Jean-Simon Gagné
Le Soleil
À la demande générale, Le Soleil, en collaboration avec les Archives de la Ville de Québec, présente une nouvelle série consacrée à des facettes disparues de la ville de Québec. Chaque semaine, elle rappellera le souvenir d’un immeuble, d’un commerce, d’un secteur ou d’un boisé disparu. À partir d’une image ancienne, un montage vidéo vous amène jusqu’à notre époque.
En 1947, les jours du tramway sont comptés. Il disparaîtra pour de bon l’année suivante. Au fil des ans, la ville n’a pas cessé de s’étendre. Le tramway n’a jamais vraiment réussi à suivre le rythme. À la fin des années 40, les autobus semblent offrir une solution plus malléable…
À l’époque, la rue Saint-Jean s’impose comme la grande artère commerçante de la haute-ville. À l’intérieur des murs, on y trouve 11 restaurants, 10 magasins de vêtements, six dentistes, quatre épiceries, trois librairies, deux tavernes et une pharmacie.
Les voitures stationnées sur les trottoirs semblent sorties d’un film de gangsters. À gauche, on remarque le fleuriste McKenna, dont la boutique restera ouverte jusque dans les années 80. Notez aussi le Palace-Billard, un lieu très prisé par les étudiants de l’Université Laval, qui est située tout près.
La partie nord du Vieux-Québec est alors surnommée le «Quartier latin». Une référence au quartier situé autour de l’université de la Sorbonne, dans le 5e arrondissement de Paris. En toute honnêteté, il faut admettre que les cafés et les bistros sont moins nombreux à Québec…