Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport »

Les coûts du tramway vérifiés et contre-vérifiés, assure la Ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mars 2018 2 commentaires

Infographie: Le Soleil

Annie Morin
Le Soleil

L’estimation du coût du réseau structurant de transport en commun (RSTC) de Québec ratisse large et a été contre-vérifiée, a assuré mardi le chef de projet Benoît Carrier, en réponse à l’opposition qui craint une «explosion» des dépenses en cours de réalisation.

Lors d’un comité plénier à l’hôtel de ville, M. Carrier a expliqué comment le bureau d’études sur le RSTC a calculé, puis additionné le prix de chacune des composantes du projet pour arriver au grand total de 2 990 500 000 $, que les gouvernements supérieurs s’engagent à financer.

Tramway, trambus, voies réservées, pôles d’échanges, stationnements incitatifs et liens mécaniques, tout a été considéré, a indiqué le chef de projet. Le service d’ingénierie de la Ville de Québec et les experts du Réseau de transport de la Capitale (RTC) ont été mis à contribution. «On a fait valider nos estimés par des consultants externes», a ajouté M. Carrier.

Un coût à l’unité a été déterminé pour les infrastructures municipales comme les chaussées, les trottoirs et bordures, les conduites d’aqueduc et d’égout, les lampadaires et le mobilier urbain. Les soumissions des dernières années ont été consultées pour connaître les plus récents prix du marché.

(…)

Invité à donner un coût au kilomètre, Benoît Carrier a longuement hésité. Selon lui, il est «très hasardeux» de comparer des projets sur cette base, car «on n’est pas toujours sûr de ce que ça inclut». Il a tout de même fini par répondre que le coût standard pour un tramway en surface est estimé à 50 millions $ du kilomètre tandis que les passages souterrains peuvent coûter un peu plus de 150 millions $.

Pressentant une question de l’opposition, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a comparé la durée et la fréquence de quelques trajets types. Dans le meilleur des cas, de l’intersection Hochelaga/Lavigerie à l’hôpital L’Enfant-Jésus, la durée du voyage passe de 52 à 32 minutes à l’heure de pointe du matin. Dans le pire, de Val-Bélair à Place d’Youville, il faudrait compter 51 minutes au lieu de 56. Le nombre de départs est toutefois multiplié par deux, sinon trois ou quatre.

D’un bout à l’autre de la ligne de tramway, de l’avenue Legendre au boulevard Louis-XIV, le temps de parcours total est estimé à 53 minutes. Trente-huit stations parsèment les 23 kilomètres de ce trajet phare. La vitesse moyenne anticipée est de 27 kilomètres/heures, contre 18 km/h pour les Métrobus actuellement. Entre les arrêts, les rames pourraient atteindre des pointes de 70 km/h. Pour le trambus, on parle d’un trajet de 31 minutes pour 17 kilomètres et 27 stations.

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Voir aussi : Tramway à Québec.

Payant d’être proprio près du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mars 2018 2 commentaires

Infographie: Le Soleil

Anne Drolet
Le Soleil

Vous avez une propriété près du tracé du futur tramway? Réjouissez-vous, il y a de fortes chances pour qu’elle prenne de la valeur.

L’impact estimé ne serait toutefois pas identique partout sur le réseau structurant de transport en commun. Ainsi, le tramway devrait entraîner une plus forte hausse que le trambus ou les Métrobus. Il est toutefois difficile de prévoir en pourcentage l’effet qu’il pourrait avoir, constate Jean Dubé, professeur à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval.

Le chercheur, avec son équipe, s’est déjà intéressé à l’impact des Métrobus sur la valeur des maisons dans la ville de Québec. Il a aussi étudié les effets de l’implantation d’un tramway à Dijon, en France.

Selon ses recherches, les effets sont surtout visibles lorsque l’habitation est très près du tracé. Ainsi, la hausse de valeur attribuable aux Métrobus 800 (Beauport–Sainte-Foy) et 801 (Charlesbourg–Sainte-Foy) a été estimée à 4,5 % et 3 % lorsqu’on se situe à moins de 150 m.

Pour la même distance, on a mesuré un effet encore plus important pour le trajet 802 (Terminus Beauport–Belvédère), à 11,7 %. L’effet chute ensuite drastiquement à 2,5 % quand on s’éloigne entre 150 et 300 m. Toutefois, on a recensé un impact non significatif pour le 803 (Terminus Les Saules–Lebourgneuf–Terminus Beauport).

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Voir aussi : Tramway à Québec.

Le laissez-passer mensuel du RTC parmi les moins chers au pays

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mars 2018 Commentaires fermés sur Le laissez-passer mensuel du RTC parmi les moins chers au pays

Ian Bussières
Le Soleil

Même avec la hausse de 1,90 $ depuis juillet, le laissez-passer d’autobus mensuel du Réseau de transport de la capitale (RTC) est toujours l’un des moins chers au Canada dans les villes de plus de 200 000 habitants. À 3,50 $, le prix du passage individuel en argent comptant à Québec est toutefois l’un des plus onéreux au pays.

Vendu 87,50 $, le laissez-passer mensuel régulier à Québec est le cinquième moins cher parmi les 25 plus grandes villes du Canada derrière London, où le prix est de 81 $, Saskatoon et Montréal, où l’abonnement mensuel coûte 83 $, et Kitchener avec son tarif mensuel de 86 $.

Le président du RTC, le conseiller municipal Rémy Normand, refuse cependant de se faire fierté de ces statistiques. «C’est difficile de comparer les titres d’une ville à l’autre, car le service n’est pas le même. Notre principe à nous, c’est de ne jamais avoir plus du tiers du budget du RTC qui provienne des usagers. Présentement, c’est un peu plus de 32 %», explique-t-il.

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Voir aussi : Transport en commun.

Projet vélo – côte Badelard, rue Arago et Christophe-Colomb – séance d’information

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2018 1 commentaire

Séance d’information publique
Mardi 27 mars, à 19 h

Centre communautaire Édouard-Lavergne
390, rue Arago Ouest, salle 300

Les aménagements proposés impliquent de retirer du pavé et d’ajouter de l’asphalte dans la côte Badelard. Les cyclistes pourront emprunter la rue Arago pour leurs déplacements en direction est, et la rue Christophe-Colomb en direction ouest. Ce projet ne prévoit pas le retrait de cases de stationnement.

Des représentants de la Ville de Québec seront présents pour informer et répondre aux questions. Pour une carte du secteur, consultez le carton d’invitation

Voir aussi : Vélo.

Le tramway en hiver. A Denver au Colorado

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2018 6 commentaires

* Cette vidéo a été diffusée lors de la présentation du projet par la Ville de Québec

Tramway: pour en finir avec la neige Jean-François Néron (Le Soleil) Un extrait: M. Carrier assure que le choix d’un tramway électrique alimenté par voie aérienne est «en adéquation avec le climat». Au sujet de nombreux vidéos qui circulent dans lesquels apparaissent des tramways paralysés par la neige ou le verglas, il précise que la plupart sont alimentés en électricité par le rail d’où les difficultés rencontrées, par exemple celui de Bordeaux. «Ils ne devaient pas penser qu’ils auraient à opérer avec plusieurs épisodes de verglas», illustre-t-il.

À ce sujet, il est catégorique. «Compte tenu de la fréquence de passage du tramway, le verglas n’a pas le temps de s’accumuler sur le fil. Il y a une nacelle pour entretenir la ligne et il est possible de poser un grattoir sur le pantographe [le bras du tramway qui entre en contact avec le fil].»

Voir aussi : Tramway à Québec.

Le réseau 2027 du RTC présenté aux citoyens

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2018 4 commentaires

Mise à jour: Québec, le 27 mars 2018– La Ville de Québec et le Réseau de transport de la Capitale (RTC) regrouperont leurs activités d’information/consultation sur le projet de réseau structurant de transport en commun afin de permettre aux citoyens d’obtenir des réponses à toutes leurs questions en un seul endroit.

Les quatre séances offriront la possibilité aux citoyens d’obtenir toute l’information sur le réseau structurant et le futur réseau de bus du RTC, de formuler des commentaires et de poser des questions.

L’horaire retenu est celui présenté par la Ville le 16 mars dernier.

La tournée d’information annoncée le 20 mars dernier par le RTC est donc annulée, puisque le contenu qui devait y être présenté le sera aux dates présentées ci-haut.

Québec, le 20 mars 2018 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) ira à la rencontre des citoyens du 10 au 17 avril prochain pour présenter le réseau de bus qu’il mettra en place au cours des 10 prochaines années. Basé sur les mêmes orientations que le réseau de l’avenir présenté à la population lors de la tournée de consultation « Construisons le réseau de l’avenir », tenue en août et septembre derniers, le réseau 2027 a été ajusté en fonction du futur réseau structurant, autour duquel il s’articulera.

« Nous invitons les citoyens à se présenter en grand nombre pour en apprendre davantage sur la manière dont le futur réseau de bus du RTC complètera le réseau structurant dans chacun des arrondissements. Nous avons entendu les citoyens lors de la tournée de consultation de l’automne dernier et nous sommes maintenant prêts à retourner les voir pour leur présenter le fruit de notre travail des derniers mois », a indiqué le président du RTC, Rémy Normand.

Les citoyens qui ne peuvent se déplacer pour assister aux présentations publiques sont invités à consulter le rtcquebec.ca. Ils y trouveront toutes les cartes et les autres renseignements offerts lors des soirées d’information.

Dates, lieux et heures de la tournée d’information publique

Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge / L’Ancienne-Lorette / Saint-Augustin-de-Desmaures
Mardi 10 avril, 19 h
Université Laval – Pavillon Maurice-Pollack, Grand Salon
2305, rue de l’Université

La Cité-Limoilou
Mercredi 11 avril, 19 h
Club social Victoria
170, rue du Cardinal-Maurice-Roy

Charlesbourg
Jeudi 12 avril, 19 h
Cégep Limoilou, campus Charlesbourg, salle Montaigne
7600, 3e Avenue Est

Beauport / Boischatel
Samedi 14 avril, 10 h
Centre de loisirs du Petit-Village
2900, boulevard du Loiret

Les Rivières / La Haute-Saint-Charles
Mardi 17 avril, 19 h
Centre communautaire Michel-Labadie, salle Denis-Picard
3705, avenue Chauveau

*Tous les lieux sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant

Voir aussi : Transport en commun.

Le réseau structurant de transport en commun à Québec: séance du comité plénier du conseil de ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2018 3 commentaires

SÉANCE DU COMITÉ PLÉNIER EN DIRECT

Mardi 20 mars, 9 h 30
En direct sur le site Internet, MATV, câble 9 et 609.

Visionnez en direct ou encore sur YouTube

Voir aussi : Québec La cité, Tramway à Québec, Transport en commun.

Les règles d’or du «tsar du tramway»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2018 14 commentaires

Karine Gagnon
Journal de Québec

Le Journal s’est entretenu avec celui qui mène le premier projet de réseau de tramway à New York.

NEW YORK | Un tramway efficace a besoin de circuler sur des voies dédiées, et Québec doit éviter de tomber dans le piège des compromis de dernière minute. Telle est l’une des règles d’or qu’évoque Adam Giambrone, «tsar du tramway», que Le Journal est allé rencontrer à New York, où il dirige le premier projet du genre en 70 ans.

Comme Québec, New York planche sur son premier réseau de tramways depuis les années 50. Si tout se passe comme prévu, et que les études environnementales reçoivent le feu vert au cours des prochains mois, le Brooklyn Queens Connector, ou BQX, devrait relier ces deux secteurs d’ici 10 ans.
Le tracé s’étend sur près de 26 kilomètres, le long de l’East River.

Afin de diriger ce grand projet, estimé à 2,5 milliards de dollars américains et lancé par le maire Bill de Blasio, la Ville de New York a recruté celui que l’on surnomme là-bas le «tsar du tramway».
D’abord conseiller municipal à Toronto, M. Giambrone a aussi siégé comme président du conseil de la Commission de transport de Toronto (CTT). Il y a développé tout un réseau de tramways en banlieue. La plus grande ville canadienne détient en effet une vaste expertise, comme elle ne s’est jamais départie de ce moyen de transport depuis 150 ans.

(…)

Dans toutes les villes, le principal défi consiste à assurer une voie dédiée – ou réservée – pour le tramway sur tout le parcours, comme ce sera le cas à Québec.
Dans cette optique, il faudra éviter de se laisser tenter par les compromis de dernière minute qui ne seraient pas nécessaires afin d’accommoder la circulation automobile, par exemple.
«Il ne faut permettre la circulation mixte sur la voie à certains endroits que si c’est vraiment nécessaire, car un tramway dans la circulation, c’est un désastre, expose M. Giambrone. Un seul de ces compromis peut détruire la qualité du service.»

(…)

Le succès du système dépendra aussi de la qualité de ses correspondances avec les autres services en place, soit l’autobus et le trambus dans le cas de Québec.
Il faut par exemple limiter le nombre de transferts à effectuer, et éviter que les usagers doivent marcher à l’extérieur pour faire le lien entre autobus et tramway, et à plus forte raison à Québec, où neige et pluie sont abondantes.

Quant aux délais pour réaliser le projet, estime M. Giambrone, si on veut être réaliste, il faut compter au moins six à huit ans, à plus forte raison si on doit aménager des parties souterraines, comme ce sera le cas à Québec.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

L’Université Laval, une plaque tournante pour le transport en commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2018 Commentaires fermés sur L’Université Laval, une plaque tournante pour le transport en commun

Annie Morin
Le Soleil

Tramway, trambus, Métrobus, parcours express… L’Université Laval deviendra un «hub» très important du prochain réseau structurant de transport en commun (RSTC) de la Ville de Québec. Le terminus principal doit déménager sur la rue de la Médecine, selon les plans préliminaires.

Les parcours du tramway et du trambus, qui constituent les grandes lignes de la nouvelle carte du transport collectif, se croiseront sur les terrains de l’Université Laval.

Le chef de projet du RSTC, Benoît Carrier, a expliqué vendredi que le tramway entrera sur le campus par le boulevard René-Lévesque et suivra la rue de l’Université, où se trouvent déjà des abribus tempérés. Il est prévu de prolonger ensuite le rail en ligne droite vers l’ouest jusqu’à la rue de la Médecine. Actuellement, seuls les piétons et les cyclistes peuvent emprunter ce corridor boisé.

En provenance du boulevard Charest et du Cégep Sainte-Foy, les autobus biarticulés électriques composant le trambus arriveront, eux, du Chemin des Quatre-Bourgeois. Ils pénètreront sur le campus par l’extrémité nord de la rue de la Médecine, où les voies sont strictement réservées au transport en commun et l’accès contrôlé par un système de barrières automatisées.

Le Métrobus 804 et les autobus express utilisant les voies réservées de l’autoroute Robert-Bourassa feront le même détour pour embarquer et débarquer les étudiants et les employés directement à l’Université Laval.

Le 804 sortira à la hauteur du boulevard Hochelaga. Les autres parcours, incluant le tramway, pourront gagner le boulevard Laurier par le prolongement vers le sud, à travers un petit boisé, de la rue de la Médecine.

C’est donc en toute logique que le principal terminus de l’Université Laval doit être situé sur cette artère, qui doit son nom à la présence du pavillon Ferdinand-Vandry, où sont formés les professionnels de la santé.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.