Par Gérald Gobeil le 5 novembre 2018 Commentaires fermés sur Congestion routière : d’autres cours commenceront plus tard à l’Université Laval
Alain Rochefort
Radio-Canada
L’Université Laval étend son projet-pilote qui vise à réduire la congestion routière à Québec et dans les environs du campus aux heures de pointe. Encore plus d’étudiants commenceront leurs cours à 9 h au lieu de 8 h 30 à compter du mois de janvier.
L’étalement des horaires de cours pour la session d’hiver touche les étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique ainsi que de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation.
Ils s’ajoutent aux 3500 étudiants des facultés des sciences sociales et d’administration, dont certains cours commencent à 9 h plutôt que 8 h 30 depuis la dernière rentrée scolaire.
La direction satisfaite
La direction de l’Université Laval est fort satisfaite des résultats obtenus depuis le lancement de ce projet-pilote cet automne.
« Les premiers échos que nous en avons sont très positifs. Des échos favorables proviennent aussi des enseignants qui donnent les cours. Ceux d’entre eux qui ont de jeunes enfants ont plus de temps pour conduire leurs petits à la garderie », souligne Andrée-Anne Stewart, porte-parole de l’Université Laval.
Un questionnaire a d’ailleurs été envoyé vendredi aux étudiants et enseignants qui participent à la phase 1 du projet-pilote.
Avec la mise en place de la phase 2, le nombre de cours touchés passera de 61 à 93, selon les calculs de la direction. Au total, 4615 étudiants seront concernés par l’étalement des horaires de cours.
« Cette deuxième phase du projet pilote nous permettra d’évaluer, avec plus de données, les impacts de l’étalement des horaires sur les déplacements d’un plus vaste éventail de la communauté universitaire », affirme Mme Stewart.
QUÉBEC, le 1er nov. 2018 /CNW Telbec/ – Lors de leur première rencontre officielle, qui s’est tenue aujourd’hui aux abords des ponts, à l’Aquarium de Québec, le premier ministre, M. François Legault, et le maire de la ville de Québec, M. Régis Labeaume, ont affirmé, d’un commun accord, qu’il est prioritaire d’améliorer la fluidité du transport dans la région. La rencontre s’est tenue en présence de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault.
Le nouveau gouvernement du Québec a affirmé sa volonté de prioriser la reconfiguration et la revitalisation de la tête des ponts, donnant ainsi suite à un de ses engagements phares pour la Capitale-Nationale. Les deux parties se sont entendues pour dévoiler le schéma directeur des travaux au cours de la prochaine année. Par ailleurs, ils travailleront de manière concertée et cohérente à la mise en œuvre du troisième lien et du réseau de transport structurant, ce qui démontre leur désir de résoudre les problèmes associés à la congestion à Québec.
Lettre à Patrick Paquet, candidat dans Neufchâtel-Lebourgneuf, signée par Etienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables
Cher Patrick,
Depuis quelques jours, vous faites circuler une information selon laquelle une étude datant de 2015 indiquerait qu’un tramway ne serait pas nécessaire à Québec avant 2041. La même ritournelle que se plaît à répéter le chef du parti pour lequel vous vous présentez dans Neufchâtel-Lebourgneuf.
Permettez-moi de rectifier certains faits.
D’abord, cette étude n’a rien d’un secret: il s’agit de l’étude de faisabilité tramway-SRB dévoilée lors d’une conférence de presse le 2 mars 2015, organisée par les Villes de Québec et Lévis. À peu près tous les médias de la région y étaient représentés et ont abondamment couvert le sujet.
D’autre part, l’étude en question ne dit pas qu’un tramway n’est pas nécessaire à Québec d’ici 2041. Elle démontre qu’un tramway n’est pas requis d’ici 2041 sur un parcours qui part de D’Estimauville, emprunte le boulevard Charest, traverse le pont de Québec, puis circule sur le boulevard Guillaume-Couture jusqu’au secteur Desjardins, dans l’Est de Lévis.
En effet, sur Charest, compte tenu de l’achalandage prévu dans les années à venir, un mode par bus est tout à fait approprié. Il s’agit d’une bonne idée d’ailleurs reprise dans le Réseau structurant de transport en commun.
Au cas où cela vous aurait échappé, le Réseau structurant de transport en commun est un projet beaucoup plus complet qui comprend une ligne de tramway, un parcours de trambus et des infrastructures dédiées. Ce Réseau structurant desservira directement 28 des 35 quartiers de la Ville. Cette nouvelle colonne vertébrale de transport en commun sera soutenue par le réseau de bus du RTC, qui sera redéployé en conséquence afin d’offrir le transport en commun à l’ensemble des citoyens et citoyennes de Québec.
Dans le Réseau structurant, le tramway est une nécessité dès l’ouverture en 2026. Le parcours qu’il empruntera depuis Charlesbourg en passant par Limoilou, Saint-Roch, la colline parlementaire, le secteur Belvédère, l’Université Laval et le secteur Laurier est l’axe de transport en commun le plus achalandé de l’Agglomération. Sur ce parcours, avec l’achalandage important que nous avons aujourd’hui, nous sommes dans la zone de pertinence du tramway, un mode de transport qui offre une capacité de plus de 5000 passagers à l’heure.
Québec est mûre pour un passage à un service de transport en commun plus moderne, rapide et efficace. Les 150 000 utilisateurs et utilisatrices quotidiens du RTC le savent bien.
J’espère que ces quelques explications vous permettrons de rectifier vos déclarations récentes.
Québec, le 26 octobre 2018 – La Ville de Québec annonce la tenue d’une activité « portes ouvertes » en prévision de l’aménagement de la passerelle cyclable à la Pointe-à-Carcy. Les citoyens sont conviés le mercredi 7 novembre, de 16 h à 21 h, au terminal de croisières (84, rue Dalhousie, salle 201 – 2e étage), afin de poser leurs questions et de formuler des recommandations sur le projet.
« Cette nouvelle passerelle revêt une importance particulière pour la Ville et deviendra assurément un élément signature à Québec, a expliqué M. Régis Labeaume, maire de Québec. La structure améliorera non seulement la sécurité des piétons et des cyclistes dans le secteur du Port, mais elle s’intégrera aussi magnifiquement dans la continuité de la promenade Samuel-De Champlain et de la place des Canotiers, deux infrastructures qui connaissent un fort achalandage. Cette passerelle s’ajoutera à ces deux lieux déjà prisés par les touristes et offrira un point de vue exceptionnel sur le fleuve. »
« J’encourage les citoyens du secteur et les cyclistes, particulièrement, à participer à cette activité, a insisté Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire et du patrimoine. Ce sera le moment idéal pour eux d’échanger avec des experts qui travaillent de près à la construction de la passerelle et de bien comprendre la nature du projet et les retombées positives anticipées. »
« Cette solution permanente est un geste de collaboration ville-port fort afin que la population de Québec puisse continuer d’apprécier leur passage sur la Pointe-à-Carcy en toute sécurité tout en conservant l’excellente cote d’amour acquise auprès des lignes de croisières au cours des dernières années, de mentionner M. Mario Girard, président-directeur général du Port de Québec. Nous sommes certains que les lignes de croisières accueilleront positivement cette nouvelle qui vient solutionner un problème important et qui permettra de conserver nos efficacités opérationnelles lors d’opérations de croisières. »
L’Administration portuaire de Québec réalise actuellement les plans et devis afin de commencer la construction de la passerelle dès le début de 2019. Celle-ci devrait être accessible aux cyclistes à compter de l’été 2019.
La passerelle cyclable à la Pointe-à-Carcy
Rappelons que ce projet vise à répondre aux enjeux de cohabitation entre les cyclistes et les piétons et à assurer leur sécurité sur les quais du Port de Québec, même en période de fort achalandage.
La nouvelle passerelle permettra d’assurer un milieu agréable pour les piétons, tout en maintenant les points de vue d’intérêt du secteur. Elle sera composée d’acier, avec une finition de la piste en polymère texturé et coloré. Des filets tissés en acier inoxydable serviront de garde-corps. La finesse de ces filets et le recours à des câbles pour les tendre constituent un clin d’œil au bastingage des bateaux. Ce design préservera les percées visuelles vers le fleuve, tant pour les passants que pour les usagers de la passerelle.
Un lecteur assidu (Léonce Naud) souligne ceci: Et si tous les problèmes actuels de congestion à la Pointe-à-Carcy provenaient d’une erreur fondamentale de localisation du Terminal de croisières par l’Administration portuaire de Québec, erreur dénoncée en vain par la Ville et le Maire à l’époque, M. Jean-Paul L’Allier ? tout en nous invitant à lire le document suivant: Construction de la gare maritime devant le Vieux-Québec (2000)
Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) procédera cet hiver à la démolition de trois bâtiments, dans Saint-Roch et dans Charlesbourg, pour permettre la réalisation du réseau de transport structurant.
C’est ce qu’on peut lire dans un appel d’offres publié ces derniers jours. Acquis il y a un an par le RTC au coût de 2,3 millions $, le 325, rue de la Croix-Rouge, dans Saint-Roch, sera ainsi démoli.
Les travaux, qui débuteront entre le 1er décembre 2018 et le 7 janvier 2019, « doivent se terminer avant le 15 mars 2019 », lit-on dans l’appel d’offres.
Ce terrain de 2500 mètres carrés jouxte deux autres terrains (ayant jadis appartenu au gouvernement fédéral) de 10 000 mètres carrés que le RTC possède dans le secteur.
L’ensemble des terrains deviendra ultimement un des quatre pôles d’échanges du réseau de tramway-trambus.
Par Gérald Gobeil le 9 octobre 2018 Commentaires fermés sur RTC: Un laissez-passer 100 % financé par les étudiants de l’Université Laval
Daphnée Dion-Viens
Journal de Québec
Les étudiants de l’Université Laval devront décider s’ils acceptent de payer 120 $ de plus par session pour avoir accès à un laissez-passer universitaire (LPU) pour le transport en commun.
Un référendum organisé par les associations étudiantes se déroulera sur le campus du 19 au 27 novembre, par vote électronique. Si une majorité d’étudiants accepte cette hausse, le LPU sera entièrement financé par les étudiants et offert à la rentrée 2019.
Les associations étudiantes, qui travaillent sur ce projet depuis plus de dix ans, ont bon espoir qu’il se concrétise une fois pour toutes.
«C’est une bonne mesure, à la fois pour l’environnement et les poches des étudiants», lance Kevin Tremblay, président de l’Association des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS).
Pour 30 $ par mois, les étudiants auront un accès illimité aux services de transport en commun à Québec et à Lévis, une somme qui correspond à cinq déplacements en autobus par semaine, fait valoir M. Tremblay.
(…)
La contribution d’environ 32 000 étudiants à temps plein permettrait d’amasser une somme de 7,3 millions $ par année.
Si le tracé du tramway est prolongé, l’administration Labeaume privilégie de se rendre jusqu’à la rue Périgord, pour 75 millions $, plutôt qu’à de la Faune ou à Marly.
La question du tracé du tramway a de nouveau rebondi mardi au conseil municipal de Québec, en réponse à une question du conseiller de Démocratie Québec, Jean Rousseau, qui voulait savoir si la Ville a l’intention d’aller de l’avant avec le prolongement jusqu’à de la Faune, comme l’ont proposé les libéraux en campagne électorale, pour un coût de 70 à 100 millions $.
Un centre de la petite enfance (CPE) de 142 places devra faire ses boîtes pour faire place au tramway de Québec alors que le mégaprojet entraînera la démolition du bâtiment qui l’accueille dans le secteur de Sainte-Foy.
À la demande de la Ville de Québec, le CPE Mistigri devra quitter, à moyenne échéance, l’immeuble de propriété municipale qu’il occupe depuis plus de 40 ans au 990, avenue Roland Beaudin.
La ville songe depuis l’élaboration du programme particulier d’urbanisme du plateau centre de Sainte-Foy, en 2012, à raser ce bâtiment qui a abrité, à une époque, l’hôtel de ville de Sainte-Foy.
La Ville de Québec envisage de prolonger le tracé du futur tramway au-delà du boulevard Louis-XIV afin de mieux desservir les citoyens de la couronne nord. Le maire Régis Labeaume a confirmé lundi avoir eu des discussions avec le gouvernement Couillard en vue de bonifier son projet de transport structurant.
La Ville et le gouvernement souhaitent prolonger le tracé de quelques kilomètres au nord, jusqu’à la rue de la Faune.
Régis Labeaume a indiqué que l’idée lui était venue à la suite des consultations publiques du printemps dernier.
« À Charlesbourg, il y a des gens qui nous ont dit : « Pourquoi vous n’allez pas jusqu’à [la rue du] Périgord? ». D’autres ont dit : « Pourquoi vous n’allez pas jusqu’à de la Faune? » Puis quand on a fait le bilan de tout ça, on s’est dit : « Ouin, c’est pas bête. » Alors, on les a écoutés puis là, on s’est mis à retravailler sur le tracé », a relaté le maire.
Plus cher
Le prolongement nécessiterait une bonification de l’enveloppe budgétaire qui a été allouée au projet. Selon Régis Labeaume, le tramway pourrait se rendre jusqu’à la rue de la Faune dès la mise en service complète du réseau de transport structurant, prévue pour l’automne 2026.
« Tout est possible quand on a de l’argent. Tout est possible, il s’agit de payer. »
Régis Labeaume, maire de Québec