Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport »

Métro aérien: «personne ne voudrait ça en avant de chez lui»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2018 2 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

Le président du Réseau de transport de la Capitale est catégorique : «On a discarté des projets de monorail semblables à ça».

Rémy Normand a fait une sortie publique, jeudi, pour faire le point sur un projet de métro aérien (monorail) qui, selon les promoteurs d’un consortium qui approché la Ville — sans succès — et l’opposition officielle, n’aurait jamais été étudié par l’administration Labeaume.

«On trouve ça pesant de se justifier sur des éléments farfelus», a lancé M. Normand, au moment où le coup d’envoi du projet de tramway est donné. Il maintient que des projets similaires de monorail ont été analysés parmi les 143 propositions déposées lors des consultations publiques. Mais l’intégration d’un tel équipement dans la trame urbaine de Québec a été jugé impossible. «Imaginez, sur René-Lévesque. Personne ne voudrait ça en avant de chez lui. Ça été rejeté assez rapidement. Je n’ose pas imaginer les questions qu’on aurait eues si on avait présenté ça», lance-t-il sans détour.

Selon lui, le projet du consortium qui a fait la manchette au cours des derniers jours «manque de rigueur».

Il en coûterait 1,54 milliard $ pour construire sur la rive nord 37 kilomètres de rails et 41 stations réparties sur trois lignes, d’après le groupe. En ajoutant Lévis, on parle de 61 km et 57 stations pour 2,3 milliards $, soit encore 700 millions $ de moins que le projet actuel de tramway et de trambus, uniquement pour la capitale. Le président Normand doute aussi des chiffres présentés.

«On trouve ça pesant de se justifier sur des éléments farfelus», a lancé Rémy Normand.

La suite

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Le coup d’envoi officiel du tramway est donné

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2018 Commentaires fermés sur Le coup d’envoi officiel du tramway est donné

Jean-François Néron
Le Soleil

Trois cent soixante. Rappelez-vous ce numéro de règlement. C’est celui qui aura donné le coup d’envoi officiel à l’implantation d’un tramway dans la capitale.

Le comité exécutif de la Ville de Québec a adopté, mercredi, le règlement d’emprunt numéro 360, autorisant le Réseau de transport de la Capitale (RTC) à dépenser 215 300 000 $ pour la réalisation des plans et devis du projet de réseau de transport collectif structurant.

Le gouvernement du Québec remboursera le RTC sur présentation des dépenses à même le montant réservé en avril dans le cadre de son plan d’action de la politique de mobilité durable. De cette somme, 150 millions $ sont attribués aux services et horaires professionnels. Une autre somme de 33 millions $ servira aux ressources humaines internes et quelque 28 millions $ sont prévus en contingence.

Dans son plan initial, la Ville prévoit commencer les travaux d’implantation du tramway en 2021. La mise en service complète est prévue en 2026. Le coût total s’élève à 3 milliards $, provenant d’Ottawa et Québec dans une proportion de 60-40.

La suite

Voir aussi : Tramway à Québec.

RTC: plan stratégique 2018-2027

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 juin 2018 1 commentaire

Le Plan stratégique 2018-2027 – Au cœur du mouvement se fonde sur deux grandes stratégies : transformer l’offre de transport en commun, d’abord, puis diversifier et intégrer les offres en mobilité.

Outre l’implantation du tramway et du trambus, la transformation du transport en commun passera également par la mise en place du nouveau réseau de bus présenté en consultation publique, un réseau plus rapide, plus fiable, plus fréquent, plus simple et plus confortable. Elle se traduira aussi par le développement de services plus souples, comme le transport en commun à la demande, dans les secteurs moins denses de l’agglomération. Le renforcement de l’accessibilité universelle sur les principaux axes du réseau permettra également de rapprocher les services de transport régulier et adapté afin d’offrir plus de flexibilité aux personnes à mobilité réduite.

Pour diversifier les offres de mobilité et mieux les intégrer, le RTC misera sur des partenariats avec d’autres fournisseurs de transport. L’objectif est de renforcer les partenariats actuels, dans un premier temps, puis d’en développer de nouveaux afin de bâtir une offre attrayante et adaptée aux besoins sur l’ensemble du territoire. Tous les services seront regroupés sur une seule et même plateforme, un guichet unique, où les clients pourront s’abonner, s’informer, planifier leurs déplacements, sélectionner leurs préférences, se procurer des titres de transport et payer leurs déplacements. L’arrimage des services sera fluide : peu importe le nombre d’exploitants, les voyageurs auront le sentiment d’évoluer au sein d’un seul et même système. Sur le réseau, des pôles d’échanges et des Parc-O-Bus faciliteront la transition d’un mode à l’autre dans des conditions confortables et sécuritaires.

Pour réaliser une vision aussi ambitieuse, le RTC entreprend un virage organisationnel majeur, en commençant par un changement de mission et de vision, où il se positionne comme intégrateur de mobilité.

« Cette transformation s’accompagnera d’un plan d’électrification des transports, dans le cadre duquel le RTC remplacera graduellement son parc actuel par des véhicules 100 % électriques, qui n’émettent aucun gaz à effet de serre. Tous les éléments sont donc réunis pour faire de cette révolution un succès. Québec doit maintenant saisir cette opportunité et se mettre en mouvement pour réaliser les actions contenues dans ce plan. En implantant la mobilité intégrée et en l’adaptant à notre réalité, l’agglomération deviendra un véritable leader et un exemple à suivre en Amérique du Nord. De surcroît, les citoyens profiteront encore longtemps de la qualité de vie exceptionnelle qui fait la renommée de Québec et à laquelle les citoyens d’ici sont habitués », a conclu Rémy Normand.

Grands jalons du Plan stratégique 2018-2027 – Au cœur du mouvement

• 2018-2019 : mise en place du nouveau réseau d’autobus
• 2020-2021 : déploiement du transport en commun à la demande
• 2022-2026 : offre des premiers forfaits de mobilité intégrée
• 2026 : mise en service du tramway et du trambus
• 2027 : exploitation complète du nouveau réseau et de la mobilité intégrée

La suite

Le Plan stratégique en format .pdf (168 pages)

Voir aussi : Transport en commun.

Des forfaits bus-vélo-taxi à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 juin 2018 Commentaires fermés sur Des forfaits bus-vélo-taxi à Québec

Jean-François Néron
Le Soleil

Dès 2022, les utilisateurs du transport en commun pourront se déplacer dans la Ville en prévoyant d’un seul clic s’ils veulent embarquer dans un bus, un taxi ou sur un vélo pour se rendre d’un point A au point B.

Le plan stratégique 2018-2027 du Réseau de transport de la capitale intègre un nouveau mot auquel il faudra s’habituer: la mobilité intégrée. Elle permet de combiner plusieurs modes de transport pour un même trajet à coût fixe en un seul paiement.

En 2022, le RTC souhaite implanter un guichet unique de transports via une application mobile. Par exemple, un utilisateur entrera son itinéraire et l’application lui offrira le trajet le plus rapide selon les différentes offres de service sur le territoire: taxibus, autobus, tramway, autopartage, vélo partagé. Le service à l’avantage de faire payer l’utilisateur une seule fois, peu importe le nombre de transports empruntés.

La suite

Voir aussi : Transport en commun.

Concours de supports à vélo : le vote du public est lancé!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juin 2018 Commentaires fermés sur Concours de supports à vélo : le vote du public est lancé!

Québec, le 5 juin 2018 – La Ville de Québec invite la population à voter pour son support à vélo favori dans le cadre du concours de design de supports à vélo signature pour Québec. Outre leur aspect esthétique, la Ville souhaite évaluer l’aspect sécuritaire et fonctionnel de chacun des prototypes. Le sondage est disponible en ligne au ville.quebec.qc.ca/velo.

En juin 2017, la Ville a lancé un appel aux entreprises de design pour la création d’un support à vélo afin de développer l’image du cyclisme à Québec. Le jury a recommandé deux grands finalistes en se basant notamment sur la fonctionnalité et la robustesse de leurs prototypes.

Les supports à vélo « Québec à vélo » de Para-Sol et « Abcyclette! » du consortium Hatem+D/EBA+GID Design ont été déclarés grands finalistes. Leurs prototypes seront installés sur diverses artères commerciales au courant de l’été :

SDC Montcalm (avenue Cartier) Jusqu’au 22 juin
SDC Maguire Du 22 juin au 16 juillet
SDC Faubourg Saint-Jean Du 16 juillet au 9 août
SDC Centre-Ville (Saint-Roch) Du 9 août au 4 septembre
SDC Saint-Sauveur (rue Saint-Vallier) Du 4 au 30 septembre

La population a jusqu’au 30 septembre pour remplir le sondage et choisir son prototype préféré. La Ville évaluera également la facilité d’installation et d’entretien de chacun des prototypes. Le gagnant sera dévoilé à l’automne. Par la suite, cinq unités du support à vélo seront produites et installées en 2019.

Les gagnants dans un billet précédent

Voir aussi : Vélo.

Une passerelle cyclable sera aménagée à la Pointe-à-Carcy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2018 46 commentaires

Québec, le 4 juin 2018 – La Ville de Québec et le Port de Québec ont dévoilé les images de la passerelle cyclable qui sera aménagée à la Pointe-à-Carcy, dans le but de répondre aux enjeux de cohabitation entre les cyclistes et les piétons sur les quais du Port de Québec. La passerelle offrira un passage sécuritaire pour les cyclistes tout en assurant la sécurité des piétons, particulièrement nombreux lors de la période des croisières. (…)

Les plans et devis seront réalisés cet automne afin de commencer la construction de la passerelle au début de 2019. Celle-ci devrait être ouverte aux cyclistes à compter du mois de juin 2019. Déjà, le Port de Québec s’est engagé à assumer 1 million $ des coûts de construction.

D’ici à ce que la passerelle soit aménagée, les cyclistes continueront d’emprunter la piste cyclable sur les quais jusqu’au 31 août. Les réflexions se poursuivent au sujet de sa localisation jusqu’à la fin octobre.

Advenant la relocalisation de la piste dans la rue Dalhousie, la Ville mettra en place des mesures afin d’atténuer les impacts sur la circulation automobile. Des capteurs ont ainsi été installés dans la rue Dalhousie afin d’évaluer en temps réel les débits de circulation. La Ville utilisera le gestionnaire artériel pour contrôler la circulation et intervenir au besoin, lors de périodes de plus fort achalandage sur le réseau routier.

La suite

Une passerelle à contresens François Bourque (Le Soleil)

Voir aussi : Tourisme, Vélo.

Avenue Roland-Beaudin : la Ville protège l’emprise nécessaire à l’implantation du réseau structurant

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mai 2018 Commentaires fermés sur Avenue Roland-Beaudin : la Ville protège l’emprise nécessaire à l’implantation du réseau structurant

Carte de l’endroit

Québec, le 31 mai 2018 – La Ville de Québec a entamé les démarches nécessaires à la protection de son emprise en vue de l’implantation du réseau structurant de transport en commun. La première intervention vise l’avenue Roland-Beaudin et son éventuel prolongement. La géométrie routière élaborée par la Ville tient compte des besoins associés au tracé du tramway, dont l’aménagement d’une station, et a permis de déterminer la largeur de l’emprise à protéger (voir carte en annexe). L’objectif est de s’assurer que les projets immobiliers limitrophes soient implantés de manière cohérente avec le prolongement de l’avenue Roland-Beaudin.

Dans les faits, un règlement de contrôle intérimaire (RCI) est en vigueur depuis 2016 et protège des parties de l’emprise qui étaient requises pour le déploiement du Service rapide par bus (SRB). Comme le projet de réseau structurant propose de nombreuses bonifications, dont l’implantation d’une ligne de tramway en Haute-Ville, il est nécessaire de poursuivre les démarches de protection de l’emprise.

Qu’est-ce qu’une mesure de contrôle intérimaire?

Selon le Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), « une mesure de contrôle intérimaire permet à une MRC, une communauté métropolitaine ou une municipalité, selon le cas, de restreindre ou de régir la réalisation de nouveaux projets de lotissement, de construction ou de nouvelles utilisations du sol lors de l’élaboration, de la modification ou de la révision des outils de planification, c’est-à-dire le schéma d’aménagement et de développement ou le plan d’urbanisme. »

L’application de cette mesure exceptionnelle permettra à la Ville de Québec d’avoir toute la latitude requise pour revoir la géométrie des rues en fonctions des besoins du projet.

À propos du réseau structurant de transport en commun

À la suite des consultations de juin 2017, les citoyens se sont prononcés à une forte majorité en faveur d’un réseau structurant de transport en commun. Le projet présenté par la Ville de Québec en mars 2018 comportera quatre composantes, soit le tramway (23 km, dont 3,5 km en souterrain), le trambus (17 km), les infrastructures dédiées au transport en commun (16 km) et le Métrobus (110 km). L’ensemble du réseau du Réseau de transport de la Capitale (RTC) se connectera à ces composantes pour assurer une couverture maximale sur le territoire. La Ville de Québec vise une mise en service complète d’ici 2026.

Un projet dans ce coin: le Quartier QG

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Tramway à Québec.

Mise en place du tramway: trois secteurs à développer pour la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mai 2018 1 commentaire

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La Ville de Québec commande une vaste étude pour imaginer son avenir des 25 prochaines années

Dans le contexte de la mise en place du tramway et du trambus, la Ville de Québec a identifié trois secteurs où elle planifie son développement résidentiel, commercial et industriel des 25 prochaines années.

Il s’agit du pôle urbain Wilfrid-Hamel-Laurentienne, de l’entrée de ville du boulevard Charest Ouest et de la 1re Avenue et ses environs. Pour ces secteurs, la Municipalité vient de publier un appel d’offres en vue de « la réalisation d’études immobilières de territoires particuliers de planification ». Les soumissionnaires ont jusqu’au 14 juin pour déposer leurs offres.

Concrètement, Québec veut « dresser un portrait de la structure immobilière du territoire de planification (et) évaluer le potentiel du territoire sur un horizon de 25 ans pour chaque fonction urbaine ».

ENTRÉE DE VILLE DU BOULEVARD CHAREST OUEST

Ce secteur de la ville comprend notamment les abords de la rue Frank-Carrel et du boulevard du Versant-Nord, le secteur de l’intersection du boulevard Charest Ouest et de l’avenue Saint-Sacrement ainsi que le parc industriel Saint-Malo.

« L’ensemble de ces sous-secteurs est composé principalement d’espaces commerciaux et d’espaces industriels (qui) se démarquent par une faible occupation au sol, la présence de bâtiments vétustes ou désaffectés et une densité des activités humaines relativement faibles », constate la municipalité.

L’autoroute Charest et le boulevard Charest Ouest sont des corridors achalandés « caractérisés par des aménagements dédiés à l’automobile, l’absence d’infrastructures pour les déplacements actifs, des aménagements peu conviviaux pour les piétons et un faible couvert végétal », lit-on.

Dès 2025, l’arrivée du trambus augmentera « l’attrait du secteur (…) Les vastes terrains vacants situés dans le sous-secteur de Frank-Carrel offrent par ailleurs des possibilités pour établir d’autres activités, notamment résidentielles ».

Aussi, la Ville dit identifier « des potentiels de mutation des secteurs industriels et commerciaux vers des activités plus intensives et plus adaptées au contexte urbain du parc Saint-Malo ».

1RE AVENUE ET SES ENVIRONS

Le territoire de ce secteur se situe de part et d’autre de la 1re Avenue, à l’intérieur du quadrilatère formé par l’avenue du Colisée à l’ouest, l’autoroute Félix-Leclerc au nord, la 4e Avenue à l’est et la rivière Saint-Charles au sud. Le secteur englobe notamment les Galeries Charlesbourg, l’emprise hydroélectrique de la 41e Rue (à démanteler), l’artère commerciale de la 3e Avenue et plusieurs sites institutionnels comme l’hôpital Saint-François-d’Assise.

« Ce territoire se distingue par une forte occupation au sol, un cadre bâti ancien et une trame de rue orthogonale propice aux déplacements actifs », résume la Ville.

Elle juge que « ce secteur présente différentes opportunités de redéveloppement notamment certains bâtiments de moindre qualité, différents terrains vacants, aires de stationnement ou sites déstructurés ».
L’avènement du tramway doit conduire à « une réflexion (qui) doit porter sur les balises d’une densification et d’un redéveloppement du secteur », préconise-t-on.

La semaine dernière, le maire Labeaume a justement dit vouloir « lancer le débat sur le développement durable et la densification en ville ».

PÔLE URBAIN WILFRID-HAMEL—LAURENTIENNE

Les documents de l’appel d’offres rappellent que ce secteur est « dominé par les aménagements dédiés à l’automobile (et qu’il) se démarque par une faible occupation au sol, un encadrement déficient des artères, un paysage urbain dénudé et la faible convivialité, sinon l’absence d’aménagements pour les piétons et cyclistes ».

On note également que « certaines fonctions, comme le commerce de grande surface, sont en pleine mutation (…) Place Fleur-de-Lys devra vivre certaines transformations en raison de la fermeture confirmée des bannières Sears, La Baie et Brunet ».

Aussi, l’avènement du Centre Vidéotron et l’avènement bientôt du Grand Marché « constituent un levier qui pourrait contribuer à dynamiser et valoriser le milieu urbain (…) Les espaces sous-développés présents dans le pôle offrent un réel potentiel de consolidation de l’activité immobilière du secteur », note-t-on.

On indique également que « des sites font l’objet de réflexions en lien avec d’éventuels projets de redéveloppement (hôtellerie, bureaux, habitation, etc.) et ces derniers doivent être balisés afin d’en déterminer l’envergure ».

* Illustrations: Journal de Québec

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

RTC: nouvelle grille tarifaire au 1er juillet 2018

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mai 2018 3 commentaires

Québec, le 30 mai 2018 – La nouvelle grille tarifaire du Réseau de transport de la Capitale (RTC), qui entrera en vigueur le 1er juillet 2018, comprend la création et l’amélioration de titres adaptés à des clientèles particulières et des hausses très modestes pour la grande majorité de la clientèle.

Les laissez-passer Général et Étudiant, qui totalisent à eux seuls près de 60 % des ventes de laissez-passer, augmenteront respectivement de 1 $ (1,1 %) et 0,80 $ (1,4 %) seulement. Ce sont des hausses historiquement basses.

Le tarif en monnaie demeurera le même, à 3,50 $, tandis que le billet unitaire Général et Privilège augmentera de 0,05 $ seulement. Le prix du FestiBus, créé spécialement pour le Festival d’été de Québec, sera également vendu au même tarif qu’en 2017.

Le laissez-passer Soirs et week-end 18 ans et moins, créé l’an dernier, n’augmentera que de 0,25 $, soit moins de 1 %. Le prix des laissez-passer 1 jour, 5 jours et Week-end illimité progressera aussi de façon modeste, avec des hausses oscillant autour de 1,5 %.

« Ce sont d’excellentes nouvelles pour la très grande majorité de notre clientèle. Nous avons choisi de limiter les hausses de tarif tout en gardant le cap sur notre objectif de conserver la contribution des clients à environ un tiers des revenus totaux, et nous y sommes parvenus, a commenté Rémy Normand, président du RTC. Nous avons également créé un nouveau produit et ajusté un titre existant pour mieux répondre aux besoins particuliers de certaines clientèles, une stratégie qui a porté ses fruits au cours des dernières années. »

Aînés : le passage unitaire 20 % moins cher grâce à un nouveau titre

Pour mieux répondre aux besoins de la clientèle aînée, dont les habitudes de déplacement sont particulières, le laissez-passer Hors-pointe 65 + a été transformé en forfait 10 passages hors-pointe 65 +. Grâce à ce nouveau produit, le coût du passage unitaire s’établira donc à 2 $ pour les aînés, soit 20 % de moins que le billet Privilège et 33 % de moins que celui du passage régulier. Comme son nom l’indique, le forfait donnera accès au réseau du RTC hors des périodes de pointe, soit de 9 h à 15 h 30 et après 17 h 30 du lundi au vendredi.

D’autre part, la volonté d’atteindre l’équité entre les laissez-passer mensuels Étudiant et Aîné demeure, mais de façon graduelle. Ce dernier passera de 54,50 $ à 56,15 $, soit une augmentation de 1,65 $ (3,0 %).

Le Billet de groupe, qui permet à 10 jeunes et un accompagnateur de prendre le bus à tarif réduit, connaîtra une baisse de tarifs considérable en passant de 25 $ à 12,50 $, soit 50 % de moins.

« Il s’agit d’un titre extrêmement intéressant pour les écoles, qui peuvent s’en servir lors des sorties scolaires. Il était jusqu’ici assez méconnu. En baissant le prix de façon significative, nous espérons favoriser son utilisation par les écoles au profit des élèves, notamment dans le cadre de sorties culturelles », a souligné Rémy Normand.

Le nombre de déplacements en hausse

Le RTC a enregistré 45,4 millions de déplacements en 2017 selon l’indicateur basé sur les ventes de titres. Il s’agit d’une hausse de 1,1 % par rapport à 2016, signe que les changements apportés au réseau au cours des dernières années ont trouvé écho chez les clients.

« Les améliorations des services que le RTC a apportées à son réseau, notamment la stratégie d’augmenter la fréquence et d’améliorer l’expérience client, commencent à porter leurs fruits. Il s’agit d’une excellente nouvelle, puisque nous poursuivrons en ce sens au cours des prochaines années, tel qu’annoncé lors des consultations publiques que nous avons menées en 2017 et 2018 », s’est réjoui Rémy Normand.

Rappelons qu’au cours des dernières années, le RTC a notamment créé deux nouveaux parcours Métrobus, les 804 et 807, apportés des améliorations significatives à la desserte du sud de Beauport, renforcé les liens entre le nord-ouest de l’agglomération et les principaux lieux de destination ainsi que bonifié plusieurs parcours au centre de l’agglomération. Il a également intégré 90 bus hybrides et climatisés dans son parc, déployé Nomade temps réel, une gamme d’outils permettant d’informer la clientèle en temps réel, et adapté sa grille tarifaire pour mieux répondre aux besoins des clients.

Le Réseau de transport de la Capitale transporte plus de 147 000 personnes différentes chaque mois dans l’agglomération de Québec. Il exploite un parc de près de 600 autobus, dont plusieurs sont hybrides et climatisés, qui circulent sur 134 parcours et desservent plus de 4 500 arrêts, dont 20 stations tempérées. Il emploie plus de 1 600 personnes dans ses deux centres d’exploitation et offre les horaires en temps réel sur tous ses parcours grâce à la gamme d’outils RTC Nomade temps réel. Des titres de transport répondant à tous les besoins sont offerts dans près de 170 points de vente répartis sur le territoire de l’agglomération de Québec.

Le communiqué

Voir aussi : Transport en commun.

Le Cégep de Sainte-Foy et le Cégep Limoilou s’associent et créent un fonds pour favoriser la mobilité durable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 mai 2018 1 commentaire

Québec, le 24 mai 2018 – Afin de s’inscrire dans le plan de mobilité durable de la Ville de Québec, de répondre aux préoccupations de leurs communautés étudiantes au regard du transport collectif et actif ainsi qu’en matière d’environnement, le Cégep de Sainte-Foy, le Cégep Limoilou et leurs associations étudiantes respectives s’associent et créent un fonds de mobilité durable. La première action posée dans le cadre de ce partenariat prend la forme d’une entente avec le Réseau de transport de la Capitale (RTC) qui favorisera le transport collectif par l’entremise d’un nouveau titre de transport, offert à rabais aux étudiants des deux établissements.

Les deux établissements et les associations étudiantes contribueront à ce fonds en mobilité durable, à raison d’une cotisation par étudiant, par session. L’entente avec le RTC, financée par le fonds, permettra aux étudiants qui souhaitent prendre l’autobus de se procurer un titre de transport à tarif réduit créé exclusivement pour les étudiants des établissements participants, dès la session d’hiver 2019. Le nouveau titre sera valide pendant 17 semaines consécutives, soit la durée d’une session. Il sera offert par les cégeps au prix de 155 $ aux étudiants qui désirent se le procurer. Cette économie substantielle sera financée à même le fonds en mobilité durable.

Voir aussi : Transport en commun.