégiani.

Ainsi, tous les étudiants à temps plein pourront profiter du laissez-passer à 120 $ par session dès l’automne 2019. Ils pourront utiliser de façon illimitée les services du RTC et de la STLévis. Les frais seront automatiquement ajoutés aux frais de scolarité en début de session.

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Voir aussi : Transport en commun.

Le RTC va passer au paiement mobile

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2018 1 commentaire

Québec, le 12 novembre 2018 – Deux ans après le lancement du système Nomade temps réel sur l’entièreté du réseau, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) dresse le bilan des améliorations de ses plateformes numériques et annonce le lancement de son appel d’offres pour la solution billettique pour appareils mobiles. Ces gestes s’inscrivent dans la volonté du RTC de toujours bonifier l’expérience client.

Plusieurs actions ont été prises au cours des dernières semaines dans le cadre de l’entente commerciale entre le RTC et Astral Affichage. En effet, 8 nouveaux écrans tactiles ont été installés dans des lieux fréquentés ou touristiques, dont l’Université Laval, le Terminal de croisière et le Centre multiethnique de Québec. Deux autres seront ajoutés à la Gare fluviale et au centre infotouristique de Québec d’ici la fin de l’année. Dans la foulée des nouvelles installations, des améliorations ont été apportées à ces outils numériques interactifs, dont une nouvelle interface d’accueil. Donnant un accès gratuit et intuitif à la technologie pour faciliter la planification des déplacements, ces derniers s’ajoutent aux 24 écrans statiques et aux 6 écrans tactiles déjà en fonction en abribus, stations tempérées et dans des lieux publics.

De plus, l’entente commerciale avec Astral Affichage a permis l’ajout d’un système de chauffage dans
6 abribus ainsi que des améliorations de l’application mobile Nomade temps réel, dont la localisation des bus en temps réel et des Parc-O-Bus sur la carte, ainsi que l’ajout de lieux favoris. Comptant à ce jour plus de 204 000 téléchargements, l’application mobile est devenue l’outil d’information à la clientèle le plus utilisé. « Issues d’un partenariat sur 10 ans, ces améliorations enrichissant l’expérience client sont réalisées à coût nul tant pour nos clients que pour les contribuables et nous en sommes fiers », souligne M. Rémy Normand, président du RTC.

Le RTC procédera également à l’installation de 31 nouvelles bornes d’information voyageur dans les stations, abribus et terminus du réseau, dont 21 d’ici la fin de l’année 2018. À terme, 83 bornes indiqueront le temps de passage des prochains bus en temps réel. De surcroît, une refonte complète des plateformes Web d’information clientèle et du système de gestion de contenu sera réalisée au cours des prochains mois.

Paiement mobile : un pas de plus vers le guichet unique

L’appel d’offres visant à octroyer un mandat clé en main pour une solution billettique pour appareils mobiles sera lancé aujourd’hui. Cette solution, qui sera complémentaire à OPUS, offrira une alternative de paiement pour la clientèle. « Nous souhaitons offrir une solution éprouvée et déjà utilisée ailleurs dans le monde. Bientôt, nos clients pourront acheter leurs titres partout et en tout temps », ajoute M. Normand. « Nous visons une mise en service du paiement mobile en 2019, puis, dans une seconde phase, ce système permettra un arrimage régional pour l’achat de titres. »

À propos du RTC

Le Réseau de transport de la Capitale transporte désormais 155 000 personnes différentes chaque mois dans l’agglomération de Québec, une clientèle diversifiée et en croissance constante. Il exploite un parc de près de 600 autobus, dont plusieurs sont hybrides et climatisés, qui circulent sur 134 parcours et desservent plus de 4 500 arrêts, dont 20 stations tempérées. Il emploie plus de 1 600 personnes dans ses deux centres d’exploitation et offre les horaires en temps réel sur tous ses parcours grâce à la gamme d’outils RTC Nomade temps réel.

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L’appel d’offres

Voir aussi : Transport en commun.

Plusieurs centaines de personnes marchent contre le troisième lien à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 novembre 2018 18 commentaires

Raphaelle Plante
Le Soleil

Le décor hivernal de la matinée n’a pas découragé les citoyens de prendre part à la manifestation contre le troisième lien, qui s’est déroulée en début d’après-midi samedi dans les rues du centre-ville. Ils étaient plusieurs centaines, voire près d’un millier de personnes à s’être mobilisé contre le projet.

Rassemblés au parc de la Francophonie à 13h30, les participants de la manifestation — organisée par la Coalition régionale des associations étudiantes de la Capitale-Nationale — ont par la suite marché sur la Grande Allée, la rue Cartier et le boulevard René-Lévesque avant de revenir au point de départ. Le tout s’est déroulé dans la bonne humeur, alors que des gens de tous âges s’étaient déplacés. De nombreux étudiants, bien sûr, mais aussi des personnes plus âgées et plusieurs familles avec de jeunes enfants.

Tous étaient unis autour d’un même message : «le troisième lien, c’est pas le bon moyen». Au lieu de trouver un moyen éphémère à la congestion routière — qui ne fera qu’empirer après quelques années en favorisant l’étalement urbain —, les divers intervenants ayant pris part à la manifestation prônent avant tout un meilleur transport en commun, notamment sur la rive sud.

Le député de Québec solidaire (QS) dans Jean-Lesage Sol Zanetti était présent avec des militants solidaires pour faire écho à la position de son parti, qui s’oppose à tout troisième lien. Des représentants d’Accès transports viables et d’Équiterre étaient aussi de la partie, alors que la marche contre le troisième lien s’inscrivait dans un mouvement plus global de mobilisation pour l’environnement.

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Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport en commun.

Le métro, la meilleure solution pour Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 novembre 2018 41 commentaires

Robert Vandewinkel, ingénieur, Saint-Augustin-de-Desmaures
Ali Magassouba, économiste, Québec
Emilie Coulombe, designer graphique et Web, Québec
Louis-François Garceau, groupe TRAQ, Lévis
Karl-Patrice Dupuis, acteur et metteur en scène, Québec
Martin Savard, biologiste, Québec
Nathalie Dumont Dessureault, optométriste, St-Augustin
Jacques Vandersleyen, chargé de cours universitaire (gestion de projet), Lévis
Marcelle Deslauriers, Géologue, Québec
Steve Blier, technicien en géomatique, Québec
Membres du collectif J’y vais en métro

En mars dernier, le maire Régis Labeaume annonçait un ambitieux projet de réseau de transport pour la ville de Québec. Estimé à 3,3 milliards $, ce projet a pour colonne vertébrale une ligne de tramway de 23 km. Depuis, partisans et opposants se sont bien fait entendre, mais les médias ont fait peu de place à d’autres options.

Pour un budget de 3,3 milliards $, le métro souterrain nous semble plus prometteur et porteur. En effet, avec un coût de 200 M$/km (estimations basées sur les plus récents métros construits au Canada), nous aurions une ligne d’environ 16,3 km et 19 stations, de quoi suffire à couvrir la distance entre Sainte-Foy (à proximité de l’autoroute Duplessis) et Charlesbourg (au nord de l’autoroute Félix-Leclerc) en passant par la Colline Parlementaire et le quartier Saint-Roch. Les lieux de grands achalandages tels que l’Université Laval, la gare du Palais et le Centre Vidéotron seraient desservis.

Québec est-elle trop petite pour un métro? Pas du tout, une douzaine de villes de même taille ou plus petites, telles que Rennes en France et Lausanne en Suisse, sont déjà dotées d’un métro actif. Mais alors, pourquoi un métro plutôt qu’un tramway? Les nombreuses réponses à cette question peuvent être divisées en cinq catégories : durabilité, vitesse, capacité, confort et minimisation des nuisances.

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Voir aussi : Transport en commun.