Québec, le 15 avril 2024 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a enregistré la plus forte reprise d’achalandage depuis 2019 pour le premier trimestre de 2024, soit un retour moyen de 95 % des déplacements pour les mois de janvier, février et mars. Les 7,8 millions de déplacements réalisés durant ce premier trimestre sont supérieurs aux objectifs fixés d’atteindre une reprise de 88 % de l’achalandage en 2024, et témoignent du retour de la clientèle dans le transport en commun malgré les changements dans les habitudes de déplacements.

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C’est en février que l’achalandage a été le plus élevé avec 2,8 millions de déplacements, ce qui représente une reprise de 102,1 % en comparaison avec 2019. Précisons qu’en raison de l’année bissextile, une journée de semaine supplémentaire a été comptabilisée en 2024. Pour janvier, on compte 2,4 millions de déplacements (91,4 % comparativement à 2019) tandis que pour mars, c’est plus de 2,6 millions de déplacements qui ont été enregistrés (91,5 % comparativement à 2019).

La clientèle étudiante est celle qui est davantage revenue vers le transport en commun durant cette période, avec un taux de reprise de 115 %. Cette forte reprise s’explique par l’utilisation accrue des titres créés spécialement pour les étudiants, soit le Laissez-passer universitaire (1 million de déplacements durant le premier trimestre), le Titre scolaire (302 000 déplacements durant le premier trimestre) et la Passe de session (436 000 déplacements durant le premier trimestre).

Pour la clientèle générale, qui sont les principaux clients du RTC, une augmentation marquée des déplacements réalisés avec le Lot de 20 billets a été observée. L’utilisation importante de ce titre confirme qu’il répond bien aux nouveaux besoins des travailleurs. De plus, le nouveau titre ÉquiMobilité a généré 165 000 déplacements.

Ce sont les parcours réguliers LeBus qui ont connu la plus forte reprise des montées, avec 103 % en comparaison avec 2019. Pour les parcours Métrobus, qui comptent pour 60 % de l’achalandage, la tendance est toujours à la hausse avec 91 % de reprise, une augmentation de 10 % par rapport à la même période en 2023. Pour les eXpress, une reprise de 51 % est observée pour le premier trimestre.

Le communiqué

Source : Stéphanie Martin, Journal de Québec,le 12 avril 2024

Le tunnel sous le boulevard Laurier permettra aux autobus de la Société de transport de Lévis de circuler en voie réservée et d’éviter le trafic. PHOTO COURTOISIE MTQ

La mise sur pause du tramway entraîne une incertitude sur l’endroit précis où sortira le tunnel prévu sur Laurier dans le cadre du vaste plan de réaménagement de l’entrée des ponts. Toujours prévu dans le projet, pour assurer une interconnexion du transport en commun de la Rive-Sud avec celui de la Rive-Nord, le pont d’étagement doit permettre aux autobus de circuler en tunnel sous l’avenue Lavigerie, dans l’axe Laurier. Il visait à permettre aux bus de Lévis de rejoindre le pôle d’échanges du tramway, au coin de l’Église.

Mais la pause sur le tramway imposée par le gouvernement Legault amène une incertitude sur la sortie du tunnel. Malgré tout, les travaux pour cette infrastructure commencent dès cet été.

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Source : Taïeb Moalla, Journal de Québec, le 8 avril 2024

Malgré la mise sur pause du tramway, le processus de démolitions lié au mégaprojet poursuit son cours. Après avoir obtenu l’accord du gouvernement Legault, la Ville de Québec publiera cette semaine de nouveaux appels d’offres à ce sujet, a appris Le Journal. Le 8 novembre 2023, date de la mise sur pause du tramway, la Municipalité avait procédé à l’acquisition totale de 19 propriétés, dont 13 comportaient au moins un bâtiment à démolir.

Sur ces 13 bâtiments, l’administration Marchand et le ministère des Transports se sont récemment entendus pour aller de l’avant pour la démolition de huit bâtiments résidentiels ou commerciaux (incluant deux stations-service).

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L’introduction d’un nouveau réseau structurant de transport en commun à Québec fait actuellement l’objet d’importants débats. L’Université Laval, l’AELIÉS ainsi que d’autres organismes ont affiché des positions claires en faveur de la réalisation du projet Tramway actuellement pris en charge par la Caisse de dépôt du Québec. En réunissant des experts, des décideurs politiques, des représentants de la société civile et des citoyens intéressés par la question, cette conférence vise à fournir un espace de discussion et de réflexion sur les enjeux et les opportunités liés à ce projet.
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Cette conférence sera l’occasion d’explorer les multiples facettes du projet de tramway en abordant, avec les professeurs Jean Dubé (membre régulier, ÉSAD), Marie-Hélène Vandersmissen (membre régulière, Département de géographie) et Dominic Villeneuve (membre régulier, ÉSAD), plusieurs questions, telles que : Pourquoi un tramway et pas des autobus ? Comment le tramway peut-il bénéficier aux banlieues ? Le tramway est-il une fin en soi ou un premier pas vers un projet de transport plus ambitieux?

L’accès à cette conférence est gratuite mais l’inscription est requise. Veuillez confirmer votre participation via ce formulaire en ligne.

Mardi 2 avril 17 h – 19 h Salle ADJ-4511 Cercle universitaire du Pavillon Alphonse-Desjardins
2325 Rue de l’Université, Québec, QC G1V 0A6

Montréal, le 5 février 2024 – L’Association du transport urbain du Québec (ATUQ) a procédé en 2023 à une mise à jour de son étude sur les impacts économiques de l’activité de ses dix membres, soit les neuf sociétés de transport en commun du Québec et exo. Cette rigoureuse analyse permet d’identifier le transport collectif en tant que moteur d’activité économique pour l’ensemble de la province en quantifiant la contribution économique de chacune des sociétés de transport en matière d’emplois soutenus, de valeur ajoutée à l’économie et de retombées fiscales.

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Faits saillants de l’étude

En 2022, les 10 membres de l’ATUQ ont :
permis à la population des villes desservies d’effectuer plus de 332,9 millions de déplacements;
employé 16 726 personnes (équivalent temps plein) ;
injecté 4,7 milliards de $ dans l’économie québécoise;
permis de soutenir 28 322 emplois directs et indirects;
généré une valeur ajoutée de 3,8 milliards de $ en contribution au produit intérieur brut;
généré des recettes fiscales de 589,6 millions de $ pour le gouvernement du Québec et de 205,1 millions de $ pour le gouvernement du Canada.

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L’étude

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Pour que le futur réseau de transport structurant de Québec soit financièrement réalisable, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Infra pourrait proposer au gouvernement du Québec de construire ce mégaprojet «par phases».

C’est du moins la compréhension de l’opposition officielle à l’hôtel de ville de Québec à la suite d’une rencontre, mardi, entre les sept élus de Québec d’abord et trois responsables de la CDPQ Infra.

«Ma question à leur égard, c’était: “N’avez-vous pas peur de déposer un projet complètement irréaliste d’un point de vue des délais et des coûts?” C’est là qu’ils ont répondu qu’évidemment un projet comme ça serait phasé», a relaté la conseillère municipale Alicia Despins, qui répondait au Journal en l’absence du chef Claude Villeneuve, retenu pour des obligations familiales.

Selon elle, «il y a une question de réalisme et de capacité [à payer]. Le phasage m’a rassurée sur l’idée qu’on peut arriver en juin avec au moins une première phase ou un premier projet parce que la mobilité à Québec n’est plus viable et qu’on a atteint le point de saturation sur plusieurs artères».

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Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a présenté aujourd’hui son budget de fonctionnement 2024. Il s’agit d’un budget prudent dans un contexte d’instabilité quant au financement du transport en commun.

Le RTC dépose ainsi un budget équilibré à 280,7 M$, en hausse de 20,4 M$ comparativement aux projections de 2023. Cette hausse est notamment liée à l’indexation des dépenses en raison de l’inflation et à la pression exercée par l’augmentation de la contribution du RTC au Service de transport adapté de la Capitale (STAC). Cette contribution compte pour 56 % des revenus de l’organisme et représente une somme historique qui s’explique par le plafonnement des subventions du gouvernement du Québec ainsi que par l’augmentation constante de l’achalandage et des coûts liés à la livraison du service par les fournisseurs.

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La présentation en Powerpoint au conseil de Ville. Très intéressant.

* Merci à un très fidèle lecteur (PPDaoust). Ajoutons aussi qu’il n’est pas que Youtuber, mais aussi conseiller en mobilité pour la ville de Toronto selon Les jeunes de Québec pour une mobilité durable

Québec, le 5 décembre 2023 – La Ville de Québec, en étroite collaboration avec le Réseau de transport de la Capitale, lance une démarche de consultation afin d’alimenter sa réflexion visant à améliorer la mobilité dans la couronne nord de Québec.

Afin de recueillir les besoins et aspirations des citoyens sur le sujet, un questionnaire et une carte interactive sont disponibles en ligne à compter d’aujourd’hui, jusqu’au 15 février 2024. Les citoyens des 18 quartiers périphériques situés au nord de l’autoroute Félix-Leclerc (carte en annexe) sont invités à se rendre sur le site Internet de la Ville pour participer ou en savoir plus sur la démarche.

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Le questionnaire

Érik Chouinard
Radio-Canada

En attendant que le gouvernement du Québec décide d’un projet de transport structurant de la Ville de Québec, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) dit ne pas avoir beaucoup d’options sous la main pour optimiser substantiellement ses trajets les plus achalandés : le 800 et le 801.

Les données de l’automne 2023 montrent que sur les parcours 800 et 801, la capacité maximale de passagers est atteinte aux heures de pointe matinale. Selon le RTC, ajouter des départs sur ces trajets ferait en sorte que les autobus risqueraient de se congestionner entre eux sur leurs parcours, comme l’intervalle de temps entre chacun d’eux est court; ce que l’organisme appelle un « train d’autobus ».

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