Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Tramway à Québec »

Québec: Le projet de tramway d’ici l’été

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 janvier 2018 13 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Le maire promet de «livrer la marchandise» bientôt et fait fi des opposants

2018 sera l’année du tramway pour le maire de Québec, qui a réaffirmé son intention de présenter son projet d’ici l’été et qui a critiqué les opposants qui « tentent de réécrire l’histoire ». (…)

« Je suis obligé de commencer l’année sur le mauvais pied et de m’inscrire en faux avec son projet de tramway », a rétorqué le chef de l’opposition, Jean-François Gosselin, qui a de nouveau déploré que le maire n’ait pas abordé la question du tramway en campagne électorale. « Il n’a pas parlé de son projet. Même qu’il riait du projet de Mme Guérette. »

Il a de nouveau réclamé un référendum sur le projet. « Si la population dit oui au projet du maire, je vous le dis, je vais me ranger, on va collaborer. »

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Une étude du RTC sur le tramway en … 2003

* Mise à jour: Trudeau garantit des centaines de millions $ pour un tramway Jean-François Néron (Le Soleil)

Voir aussi : Tramway à Québec.

Le tramway d’Angers, un modèle pour Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 décembre 2017 4 commentaires

Gaston Déry
Point de vue
Le Soleil

Depuis plusieurs mois, l’engorgement de la circulation dans la région de la Capitale-Nationale occupe toute l’attention de la population et des médias. Il faut reconnaître que nous sommes rendus à la croisée des chemins et qu’une solution doive être privilégiée.

Lors d’un récent séjour à Angers, dans la Loire, j’ai pu constater la présence d’un nouveau tramway qui dessert le centre-ville de la capitale ligérienne. Il serpente du nord au sud et a fait d’Avrillé et des Portes de Ste Gemmes un drain tel un «canal de fer» entre la Loire et la Mayenne. Accompagné de mon ami Thierry Dechaume, une personnalité du domaine culturel et universitaire d’Angers, ce dernier me partageait ses commentaires sur cette nouvelle infrastructure urbaine. Voici son témoignage, reflet de celui des Ligériens.

«Le tram d’Angers, c’est plus qu’un moyen de transport. C’est une main tendue vers l’autre, un chemin qu’on emprunte avec bonheur pour voyager de la Roseraie à Verneau, quartiers jadis dotés de qualificatifs péjoratifs et dévalorisants.

Certes, des arbres ont fait les frais de la nécessité de son tracé et de profondes tranchées ont permis d’installer non seulement le réseau des rails, mais aussi d’enfouir des kilomètres de fils. Toutefois, quand après quatre années de patience et d’inconvénients, la première rame s’est ébranlée, vite, on a compris qu’il allait se passer quelque chose.

Nous avons vu le public du centre-ville se diversifier, les habitants de quartiers excentrés empruntant le beau véhicule arc-en-ciel, ont pu en quelques minutes sans se soucier des problèmes de stationnement accéder à la place du ralliement comme on arrive dans un aéroport. Étonnés, jeunes et plus âgés, confortablement installés dans de beaux wagons, se sont endimanchés et sont allés à la découverte de leur ville mal connue!

Les abords immédiats du tracé ont connu une véritable métamorphose, les façades ont été ravalées, une architecture audacieuse et nouvelle a émergé, la qualité, la beauté se sont donné rendez-vous, la vie des citoyens a changé… le Bien, le Bon et le Beau sont devenus maîtres mots et tout un chacun a pris ce présent offert par la Ville comme un ‘‘cadeau’’ gratifiant.

Un boulevard principal, auparavant embouteillé sur quatre voies, pollué par les échappements et les bruits des moteurs, a vu le silence s’installer par la prise de possession en son milieu de deux rails parallèles où se croisent les trams toutes les six minutes, la dictature de la voiture a été stoppée et les quelques irréductibles s’offrent une voie de circulation de chaque côté à partager avec les bus et les vélos.

Une certaine sérénité accompagne ce fleuve et le tramway constitue désormais un lieu de rencontres… tant de gens s’y croisent pour quelques minutes, mais les yeux, les sourires, les voix disent que la vie est belle avec un point commun ‘‘être de cette ville’’ et en être fier.

Cette fierté, c’est l’écho du sens de la dignité en optant pour un bel ouvrage que représente le tracé et ses aménagements et en posant sur les voies un véhicule magnifiquement peint des couleurs de l’arc-en-ciel, le sentiment est fort d’être respecté, cela est très important pour le ‘‘bien vivre ensemble’’, bien compris par les initiateurs d’un tel projet.»

Angers est une ville paisible qui se compare à Québec de par sa dimension, sa vitalité économique, sa dimension culturelle, le bonheur d’y vivre et ses citoyens fiers et amoureux de leur cité.

Ce témoignage d’un Ligérien engagé peut inspirer nos autorités politiques pour la mise en place d’un projet de société qui sera plus qu’un moyen de transport, mais aussi source d’une qualité de vie et de fierté.

Gaston Déry, Québec

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

«Québec est la ville parfaite pour le tramway», dit Richard Bergeron

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2017 28 commentaires

Gabriel Béland
La Presse

L’apôtre du tramway Richard Bergeron se réjouit de voir que le maire de Québec considère sérieusement ce mode de transport pour sa ville. Il exhorte Régis Labeaume à ne pas se contenter du « pis-aller » que représente le SRB.

« Kitchener, Waterloo et Cambridge inaugurent leur système de tram au printemps. Ottawa le fera l’année prochaine. Toronto a deux réseaux de tramway différents, énumère le fondateur de Projet Montréal en entrevue à La Presse. Finalement, tout l’Ontario va y passer et nous, on va encore être à faire des SRB. On est vraiment en retard. » (…)

L’idée d’un tramway pour Québec n’est pas nouvelle. Richard Bergeron raconte que l’ancien maire Jean-Paul L’Allier l’avait fait venir dans la capitale en 2003. L’urbaniste et expert en mobilité devait s’adresser au comité exécutif pour vendre l’idée d’un tramway.

« Avant que je rentre dans la salle, M. L’Allier m’avait dit : « Vas-y Richard, un dernier petit coup de pouce, c’est tout ce qu’il manque. » C’est vous dire comment on était proches. »

Un an plus tôt, ce partisan invétéré du tramway s’était rendu à Bordeaux en compagnie du maire de Québec. « M. L’Allier allait voir le maire Alain Juppé, qui était son ami, raconte Richard Bergeron. Le tramway était en construction là-bas à l’époque. Le maire s’était engagé à ce que M. Juppé vienne, pour le 400e de Québec, en 2008, inaugurer le tramway chez lui. »

Le projet ne s’est finalement jamais réalisé. Des années plus tard, Richard Bergeron a questionné Jean-Paul L’Allier. « Il m’a répondu simplement qu’il ne voulait pas laisser une dette de 1 milliard derrière lui. »

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Voir aussi : Tramway à Québec.

2017: La Ville ramène l’idée du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 décembre 2017 34 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Le maire Régis Labeaume ramène le tramway parmi les «ypothèses sérieuses» pour un réseau de transport collectif structurant à Québec.

«Actuellement, pour nous autres, ça devient une hypothèse sérieuse», a révélé le maire, jeudi matin. «On remet le tramway dans les fortes hypothèses parce que le gouvernement, visiblement, est prêt à embarquer».

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Un billet précédent en 2014: Un tramway à Québec ? Le dossier est clos

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Privilégier un tracé en haute-ville pour le transport collectif

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2017 2 commentaires

Source : Jean-Luc Lavallée, Journal de Québec, le 2 septembre 2017

L’Ordre des urbanistes du Québec recommande à la Ville de Québec de miser sur un tracé en Haute-Ville pour son futur réseau structurant de transport collectif et de ne pas ignorer la Ville de Lévis.
Dans un mémoire rédigé à l’intention du maire Régis Labeaume le 18 août dernier – et qui n’a pas fait l’objet d’une présentation orale lors des récentes auditions – le président de l’Ordre, Donald Bonsant, invite la Ville à investir en priorité « au cœur même des quartiers les plus denses en population […] et où l’on devrait normalement y mesurer les plus forts taux de déplacement ».
Quel que soit le mode de transport lourd qui fera l’objet d’un choix politique, l’Ordre préconise un tracé reliant le Vieux-Québec à la Pointe-de-Sainte-Foy. Il s’agit « du terreau le plus approprié pour un premier tronçon nouvelle génération de transport public de masse », peut-on lire dans le document qui a été mis en ligne sur le site web de la Ville de Québec dans les derniers jours.

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Mort du SRB.

Voir aussi : SRB, SRB, Tramway à Québec, Transport en commun.

Volvo et le SRB

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2016 8 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 23 novembre 2016

(Québec) Le projet de service rapide par bus (SRB) Québec-Lévis attire l’attention des grands fabricants de matériel de transport en commun. Pour le président mondial de la suédoise Volvo Bus, en mission à Québec, il n’y a pas de doute : «C’est un gros contrat.»
Hakan Agnevall, plus haut dirigeant de Volvo Bus Corporation, propriétaire du manufacturier d’autobus québécois NovaBus, n’a pas caché l’intérêt du groupe pour le mégaprojet de transport en commun lors d’une entrevue avec Le Soleil, mercredi.
L’homme d’affaires était de passage dans la capitale pour un séminaire privé d’une demi-journée ayant pour thème l’électromobilité et les transports durables. L’activité était organisée par l’ambassade de Suède, d’où la présence de la ministre de l’Infrastructure, Anna Johansson, en tournée au Canada. 
Des fonctionnaires du ministère des Transports du Québec et des sociétés de transport de Québec et de Montréal étaient conviés pour la présentation de «solutions suédoises». Le ministre québécois des Transports, Laurent Lessard, a pris la parole. Une balade en autobus Volvo 100 % électrique, le 7900, a également eu lieu en fin d’après-midi dans les rues de Québec. 

«Nous pensons, chez Volvo, que le SRB est un concept du futur en Europe comme en Amérique du Nord. C’est une alternative très intéressante au rail à cause de la vitesse à laquelle il peut être implanté et de son attrait financier», a plaidé M. Agnevall en entrevue.

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Québec veut un SRB qui peut évoluer… en tramway

Voir aussi : SRB, Tramway à Québec, Transport en commun.

Québec veut un SRB qui peut évoluer… en tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2016 7 commentaires

Annie Morin
Valérie Gaudreau

(Québec) Un premier choix crucial a été fait pour le service rapide par bus (SRB) Québec-Lévis. S’il n’en tient qu’aux villes, la plateforme sera conçue pour accueillir éventuellement les rails d’un tramway. Il y a une influence sur les coûts, de 20 à 40 % plus élevés qu’un SRB de base. Le dernier mot revient donc aux gouvernements qui doivent ramasser la facture.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Une partie du SRB dès 2022

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2016 5 commentaires

http://youtu.be/Y8qfIBkjaDs

Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 20 mai 2016

SRB

(Québec) Les gens de Québec pourront utiliser une bonne partie du service rapide par bus (SRB) dès 2022, trois ans avant la mise en service complète, prévue en 2025. S’il est encore trop tôt pour savoir quel tronçon sera ouvert, le directeur du Bureau de projet, Jacques Bédard, a révélé vendredi que cette première phase toucherait jusqu’à «50% et 60%» du réseau.

«J’ai l’impression que ça n’avait pas été bien compris», a dit M. Bédard devant les journalistes vendredi, prenant une partie du blâme. Car si une première phase a toujours été annoncée pour 2022, jamais il n’a été dit si clairement qu’elle serait majeure, possiblement de «50 à 60%» du futur tracé de 43 kilomètres qui reliera Québec et Lévis.

Mais il est encore trop tôt pour savoir quelle partie sera construite en premier. «On a une idée un espoir, mais tout ça doit être étudié», a dit le maire de Québec Régis Labeaum. Ce dernier et le maire de Lévis, Gilles Lehouillier ont toutefois dit souhaiter en conférence de presse vendredi que Lévis fasse partie de cette phase initiale.

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Le Service Rapide par Bus (SRB): quand ?

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Un bureau pour étudier un éventuel SRB

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 mars 2016 13 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 15 mars 2016

(Québec) Le gouvernement du Québec annoncera ce matin qu’il finance l’attendu bureau d’étude du Service rapide par bus (SRB) planifié par les villes de Québec et de Lévis.

Une conférence de presse est prévue à 11h30 «sur le projet de système de transport collectif entre Québec et Lévis». Trois ministres seront sur place pour l’occasion. Celui des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, Jacques Daoust, le président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, et la ministre responsable du Travail et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Dominique Vien.

Régis Labeaume et Gilles Lehouillier, les maires des deux villes concernées, seront aussi de la partie.

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Service rapide par bus (SRB) à Québec: au garage ?

Voir aussi : Nouvel urbanisme, Tramway à Québec, Transport en commun.

Le SRB et l’eau en tête des priorités des habitants de la ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2016 2 commentaires

Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 26 février 2016

Les citoyens de Québec appuient Régis Labeaume dans deux projets nécessitant des investissements majeurs: le service rapide par bus et la protection des sources d’eau potable.

Le projet de service rapide par bus (SRB) recueille l’appui des trois quarts des répondants d’un sondage Léger, réalisé pour le compte d’Équipe Labeaume et dont Le Journal a obtenu copie.

C’est dans les arrondissements centraux où le projet de 1,1 milliard $ recueille la plus large adhésion, alors que dans les banlieues nord, l’appui, bien que majoritaire, est moins fort.

Le SRB rallie davantage la population que le tramway au coût de 2 milliards $, qui recueillait l’appui de 65 % de la population en 2011. «Le SRB apparaît peut-être plus réaliste dans l’esprit des citoyens. Ce qu’on comprend aussi, c’est que les citoyens veulent de l’amélioration dans le transport en commun. Il y a un signal qui dit qu’on doit trouver une façon d’améliorer ce service. Le SRB apparaît pour eux comme une solution potentielle», indique Caroline Roy, vice-présidente de Léger à Québec.

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Des immeubles menacés de disparition par le projet de corridor du RTC

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Tramway à Québec.