Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « SRB »

Privilégier un tracé en haute-ville pour le transport collectif

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2017 2 commentaires

Source : Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, le 2 septembre 2017

L’Ordre des urbanistes du Québec recommande à la Ville de Québec de miser sur un tracé en Haute-Ville pour son futur réseau structurant de transport collectif et de ne pas ignorer la Ville de Lévis.
Dans un mémoire rédigé à l’intention du maire Régis Labeaume le 18 août dernier – et qui n’a pas fait l’objet d’une présentation orale lors des récentes auditions – le président de l’Ordre, Donald Bonsant, invite la Ville à investir en priorité « au cœur même des quartiers les plus denses en population […] et où l’on devrait normalement y mesurer les plus forts taux de déplacement ».
Quel que soit le mode de transport lourd qui fera l’objet d’un choix politique, l’Ordre préconise un tracé reliant le Vieux-Québec à la Pointe-de-Sainte-Foy. Il s’agit « du terreau le plus approprié pour un premier tronçon nouvelle génération de transport public de masse », peut-on lire dans le document qui a été mis en ligne sur le site web de la Ville de Québec dans les derniers jours.

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Mort du SRB.

Voir aussi : SRB, SRB, Tramway à Québec, Transport en commun.

La Santé publique s’oppose aux élargissements d’autoroutes à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 août 2017 8 commentaires

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

Le directeur de la santé publique pour le CIUSSS de la Capitale-Nationale demande à la Ville de Québec de «reconsidérer» les élargissements d’autoroutes pour freiner l’étalement urbain et la «dépendance à l’automobile».

«Il est bien démontré dans la littérature que l’augmentation de la capacité routière n’est pas une solution efficace aux problèmes de congestion. Au contraire, elle entraîne à moyen et long terme une augmentation du volume automobile sur le réseau routier et favorise l’étalement urbain, ce qui engendre de la congestion», peut-on lire dans le mémoire qui a fait l’objet d’une présentation, vendredi matin, à l’hôtel de ville dans le cadre des consultations sur la mobilité durable.

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Voir aussi : Projet - Troisième lien, SRB, Transport en commun, Vélo.

Le Service Rapide par Bus: Vivre et se déplacer autrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juin 2017 12 commentaires

https://youtu.be/7g7sifKjI5I

https://youtu.be/iihgGv3-CUk

https://youtu.be/Ysv9ypndAeI

https://youtu.be/JijSWbktR-0

Toutes les informations

Labeaume justifie le tracé du SRB sur Charest Journal de Québec

Voir aussi : SRB, Transport en commun.

Les projets miracles pour le transport collectif à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mai 2017 25 commentaires

Karine Gagnon
Journal de Québec

Avec l’abandon du projet de Service rapide par bus (SRB), il peut être tentant pour les adversaires du maire Labeaume de proposer des projets miracles qui viendraient régler comme par magie les problèmes de congestion routière.

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Voir aussi : SRB, Transport en commun.

Mobilité durable : la Ville entendra les citoyens dans les prochains jours

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mai 2017 16 commentaires

Québec, le 23 mai 2017 – La Ville de Québec annonce aujourd’hui qu’elle tiendra, dès le 6 juin prochain, une consultation publique de plusieurs mois afin d’entendre les citoyens sur les enjeux de mobilité durable. La consultation publique visera à parfaire ce que pourrait être un réseau structurant de transport en commun pour l’agglomération de Québec (villes de Québec, L’Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures). À la fois attrayant, confortable, efficient et fiable, ce réseau devrait répondre à la demande future, et ce, dans une perspective d’aménagement du territoire et de développement durable.

« Nous avons promis d’écouter les citoyens au moment où Lévis a quitté le projet de Service rapide par bus et c’est ce que nous ferons dès le début juin, a rappelé M. Régis Labeaume, maire de Québec. Nous sommes convaincus que Québec a besoin d’un réseau de transport en commun structurant; nous en avons fait la démonstration en 2011 au moment de l’adoption du plan de mobilité durable. Nous allons reprendre les discussions, réexpliquer les enjeux et écouter les commentaires et suggestions des citoyens. Nous souhaitons engager une discussion constructive avec la population afin de nous projeter dans l’avenir. À l’heure actuelle, le problème de congestion est réel. Imaginez ce qu’il sera dans 10 ou 20 ans si nous ne faisons rien aujourd’hui… Nous devons, ensemble, nous attaquer sérieusement à ce fléau qui freinera notre croissance éventuellement. Ce serait trop dommage de ne rien faire et de compromettre l’avenir de nos jeunes. »

De plus, le maire a insisté sur l’extraordinaire occasion qui s’ouvre alors que les deux paliers de gouvernement supérieurs disposent de sommes importantes pour investir via le Fonds pour les infrastructures de transport en commun.

« C’est une occasion qui ne se représentera pas de sitôt, si notre région ne se prévaut pas de ce financement, ce sont les autres grandes villes canadiennes qui le feront. Je suis persuadé que nous pourrons financer à 100 % le projet que nous choisirons. »
« Nous invitons les citoyens à participer en grand nombre à cette consultation publique, a mentionné M. Rémy Normand, conseiller du district du Plateau, membre du comité exécutif responsable des transports et du plan de mobilité durable, président du Réseau de transport de la Capitale et président de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge. Nous offrirons des séances en salle ainsi qu’un questionnaire en ligne afin d’accommoder le plus de gens possible. C’est le moment de partager nos idées pour faire de Québec une ville où les gens se déplacent facilement entre les lieux de travail, d’études et de loisirs. Une ville où il fait bon vivre ! »
Pour Rémy Normand, comprendre ou appréhender les nouvelles réalités constitue une obligation, voire une responsabilité pour les administrateurs publics. La mobilité constitue la plupart du temps le facteur principal de localisation quand vient le temps, pour une famille, de choisir un milieu de vie où s’épanouir.

Plusieurs occasions et façons de s’exprimer

La Ville de Québec tiendra quatre séances de consultation publique.

En voici les coordonnées :

Mardi 6 juin 15 h Centre sportif Marc-Simoneau
3500, rue Cambronne
Mercredi 7 juin 19 h Club Social Victoria
170, rue du Cardinal-Maurice-Roy
Samedi 10 juin 9 h Centre communautaire Michel-Labadie
3705, avenue Chauveau
Samedi 10 juin 14 h Bureau d’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
1130, route de l’Église

De plus, à compter du mardi 6 juin, la Ville mettra en ligne un questionnaire permettant aux citoyens de s’exprimer sur la question sans avoir à se déplacer. Ce questionnaire sera accessible jusqu’à la rentrée sur la page mobilité durable

Constitution d’un comité consultatif

La Ville annonce également la mise en place d’un comité consultatif présidé par le maire de Québec. Ce comité aura pour mandat d’enrichir le processus de consultation et de contribuer à la définition de ce que pourrait être un réseau structurant de transport en commun.

Plus particulièrement, le comité consultatif prendra connaissance des orientations et enjeux du plan de mobilité durable, de ce qu’était le projet de SRB qui en avait découlé et des autres composantes du transport en commun dans l’agglomération de Québec; il assistera à la consultation publique et entendra les commentaires, suggestions et préoccupations de la population afin d’identifier les éléments qui pourraient être retenus ou faire l’objet d’un examen approfondi, et, pourra suggérer de nouvelles avenues. Ce faisant, le comité contribuera à définir ce que pourrait être un projet bonifié de réseau de transport en commun pour l’agglomération de Québec. Un mandat colossal orientant l’avenir de Québec!

Ce comité regroupe des gens de plusieurs horizons favorisant des échanges constructifs et porteurs pour la mobilité durable dans l’agglomération de Québec. Une fiche précisant la composition du comité est annexée.

À propos du plan de mobilité durable

Rappelons que quatre raisons ont conduit à l’élaboration et à l’adoption d’un plan de mobilité durable en 2011.
1. Pour répondre aux besoins générés par la croissance de la population et de l’emploi.
2. Pour assurer l’équité sociale dans un contexte de changements majeurs dans l’économie mondiale des transports. Le coût de l’énergie est en hausse ce qui amènera les familles à changer leurs comportements et leurs priorités.
3. Pour infléchir certaines tendances contraires au développement durable. L’étalement urbain, la congestion autoroutière et l’augmentation des temps de déplacement, l’augmentation des gaz à effet de serre, entre autres, forcent à revoir les façons d’aménager la ville et les modes de transport.
4. Répondre aux attentes de la population. Les personnes se déplacent davantage ; les déplacements en transport en commun, la marche et le vélo sont de plus en plus privilégiés. Toutes ces tendances portent à réfléchir sur la mobilité à l’intérieur de la ville.

Le plan de mobilité durable regroupe plus de 60 recommandations articulées autour de six orientations.

Les citoyens souhaitant mieux comprendre les enjeux de mobilité durable dans l’agglomération et ce qu’était le projet de Service rapide par bus avant de se prononcer en consultation publique pourront visiter le site internet Mobilité durable dès le 29 mai. Ils trouveront de l’information sur ce que devait être le projet de SRB, ainsi que des capsules d’information sur divers enjeux (passage sur le boulevard Charest versus le passage sur le boulevard René-Lévesque, intégration dans un milieu bâti comme Limoilou et les gains en temps). De plus, une vidéo présente le parcours qui était proposé pour Québec.

Voir aussi : Message d'intérêt public, SRB, Transport en commun.

À Québec, l’auto passe avant l’autobus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 mai 2017 3 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

À Québec, l’influent mouvement du « tout-à-l’auto » vient d’avoir raison d’un projet de transport en commun de plus d’un milliard de dollars que les gouvernements étaient prêts à financer, le Service rapide par bus (SRB). L’attachement à l’auto est-il devenu une idéologie ? Et pourquoi la capitale y adhère-t-elle tant ?

Lundi matin, sur les ondes de Radio X, l’animateur Jean Christophe Ouellet (alias « JC ») et Jeff Fillion dénonçaient, une fois de plus, les projets en transports en commun. « Je pense qu’il y a une incompréhension de la nature humaine là-dedans, de dire JC. L’humain aime ça avoir sa liberté, ses affaires, ses patentes, son char, son terrain, sa piscine. C’est fondamental. »

Piloté par le maire Régis Labeaume et le gouvernement libéral, le projet de SRB progressait dans une relative indifférence jusqu’à l’an dernier avec l’entrée en scène du fameux « troisième lien ».

(…)

La sociologue Andrée Fortin, qui a beaucoup écrit sur la banlieue, croit elle aussi que l’aménagement de Québec a joué un rôle dans la popularité de ces idées. « L’agglomération de Québec est proportionnellement plus étalée que Montréal, donc ça crée une propension à utiliser l’auto, insiste-t-elle. Les nouveaux développements immobiliers sont peu, pas ou mal desservis par le transport en commun. »

Dans ses recherches, elle avait aussi démontré que contrairement à ce qu’on peut penser, les résidants de la couronne ne viennent pas du centre, mais sont des ruraux qui se sont rapprochés de la ville et qui, souvent, n’ont jamais pris le bus de leur vie.

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Voir aussi : SRB, Transport en commun.

Le Système Rapide par Bus: retour à la case départ

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mai 2017 1 commentaire

Taïeb Moalla
Journal de Québec

MONTRÉAL | Régis Labeaume craint que les consultations publiques sur un projet de système de transport collectif pour Québec ne se transforment en tribune pour les candidats qui veulent «se faire du capital politique». (…)

Les consultations dureront plusieurs mois. Équipe Labeaume ne présentera pas de projet spécifique de transport en commun durant la campagne électorale. Le maire de Québec dit vouloir partir d’une «page blanche» dans ce dossier.

Il n’a pas exclu que la Ville de Québec finisse par opter, en fin de compte, pour un SRB, même si le projet de SRB Québec-Lévis a récemment avorté.

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Un billet précédent où certains mettaient en doute la mort du SRB

Voir aussi : SRB, Transport en commun.

De jeunes «exilés» plaident pour le SRB

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mai 2017 4 commentaires

Valérie Gauvreau
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

(Québec) Dans la vingtaine et le début de la trentaine, en faveur du transport en commun, ils poursuivent leur combat pour sauver le Service rapide par bus (SRB). Un projet essentiel pour retenir les jeunes à Québec, ont-ils clamé au conseil municipal lundi soir. Leur sortie a été bien reçue par le maire de Québec, Régis Labeaume.

Déjà, la troupe a créé une page Facebook «Les jeunes de Québec pour le SRB». Et publié une lettre dans la section opinion du Soleil; lettre qui reçoit maintenant l’adhésion d’environ 600 citoyens, surtout des moins de 35 ans mais, aussi, des plus vieux qui supportent l’initiative.

Voici qu’ils ajoutent un volet à leur démarche : une centaine de jeunes qui ont quitté la capitale pour d’autres cieux ont signé une nouvelle missive adressée au maire Régis Labeaume ; ils certifient que l’absence d’un réseau transport en commun digne des grandes capitales a pesé dans la balance lorsqu’ils ont fait le choix de l’exil.

«Si Québec veut être capable de retenir ses jeunes […] il faut qu’elle se dote d’infrastructures de transport en commun efficaces», expose le meneur de l’initiative, Alex Tremblay Lamarche, au nom de la centaine de signataires de la «Lettre des exilés». La génération montante voyage beaucoup, utilise le TGV, le tramway et le métro lors de ses périples, plaide-t-il. «On veut que Québec soit sur un pied d’égalité avec ces villes qu’on a visitées.»

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Un billet précédent

Voir aussi : SRB, Transport en commun.

L’arnaque du troisième lien

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mai 2017 6 commentaires

Karine Gagnon
Le Journal de Québec

Qu’il passe à l’est ou à l’ouest, le troisième lien ne réglera pas les problèmes de congestion routière à Québec. Tenter de faire croire le contraire aux contribuables serait malhonnête et irresponsable.

C’est pourtant ce qu’essaient de faire depuis des mois, avec un certain succès d’ailleurs, de nombreux politiciens de la région de Québec: caquistes et libéraux, le député fédéral Steven Blaney et le maire de Lévis en font partie. Après avoir longtemps pris ses distances avec le projet, le maire de Québec a lui aussi fini par embarquer. (…)

Or, il suffit de s’informer, de lire les nombreuses études sur le phénomène de la congestion routière et de parler à des experts pour constater qu’il s’agit d’une illusion. Pour constater que l’argument «de boucler la boucle» du réseau routier n’a pas de fondement

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Le troisième lien ne réglera rien * Stéphanie Martin (Journal de Québec)

Privilégier l’automobile coûte très cher * Stéphanie Martin (Journal de Québec)

Boum de développement résidentiel sur la Rive-Sud * Stéphanie Martin et Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec)

Voir aussi : Projet - Troisième lien, SRB, Transport en commun.