Un projet dans le secteur d’Estimauville qui tire à sa fin, c’est le futur siège social de la CNESST. L’extérieur est presque complété et on s’affaire à compléter le bâtiment à l’intérieur et finaliser le garage étagé.
Un projet dans le secteur d’Estimauville qui tire à sa fin, c’est le futur siège social de la CNESST. L’extérieur est presque complété et on s’affaire à compléter le bâtiment à l’intérieur et finaliser le garage étagé.
Voir aussi : Arrondissement Beauport, Institutionnel.
Plus d’un an sans une mise à jour de ce projet. Il était temps que je fasse une petite visite dans ce secteur.
Pour débuter, un aperçu des bâtiments sur la rue Vitré.
Maintenant la vue lorsqu’on marche sur les nouveaux trottoirs (avec un système de drainage, rarement vu (?)) sur Henri-Bourassa.
Finalement, plus au sud les travaux sont encore dans le sous-sol et probablement une autre tour verra le jour (?) à cet endroit. Et une vue d’ensemble du site.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel, Projet - Enfant-Jésus.
Catherine Lachaussée
Radio-Canada
Saint-Sacrement, Saint-Louis-de-France, Saint-Charles-de-Limoilou… La liste des églises désaffectées ne cesse de s’allonger. Certaines seront détruites, d’autres font partie des rares que la ville aimerait sauver. Une constante dans bien des cas : l’appétit des promoteurs pour des terrains très bien situés.
L’îlot Saint-Patrick : le premier cas
La démolition de l’église Saint-Patrick est la première à faire sensation dans la capitale. En 1987, elle occupait, avec son presbytère, tout un quadrilatère du quartier Montcalm, au coin de la Grande-Allée et de la rue Salaberry.
L’église avait été vendue par la fabrique à d’ambitieux promoteurs. La Torontoise Citicom et l’homme d’affaires de Québec Laurent Gagnon voulaient la remplacer par une tour à bureaux et des centaines d’unités de logement.
La tour aura beau passer de 15 à 9 étages et le nombre de logements être revu à la baisse, le projet nécessitait un changement de zonage auquel s’opposaient la plupart des citoyens. Mais les promoteurs avaient obtenu la bénédiction du maire Jean Pelletier pour aller de l’avant.
Serge Filion, alors urbaniste à la Ville, a participé aux consultations publiques pour le changement de zonage. Il se souvient d’un climat tendu: « Les gens présents étaient majoritairement furieux. Même la façade qui devait être conservée en souvenir de l’église fut démolie lors de la construction des nouveaux immeubles. » Serge Filion, urbaniste à la Ville de Québec de 1969 à 1996
Critiqué pour sa laideur, l’îlot Saint-Patrick fait parler de lui jusqu’à Montréal et contribue, en 1989, à l’élection d’une nouvelle équipe à l’hôtel de ville. Le nouveau maire, Jean-Paul L’Allier, a promis d’être plus à l’écoute de la population. L’un de ses premiers gestes sera d’enterrer un projet pharaonique de l’ancienne administration, la Grande Place, dans le quartier Saint-Roch.
Beaucoup pensaient alors que la destruction de l’église Saint-Patrick, remplacée par un projet mal-aimé, resterait un incident isolé.
Notre-Dame-du-Chemin : le temps des promesses
Des citoyens mobilisés, un promoteur à l’affût d’une bonne affaire, un projet décrié… le scénario se répète pour une seconde fois en 1998.
Notre-Dame-du-Chemin, une autre église du quartier Montcalm, située au coin des rues des Érables et de Père-Marquette, fait la manchette quand la fabrique accepte de vendre le bâtiment. L’homme d’affaires qui l’a acquise espère la remplacer par une tour de 80 condos. Le projet, jugé trop haut par la commission d’urbanisme, descend à 45 unités de logement.
Pendant que les citoyens, impuissants, assistent au va-et-vient des camions venus sortir le contenu de leur église, un comité soutenu par le conseil de quartier multiplie les démarches auprès de la Ville et du ministère de la Culture et des Communications pour sauver le bâtiment. Mais ni le diocèse ni le promoteur, pressés d’agir, ne leur en laisseront le loisir.
La ministre en poste, Agnès Maltais, entame cependant des démarches avec la Ville et l’Archevêché pour dresser une liste des églises à protéger dans la capitale. Le maire L’Allier propose aussi un plan pour mieux encadrer les projets des promoteurs lorsqu’une église est démolie.
Pour Jean-Robert Faucher, journaliste à la défunte émission Second Regard, la destruction de Notre-Dame-du-Chemin marque un tournant : C’est là que les églises se sont mises à disparaître par centaines au Québec, constate-t-il.
« Le taux de pratique religieuse est passé de 77 % à 3,4 % en quelques années. Une des conversions les plus rapides au monde. » Jean-Robert Faucher, journaliste à Second Regard de 1998 à 2012
Le long chemin de croix de Saint-Joseph et Saint-Vincent-de-Paul
Notre-Dame-du-Chemin est à peine condamnée que 500 personnes assistent à la dernière messe de l’église Saint-Joseph, à Saint-Sauveur. Son intérieur est vidé à son tour. Le diocèse ne parvenait même plus à payer le chauffage.
L’église occupe une place importante dans l’oeuvre de Roger Lemelin. L’auteur des Plouffe l’avait campée dans plusieurs de ses romans.
Le promoteur qui l’avait acquise en 1998 espérait une subvention pour y installer un foyer de personnes âgées, mais elle sera complètement rasée en 2012.
Le long calvaire de l’église Saint-Vincent-de-Paul, sur la côte d’Abraham, débute aussi cette année-là. Désacralisée après la réfection de la colline parlementaire, qui a provoqué l’exode de ses paroissiens, elle est vendue à un promoteur qui souhaite la remplacer par un imposant complexe hôtelier, en 1998.
S’ensuit un bras de fer entre le promoteur et le ministère de la Culture, qui tient à ce que la façade soit intégrée au projet. Fragilisée après la démolition partielle du bâtiment, elle est tout de même détruite en 2010. L’hôtel ne verra pas le jour pour autant. Le terrain a fait l’objet d’une expropriation de la ville, qui espère maintenant en faire un parc.
Voir aussi : Église, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.
Source : Daphnée Dion-Viens, Le Journal de Québec, le 17 septembre 2020
Une nouvelle école primaire sera construite sur le terrain de l’ancien zoo de Québec, situé dans le secteur de Charlesbourg, en plus d’une nouvelle école secondaire.
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, s’est réjoui jeudi d’annoncer la «revitalisation d’un beau et grand terrain à la recherche d’une vocation», près de 15 ans après la fermeture de l’ancien jardin zoologique.
Il s’agit de «l’endroit idéal» pour construire de nouvelles écoles, a affirmé le ministre Roberge.
Une école secondaire à 96 M$ sur les terrains de l’ancien zoo de Québec.
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Institutionnel.
Daphnée Dion-Viens
Journal de Québec
L’établissement qui pourra accueillir plus de 400 élèves ouvrira ses portes en 2022 dans le quartier Limoilou.
Cour de récréation sur le toit, classes flexibles, gradins et corridors d’apprentissage : Le Journal a obtenu les premières esquisses du Lab-École Québec qui ouvrira ses portes à la rentrée 2022 dans le quartier Limoilou. La nouvelle école remplacera le bâtiment de l’école Stadacona, jugé trop vétuste pour être rénové adéquatement. Le bâtiment pourra accueillir plus de 400 élèves de la maternelle à la sixième année, dans 16 classes.
École «sans bottes»
Dans cette école du XXIe siècle, fini les rangées de crochets dans les corridors qui mènent aux classes. À l’entrée, les élèves laisseront leurs bottes et manteaux au vestiaire avant d’accéder à leur «secteur d’apprentissage». Les classes seront flexibles, c’est-à-dire qu’elles pourront permettre différents types d’aménagement, loin des traditionnelles rangées de pupitres.
Les corridors deviendront des «rues d’apprentissage», que les élèves pourront investir aussi pendant les cours, notamment pour des travaux en petits groupes. À la pause, les élèves pourront profiter d’une cour de récréation sur le toit. L’école sera construite en paliers, pour faciliter l’accès à des espaces extérieurs habitables qui permettront d’y faire la classe tout en étant protégé de la pluie.
Au centre de l’école, des gradins permettront aux élèves d’y flâner ou de se rendre dans l’espace pour manger. L’école sera ouverte à la communauté, qui pourra avoir accès à plusieurs installations, comme le gymnase, la cuisine, les locaux d’arts et le potager.
Ce projet est maintenant évalué à 19,4 millions $, alors que le montant annoncé lors du dévoilement du projet en 2018 était de 7,5 millions $.
Cinq autres projets de Lab-École sont en cours ailleurs dans la province. L’an dernier, le Bureau d’enquête du Journal avait révélé que le coût total des projets avait grimpé en flèche, étant passé de 55,6 millions $ à 105,9 millions $.
Voici en exclusivité à quoi ressembleront les six écoles qui seront construites par le Lab-École de Ricardo Larrivée, Pierre Thibault et Pierre Lavoie. Camille Payant (L’actualité)
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.
David Rémillard
Radio-Canada
Le nouvel immeuble comptera des logements avec cuisines et salles de bain privées capables d’accueillir des familles.
L’Université Laval va de l’avant et lance un appel d’offres pour la construction d’un nouveau pavillon de résidences de 200 logements. Une première initiative du genre en 50 ans.
Le bâtiment de six étages poussera d’ici 2023 à l’angle des rues de l’Agriculture et de la Médecine. Il sera érigé sur une partie d’un vaste stationnement situé entre les pavillons Paul-Comtois, Ferdinand-Vandry et Adrien-Pouliot.
La nouvelle construction fera passer le nombre de logements disponibles sur le campus à 2500. Lors de l’approbation du projet par le conseil d’administration de l’Université Laval, en mai 2019, le budget préliminaire était estimé à 40 millions $.
Le projet est entièrement autofinancé par le Service des résidences , qui a puisé les ressources à même ses revenus de location. Aucune subvention gouvernementale ne sera requise.
Familles et vie étudiante
Il s’agira du premier bâtiment de résidences à être construit sur le campus universitaire depuis 1970. Et l’approche sera différente. Exit les espaces communs, alors que chacune des 200 unités aura une cuisine et une salle de bain privées.
On veut également faire de l’espace pour les familles. Mises à part de rares exceptions, les actuelles résidences de l’Université Laval sont individuelles.
Dans le nouveau projet, le quart des unités (50) compteront deux chambres afin d’intégrer les familles et d’offrir une diversité de logement, peut-on lire dans l’appel d’offres publié en début de semaine. L’institution dit ainsi s’adapter aux nouvelles réalités étudiantes, ajoute-t-elle dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
En plus des logements aux étages, le projet prévoit l’aménagement d’un Centre de la vie étudiante, au rez-de-chaussée. Ce nouveau lieu intégrateur de l’ouest du campus offrira de vastes espaces lumineux et confortables pour y étudier, travailler ou socialiser, explique la Direction des communications de l’université.
À cet égard, les étudiants de premier cycle paieront une partie des frais de construction sous forme de contribution philanthropique, précise la direction.
L’offre actuelle ne permet de loger que 5 % de la population de 44 000 étudiants. Le bâtiment de 200 logements est le seul projet en marche pour le moment.
Il était dans les cartons de l’Université Laval depuis près d’une dizaine d’années. Il a finalement été imbriqué dans la planification stratégique 2017-2022.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Institutionnel.
Jonathan Lavoie
Radio-Canada
La Société québécoise des infrastructures (SIQ) est à la recherche d’un gestionnaire de projet pour la construction d’une nouvelle école secondaire dans le secteur de Charlesbourg. L’appel d’offres lancé il y a une dizaine de jours permet de confirmer que le bâtiment sera construit là où se trouve le stationnement de l’ancien Jardin zoologique de Québec.
L’école secondaire de 48 classes, pouvant accueillir au total plus de 1000 élèves, sera construite sur la rue de la Faune.
Le schéma d’implantation publié dans l’appel d’offres détaille un bâtiment évalué à 96 millions de dollars comprenant deux gymnases, un atrium, une place publique et des espaces réservés à l’aménagement de terrains sportifs.
Parmi les avantages du site retenu, le document mentionne la proximité de milieux résidentiels, d’un terminus du Réseau de transport de la capitale (RTC) et du parc des Moulins.
* Merci à un fidèle lecteur (L.P. Simard)
Voir aussi : Institutionnel.
Source : Louis Gagné, Ici Québec, le 22 juin 2020
L’âge avancé du parc immobilier de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) représente un frein de plus en plus important à la poursuite de sa mission et au développement de ses activités. À tel point que l’organisation a entamé des pourparlers avec le ministère de la Santé concernant la construction d’un nouveau complexe hospitalier.
Parmi les bâtiments qu’on retrouve sur le site de l’IUCPQ
Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
, plusieurs ont été construits il y a plus de 60 ans, à une époque où les normes de construction et les protocoles de soins n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui.
Le directeur des services techniques de l’IUCPQ
Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
, Denis Potvin, mentionne que même s’ils ont été bien entretenus, les anciens pavillons présentent une vétusté fonctionnelle. Les adapter aux besoins actuels constitue un défi de taille.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Institutionnel.
Des travaux d’importance ont débuté à l’entrée du cegep de Ste-Foy et de la salle Albert-Rousseau. L’article de février du Soleil semble expliquer la nature de ces travaux.
Pour mieux vous situez, voici l’emplacement sur Google Maps.
Cégep de Sainte-Foy: un campus plus vert.
Crédit et source : Jean-François Néron, Le Soleil
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Institutionnel.
Le YMCA St-Roch semble terminer; on peut voir à quoi ressemble l’intérieur, sur une des photos la piscine se révèle.
De l’autre côté de la rue, le nouvel immeuble de l’Auberivière progresse.
Les deux nouvelles bâtisses vues de la côte d’Abaraham.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Institutionnel.