La ville de Québec mise sur les écoquartiers et le tramway pour devenir une ville encore plus verte. C’est, pour la Vieille Capitale, la voie de l’avenir, prédit Marie-Christine Magnan, conseillère municipale de Québec.
Les écoquartiers ont certainement la cote à Québec. En plus de tous les projets privés qui ont déjà commencé à se développer, la Ville s’apprête à lancer la construction de deux écoquartiers qui totalisent près de 3000 logements, le premier à Pointe-d’Estimauville, près des chutes Montmorency, à l’est de la ville, et le deuxième à Pointe-aux-Lièvres, au nord du quartier Saint-Roch. Et elle envisage déjà de nouveaux projets à la hauteur de ses ambitions
(Québec) Deux personnes sur trois appuient le tramway dans la région de Québec, selon un sondage commandé par Accès Transports Viables.
Ce n’est pas la première fois que l’organisme, qui fait la promotion des transports collectifs, mesure l’adhésion des citoyens de la région métropolitaine de Québec au projet de tramway. Depuis octobre 2006, une dizaine de coups de sonde ont permis de mesurer un appui populaire variant entre 54 et 67 %.
Dès le 18 août 1865, les gens de Québec pouvaient emprunter le transport en commun pour leurs déplacements. On utilisait alors un système de tramway hippomobile.
Québec, le 9 novembre 2011 – La Ville de Québec a adopté aujourd’hui le Plan de mobilité durable qui vise à faire de Québec, d’ici les 20 prochaines années, une région attrayante, prospère et durable. Une région où l’aménagement du territoire est intégré aux modes de transport et dont la population privilégie les modes de déplacement actifs et collectifs ainsi que l’automobile.
Présidé par le maire de Québec, M. Régis Labeaume, le groupe de travail sur la mobilité durable formule dans son rapport près de 70 recommandations. Celles-ci orienteront les stratégies et les moyens d’action de la Ville de Québec en matière d’urbanisme et de transport.
« Ce plan de mobilité durable est innovateur et unique, a mentionné avec fierté le maire de Québec. C’est la première fois, selon ce qu’on m’en dit, qu’une ville au Québec s’attarde à revoir à la fois ses modes de transport et la façon dont elle aménage son territoire. Le mandat confié au groupe de travail portait au départ sur l’amélioration du transport collectif. Assez rapidement, il est apparu nécessaire d’étendre la réflexion sur l’aménagement et le développement de la ville de Québec dans un souci d’attractivité. »
Urbaniser autrement
Quelque 51 000 nouveaux ménages s’établiront sur le territoire de l’agglomération de Québec d’ici 2031. Le groupe de travail recommande donc d’offrir plusieurs types d’habitation aux familles, de développer de nouveaux quartiers comme les écoquartiers, d’aménager les espaces libres et sous-utilisés, de densifier le long des grandes artères, de stimuler le développement de nouveaux concepts de résidences unifamiliales et bifamiliales et de proposer des logements pour répondre aux diverses générations. Toutes ces recommandations devront se faire dans le respect du périmètre urbain, car la Ville souhaite mettre fin à l’étalement de son territoire.
(Québec) Le projet de tramway de 1,5 milliard $ verra le jour après au moins 10 ans d’études, de soumissions et de travaux, révèle la version finale du Plan de mobilité durable.
(Québec) Imprimée et gardée secrète depuis janvier, la version finale du plan de mobilité durable de la Ville de Québec confirme que l’éventuel tramway circulera en basse ville et établit à 233 millions $ la contribution municipale pour l’amélioration de tout le réseau de transport en commun.
Le Soleil a obtenu le document de 145 pages – qui doit guider les actions municipales en matière d’urbanisme et de transport pour les 20 prochaines années – et l’a parcouru de long en large. C’est à la fin que se trouve la matière intéressante. Une section sur les coûts et le financement a été ajoutée à la liste des propositions présentées dans la version préliminaire de juin 2010.
On y apprend que la mise en place d’un système de transport collectif performant, jumelant tramway et autobus, doit coûter 670 millions $ d’ici 2030. Un peu plus du tiers de cette somme, soit 233 millions $, serait puisé dans les coffres de la Ville de Québec, le reste provenant de subventions. C’est plus que l’investissement requis dans le nouvel amphithéâtre multifonctionnel.
À cela il faut ajouter la construction comme telle d’un réseau de tramway de 28,6 kilomètres, déjà estimée à 1,5 milliard $. Ces coûts devraient toutefois être assumés entièrement par les gouvernements supérieurs, selon les membres du groupe de travail sur la mobilité durable, composé de 17 élus, experts et gens d’affaires.
La Ville participerait plutôt à la préparation du projet de tramway, qui pourrait coûter jusqu’à 27,5 millions $ et s’échelonner sur quatre ans. Six autres années seraient nécessaires pour la conception et la construction.
(Québec) Le gouvernement du Québec décidera «dans les prochains jours» s’il participe à l’étude de préfaisabilité sur le tramway comme le réclame la Ville de Québec. Du coup, il donnera une indication de sa capacité à financer les grands projets de transport en commun en gestation dans la province
Par Simon Bastien le 15 septembre 2011 Commentaires fermés sur Le ministère des Transports prêt à financer l’étude de faisabilité du tramway
Source : Annie Morin, Le Soleil, 15 septembre 2011
Le ministère des Transports est prêt à financer l’étude de préfaisabilité sur l’implantation d’un tramway à Québec. Avant de changer de portefeuille, Sam Hamad l’a inscrite sur la liste des grands projets à réaliser au cours des cinq prochaines années, mais le document n’est pas encore approuvé par le Conseil du trésor.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, a fait le point avec Le Soleil sur son plan de mobilité durable et sa recommandation la plus importante et la plus onéreuse, le tramway. Il affirme que l’étude de préfaisabilité fait partie des projets que les Transports veulent officialiser dans le Plan québécois des infrastructures.
(…)Assis sur son plan de mobilité durable depuis janvier dans l’espoir que Québec prenne position, Régis Labeaume assure que le dévoilement public du document d’orientation se fera avant les Fêtes, coûte que coûte. Car pendant l’attente, «le prix du pétrole n’arrêtera pas de monter».