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Archives pour la catégorie « Tramway à Québec »

Le tracé du tramway pourrait être prolongé au nord

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2018 8 commentaires

Radio-Canada
Québec

La Ville de Québec envisage de prolonger le tracé du futur tramway au-delà du boulevard Louis-XIV afin de mieux desservir les citoyens de la couronne nord. Le maire Régis Labeaume a confirmé lundi avoir eu des discussions avec le gouvernement Couillard en vue de bonifier son projet de transport structurant.

La Ville et le gouvernement souhaitent prolonger le tracé de quelques kilomètres au nord, jusqu’à la rue de la Faune.

Régis Labeaume a indiqué que l’idée lui était venue à la suite des consultations publiques du printemps dernier.

« À Charlesbourg, il y a des gens qui nous ont dit : « Pourquoi vous n’allez pas jusqu’à [la rue du] Périgord? ». D’autres ont dit : « Pourquoi vous n’allez pas jusqu’à de la Faune? » Puis quand on a fait le bilan de tout ça, on s’est dit : « Ouin, c’est pas bête. » Alors, on les a écoutés puis là, on s’est mis à retravailler sur le tracé », a relaté le maire.

Plus cher

Le prolongement nécessiterait une bonification de l’enveloppe budgétaire qui a été allouée au projet. Selon Régis Labeaume, le tramway pourrait se rendre jusqu’à la rue de la Faune dès la mise en service complète du réseau de transport structurant, prévue pour l’automne 2026.

« Tout est possible quand on a de l’argent. Tout est possible, il s’agit de payer. »
Régis Labeaume, maire de Québec

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Le tramway à Québec: prolongement vers le nord ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2018 12 commentaires

David Rémillard
Radio-Canada

Les libéraux s’engagent à prolonger la future ligne de tramway pour atteindre la couronne nord de la capitale, à la hauteur de l’ancien jardin zoologique et de la rue de la Faune.

Parent pauvre du projet de réseau de transport structurant de transport en commun (RSTC) de la Ville de Québec, la couronne nord sera mieux desservie sous un gouvernement libéral, promet-on.

La ligne de tramway, dans sa forme actuelle, se terminerait à la hauteur du boulevard Louis-XIV.

Les libéraux veulent la prolonger de cinq kilomètres jusqu’à la rue de la Faune, a annoncé le premier ministre Philippe Couillard, samedi matin, en conférence de presse à la baie de Beauport.

Entouré des candidats de la région de Québec, M. Couillard a évalué cette promesse entre 70 et 100 millions de dollars. La facture serait assumée à 100 % par le gouvernement provincial.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Transport en commun et mobilité durable: les résultats des consultations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2018 3 commentaires

L’avenir de la mobilité à Québec mobilise plus de 10 000 citoyens!

Québec, le 4 juillet 2018 – La Ville de Québec dépose aujourd’hui le rapport de consultation publique portant sur le projet de réseau structurant de transport en commun. Au total, c’est plus de 5 000 personnes qui ont assisté, sur place ou par webdiffusion, aux cinq séances d’information et de consultation qui se sont tenues les 4, 5, 7 et 11 avril 2018, pendant lesquelles 200 personnes majoritairement favorables au projet ont exprimé des commentaires ou posé des questions. De plus, 5 209 citoyens ont répondu au questionnaire en ligne au cours du mois d’avril.

Principaux thèmes abordés lors des séances d’information et de consultation :

Desserte de la couronne nord de la ville et de l’arrondissement de Beauport;
Importance de l’accessibilité universelle des infrastructures et du matériel roulant;
Impacts sur l’aménagement du territoire et sur les résidences riveraines des tracés du tramway et du trambus;
Fiabilité et rapidité des temps de parcours à la suite de la mise en service du réseau structurant;
Partage sécuritaire de la chaussée entre tous les usagers de la route (piétons, cyclistes et automobilistes) et le tramway;
Effort de communication et d’information de la Ville à maintenir.

Quelques faits saillants sur le questionnaire en ligne[1] :

57 % des répondants sont totalement ou plutôt satisfaits du projet dans son ensemble;
57 % des répondants estiment que le projet répond aux besoins des citoyens;
Plus de la moitié des répondants sont satisfaits pour les tracés proposés du tramway (56 %) et du trambus (55 %);
Plus de répondants projettent d’utiliser le transport en commun pour se rendre au travail (de 32 % en 2018 à 40 % en 2026), pour des déplacements de loisirs (de 44 % en 2018 à 52 % en 2026) ou pour le magasinage (de 19 % en 2018 à 30 % en 2026);
70 % des répondants sont satisfaits de l’amplitude de l’horaire (5 h à 1 h) offerte par le réseau structurant;
65 % des répondants croient que les temps de déplacement seront fiables et 53 % croient qu’ils seront plus courts.

Le rapport de consultation est disponible sur le site Internet de la Ville de Québec dans la section Documentation du la page consacrée au réseau structurant.

Travaux en cours et prochaines étapes du projet

Rappelons que la Ville de Québec procède actuellement à une collecte de données complémentaires et préliminaires (relevés d’arpentage, sondages des sols et localisation des utilités publiques) nécessaires à l’avancement du projet. La Ville sera donc en mesure, dans les prochains mois, de répondre aux préoccupations des citoyens par rapport à l’impact de l’implantation du réseau structurant sur leur propriété. Des rencontres spécifiques seront tenues au moment opportun. Les citoyens concernés en seront les premiers informés.

Par la suite, les études de conception (2018-2019) seront réalisées. Ces études consistent à préciser l’insertion de l’ensemble des tracés proposés dans le projet. Enfin, la Ville élaborera les plans et devis (2020-2022) pour finaliser de façon plus précise l’ensemble des besoins en infrastructures et en matériaux pour la mise en chantier du projet, prévue pour 2022.

À propos du réseau structurant de transport en commun

À la suite des consultations de juin 2017, les citoyens se sont prononcés à une forte majorité en faveur d’un réseau structurant de transport en commun. Le projet présenté par la Ville de Québec en mars 2018 comportera quatre composantes, soit le tramway (23 km, dont 3,5 km en souterrain), le trambus (17 km), les infrastructures dédiées au transport en commun (16 km) et le Métrobus (110 km). L’ensemble des parcours du Réseau de transport de la Capitale (RTC) se connectera à ces composantes pour assurer une couverture maximale sur le territoire. La Ville de Québec vise une mise en service complète d’ici 2026.

Pour accéder à beaucoup de documentation (photos, vidéos, foire aux questions, historique de la démarche, caractéristiques des modes de transport, etc.), les citoyens sont invités à consulter la page web du transport structurant

[1] Ces données correspondent aux répondants résidant dans l’agglomération de Québec. Il ne s’agit pas d’un sondage représentatif de la population.

Le communiqué

Suggestion de Québec Urbain: Cette page web consacrée au transport en commun sur le site de la Ville de Québec mérite vraiment le détour.

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Métro aérien: «personne ne voudrait ça en avant de chez lui»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2018 2 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

Le président du Réseau de transport de la Capitale est catégorique : «On a discarté des projets de monorail semblables à ça».

Rémy Normand a fait une sortie publique, jeudi, pour faire le point sur un projet de métro aérien (monorail) qui, selon les promoteurs d’un consortium qui approché la Ville — sans succès — et l’opposition officielle, n’aurait jamais été étudié par l’administration Labeaume.

«On trouve ça pesant de se justifier sur des éléments farfelus», a lancé M. Normand, au moment où le coup d’envoi du projet de tramway est donné. Il maintient que des projets similaires de monorail ont été analysés parmi les 143 propositions déposées lors des consultations publiques. Mais l’intégration d’un tel équipement dans la trame urbaine de Québec a été jugé impossible. «Imaginez, sur René-Lévesque. Personne ne voudrait ça en avant de chez lui. Ça été rejeté assez rapidement. Je n’ose pas imaginer les questions qu’on aurait eues si on avait présenté ça», lance-t-il sans détour.

Selon lui, le projet du consortium qui a fait la manchette au cours des derniers jours «manque de rigueur».

Il en coûterait 1,54 milliard $ pour construire sur la rive nord 37 kilomètres de rails et 41 stations réparties sur trois lignes, d’après le groupe. En ajoutant Lévis, on parle de 61 km et 57 stations pour 2,3 milliards $, soit encore 700 millions $ de moins que le projet actuel de tramway et de trambus, uniquement pour la capitale. Le président Normand doute aussi des chiffres présentés.

«On trouve ça pesant de se justifier sur des éléments farfelus», a lancé Rémy Normand.

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Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Le coup d’envoi officiel du tramway est donné

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2018 Commentaires fermés sur Le coup d’envoi officiel du tramway est donné

Jean-François Néron
Le Soleil

Trois cent soixante. Rappelez-vous ce numéro de règlement. C’est celui qui aura donné le coup d’envoi officiel à l’implantation d’un tramway dans la capitale.

Le comité exécutif de la Ville de Québec a adopté, mercredi, le règlement d’emprunt numéro 360, autorisant le Réseau de transport de la Capitale (RTC) à dépenser 215 300 000 $ pour la réalisation des plans et devis du projet de réseau de transport collectif structurant.

Le gouvernement du Québec remboursera le RTC sur présentation des dépenses à même le montant réservé en avril dans le cadre de son plan d’action de la politique de mobilité durable. De cette somme, 150 millions $ sont attribués aux services et horaires professionnels. Une autre somme de 33 millions $ servira aux ressources humaines internes et quelque 28 millions $ sont prévus en contingence.

Dans son plan initial, la Ville prévoit commencer les travaux d’implantation du tramway en 2021. La mise en service complète est prévue en 2026. Le coût total s’élève à 3 milliards $, provenant d’Ottawa et Québec dans une proportion de 60-40.

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Voir aussi : Tramway à Québec.

Avenue Roland-Beaudin : la Ville protège l’emprise nécessaire à l’implantation du réseau structurant

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mai 2018 Commentaires fermés sur Avenue Roland-Beaudin : la Ville protège l’emprise nécessaire à l’implantation du réseau structurant

Carte de l’endroit

Québec, le 31 mai 2018 – La Ville de Québec a entamé les démarches nécessaires à la protection de son emprise en vue de l’implantation du réseau structurant de transport en commun. La première intervention vise l’avenue Roland-Beaudin et son éventuel prolongement. La géométrie routière élaborée par la Ville tient compte des besoins associés au tracé du tramway, dont l’aménagement d’une station, et a permis de déterminer la largeur de l’emprise à protéger (voir carte en annexe). L’objectif est de s’assurer que les projets immobiliers limitrophes soient implantés de manière cohérente avec le prolongement de l’avenue Roland-Beaudin.

Dans les faits, un règlement de contrôle intérimaire (RCI) est en vigueur depuis 2016 et protège des parties de l’emprise qui étaient requises pour le déploiement du Service rapide par bus (SRB). Comme le projet de réseau structurant propose de nombreuses bonifications, dont l’implantation d’une ligne de tramway en Haute-Ville, il est nécessaire de poursuivre les démarches de protection de l’emprise.

Qu’est-ce qu’une mesure de contrôle intérimaire?

Selon le Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), « une mesure de contrôle intérimaire permet à une MRC, une communauté métropolitaine ou une municipalité, selon le cas, de restreindre ou de régir la réalisation de nouveaux projets de lotissement, de construction ou de nouvelles utilisations du sol lors de l’élaboration, de la modification ou de la révision des outils de planification, c’est-à-dire le schéma d’aménagement et de développement ou le plan d’urbanisme. »

L’application de cette mesure exceptionnelle permettra à la Ville de Québec d’avoir toute la latitude requise pour revoir la géométrie des rues en fonctions des besoins du projet.

À propos du réseau structurant de transport en commun

À la suite des consultations de juin 2017, les citoyens se sont prononcés à une forte majorité en faveur d’un réseau structurant de transport en commun. Le projet présenté par la Ville de Québec en mars 2018 comportera quatre composantes, soit le tramway (23 km, dont 3,5 km en souterrain), le trambus (17 km), les infrastructures dédiées au transport en commun (16 km) et le Métrobus (110 km). L’ensemble du réseau du Réseau de transport de la Capitale (RTC) se connectera à ces composantes pour assurer une couverture maximale sur le territoire. La Ville de Québec vise une mise en service complète d’ici 2026.

Un projet dans ce coin: le Quartier QG

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Tramway à Québec.

Mise en place du tramway: trois secteurs à développer pour la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mai 2018 1 commentaire

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La Ville de Québec commande une vaste étude pour imaginer son avenir des 25 prochaines années

Dans le contexte de la mise en place du tramway et du trambus, la Ville de Québec a identifié trois secteurs où elle planifie son développement résidentiel, commercial et industriel des 25 prochaines années.

Il s’agit du pôle urbain Wilfrid-Hamel-Laurentienne, de l’entrée de ville du boulevard Charest Ouest et de la 1re Avenue et ses environs. Pour ces secteurs, la Municipalité vient de publier un appel d’offres en vue de « la réalisation d’études immobilières de territoires particuliers de planification ». Les soumissionnaires ont jusqu’au 14 juin pour déposer leurs offres.

Concrètement, Québec veut « dresser un portrait de la structure immobilière du territoire de planification (et) évaluer le potentiel du territoire sur un horizon de 25 ans pour chaque fonction urbaine ».

ENTRÉE DE VILLE DU BOULEVARD CHAREST OUEST

Ce secteur de la ville comprend notamment les abords de la rue Frank-Carrel et du boulevard du Versant-Nord, le secteur de l’intersection du boulevard Charest Ouest et de l’avenue Saint-Sacrement ainsi que le parc industriel Saint-Malo.

« L’ensemble de ces sous-secteurs est composé principalement d’espaces commerciaux et d’espaces industriels (qui) se démarquent par une faible occupation au sol, la présence de bâtiments vétustes ou désaffectés et une densité des activités humaines relativement faibles », constate la municipalité.

L’autoroute Charest et le boulevard Charest Ouest sont des corridors achalandés « caractérisés par des aménagements dédiés à l’automobile, l’absence d’infrastructures pour les déplacements actifs, des aménagements peu conviviaux pour les piétons et un faible couvert végétal », lit-on.

Dès 2025, l’arrivée du trambus augmentera « l’attrait du secteur (…) Les vastes terrains vacants situés dans le sous-secteur de Frank-Carrel offrent par ailleurs des possibilités pour établir d’autres activités, notamment résidentielles ».

Aussi, la Ville dit identifier « des potentiels de mutation des secteurs industriels et commerciaux vers des activités plus intensives et plus adaptées au contexte urbain du parc Saint-Malo ».

1RE AVENUE ET SES ENVIRONS

Le territoire de ce secteur se situe de part et d’autre de la 1re Avenue, à l’intérieur du quadrilatère formé par l’avenue du Colisée à l’ouest, l’autoroute Félix-Leclerc au nord, la 4e Avenue à l’est et la rivière Saint-Charles au sud. Le secteur englobe notamment les Galeries Charlesbourg, l’emprise hydroélectrique de la 41e Rue (à démanteler), l’artère commerciale de la 3e Avenue et plusieurs sites institutionnels comme l’hôpital Saint-François-d’Assise.

« Ce territoire se distingue par une forte occupation au sol, un cadre bâti ancien et une trame de rue orthogonale propice aux déplacements actifs », résume la Ville.

Elle juge que « ce secteur présente différentes opportunités de redéveloppement notamment certains bâtiments de moindre qualité, différents terrains vacants, aires de stationnement ou sites déstructurés ».
L’avènement du tramway doit conduire à « une réflexion (qui) doit porter sur les balises d’une densification et d’un redéveloppement du secteur », préconise-t-on.

La semaine dernière, le maire Labeaume a justement dit vouloir « lancer le débat sur le développement durable et la densification en ville ».

PÔLE URBAIN WILFRID-HAMEL—LAURENTIENNE

Les documents de l’appel d’offres rappellent que ce secteur est « dominé par les aménagements dédiés à l’automobile (et qu’il) se démarque par une faible occupation au sol, un encadrement déficient des artères, un paysage urbain dénudé et la faible convivialité, sinon l’absence d’aménagements pour les piétons et cyclistes ».

On note également que « certaines fonctions, comme le commerce de grande surface, sont en pleine mutation (…) Place Fleur-de-Lys devra vivre certaines transformations en raison de la fermeture confirmée des bannières Sears, La Baie et Brunet ».

Aussi, l’avènement du Centre Vidéotron et l’avènement bientôt du Grand Marché « constituent un levier qui pourrait contribuer à dynamiser et valoriser le milieu urbain (…) Les espaces sous-développés présents dans le pôle offrent un réel potentiel de consolidation de l’activité immobilière du secteur », note-t-on.

On indique également que « des sites font l’objet de réflexions en lien avec d’éventuels projets de redéveloppement (hôtellerie, bureaux, habitation, etc.) et ces derniers doivent être balisés afin d’en déterminer l’envergure ».

* Illustrations: Journal de Québec

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Voici l’histoire du tramway de Québec en 10 stations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2018 Commentaires fermés sur Voici l’histoire du tramway de Québec en 10 stations

Jean-François Caron
Société historique de Québec
Journal de Québec

Alors que les différents paliers gouvernementaux s’apprêtent à investir des milliards de dollars pour développer un nouveau réseau structurant de transport en commun reposant sur l’établissement d’une ligne de tramway, bien des Québécois ont oublié ou ignorent simplement que la ville de Québec a déjà eu son réseau de transport sur rails et qu’elle lui a tourné le dos il y a 70 ans.

Le réseau de tramway avait précédé l’automobile et n’avait donc pas été conçu pour partager la voie publique avec ce nouveau moyen de transport. Aussi est-il devenu une nuisance.

Par ailleurs, la ville avait évolué et les déplacements des usagers avaient changé depuis 1865. Le tramway ne répondait plus à la réalité des travailleurs.

C’est la conjugaison de ces deux facteurs qui a conduit à la mise au rancart des «petits chars», comme on les appelait à l’époque.

Voici donc l’histoire du tramway de Québec en 10 stations.

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Voir aussi : Tramway à Québec.

La Ville procédera à une collecte de données pour le réseau structurant de transport en commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2018 6 commentaires

Québec, le 15 mai 2018 – Dès aujourd’hui, la Ville de Québec procédera à la collecte de données complémentaires et préliminaires nécessaires à l’avancement du projet de réseau structurant de transport en commun (relevés d’arpentage, sondages des sols et localisation des utilités publiques). Par conséquent, des employés de la Ville ou de ses fournisseurs, seront visibles sur le terrain, particulièrement dans les secteurs où le réseau structurant se déploiera.

Voici, en détail, en quoi consiste chacune des interventions :

Relevés d’arpentage

Relevés des données du relief et de certains équipements (poteaux, regards, bordures, fossés, etc.).

Sondages des sols

Études préliminaires visant à déterminer la nature des sols et à vérifier la présence de contamination.

Localisation des utilités publiques

Préciser la localisation des services (Bell, Hydro-Québec, etc.) pour préparer la conception à venir des tracés.

Prochaines étapes

À la suite de cette collecte de données, qui devrait s’échelonner jusqu’à la fin de l’année, la Ville de Québec réalisera les études de conception (2018-2019). Ces études consistent à préciser l’insertion de l’ensemble des tracés proposés dans le projet. La Ville sera donc en mesure, dans les prochains mois, de répondre aux préoccupations des citoyens par rapport à l’impact de l’implantation du réseau structurant sur leur propriété. Des rencontres spécifiques seront tenues au moment opportun. Les citoyens concernés en seront les premiers informés.

Par la suite, la Ville élaborera les plans et devis (2020-2022) pour finaliser de façon plus précise l’ensemble des besoins en infrastructures et en matériaux pour la mise en chantier du projet, prévue pour 2022.

Bilan des séances de consultation/information

La Ville de Québec analyse actuellement toutes les données recueillies lors des séances de consultation/information et par l’entremise du sondage en ligne. L’ensemble des résultats seront rendus publics d’ici les prochains mois.

À propos du réseau structurant de transport en commun

À la suite des consultations de juin 2017, les citoyens se sont prononcés à une forte majorité en faveur d’un réseau structurant de transport en commun. Le projet présenté par la Ville de Québec en mars 2018 comportera quatre composantes, soit le tramway (23 km, dont 3,5 km en souterrain), le trambus (17 km), les infrastructures dédiées au transport en commun (16 km) et le Métrobus (110 km). L’ensemble du réseau du Réseau de transport de la Capitale (RTC) se connectera à ces composantes pour assurer une couverture maximale sur le territoire. La Ville de Québec vise une mise en service complète d’ici 2026.

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Les projets de tramway au pays: un seul a dépassé les coûts projetés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 avril 2018 2 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Parmi les 10 projets de tramway complétés ou en cours au pays, un seul a connu des dépassements de coûts et quatre se sont avérés moins chers que prévu.

Lors d’une présentation détaillée du projet de tramway-trambus de Québec faite le 26 mars dernier, le directeur général du Réseau de transport de la capitale, Alain Mercier, avait été questionné sur la possibilité que surviennent des dépassements de coûts. Il avait soutenu que l’expertise s’était beaucoup affinée au pays pour ce genre de projet.

« Il n’y a pas d’expérience de dépassement de coûts parce que c’est courant au Canada, les projets de transport en commun. On a une expertise, les coûts sont connus. »

Le Journal a donc recensé les projets de train léger sur rail, ou tramway, qui ont été réalisés au Canada dans les 10 dernières années ou qui sont en cours de construction. Nous avons contacté chacune des organisations responsables des projets.

L’affirmation de M. Mercier se vérifie, à une exception près. Le projet ION, à Waterloo, a connu des dépassements de coûts de l’ordre de 50 millions $ sur un projet initial de 818 millions $, soit une hausse de 6 %.

Mais ailleurs au pays, les projets se concrétisent à l’intérieur de l’enveloppe prévue.
Certains projets ont même coûté moins cher, comme les 2,5 km de la northwest leg du C-Train de Calgary, qui a coûté 18 millions $ de moins que prévu. Deux lignes de Vancouver, la Evergreen Line, et la Canada Line, ont vu leur facture réduite respectivement de 79 millions $, et de 5 millions $.

À Edmonton, la Metro Line, ouverte en 2015, a coûté 90 millions $ de moins qu’anticipé.

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Voir aussi : Tramway à Québec.