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Québec, le 2 septembre 2021 – Les nouveaux rôles triennaux d’évaluation foncière 2022-2023-2024 des villes de Québec, de L’Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures, formant l’agglomération de Québec, ont été déposés ce jeudi 2 septembre par la Ville de Québec, conformément aux dispositions de la Loi sur la fiscalité municipale.
La valeur du parc immobilier de l’agglomération de Québec a atteint un nouveau sommet, passant de 88 milliards $ à plus de 91 milliards $, soit une hausse de 3,5 % de valeur globale. Le parc immobilier de l’agglomération compte dorénavant 188 164 unités d’évaluation, soit 2 932 de plus qu’au moment du dépôt du rôle 2019-2020-2021.
Les nouveaux rôles d’évaluation entreront en vigueur le 1er janvier 2022. Les valeurs inscrites reflètent les conditions du marché au 1er juillet 2020, tel que l’exige la loi.
Principales variations selon les catégories d’immeubles
Le marché immobilier de l’agglomération a progressé de façon un peu plus importante que lors du dernier dépôt des rôles. La valeur globale des propriétés dans le secteur résidentiel toutes catégories confondues (unifamilial, copropriétés divises, 2 à 5 logements et 6 logements et plus), a progressé de 3,5 %, comparativement à 1,4 % lors du dernier dépôt des rôles.
Pour les seules propriétés unifamiliales, on observe une hausse de 3,2 % de la valeur globale comparativement à 0,3 % lors du dernier dépôt des rôles. En ce qui concerne le marché des copropriétés divises (condominiums), il indique plutôt une légère variation de valeur de -0,6 % comparativement à -4,3% lors du dernier dépôt de rôle. Les propriétés de 2 à 5 logements voient leur valeur globale augmenter de 3,4 %. Finalement, les immeubles de 6 logements et plus ont connu une croissance de 8,3 %.
La valeur globale des immeubles non résidentiels a augmenté de 2,5 %. Ce parc inclut entre autres les hôtels et les motels, dont la valeur globale a connu une baisse de 10,1 %. Il comprend aussi les centres commerciaux dont la variation globale de valeur est de – 6,6 %. Quant aux immeubles industriels, leur valeur globale a progressé de 10,1 %.
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Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Trudel Alliance s’apprête à lancer les travaux de démolition d’une portion de Fleur de Lys. Suivra la première étape de la mutation : construction au cœur du site, dès le début 2022, de quelques tours qui culmineront entre 16 et 20 étages et totaliseront plus de 1000 logements. Ce ne sera que le prélude de la transformation majeure qui créera un tout nouveau quartier en lieu et place d’une bonne partie du centre commercial qui sera rasée.
Pour pouvoir réaliser cette ambitieuse entrée en matière, l’entreprise des frères Jonathan et William Trudel doit cependant obtenir une modification au zonage afin que la fonction résidentielle, ainsi que ces hauteurs de construction, soient autorisées. Elle n’a donc eu d’autre choix que d’ouvrir son jeu dans le cadre d’une consultation publique récente, passage obligé avant d’obtenir le changement réglementaire souhaité.
Le vice-président et cofondateur Jonathan Trudel, ainsi que son conseiller en architecture Érick Rivard, ont alors révélé que la phase 1 du projet inclura trois chantiers d’importance:
1) Un complexe résidentiel de quelque 400 logis en location répartis dans 4 bâtiments; le premier de 8 étages, l’autre de 10 étages, le troisième de 12 ou 13 étages puis le plus haut de 15 ou 16. Ils pousseront dès janvier pour être complétés à l’été 2023;
2) Une résidence pour personnes âgées de 400 appartements sur 16 étages. Début des travaux au cours de l’hiver 2022 pour une livraison à l’automne 2023;
3) Un bâtiment plus mince, mais plus haut, collé au pavillon de l’UQTR qui a été aménagé dans l’ancien Sears : 230 logements, notamment pour les étudiants, répartis sur 20 étages. Échéancier : été 2022 à printemps 2024.
Les promoteurs annoncent des toitures vertes, des stationnements souterrains pour les résidents, le prolongement des rues de Vanier sur le terrain de Fleur de Lys, une accessibilité en vélo et à pied, d’autres immeubles résidentiels et de bureaux…
«On commence avec ces phases-là», note Érick Rivard. «Mais on va développer tout un quartier. Ce sont les bâtiments, à terme, qui vont être les plus imposants sur le site.»
«Les travaux de déconstruction sont prêts à débuter», ajoute Jonathan Trudel. «Aussitôt qu’on a l’aval de la Ville de Québec, concernant les premières phases, on va être prêts à débuter les travaux de déconstruction dès cet automne.»
Les premiers habitants arriveraient en juillet 2023. «On aurait le cœur de Fleur de Lys qui serait en fonction.» Les 1030 logements ainsi que des espaces verts seraient alors terminés.
Avez-vous visité Fleur de Lys récemment? Une aile a été entièrement vidée de ses commerçants, celle située sommairement entre le Sports Experts et l’ancien Sears, du côté de l’autoroute Laurentienne. La halte de restauration a aussi été évacuée par ses occupants, relocalisés plus à l’ouest. Cette section désertée sera la première à tomber sous le pic des démolisseurs.
Le commerce de détail a évolué depuis l’ouverture de Fleur de Lys en 1962, fait remarquer Jonathan Trudel. Il faut repenser les centres commerciaux.
«Le modèle n’est plus viable sous cette forme.» L’entièreté du site sera donc remodelée.
Ce n’est toutefois pas la fin de la galerie marchande, avance M. Trudel. Elle sera cependant repensée. La vaste aile qui trône toujours depuis l’épicier Maxi jusqu’à l’ancien La Baie sera un jour éliminée. On le voit sur les plans du projet : des habitations germeront sur les ruines.
Mais le centre d’achat sera reconstruit sous les tours d’habitation que Trudel Alliance veut ériger rapidement. Cette configuration, avec des centaines de clients dans les immeubles du dessus, permettra d’attirer de nouvelles bannières, escompte Jonathan Trudel.
Pendant les travaux, il assure que le centre commercial demeurera animé. Et que les commerçants actuels pourront rester. Tout un défi.
Un billet précédent avec des illustrations du projet et d’autres informations
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Québec, le 30 août 2021 – La Ville de Québec présente aujourd’hui le tout premier grand projet de la Zone d’innovation Littoral Est: « Le Garage ». Développé au cœur de la ZILE, « Le Garage » deviendra le point de rassemblement pour toutes les initiatives et les projets de la Zone d’innovation et sera un lieu propice au développement, à la promotion et à l’attraction d’entreprises technologiques. Espace d’incubation, de soutien à l’entrepreneuriat, lieu de participation citoyenne et d’innovations sociales, ce centre d’expertise en technologies durables deviendra un bâtiment emblématique du secteur; pivot de renouveau.
« Aujourd’hui, nous marquons le pas pour le projet de la Zone d’innovation Littoral Est qui rayonnera par la mise en place du Garage, a expliqué le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Ce lieu emblématique sera une véritable plaque tournante des services aux entreprises par la présence de l’incubateur spécialisé en technologies propres 2 Degrés, tout en regroupant des représentants des principaux acteurs du développement socioéconomique de la ville de Québec. »
« Le Garage » est un excellent point de départ pour retisser la trame urbaine du secteur. Il favorisera l’accueil de projets immobiliers à proximité vu le paysage qui sera nettement amélioré, raconte fièrement Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif, responsable de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. »
« La vie de quartier y sera des plus intéressantes. Les entreprises qui s’installeront dans la Zone d’innovation s’activeront dans une perspective de développement durable, a souligné Mme Suzanne Verreault, conseillère du district de Limoilou et membre du comité exécutif responsable du développement durable. »
Zone d’innovation Littoral Est (ZILE)
Situé en bordure du fleuve, entre les quartiers Maizerets et du Vieux-Moulin, le projet ZILE est la création d’une zone d’innovation technologique axée sur le développement durable, regroupant des entreprises, des centres de recherches et des institutions œuvrant principalement dans les secteurs économiques suivants, qui présentent des profils de croissance importants : mobilité et logistique intelligente du transport, santé durable et technologies propres urbaines.
(…)
« Le Garage » deviendra le point de rassemblement pour toutes les initiatives et les projets de la Zone d’innovation. Bâtiment emblématique, au cœur du quartier, il sera un pivot et symbole de renouveau du quartier ainsi qu’une vitrine du créneau du bâtiment vert et intelligent, carboneutre et connecté.
Il sera :
Porte d’entrée du Groupe des incubateurs-accélérateurs de Québec, il offrira un nouvel espace d’incubation et de transfert en technologies propres. Il permettra d’accueillir des équipes de recherche et de développement et favorisera des partenariats entre entreprises et chercheurs;
Espace d’accueil, de diagnostic et de référencement des entrepreneurs et partenaires d’accompagnement des entreprises ou de formation et de recherche;
Lieu de participation citoyenne et d’innovation sociale;
Centre d’expertise et de démonstration d’entreprises technologiques durables avec salles de formation.
Il a été réfléchi de manière à ramener la tranquillité dans le secteur notamment par le retrait d’une activité industrielle (pas de camionnage ni d’entreposage, donc moins d’achalandage et de bruit pour les résidants).
Sur le site, la création d’espaces verts et le verdissement seront à l’honneur avec toits verts, plantation d’arbres et d’arbustes, etc. L’aménagement d’espaces de repos et d’une place publique sont également prévus. L’avènement de petits commerces aux environs viendront dynamiser la vie de quartier.
La transformation du secteur s’articule autour d’un axe nord-sud sur lequel se déploient des interventions publiques audacieuses et durables : une ligne de tramway, une place publique comme porte d’entrée au site, Le Garage et son arrière-cour, et le corridor des Cheminots. Sur le plan de la circulation, des liens est-ouest pour les déplacements actifs et les véhicules se connectent au réseau existant et dictent l’implantation des futurs bâtiments.
Le projet « Le Garage » et son pourtour nécessiteront un déploiement successif conciliant des travaux de décontamination dont certains sont déjà réalisés et d’autres en cours ainsi que la conversion de l’actuel garage municipal situé au 1252, chemin de la Canardière, le site identifié propice pour la réalisation du projet.
* A noter que durant la conférence de presse, le maire Labeaume a mentionné à plusieurs reprises la Station F située à Paris, endroit visité par le maire et dont on veut manifestement en avoir l’équivalent à Québec, soit un incubateur d’entreprises important.
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* Les pourparlers pour un hôtel de 250 chambres sont très avancés mais suspendus jusqu’en 2023 à cause de la pandémie
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Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Le propriétaire du Sanuel-Holland espère que cette fois sera la bonne, qu’il pourra finalement agrandir le complexe immobilier de six tours. Dans la dernière mouture du projet présentée à l’administration municipale, 168 logements apparaîtront progressivement à partir du printemps le long de l’avenue Ernest-Gagnon, sur les ruines d’un ancien poste de la GRC et un stationnement.
Depuis janvier que nous tentions d’échanger avec un dirigeant de Canadian Apartment Properties Real Estate Investment Trust (CAPREIT), un fonds de placement de Toronto qui a mis la main sur le Samuel-Holland en 2012. Puis, lundi matin, tandis que nous participions, en visioconférence, à la rencontre hebdomadaire des journalistes de la rédaction du Soleil, notre cellulaire a vibré. L’écran annonçait un appel du président et chef de la direction du géant de l’immobilier, Mark Kenney.
Après trois articles au sujet de l’état de délabrement avancé de sa propriété du 870, avenue Ernest-Gagnon — l’ancien quartier général local de la Gendarmerie royale du Canada déserté en 1996 — il tenait à nous dire que, lui, il est prêt depuis des années à éliminer cette verrue, à bâtir en neuf. De lourdes tracasseries administratives freineraient cependant son ambition d’ajouter des dizaines de portes au complexe comptant déjà presque 800 logis et plus d’une quarantaine de locaux commerciaux.
«Le projet au 870, Ernest-Gagnon implique la transformation du bâtiment commercial [abandonné] et du stationnement [de surface voisin] en un immeuble de 8 étages avec environ 168 unités locatives», nous explique Mark Kenney. Il y aura également deux niveaux souterrains pour les voitures.
CAPREIT a donc amaigri sa vision pour ces lots. Dans la version «2017», soumise à la Ville, il était proposé d’ériger une structure en trois paliers, de 4, 8 et 11 étages. La hauteur de cette future construction aurait oscillé entre 12 mètres et 35 mètres.
La proposition «2021» a le gros avantage de permettre à CAPREIT de se conformer au Programme particulier d’urbanisme du pôle urbain Belvédère produit par la Ville. Celui-ci exige une hauteur maximale de 16 m à 24 m, soit 5 à 8 étages et que la structure soit plus basse sur le bord de la rue.
Cela a également l’avantage d’éviter d’avoir à demander un changement au zonage, avec les consultations publiques que ceci implique.
2 et 8 étages
Sur les nouvelles perspectives architecturales fournies, nous voyons un bâtiment de deux étages en bordure de la rue. Des «maisons de ville».
À l’arrière, une construction plus volumineuse où sera regroupé l’essentiel des logements. Tous offerts en location, pas pour vendre, annonce le patron de l’entreprise dont les possessions vaudraient autour de 11 milliards $.
Mark Kenney ajoute : «CAPREIT peaufine les détails du design du projet avec son équipe de consultants et escompte déposer sa demande de permis de construction au début 2022.»
Voilà bien des années que des développeurs lorgnent ces terrains de grande valeur, dans le populaire quartier Saint-Sacrement. CAPREIT rêve d’y ériger des tours depuis l’achat du Samuel-Holland en 2012. Des propriétaires précédents avaient aussi beaucoup d’ambition, mais s’étaient cassé le nez contre l’opposition populaire.
CAPREIT travaille son plus récent projet depuis la fin 2019, rappelle Mark Kenney. Le fonds torontois avait alors soumis un dossier à la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ). La cause avait été entendue en février 2020. Sans succès. L’entreprise a retravaillé ses plans et est revenue à la charge en janvier 2021. Les commentaires auraient été beaucoup plus favorables, ce qui donne espoir que le permis de construction sera délivré à la suite de «modifications mineures».
«Pour l’heure, un permis de démolition a été octroyé pour le bâtiment existant et le travail doit début en août.»
Mark Kenney évalue que l’investissement total sera «quelque part entre 40 millions $ et 50 millions $».
Le président et chef de la direction de CAPREIT, Mark Kenney, pense que les gouvernements du Québec et du Canada devraient rapatrier les pouvoirs en matière d’habitation, de zonage. Les Villes mettraient trop de bâtons dans les roues des promoteurs.
Son entreprise est prospère. Elle a des liquidités à investir, des moyens pour construire des milliers et des milliers de logements, dit-il.
Mais les municipalités — leurs règles de zonage — freineraient les chantiers. «Le problème, c’est que nous avons besoin de plus de logements. […] La volonté de construire est là. Mais ça prend des années et des années parce que cela relève du municipal.»
Le Canada, le Québec, sont des terres d’accueil pour les immigrants, explique-t-il notamment. Les nouveaux arrivants ont cependant besoin d’un toit rapidement. Pour favoriser l’arrivée de nouveaux résidents, les gouvernements supérieurs devraient donc établir un «plan» national pour le logement.
Plus gros
Les promoteurs immobiliers font face à des coûts de matériaux en hausse, ajoute-t-il. Tout comme à une crue impressionnante du prix des terrains. Ils doivent donc pouvoir construire plus gros, plus haut, pour rentabiliser leurs investissements, plaide Mark Kenney.
Sauf que les démarches pour faire changer le zonage municipal en conséquence sont longues et difficiles, selon lui. D’autant que les villes font souvent face à de la contestation populaire.
Voilà pourquoi, pour l’investisseur, les gouvernements du haut devraient décider.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
Vous êtes invités à des activités de participation publique concernant la phase 1 du redéveloppement du site Fleur de Lys centre commercial, le long de l’autoroute Laurentienne. Des modifications à la réglementation sont nécessaires pour réaliser le projet et sont expliquées dans le sommaire décisionnel pour le règlement R.V.Q. 2994 (voir la section Documents).
Les modifications proposées concernent la première phase de redéveloppement du site Fleur de Lys centre commercial laquelle consiste à construire deux premiers bâtiments résidentiels d’une hauteur de 16 étages et un troisième bâtiment résidentiel d’une hauteur de 20 étages, incluant des usages commerciaux et publics.
Pour permettre la réalisation du projet, les normes d’usages, d’implantation et de hauteur en vigueur doivent être modifiées.
Toutes les informations sur cette séance d’information en ligne qui aura lieu le 26 août à 19:00
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Conférences / évènements.
Récemment, Québec Urbain faisait paraître un billet avec photos quant au projet de Benmore sur le parc. Il y avait une grande pancarte sur les lieux, des camions, des ouvriers, etc. Nous avons finalement commmuniqué avec le courtier immobilier du projet et les travaux ne sont pas commencés. En fait, ceux qui ont été photographiés sont ceux du chantier de la Ville de Québec qui aménage un parc public appelé le Sentier des grands domaines de Sillery
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo.
Le projet et sa page Facebook
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.
Tout porte à croire que l’immeuble qui a abrité la GRC pendant de nombreuses années est voué à la démolition. Des barricades ont été installées en prévision de cela.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Institutionnel.