Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Tramway à Québec »

Un dossier chaud à Québec : le plan de mobilité durable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 août 2011 22 commentaires

Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 18 août 2011

(Québec) La Ville de Québec attend le ministre Sam Hamad pour déposer enfin son plan de mobilité durable qui comprend l’important projet de tramway. Or, au cabinet du ministre, on estime plutôt que rien n’empêche la Ville de rendre public ce document prêt et attendu depuis des mois.

«Il faut le déposer», a affirmé hier François Picard, vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec, lorsque questionné sur le sort de ce document déjà rédigé et imprimé.

«Mais on attend le moment propice avec M. [Régis] Labeaume et les partenaires dont le gouvernement du Québec et le ministre Sam Hamad. On veut qu’il soit présent avec nous», a-t-il poursuivi.

En juin 2010, le maire Labeaume avait présenté une première version de son plan de mobilité durable qui détermine les orientations de la Ville de Québec en matière de transport pour les 20 prochaines années. La Ville a par la suite tenu des consultations publiques. D’abord prévue au printemps 2011, la présentation du rapport a été repoussée à l’automne.

la suite


Plan de mobilité durable de Québec: le tramway toujours sur les rails.

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Plan de mobilité durable de Québec: le tramway toujours sur les rails

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juin 2011 17 commentaires

Samuel Auger
Le Soleil

(Québec) Le Plan de mobilité durable de la Ville de Québec ne devrait pas contenir de surprises majeures lorsqu’il sera déposé. Le document phare en matière de transports conservera en outre le tramway comme fer de lance de la mobilité dans la capitale.

«Il n’y aura pas de mégasurprises. Le projet du tramway sera encore là», a confirmé au Soleil François Picard, vice-président du comité exécutif à la Ville de Québec, à propos de ce document qui doit déterminer les orientations des 20 prochaines années en matière de mobilité

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Plan de mobilité durable: Pas de rapport avant l’automne à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 juin 2011 26 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — Le rapport sur la mobilité durable de Québec qu’on attendait en janvier ne sera pas rendu public avant l’automne.

C’est ce qu’a fait savoir hier l’attaché de presse du maire de Québec, Paul-Christian Nolin. Le document est censé définir les orientations de la ville en matière de transport en d’aménagement du territoire pour les deux prochaines décennies. Il constitue la version définitive du Plan de mobilité déposé il y a un an par le maire Régis Labeaume

La Ville a le rapport en main depuis des semaines, voire des mois. Le maire l’a même déjà brandi devant les journalistes lors d’une conférence de presse sur un autre sujet. Or l’administration Labeaume souhaitait d’abord régler le dossier de l’amphithéâtre avant de relancer ce chantier. Pour justifier les reports, on a aussi souvent invoqué le besoin d’arrimer les projets de la ville à ceux du ministère québécois des Transports, ce qui a tardé.

Pour le lobby environnemental Accès Transports viables, ces reports ne sont pas dramatiques, mais quand même regrettables. Sa porte-parole, Catherine Boisclair, constate qu’en attendant le dépôt du rapport, «on prend des décisions à la pièce» et pas nécessairement pour le mieux. Le groupe déplore notamment le non-remplacement «d’un trottoir sur deux», l’annulation du projet de voie réservée pour les autobus sur l’autoroute Robert-Bourrassa et le projet d’ajouter une voix supplémentaire pour les voitures sur l’autoroute Henri IV.

Ces mesures vont à l’encontre du Plan de mobilité durable, dont l’objectif est de réduire le trafic de façon significative en développant le réseau de transport en commun par le tramway et en favorisant la densification de la ville.

Le Plan

* Merci beaucoup à une fidèle lectrice (Catherine Boisclair) qui est aussi porte-parole d’Accès Transports Viables

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

SLR pour les nuls

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 juin 2011 8 commentaires

La région de Kitchner-Waterloo, de taille comparable à Québec, a elle aussi un projet de SLR. Christopher Reid, co-fondateur d’une compagnie de la région, a créé un graphique démontrant selon lui les avantages de SLR sur les autobus.

Merci à Alexandre Jean-Bergeron.

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Tramway : pour en finir avec le fatalisme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mai 2011 48 commentaires

Catherine Boisclair, Présidente d’Accès transports viables
Xavier Mercier Méthé, Coordonnateur aux dossiers

La sortie de Carole Després, professeur à l’Université Laval, nous rappelle qu’il y a deux attitudes face à un problème complexe comme celui de la mobilité durable : ne rien faire par fatalisme, ou essayer de trouver des solutions.
Vrai, une partie importante de la population vit présentement en banlieue et il est très difficile de la desservir adéquatement par le transport collectif, notamment le tramway. Ce que la chercheuse oublie, c’est que les gens ont adopté ce mode de vie parce que les conditions étaient réunies : autoroutes, voitures abordables, pétrole bon marché…
Or, ce mode de développement est un cul-de-sac

La suite dans Québec Hebdo

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

La tête des ponts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 avril 2011 18 commentaires

* Récemment un billet a été publié sur Québec Urbain quant à une nouvelle vision de l’autoroute Laurentienne. L’un des auteurs de ce projet m’a transmis un autre document fort intéressant, soit sa vision quant à « la tête des ponts ». En voici les principaux éléments, à l’heure d’un débat qui s’avère passionnant

Le projet permet de mettre en place l’expérience spatiale, avec toutes les contraintes physiques, urbanistiques, volumétriques et fonctionnelles devant être cohérentes à cette volonté et à la zone choisie, le croisement des autoroutes 20 et 73.

-Le projet offre un stationnement incitatif de 10 000 places, une promenade marchande avec 4400m2 de surface commerciale (services durée limitée), et une station intermodale avec 7000m2 de surface commerciale (services durée prolongée). Le projet dessert les autobus municipaux, inter-rives et régionaux, le futur tramway, les trains régionaux et les vélos. Le projet repense l’échangeur actuel pour en faire un échangeur circulaire, mais sans voie superposée (contrairement à l’échangeur Turcot), il récupère l’espace au centre de l’échangeur à des fins utiles, mais ne réduit pas significativement l’emprise de l’échangeur, il optimise plutôt celle-ci.

Tout comme le projet de l’autoroute Laurentienne, le projet tente de repenser l’autoroute comme un lieu pouvant être réhumanisé. Il tente de voir les potentiels de ce lieu au-delà de son aspect très technique. L’autoroute et ses friches sont aujourd’hui des lieux inutilisés et inutilisables, non pas à cause de contraintes spatiales, mais bien à cause de contraintes techniques, normatives et législatives. Ils détiennent pourtant un fort potentiel quand l’on pense à l’intermodalité et aux transferts de l’automobile vers des modes de transports alternatifs. 94 000 m2 pourraient être récupérés seulement au niveau de l’échangeur.

Il y a plus de 183 000 véhicules par jour traversant l’échangeur de la 20 et de la 73.
Le groupe de travail sur la mobilité durable recommande de doubler d’ici 2030 la part modale du transport en commun, à Québec et à Lévis, soit de la porter à :

– 26% à l’heure de pointe et 20% sur une base quotidienne dans l’agglomération de Québec.
– 11% à l’heure de pointe et 5% pour une période de 24 heures à Lévis. Pour les déplacements de Lévis vers l’agglomération de Québec, la part modale du transport en commun passerait de 8% à 16% sur une base quotidienne et de 12% à 24% à la période de pointe du matin.

Et malgré ces visées, nous nous obstinons à faire des stationnements incitatifs à la capacité ridicule (par exemple : 1200 places dans les plus gros de Montréal). Serait-ce à dire que les dirigeants n’ont pas le courage de leurs propres recommandations.

Le projet proposé inclus un stationnement incitatif situé au centre de l’échangeur de 10 000 places, ce qui représente 5% de récupération des véhicules traversant ce carrefour autoroutier. Bien sûr, d’autres stationnement incitatifs devrais être prévus en amont de la rencontre des axes autoroutier, soit du côté de Saint-Romuald, Saint-Nicolas, ou Breakeyville. Bien sûr, la partie existante du transport en commun est incluse aux projections du comité de mobilité durable, mais même après analyse des enquête OD, les constats demeurent semblables (analyse basée sur l’enquête OD 2006 et les rapports Diagnostic du MTQ 2002). Même en considérant les véhicules qui ne sont pas des automobiles, le potentiel de récupération du lieu choisi est très grand.

On parle ces temps-ci de requalifié la tête des ponts du côté nord et d’y insérer une station intermodale, alors que les rapports du MTQ indique clairement que le problème se retrouve d’abord du côté sud et lors de la période de pointe du matin. Mettre la station intermodale du côté sud serait plus efficace, permettant non seulement de désengorger le traffic de ce côté le matin, mais aussi de diminuer celui du côté nord le soir, grâce à une diminution des gens traversant les ponts en automobiles pour aller à Québec. De plus, les déplacements en direction de Québec (tout motifs confondus) sont beaucoup plus nombreux que ceux en direction inverse. Puis, après avoir traversé les ponts, les gens n’auront plus le goût de changer pour le transport en commun, encore une fois le facteur humain n’est pas considéré par le MTQ.

Cessons de parler de TGV et commençons par parler d’une seconde voie de chemin de fer du côté Sud (les chemins de fer sont classés en 3 classes, et les classes 1 en direction de Montréal et en partance de Québec ne se retrouvent que du côté sud). L’ajout d’une voie permettrait aux trains régionaux une efficacité suffisante pour le marché Québécois; un train allant à 150km/hre serait amplement suffisant si ce même train n’aurait pas besoin de s’arrêter et de se ranger de côté constamment pour laisser passer le train en direction inverse.

* Texte de Nicolas Labrie

un billet précédent

Les intentions du gouvernement

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Tramway à Québec, Transport en commun.

Des milliards en augmentation de valeur foncière grâce aux SLR

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2011 2 commentaires

Une étude montrant l’effet de l’arrivée prochaine de streetcars dans les rues de Washington prévoie qu’il faut s’attendre à une augmentation de la valeur foncière des terrains voisinant la route prévue de 10 à 15 milliards de dollars. Cette accroissement est partagée à part égale entre l’augmentation des immeubles existant et le développement de nouveaux projets, gracieuseté du pouvoir d’attraction du système léger sur rails.

Pour en arriver à des montants aussi important, l’étude se base sur des résultats similaires observés suite à l’implantation de tramways à Portland, Denver, Charlotte et Minneapolis/St. Paul.

Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec, Transport en commun.

La future « signature de Québec »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mars 2011 26 commentaires

Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 30 mars 2011

Jugée laide et hétéroclite, la porte d’entrée de la capitale nationale, à la tête des ponts, deviendra d’ici à 10 ans une vitrine majeure sur « Québec, la ville moderne et prospère ».

C’est l’objectif commun que poursuivent le ministre Sam Hamad et le maire Régis Labeaume, qui ont annoncé hier la signature d’une entente afin de se doter d’un schéma directeur et de mettre sur pied un bureau de projet. C’est une première étape majeure, selon le maire.

Le gouvernement du Québec et la Ville souhaitent faire du secteur un endroit exceptionnel, la signature de Québec, comme l’a exprimé le ministre Hamad. « Ça va changer l’image et l’entrée de la capitale », dit-il, soulignant que le réaménagement permettra un meilleur lien avec la Rive-Sud, une meilleure coordination du transport en commun et tiendra compte du projet de tramway.

la suite

Une mine d’or à la tête des ponts.

Gracieuseté de Gérald Gobeil

Une démarche pour redessiner l’entrée de la capitale nationale sur le site de la Commission de la Capitale Nationale.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Nouvel urbanisme, Tramway à Québec.

Hydro-Québec invitée à contribuer au tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2011 3 commentaires

Source : Le Soleil, 11 janvier 2011

Hydro-Québec est invitée à financer une partie de l’étude de préfaisabilité sur le tramway que lancera bientôt le Réseau de transport de la Capitale (RTC).
Le RTC a contacté la société d’État pour lui demander son aide, tant financière que technique, mais le projet n’est «pas attaché», indique Claude Lévesque, chef du service des communications de la société de transport en commun de Québec.

La suite

Voir aussi : Message d'intérêt public, Tramway à Québec, Transport en commun.

Mise à jour de l’étude sur le tramway en basse-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 décembre 2010 54 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 9 décembre 2010

(Québec) L’étude de préfaisabilité sur le tramway ne s’attardera qu’au tracé de la basse ville privilégié par Régis Labeaume.

Les détails et les coûts de l’étude seront connus en début d’année prochaine, en même temps que l’ensemble du projet de mobilité durable de l’administration municipale, a indiqué mercredi le maire de Québec, lors de l’étude du programme triennal d’immobilisations.

Le conseiller Yvon Bussières a tenté de savoir si le tracé du Métrobus, sur le boulevard René-Lévesque, serait examiné au même titre que celui du boulevard Charest.

«Non, il n’y en aura pas en haute ville à court terme, on l’a déjà dit», a répondu M. Labeaume avant même que le président du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Raymond Dion, n’ait le temps d’ouvrir la bouche.

la suite


Tramway sur Charest: un pari risqué, pensent deux experts.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Tramway à Québec.