Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Parc, Vélo.
Pour relever un défi lancé sur les réseaux sociaux, le designer graphique de Québec Vincent Bissonnette s’est amusé à créer une carte des pistes cyclables de la capitale, façon carte de métro montréalaise. Des couleurs au minimalisme, en passant par le réalisme, tout y est. Une initiative qui a obtenu un certain succès sur Facebook.
Québec n’a jamais eu de métro souterrain, encore moins de carte pour en décrire ses lignes. Pourtant, aujourd’hui, en regardant la carte qu’a conçue le designer Vincent Bissonnette, la ville pourrait y croire. Or il s’agit tout simplement des pistes cyclables, déjà belles et bien existantes, cartographiées fidèlement.
L’idée vient d’une mode lancée par le site, City Lab en 2017. Elle a été déterrée et relayée par le professeur en design de produit à l’Université Laval Guillaume Blum. Il a lancé au groupe Facebook «Design Québec» le défi de faire des cartes similaires pour les villes du Québec.
Adepte du style simple et minimaliste, le designer graphique Vincent Bissonnette a consacré une bonne partie de son dimanche au défi. «Le plus difficile a été de créer une structure simple à la carte dans une ville aussi déstructurée que Québec, précise Vincent Bissonnette. L’absence de structure en quadrilatère, plus marquée que dans d’autres villes, a été la plus grosse difficulté.»
La carte a été réalisée le plus réalistement possible en termes de proportions. «Je pense qu’elle peut être utilisée, précise le designer. Mais ce n’est pas une carte finale et je suis ouvert aux corrections.» Un membre du groupe Facebook lui a déjà écrit pour qu’il y rajoute les pistes cyclables de Lévis.
«Quand on voit le résultat, ça paraît simple, mais il y a un gros travail qui a été fait au niveau de l’information, des proportions et de l’esthétique derrière», poursuit Guillaume Blum.
Vincent Bissonnette a réalisé cette carte par pur plaisir et n’a pas de partenariat avec la ville. Mais c’est un habitué du travail fictif pour la capitale. Estimant que la ville de Québec avait besoin d’une nouvelle image de marque, ce jeune designer graphique a créé de toute pièce une identité visuelle plus moderne en octobre dernier. Il l’a mise en ligne sur son portfolio du site Behance.
7,3 M$ pour 13 km de nouvelles pistes cyclables à Québec Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec)
Voir aussi : Vélo.
Québec, le 27 mars 2020 – Une coalition d’organisations de la région, formée d’Accès transports viables, Ça marche Doc!, la Mobilisation régionale et locale sur les saines habitudes de vie, le poids et la santé de la Capitale-Nationale et la Table vélo des conseils de quartier, demandent à la Ville de Québec de mettre en place des mesures pour permettre aux cyclistes et piétons de se déplacer en plus grand nombre, tout en leur permettant de respecter les recommandations d’éloignement social exigées par le gouvernement du Québec en marge de la pandémie de Covid-19.
Selon ces organisations, il est primordial de mettre en place des mesures qui permettront d’offrir aux citoyens et citoyennes de Québec de nouveaux espaces pour marcher et faire du vélo en toute sécurité. La marche et le vélo étant excellent pour la santé mentale et physique, ces mesures sont essentielles pour agir de manière préventive et éviter d’augmenter la pression sur le réseau de la santé.
Les mesures demandées sont les suivantes:
ouverture précoce du réseau cyclable (avant le 1er mai);
fermeture de certaines rues à la circulation automobile;
que les services de mécanique et d’entretien vélo puissent être considérés comme un service essentiel.
Voir aussi : Vélo.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Attendue depuis plusieurs années, la construction d’un pavillon d’accueil et d’une passerelle cyclopiétonne au parc de la Pointe-aux-Lièvres débutera ce printemps. L’investissement pourrait atteindre 10 millions $ pour la Ville.
Les deux roulottes faisant office de vestiaire sportif pour les patineurs, skieurs et lugeurs disparaîtront, confirme la conseillère en communication, Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction du pavillon d’accueil d’ici quelques semaines. Les travaux devraient débuter au printemps 2020 pour se terminer au printemps 2021.»
Voilà qui offrira plus de confort aux usagers, nombreux à fréquenter la Pointe-aux-Lièvres depuis qu’elle a été redessinée il y a déjà une décennie. «En 2009-2010, ce parc a été aménagé à des fins récréatives. […] Y ont été aménagés, notamment : des sentiers de promenade transformés l’hiver en sentiers de patin, un réseau cyclable, une aire d’exercice canin et une nouvelle aire de stationnement pour environ 154 véhicules», relate-t-on dans des documents de la mairie. «Il dessert des milliers d’utilisateurs qui viennent profiter des nombreuses activités offertes, autant en été qu’en saison hivernale.»
Ne manquait donc plus qu’un pavillon permanent pour accueillir la visite. La future construction devrait être faite de bois et compter un seul étage, indique-t-on dans la paperasse municipale. On y trouvera une grande salle polyvalente, un hall d’entrée servant de salle d’exposition, un service de location d’équipement, une terrasse couverte, un garage et des services sanitaires. Le tout devrait coûter 4 millions $, escomptait la Ville en 2018.
Au fait, puisqu’il faudra un an aux ouvriers afin de faire pousser la bâtisse neuve, les roulettes «temporaires» auront un sursis avant de disparaître pour de bon. «Les roulottes existantes seront déplacées sur le site afin de maintenir les activités du parc pendant la construction du pavillon d’accueil», note Mme Perreault.
Devant la popularité du parc et l’apparition d’immeubles d’habitation dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, la Ville voulait également déployer un lien enjambant la rivière Saint-Charles; piétons et cyclistes pourront circuler facilement vers le quartier Limoilou.
Le chantier de la passerelle sera aussi lancé bientôt, nous écrit Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction de la passerelle cyclopiétonne d’ici les prochaines semaines. Il est prévu de réaliser les travaux de construction de la passerelle cette année [de mai à décembre 2020].»
Il y a déjà deux ans, le gouvernement du Québec avait annoncé l’octroi de 5 millions $ pour ce projet.
Histoire du parc Victoria, par Reine Malouin (1960) * Merci à un fidèle lecteur (Léonce Naud).
Voir aussi : Écoquartier, Vélo.
Québec, le 2 décembre 2019 – La Ville de Québec compte de plus en plus de cyclistes sur son territoire, comme en témoignent les comptages réalisés sur le réseau cyclable au cours de la saison 2019. Depuis 2016, soit l’année de mise en œuvre de la Vision des déplacements à vélo, le nombre de déplacements a augmenté de façon notable sur plusieurs axes cyclables depuis 2018, dont celui de la rue du Pont, où l’on note une hausse d’achalandage de 5,7 % en semaine, de 1,8 % la fin de semaine et de 4,9 % sur une période de 7 jours.
Par ailleurs, près de 95 000 passages à vélo ont été enregistrés pendant la saison sur le lien de la 3e Avenue, un axe clé du réseau cyclable de Québec. Les résultats des comptages effectués sur les autres principaux axes sont disponibles en annexe.
« Je suis particulièrement fière de constater que nos nouveaux aménagements cyclables permettent à un nombre grandissant de citoyens de choisir le vélo comme mode de déplacement, a affirmé Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire. Nous avons une fois de plus la preuve que notre Vision des déplacements à vélo porte fruit et que le vélo a toute sa place à Québec. »
Réalisations 2019
Depuis le printemps dernier, la Ville aménage et bonifie plusieurs liens cyclables sur son territoire. En comptant les travaux qui se poursuivent à ce jour, un total de 19 km seront réalisés d’ici la fin de l’année. La Ville compte toutefois finaliser l’affichage et la signalisation sur certains liens cyclables tôt au printemps prochain. Ainsi les cyclistes auront accès à 23 nouveaux kilomètres dès l’ouverture de la saison 2020.
Par ailleurs, des investissements de plus de 3,8 M$ ont été réalisés pour la mise en œuvre de ces projets, qui sont détaillés en annexe. Parmi les plus porteurs, notons :
L’aménagement de deux bandes d’entrecroisement (marquage vert) dans la rue Monseigneur-Plessis et sur le boulevard Mathieu;
L’installation de six supports à vélo issus du concours de design mené par la Ville en 2017 (rue Saint-Jean, rue Saint-Joseph, avenue Cartier, rue Sainte-Hélène, rue Saint-Vallier, Le Grand Marché);
L’annonce d’un projet pilote de déneigement du corridor Père-Marquette, sur le tronçon compris entre la colline Parlementaire et l’Université Laval. Le projet vise à favoriser un mode de déplacement actif utilitaire et sécuritaire toute l’année.
Voir aussi : Vélo.
Le Carrefour de Québec
La Ville annonçait à la fin du mois d’octobre ses nouveaux projets de déneigement incluant celui de la piste cyclable Père-Marquette. Il s’agit de «favoriser un mode de déplacement actif utilitaire et sécuritaire pendant la saison hivernale sur les parcours cyclables les plus achalandés», peut-on lire dans la révision de la politique de déneigement. Les coûts du projet sont estimés à 110 000$.
Depuis plus de trois ans, la Table de concertation vélo des conseils de quartier de Québec et l’Université Laval demandent à la Ville d’organiser le déneigement des pistes cyclables. Le projet pilote est lancé : la piste Père-Marquette sera déneigée cet hiver.
(…)
Des ambitions pour tout le réseau
«Beaucoup de gens aimeraient que le passage sous l’autoroute Dufferin-Montmorency soit déneigé. C’est un secteur qui peut faciliter la vie de plusieurs cyclistes vivant à l’ouest de la ville. On comprend qu’avec le CN, ça peut être compliqué, mais ça fait partie des recommandations faites par le conseil de quartier Maizerets», mentionne-t-il. Le président ajoute que les bandes cyclables de la 3e avenue devraient être déneigées par défaut. Il espère aussi que le parcours longeant la rivière Saint-Charles sera éventuellement considéré dans le réseau déneigé.
S’adapter à notre hiver
Selon M. Van Neste, il est important que nos quartiers effectuent la transition vers le cyclisme hivernal. Québec pourrait être au rang des villes les mieux adaptées aux conditions hivernales, telles Montréal, Winnipeg et Calgary.
«Il y a des équipements performants qui se vendent. Quand je roule à -20 degrés Celsius, je n’ai pas froid. Il faut des vêtements imperméables à cause de la neige qu’on reçoit. Pour les pneus, à Québec, avec le gel et le dégel, ça prend des pneus à clous. Ça devient sans danger, on glisse moins que les voitures et les piétons. Un vélo hivernal peut en être un de montagne dont on va huiler la chaîne plus souvent», explique-t-il.
Voir aussi : Vélo.
Gabriel Béland
La Presse
La capitale a un problème sur ses routes. Les préjugés négatifs envers les cyclistes et les piétons perdurent, reconnaît la Ville de Québec elle-même, qui s’apprête à lancer une vaste campagne publicitaire pour changer les mentalités.
Cet aveu se retrouve dans un appel d’offres publié mercredi par Québec. La Ville veut trouver une agence capable de produire une campagne de sensibilisation pour le printemps 2020. L’un des objectifs ? Réduire les préjugés entre usagers de la route.
La Ville précise que la campagne, estimée à 1,9 million de dollars, vise tous les usagers. Pourtant, quand elle précise les préjugés que les publicités devront combattre, elle vise clairement les automobilistes.
La Ville donne seulement trois exemples de « mentalités préconçues à Québec » qui doivent changer :
• « Les cyclistes n’ont pas leur place sur le réseau routier. »
• « Les rues sont conçues pour les automobilistes, tous les autres devraient respecter les automobilistes et se conformer à leur réalité. »
• « Les piétons traversent n’importe où, n’importe comment. Ils sont dangereux. »
Le président de la Table de concertation vélo des conseils de quartier de Québec, Martial Van Neste, constate que les préjugés à l’endroit des cyclistes persistent.
« On le vit à Québec. Moi, je suis cycliste quatre saisons et on la vit, cette perception qui veut que les cyclistes n’aient pas leur place. » Martial Van Neste
Mercredi, par exemple, un cycliste de Québec a relaté sur Facebook un incident qu’il venait de vivre le jour même à Sainte-Foy. Florent Dery a raconté qu’un automobiliste agressif l’avait suivi sur plusieurs centaines de mètres de très près, moins de deux mètres. Il accélérait pour l’effrayer et l’a copieusement insulté. Il refusait de le doubler à des endroits où il aurait facilement pu le faire. « Je roulais autour de 35-40 km/h. Si je tombais, il m’écrasait. »
Voir aussi : Vélo.
En urbanisme comme dans d’autres domaines, il y a des modes. En 2019, nous en sommes aux TOD, à la mixité verticale, à la densification intelligente, aux réseaux de transport structurant, sans oublier le Qimby qui remplace le Nimby. Et à force de participer à des forums consacrés à l’urbanisme, on entend les mêmes thèmes exprimés avec des nuances différentes.
Québec Urbain a été invité au forum sur l’habitation qui se tient du 12 au 14 juin. Voici des vidéos que nous vous invitons à visionner. D’autres informations suivront au fil des jours.
Allocution d’Émilie Villeneuve, conseillère. Des données très intéressantes.
https://youtu.be/tFtyzECwpiQ
Conférence de Brent Toderian
Consultant, écrivain, enseignant, conférencier de renommée mondiale et président de TODERIAN UrbanWORKS, une firme de conseil en urbanisme basée à Vancouver;
Directeur de l’urbanisme à la Ville de Vancouver (2006-2012) et président-fondateur du Council for Canadian Urbanism;
En plus de 25 ans de carrière, il a notamment participé à la planification et au design associés aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et à diverses initiatives innovantes concernant le transit-oriented development, l’écodensité et le logement abordable.
La vidéo en anglais:
https://youtu.be/-jbtrr8yflM
La vidéo en français:
https://youtu.be/ZaC38R_XHmE
Une conférence extrêmement intéressante de Michel Duchène qui nous parle du tramway de Bordeaux et de ses effets sur sa Ville. Des photos très parlantes. A l’heure du réseau structurant de Québec, c’est une conférence à visionner absolument.
Conseiller municipal délégué auprès du maire pour la cité digitale et l’innovation, Ville de Bordeaux et vice-président de Bordeaux Métropole, responsable des grands projets d’aménagement urbain;
Acteur de la mutation urbaine de Bordeaux à travers la mise en place du projet urbain du maire Alain Juppé, de la mise en œuvre du tramway à la revitalisation du centre-ville; Auteur du livre La grande métamorphose de Bordeaux paru en novembre 2018 aux Éditions de l’Aube
https://youtu.be/_HpoRp_5AX4
Nicolas Bernatchez. Analyste principal, Économie, Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Il nous donne des statistiques éloquentes sur le marché immobilier de Québec.
https://youtu.be/uMRhdKf54zk
Carole Després (École d’architecture);
Nathalie Roussin (Les Immeubles Roussin/Institut de développement urbain du Québec);
Catherine Boisclair (Vivre en ville);
Madame Després vous présente les résultats d’un sondage effectué auprès de 1528 personnes dans la région de Québec. Des résultats parfois très étonnants …
Forum de l’habitation de la ville de Québec – Dix grandes idées proposées par les membres de l’industrie immobilière pour intensifier la Ville de Québec Un extrait: « Pour attirer plus de ménages sur le territoire de la Ville de Québec, nous devons développer des stratégies qui tiennent compte des réalités de la ville et de l’ensemble des projets majeurs en cours sur notre territoire. C’est l’occasion d’une génération ! Le projet de transport structurant est assurément majeur et nous devons penser le développement de la future offre résidentielle autour de ses principaux pôles », a précisé madame Nathalie Roussin, présidente du conseil régional de Québec de l’IDU. Ainsi, l’IDU soumet à la ville de Québec les 10 grandes idées qui ont émergé de la démarche IntenCitéQC 2019 qui s’est soldée par une journée de réflexion lundi dernier regroupant plus de 150 leaders. Les 10 grandes idées se déclinent donc comme suit : »
Voir aussi : Conférences / évènements, Densification, Environnement, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme, Parc, Québec La cité, Résidentiel, Tramway à Québec, Transport, Vélo.
Québec, le 15 avril 2019 – La Ville de Québec a dévoilé aujourd’hui les 37 projets qu’elle réalisera sur le réseau cyclable dans la prochaine année. Ces projets représentent 25 nouveaux kilomètres, portant le réseau cyclable à 367 kilomètres. La Ville investira 4,5 millions $ pour ces aménagements.
« Depuis 2016, la Ville a mis en œuvre une série d’actions dans le cadre du déploiement de sa Vision des déplacements à vélo, grâce à laquelle nous favorisons la pratique utilitaire du vélo à Québec, a souligné Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire. Nous constatons aujourd’hui, alors que nous sommes à mi-chemin dans la mise en œuvre de la vision, que nous sommes sur la bonne voie en offrant aux usagers un réseau cyclable de plus en plus interrelié, mais surtout plus sécuritaire. »
Parmi les projets qui sont prévus cette année, notons des projets phares, comme :
Construction de la passerelle du parc des Saules, entre les boulevards Neuvialle et Wilfrid-Hamel Ouest, sur environ 900 mètres. La passerelle offrira un lien sécuritaire vers le boulevard du Parc-Technologique. La Ville réalisera de plus des aménagements paysagers et mobiliers urbains, bonifiera les aménagements de la Maison O’Neill et ajoutera un belvédère avec vue sur la rivière Saint-Charles.
Implantation d’un lien de près de deux kilomètres dans le boulevard Loiret et l’avenue Monseigneur-Gosselin. Cet aménagement permettra un franchissement d’autoroute sécuritaire et viendra compléter l’axe nord-sud depuis le nord de Charlesbourg jusqu’au corridor du Littoral, le portant ainsi à 10 kilomètres.
Aménagement d’un lien de deux kilomètres dans l’avenue Chapdelaine, l’avenue Branly et la rue Frank-Carrel. Un nouveau sas vélo sera de plus aménagé à l’angle des avenues Chapdelaine et Myrand.
Une liste de tous les projets est disponible ici. En réalisant 25 kilomètres en 2019, la Ville pose les actions nécessaires afin d’atteindre l’objectif de 90 kilomètres fixé dans sa Vision des déplacements à vélo.
Passerelle cyclable à la Pointe-à-Carcy : report du projet
En janvier et février, l’Administration portuaire de Québec, qui agit à titre de maître d’œuvre du projet, a lancé un appel d’offres pour la construction de la passerelle. Les soumissions reçues se sont avérées nettement plus élevées que l’estimation, et ce, en raison des coûts associés à la fourniture et à la fabrication des pièces d’acier, conséquence des tarifs douaniers des États-Unis sur l’acier.
Ainsi, la Ville a décidé de reporter ce projet de passerelle cyclable et d’aménager, de mai à octobre, une voie cyclable dans la rue Dalhousie. Afin d’atténuer les impacts sur la circulation dans le secteur, la Ville utilisera son gestionnaire artériel et mobilisera, au besoin, des ressources additionnelles dans son centre de la gestion de la mobilité intelligente.
Voir aussi : Vélo.
Bernard Samson (Lévis)
Point de vue
Le Soleil
Cher Monsieur Labeaume,
Soixante-quatre ans. De Lévis. Depuis dix ans, douze mois par année, je fais, très souvent, à Québec, par le traversier, mes courses à vélo. Et j’adore ça! À tel point qu’il y a cinq ans, frappé par l’évidence… je me suis départi de mon auto. Ça n’a rien d’extraordinaire. À Copenhague, au Danemark, 55 % des gens prennent le vélo pour aller travailler! Je sais que ce n’est pas pour tout le monde, qu’il faut être un peu crack… mais avec un bon bike (ou deux…) avec les équipements qu’il faut pour, au jour le jour, affronter les saisons, je vous jure que c’est du gâteau!
Monsieur Labeaume, tout le monde sait que vous êtes un homme d’action et j’imagine que si ma proposition vous agrée, elle pourrait être mise en œuvre rapidement. L’idée est simple : stimuler l’utilisation de la bicyclette comme véhicule de transport urbain et, partant, diminuer un tantinet l’impact de la circulation automobile à Québec, surtout dans le Vieux-Québec, qui étouffe littéralement.
Nous atteindrons ces visées par l’ajout de deux incitatifs : passage gratuit aux cyclistes, sur la traverse Québec-Lévis et aménagement de stationnements-vélos sécuritaires (comme celui du CLSC Limoilou, muni de caméras en circuit fermé et d’une porte que l’on ouvre avec une carte Opus) qui permettraient de magasiner à vélo, en toute quiétude ou d’assister, l’esprit tranquille, à une conférence, le soir, à la bibliothèque Gabrielle-Roy.
Monsieur Labeaume, en pédalant, des fois, je pense : «Je ne fais pas de bruit, je n’émets pas de particules fines, ni de gaz à effet de serre, je me mets en forme, je coûte moins cher à notre système de santé, je prends très peu d’espace, je ne coûte presque rien, je suis léger, délicat comme un papillon, je suis joyeux, je donne, à plein — et c’est si important! — dans la convivialité…» Et je me dis : «Pendant qu’au nom de la lutte au réchauffement climatique, nos gouvernements subventionnent, à hauteur de 80 000 $ l’achat d’autos électriques… ne devrions-nous pas explorer aussi des pistes vélo?»
Reposez-vous bien, monsieur Labeaume, prenez le temps qu’il faut, puis revenez-nous en pleine forme. On a besoin de vous!
Voir aussi : Vélo.