Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Types de projet »

Nouvelles résidences pour religieux et laics dans St-Sacrement – état des travaux (3)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2021 Commentaires fermés sur Nouvelles résidences pour religieux et laics dans St-Sacrement – état des travaux (3)

Deux vues de ce projet de la côte St-Sacrement et les deux du dessous de la rue Garnier

Nouvelle résidence pour religieux et laïques dans St-Sacrement – état des travaux (2).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Logement locatif ou social.

Le Bacc: état des travaux (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2021 Commentaires fermés sur Le Bacc: état des travaux (2)

Ce projet n’avait pas été mis à jour depuis deux mois; je viens de prendre des clichés que je vous présente.

Le Bacc: état des travaux.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.

Le Boisé Bégin: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2021 Commentaires fermés sur Le Boisé Bégin: état des travaux

Le site internet du projet

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Résidentiel.

Un entrepreneur promet d’éliminer les «verrues» de la rue Saint-Paul

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 mars 2021 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Aujourd’hui, nous vous offrons un quatre pour un dans le cadre de notre série. Quatre propriétés du Vieux-Port ayant une valeur historique, toutes mal en point c’est le moins que l’on puisse dire. Et toutes rachetées par un même entrepreneur qui promet d’éliminer d’un coup ces «verrues» de la rue Saint-Paul, à coup de millions de dollars.

QUELQUES VESTIGES DÉSOLANTS

Dans cette rue touristique faite de petits restos, d’antiquaires et de galeristes, le quatuor négligé détonne.

De la première propriété, apparue en 1820, il ne subsiste presque rien; un incendie a porté le coup de grâce au 141, rue Saint-Paul fin 2017. Le terrain est sommairement clôturé, un grand placard publicitaire annonce un nouveau projet immobilier.

De la seconde, au 196, il ne reste que la façade! À l’arrière, l’immeuble érigé vers 1860 a été rasé. Une structure temporaire de béton et de métal soutient le seul mur de vieilles pierres encore debout.

La troisième, au 209, est très abîmée. Cette maison jaune de 1847 a reçu quelques soins d’urgence pour éviter l’effondrement, mais on attend le véritable traitement-choc.

La quatrième, finalement, au 213, rue Saint-Paul, témoigne du passé plus industriel du quartier. Durant près de 60 ans, le bâtiment a logé un atelier de gravure. Mais il a été démoli il y a déjà plus de cinq ans. Récemment, une grande fondation de béton a été coulée sur le lot… sans qu’on sache avec précision ce qui poussera dessus. Le propriétaire est engagé dans un bras de fer avec le ministère de la Culture qui a refusé toutes les versions de son projet soumises jusqu’ici.

PRÊT À CONSTRUIRE «IMMÉDIATEMENT»

Au téléphone, l’homme d’affaires Nicolas Paradis laisse transparaître son exaspération. Il a des plans pour les quatre propriétés et se dit prêt à construire «immédiatement»… si le ministère de la Culture lâche du lest.

C’est que les fonctionnaires n’apprécient pas les dessins architecturaux présentés pour les 209 et 213, rue Saint-Paul. Au début du mois, le patron de l’entreprise G Paradis a encaissé une autre rebuffade : «Nous vous informons que le Ministère n’a pas l’intention d’accorder l’autorisation tel que demandé.»

Puisque nous sommes dans le site patrimonial du Vieux-Québec, inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, cette autorisation est essentielle.

Nicolas Paradis s’affiche ferme : si ses plans ne sont pas approuvés, les quatre constructions seront sur la glace. «C’est un projet global.»

Hébergement touristique

Voilà déjà un petit moment que l’entrepreneur tente de s’implanter sur la rue Saint-Paul. Il a fait parler de lui dans les médias parce qu’il désire une cinquantaine de logements touristique de type Airbnb à l’adresse 196.

Le dossier passait toutefois mal, des citoyens se plaignaient du manque de logements pour des résidents. Et la Ville a limité le développement de ce type d’hôtellerie dans le secteur.

M. Paradis a fait une offre. «J’ai dit : “Acceptez mon changement de zonage. Et si vous acceptez, je m’engage, moi Nicolas Paradis, à acheter tous les autres immeubles et à faire un projet d’ensemble”.»

«Je leur disais que j’allais me porter acquéreur des verrues urbaines qu’il y avait sur la rue Saint-Paul pour les raviver, pour les reconstruire. […] Je vais tout arranger votre rue comme il faut.»

Raviver Saint-Paul

Le concept Raviver Saint-Paul était né. Quatre lots, quatre bâtiments : 45 appartements touristiques, un restaurant, quatre locaux commerciaux, 27 logements en location longue durée.

Nicolas Paradis conçoit, construit puis gère ses immeubles. Sans donner le détail du budget, il offre une évaluation : «Une fois les projets faits, on peut parler d’une valeur d’une trentaine de millions $»

213, RUE SAINT-PAUL

Le 213, rue Saint-Paul a été démoli après le départ de Gravure Universelle en 2014. Le promoteur n’a pas encore obtenu l’autorisation du ministère de la Culture pour construire dessus.

«Dans années 50-60, c’était quasiment toutes des industries dans le Vieux-Québec», se remémore Simon Guay. «On aimait bien l’emplacement.»

Nous l’avons joint à Saint-Jean-Chrysostome. C’est là que Gravure Universelle est déménagée en 2014. Avant, cependant, son entreprise brassait des affaires au 213, rue Saint-Paul.

Son père avait installé sa «shop» là en 1958. Le fils a commencé à y bosser au milieu des années 80. À l’époque, se souvient-il, il y avait plusieurs ateliers dans le quartier, des compagnies maritimes aussi, même un marchand d’armes à feu.

Puis, le tourisme s’est développé, les bâtiments ont été retapés, des boutiques différentes ont fait leur apparition. «Ce n’était plus adéquat pour une industrie.»

Simon Guay est donc parti trouver plus d’espace sur la Rive-Sud, plus près de sa résidence. Peu après son départ, le 213, rue Saint-Paul a été démoli.

LE PROJET: Nicolas Paradis voit ici un immeuble de 6 étages comptant 21 logements et 2 commerces. La construction envelopperait la maison jaune du coin de la rue Saint-Thomas. Même qu’une partie de l’immeuble neuf serait érigée en porte-à-faux par-dessus le 209, rue Saint-Paul. C’est ce qui déplaît au ministère de la Culture qui bloque le projet. M. Paradis, lui, invoque des normes de construction, plaide que ces étages au-dessus de la maison patrimoniale la protégeraient de la neige. La fondation est coulée, mais il manque l’autorisation du ministère pour poursuivre. «J’avais commencé les travaux, mais je vais être obligé d’arrêter très très bientôt. […] Si dans deux, trois semaines je n’ai pas de solution, je vais être obligé d’arrêter, c’est sûr.»

Le ministère de la Culture n’a pas répondu à nos questions avant la publication de cet article.

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209, RUE SAINT-PAUL

Cette maison jaune de 1847 a reçu quelques soins d’urgence pour éviter l’effondrement, mais on attend le véritable traitement-choc.

La maison jaune de trois étages de l’intersection des rues Saint-Paul et Saint-Thomas a droit à une fiche au Répertoire du patrimoine culturel du Québec.

Elle n’a toutefois pas hébergé de personnage de renom ni été au cœur de grands événements. Sa valeur réside plutôt dans son âge (1847), peu d’immeubles du secteur étant plus vieux, explique la Ville de Québec dans son Répertoire du patrimoine bâti.

«L’immeuble est plutôt sans histoire», lit-on. «Il a cependant accueilli durant son premier siècle d’existence des activités de restauration au rez-de-chaussée, dont le restaurant Globe de 1880 environ à 1943, qui était une véritable institution de ce quartier portuaire. Le bâtiment a aussi été témoin de la période de grande effervescence commerciale du port au 19e siècle, puis de son déclin au profit des activités industrielles et, enfin, de la réhabilitation du Vieux-Port à partir des années 1980 avec la venue du marché et de la consolidation de la fonction résidentielle et récréotouristique.»

En 2011, Dominique Albernhe a acheté la propriété qui a été endommagée par un incendie au cours des années suivantes. Elle a ensuite dénoncé l’intransigeance de la Ville qui refusait la démolition et l’érection d’un hôtel, notamment.

LE PROJET: «Je me suis engagé à restaurer le 209, Saint-Paul, à le remettre sur pied.» Nicolas Paradis a acheté le bâtiment et l’a retapé en partie. Notamment en reconstruisant des planchers et en stabilisant la fondation. S’il convainc le ministère de la Culture, le rez-de-chaussée accueillera une galerie d’art, dit-il. Deux ou trois logements seraient aménagés aux étages.

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196, RUE SAINT-PAUL

Le 196, rue Saint-Paul avait été construit en 1860.

En 1860, Georges-Honoré Simard rachète les parts de ses associés afin de devenir l’unique propriétaire du moulin à plâtre Quebec Plaster Mill, apprend-on dans cet historique diffusé par la Ville de Québec.

Il a embauché le célèbre architecte Charles Baillargé pour concevoir, juste à côté, un bâtiment où installer le magasin et les bureaux. De cet édifice, il ne subsiste plus que la façade, au 196, rue Saint-Paul.

D’aucuns se souviendront qu’un restaurant de fruits de mer a déjà logé sur le lot, mais du côté du bassin Louise. Nous avons retrouvé des photos du Poisson D’Avril et de La Cabane qui ont occupé le local ouvrant sur la rue Quai Saint-André.

LE PROJET: Il y aura un nouveau restaurant ici, si le plan du promoteur Nicolas Paradis se concrétise. Le Clandestin, c’est son nom, sera accessible par les deux faces de l’immeuble, rue Saint-Paul et rue Quai Saint-André. Il offrira un décor de l’époque de la prohibition, selon le prospectus promotionnel. Dessus seront aménagés 45 appartements touristiques. La clientèle cible sera des entreprises qui cherchent un logis pour des employés, durant un à trois mois environ. Mais il sera aussi possible de louer pour une nuit. À la Ville, la conseillère en communication Audrey Perreault confirme que les opposants au projet, qui avaient contacté Le Soleil, n’étaient pas assez nombreux pour l’organisation d’un référendum; donc, le zonage a été modifié et M. Paradis pourra demander un permis de construction pour son établissement de type Airbnb.

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141, RUE SAINT-PAUL

Le 141, rue Saint-Paul, tel que veut le construire le promoteur Nicolas Paradis.

La maison Tremain-Stuart a été érigée en 1820 par l’entrepreneur maçon James Stuart, à la demande du promoteur immobilier Benjamin Tremain.

Au fil des ans, entre autres, un notaire, un épicier, un ferblantier puis un cordonnier devinrent successivement propriétaires. D’ailleurs, dans Le Soleil du 10 janvier 1966, on relate un vol à main armée survenu chez le cordonnier Blouin du 141, rue Saint-Paul. Les deux bandits masqués avaient ligoté l’homme; «[Ils] ont raflé le contenu de la caisse, soit environ 40$».

La maison a changé de main plusieurs fois. Puis a défrayé la manchette parce que laissée à l’abandon durant de nombreuses années. Quand elle a brûlé, en décembre 2017, la Ville de Québec envoyait des avis d’infraction et des amendes depuis cinq ans pour dénoncer le manque d’entretien et la salubrité douteuse. En 2015, un expert avait recommandé sa démolition. Une entreprise l’avait acquise après l’incendie pour y aménager des lofts touristiques, mais le projet est tombé.

LE PROJET: Le permis de construction a été octroyé, confirme Audrey Perreault, de la Ville. Il est question d’un nouvel immeuble. Il y aura un commerce au rez-de-chaussée et trois logements aux étages supérieurs. Le bail commercial n’a pas encore été signé, note Nicolas Paradis.

Le 196, rue Saint-Paul aura une façade sur la rue Quai Saint-André. Quelque 45 appartements touristiques et un restaurant seront construits.

Le dernière version de l’immeuble que veut ériger l’entrepreneur sur le 213, rue Saint-Paul. Une partie se trouve au-dessus de la maison jaune du coin.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Histoire, Logement locatif ou social, Patrimoine et lieux historiques.

Des images du projet Jac

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 mars 2021 2 commentaires

Le projet

* Merci à un fidèle lecteur (PP Daoust)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Le projet de tour de 100 M$ à Place Québec «sur la glace» indéfiniment

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 mars 2021 3 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Annoncée depuis deux décennies, la transformation de plus de 100 millions $ de Place Québec attendra encore. Les proprios, Industrielle Alliance (IA) et la FTQ, ont mis les plans de la future tour d’au moins 15 étages sur une tablette, indéfiniment.
«Le projet de Place Québec est sur la glace», confirme au Soleil le responsable des relations publiques chez IA, Pierre Picard. «Pour l’instant, nous préférons attendre.»

Attendre jusqu’à quand? En fait, ce chantier ne figure plus à l’agenda des deux joueurs d’impact du marché immobilier québécois. «Il n’y a plus d’échéancier du tout.»

M. Picard demeure flou quand on aborde la raison de ce remisage. «La porte n’est pas fermée du tout de notre côté à développer Place Québec, loin de là, mais le contexte n’est pas propice en ce moment.»

Pourtant, le concept avait été développé : «On avait avancé, on avait progressé dans ce projet-là. On avait un beau projet à présenter.»

Ascenseur public

Oubliez, donc, l’immeuble de bureaux qui devait pousser à l’intersection de la rue Saint-Joachim et de l’avenue Honoré-Mercier, à l’ombre du Hilton de la colline Parlementaire.

Oubliez aussi le lien qui aurait été créé entre le secteur de l’Assemblée nationale, en haut, et le faubourg Saint-Jean-Baptiste, au bas. Sur les croquis figurait la pièce maîtresse de l’aménagement : un ascenseur public grimpant directement vers le belvédère situé entre l’hôtel et le centre des congrès, note Pierre Picard.

Oubliez finalement le remodelage complet des halles commerciales de Place Québec.

Depuis 2000

Ce revirement est étonnant puisque la construction a été annoncée à plusieurs reprises.

Déjà en 2000, 2001, il était question d’ériger une quinzaine d’étages sur le basilaire de Place Québec. Le complexe venait d’être acheté au privé par la Société immobilière du Québec, donc par l’État québécois, pour 13,8 millions $, lit-on dans des articles du Soleil. Le gouvernement évoquait alors un budget de 20 à 30 millions $ pour la future tour.

En 2008, il était encore question d’un investissement d’envergure imminent dans les journaux. Cette année-là, le Fonds immobilier de solidarité de la FTQ et l’entrepreneur Tony Accurso avaient décaissé 45 millions $ pour mettre la main sur la bâtisse. Les nouveaux maîtres des lieux planifiaient une expansion de Place Québec évaluée à 50 millions $.

Mais, deux ans plus tard, la FTQ et Tony Accurso se sont séparés.

Le projet de tour n’était toutefois pas enterré. En 2013, l’Industrielle Alliance a signé avec la FTQ pour le relancer.

Les médias de la région titraient que les permis avaient été octroyés, que les ouvriers allaient se mettre à l’ouvrage. Aussi, des plans avaient été présentés aux regroupements de citoyens et de gens d’affaires du quartier pour garantir l’acceptabilité sociale de l’entreprise. On évoquait maintenant une enveloppe de 100 millions $, parfois 150 millions $.

Le calendrier a toutefois été étiré. Mais le désir de construire demeurait intact. En 2017, la maquette finale était peaufinée en prévision des travaux, lisait-on dans Le Soleil.

Puis, le dossier s’est retrouvé sur une voie de garage.

Et maintenant?

IA ne ferme pas la porte complètement, indique Pierre Picard. «On reconnaît tout le potentiel qu’il y a à Place Québec pour du développement futur. C’est un site exceptionnel.»

Mais le contexte pandémique ne serait pas propice à reprendre la réflexion sur l’avenir du bâtiment. «On n’a aucun projet, en ce moment, pour Place Québec.»

Selon le rôle municipal d’évaluation, Place Québec vaut 29 395 000 $. Le zonage autorise déjà un bâtiment de 77 mètres. Mais il arrive périodiquement que des promoteurs obtiennent la permission de bâtir plus haut que permis, après négociation avec la Ville.

L’article

Un billet précédent en août 2017

Un billet précédent en novembre 2007

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Des condos appelés à s’apprécier plus vite que le marché

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2021 2 commentaires

André Dubuc
La Presse

Une firme d’intelligence artificielle du domaine immobilier a identifié 10 secteurs géographiques pour lesquels le prix des condos devrait s’apprécier plus rapidement que le marché à la suite de la mise en fonction du Réseau express régional.

Fondée en 2020 par Sean Tassé et Jordan Owen, fils de l’un des deux frères Owen derrière la société Mondev, la société SquareFeet.ai s’est intéressée aux condos construits depuis 2000 et qui ont été vendus en 2020 se trouvant dans un rayon d’un kilomètre à vol d’oiseau d’une station de métro ou d’une future station du Réseau express métropolitain (REM). Elle a ensuite calculé un prix de revente moyen au pied carré par stations.

Le REM est le réseau de trains électriques de 26 stations et de 67 km de la Caisse de dépôt qui devrait entrer en fonction au milieu de 2022 pour le tronçon reliant Brossard au centre-ville et en 2023 et 2024 pour les autres tronçons. Une mise à jour des délais et du coût de réalisation a été promise par le patron de la Caisse, Charles Emond.

SquareFeet.ai, comme les auteurs d’études antérieures, a constaté une forte corrélation entre la valeur d’un condo et le temps de transport entre la propriété et le centre-ville.

Les analystes de la jeune pousse ont divisé l’échantillon des stations en trois groupes. Les stations de métro et de REM situées à moins de 15 minutes du centre-ville, celles situées entre 15 et 24 minutes et celles entre 25 et 35 minutes.

Avec l’entrée en service du REM, certaines copropriétés qui se trouvent actuellement à une heure de transport du centre-ville vont voir le temps de parcours raccourcir considérablement.

Pour un temps de transport vers le centre-ville équivalent, l’écart de valeur est actuellement significatif entre un condo près d’une future station du REM et la valeur d’une unité à proximité d’une station de métro. Il est d’au moins 100 $ le pied carré dans neuf des dix secteurs identifiés.
Pour un condo de deux chambres d’une superficie de 800 pieds carrés, on parle d’une plus-value potentielle de 80 000 $ qui ne demande qu’à être saisie.

L’écart devrait disparaître rapidement une fois le REM en service, soutient la société techno.
Invité à donner son point de vue, Francis Cortellino, chef analyste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, invite à la prudence. Il convient que la venue du REM va stimuler la demande de logements autour des stations, mais il ignore comment l’offre va réagir. « Si les terrains à développer sont en grand nombre dans un secteur donné, l’abondance de l’offre pourrait restreindre la hausse des prix », fait-il valoir.

L’écart de valeur toujours présent

« La beauté de l’affaire est que nous avons constaté que l’impact du REM sur le temps de transport au centre-ville ne se reflète pas encore dans le prix des condos dans la plupart des marchés », soutient Jordan Owen, chef de la direction de Squarefeet.ai, dans un entretien.

Les plus forts escomptes se concentrent autour des futures stations Du Ruisseau, Sunnybrooke, Pierrefonds-Roxboro, Kirkland, Deux-Montagnes, Grand-Moulin et Brossard.

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Voir aussi : Condo, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Nouveau projet: NUVO Quartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mars 2021 10 commentaires

Quartier NUVO est un projet d’envergure qui comprendra 426 condos locatifs. La première phase sera prête pour habitation à compter de l’été 2022.

Le Quartier NUVO sera localisé à proximité des bureaux gouvernementaux d’Estimauville, des voies d’accès principales dont le Tramway, piste cyclable, autobus, etc. À moins de 15 minutes de la Colline Parlementaire, de la Baie-de-Beauport et du Vieux-Québec, ce projet offrira une localisation sans pareil permettant un équilibre parfait entre le travail et les loisirs.

Le lancement des locations se fera à compter du printemps 2021.

Vous désirez être parmi les premiers informés? Inscrivez-vous à notre liste de clients prioritaires et nous vous recontacterons dès le lancement officiel!

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

À quand des tours sur les restes de l’ancien Bâton Rouge de Sainte-Foy?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mars 2021 5 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Longtemps animé par les clients du Deauville, puis du duo Bâton Rouge-Burger King, le restaurant abandonné de l’intersection de l’avenue Lavigerie et du boulevard Laurier fait saliver les promoteurs immobiliers depuis des décennies. Pourtant, les restes du bâtiment maculent toujours l’entrée ouest de la capitale. Aujourd’hui, dans le cadre de notre série, faisons un arrêt près des ponts : l’ancien resto de Sainte-Foy, ils vont en faire quoi?
PEU DE TRACES DU PASSÉ

Au 3000, boulevard Laurier, il ne subsiste plus vraiment de traces de l’effervescence passée.

Le bâtiment vide est planté dans un désert asphalté. À l’extérieur, il est bariolé de quelques graffitis. À l’intérieur, les banquettes de cuirette rouge ont disparu; tout a été cureté, même le revêtement des murs et plafonds. Seule une vieille affiche oubliée du Bâton Rouge témoigne.

Depuis le départ des restaurants, les locaux ont été peu utilisés. Des promoteurs d’un autre complexe immobilier, le Quartier QB, ont néanmoins laissé des marques après leur passage en 2015. Ils s’étaient installés ici pour vendre leurs copropriétés du chemin des Quatre-Bourgeois.

Des ouvriers semblent aussi avoir logé au 3000, boulevard Laurier pendant que poussait le Complexe Jules-Dallaire, 200 mètres à l’est. À tout le moins, une copie des plans architecturaux de l’immeuble du coin de la route de l’Église prend la poussière dans le Burger King fermé.

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EN FACE D’HUMANITI

Encore cette fois, c’est une lectrice du Soleil qui a mené le journaliste vers l’immeuble délaissé.

Au cours des dernières années, on a beaucoup entendu parler du projet de Phare qui devait culminer à 65 étages dans ce quartier convoité. Celui-ci a récemment muté en Humaniti Québec : quatre tours de 31 à 53 étages, des investissements pouvant effleurer le milliard.

Mais qu’en est-il du lot d’en face où logeait jadis un Bâton Rouge? demande Danielle Brouard.

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COMINAR SE DONNE TROIS À CINQ ANS

À l’écran depuis Montréal, Jean Laramée, vice-président exécutif développement chez Cominar. L’ingénieur a fréquenté le Bâton Rouge du 3000, boulevard Laurier avant son déménagement… mais ce n’est pas pour vanter le menu qu’il a accepté de nous parler!

Le fonds immobilier est propriétaire de l’ancien resto depuis 2016. Et cultive de grandes ambitions pour le lot. «C’est un terrain qui a une position stratégique importante à l’entrée de la ville.»

Déjà, le zonage autorise une trentaine d’étages, note M. Laramée, qui cumule 35 ans d’expérience dans le domaine. C’est à peu près la même altitude que le Complexe Jules-Dallaire, pas loin.

Cominar demandera plus à la mairie. «Il n’y a rien qui nous empêche de penser que la Ville pourrait être ouverte à nous donner plus de hauteur. C’est quelque chose qu’on va explorer.» Des échanges informels ont déjà eu lieu.

Il faut dire qu’il y a de l’espace. Le terrain fait quelque 7800 mètres carrés, près de 84 000 pieds carrés.

Sans entrer dans les détails, Jean Laramée évoque la possible construction d’un grand bloc de plusieurs étages pour loger des bureaux. «Il y aurait du commercial au rez-de-chaussée, fort probablement.» Cette structure de base pourrait être surmontée de deux tours d’habitation.

Quand?

Quand Cominar révélera-t-elle précisément son plan pour le 3000, boulevard Laurier? «Ce n’est pas dans un an, et ce n’est pas dans 10 ans, c’est quelque part entre les deux. Dans un horizon de trois à cinq ans.»

D’abord, il faudra que la Ville de Québec avance la construction de son Réseau structurant de transport en commun. Un argument de vente majeur, selon lui. Les habitants et travailleurs des tours du boulevard Laurier pourront alors vivre sans voiture.

Gros voisin

Aussi, Cominar voudra ajuster ses échéanciers avec ceux de Humaniti Québec, le nouveau Phare d’en face. Histoire de ne pas mettre trop de pieds carrés en marché en même temps.

Mais Jean Laramée est «confiant» qu’il y aura des citoyens pour acheter. Et des entreprises pour louer; après la pandémie, les travailleurs reviendront au bureau, prédit-il.

En attendant un projet plus défini, toutefois, le restaurant abandonné restera tel quel. D’abord parce qu’il est mal en point, donc difficilement utilisable. Aussi parce que, pour avoir les coudées franches, Cominar ne veut pas signer à long terme avec un locataire.

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LA VISION DE LA VILLE

La Ville de Québec voit gros et haut pour les terrains sous-occupés de l’intersection de l’avenue Lavigerie et du boulevard Laurier.

Dans le Programme particulier d’urbanisme du plateau centre de Sainte-Foy, l’administration énonce clairement son souhait de densifier l’entrée ouest de la cité. Le croisement de l’avenue Lavigerie est nommément classé parmi les terrains dont la requalification est prioritaire.

«Ce terrain a un bon potentiel de développement et a été identifié comme pouvant permettre des hauteurs accrues», remarque la conseillère en communication de la Ville, Audrey Perrault. «Une grande variété d’usages y est aussi autorisée (résidentiel, de bureaux et de commerces, public).»

Le zonage permet déjà près de 100 mètres de haut. Il exige, pour l’instant, que tout ce qui est construit au-dessus du 17e étage soit occupé par des logements.

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DES PROJETS, ENCORE DES PROJETS

Le terrain du 3000, boulevard Laurier fait rêver les développeurs depuis des décennies.

Le 27 février 1990, par exemple, Le Soleil titrait : «Le restaurant Le Deauville sera démoli». Deux tours de bureaux devaient pousser «bientôt». Il était question d’un investissement de 30 millions $.

Deux ans plus tard, votre quotidien préféré rectifiait : le projet était tombé à l’eau, le resto continuait ses activités.

En 1998, il était plutôt question d’un hôtel. Autre projet mort-né.

Par la suite, de nouveaux restaurants se sont installés en lieu et place du Deauville.

Assureurs

Nous nous retrouvons en 2010. SSQ Groupe Financier vient de payer 6 millions pour acheter le terrain où logent maintenant un Burger King et un Bâton Rouge.

La SSQ envisageait l’érection de bureaux sur 17 étages, voire 25 étages, entre autres pour y regrouper ses employés dispersés. Un plan de quelque 50 millions $.

Finalement, l’assureur a choisi de concentrer ses activités plus à l’est, dans trois bâtiments du croisement de l’autoroute Robert-Bourassa et du boulevard Laurier.

Cominar

Fin 2016, Cominar a racheté le lot pour 14,6 millions $. Michel Dallaire, qui dirigeait encore le fonds de placement, racontait au Soleil que deux immeubles de 30 étages pourraient apparaître ici. Mais ce serait après la construction du Phare sur l’autre versant de l’avenue Lavigerie.

En décembre 2016, l’entreprise avait néanmoins obtenu un permis de démolition pour éliminer le Bâton Rouge-Burger King, indique au Soleil la conseillère en communication de la Ville, Audrey Perreault. Des inspecteurs ont cependant constaté en août 2017 et janvier 2018 que Cominar n’avait pas rasé la propriété. Le permis a été annulé, mais aucune amende n’a été donnée puisque l’état des lieux inoccupés respecte la réglementation.

En février 2018, Michel Dallaire a quitté l’entreprise pour se consacrer aux affaires du Groupe Dallaire. Cominar a conservé le 3000, boulevard Laurier.

Au rôle municipal d’évaluation, le 3000, boulevard Laurier est inscrit à 8,14 millions $.

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RACONTE-MOI LE RESTO

Nous sommes en 1973. L’homme d’affaires Yves Cloutier ouvre Le Deauville au 3000, boulevard Laurier. «Pendant 20 ans, Le Deauville demeurera le plus fréquenté de Québec, surtout par les hommes d’affaires de la région», lit-on dans un article flatteur publié en 1999 dans Le Soleil.

Durant la décennie 90, M. Cloutier a vendu l’établissement situé près des ponts à un autre restaurateur. Au fil des années suivantes, quelques projets immobiliers ont été évoqués, notamment un hôtel. Mais les transactions ont échoué.

En 1999, Le Deauville ferme pour être remplacé par un Burger King.

L’année d’après, une enseigne fondée à Laval en 1992 apparaît à ses côtés. Des restaurateurs actifs surtout dans l’est du Québec (Marketex/Groupe D Resto) ouvrent ainsi leur premier Bâton Rouge de la région. En 2008, ils en ont construit un deuxième dans le secteur des Galeries de la Capitale.

Celui du boulevard Laurier a déménagé au printemps 2016 à Place Sainte-Foy.

Le groupe d’investisseurs de D Resto se targue aujourd’hui d’opérer 26 restaurants dont des Mikes, des Scores ainsi que des La Belle et La Boeuf.

Franchises

Jusqu’en 2018, la marque Bâton Rouge faisait partie du portefeuille de 252 restaurants du franchiseur montréalais Imvescor, tout comme les enseignes Ben & Florentine, Scores, Mikes et Pizza Delight. Cette année-là, le géant MTY a cependant racheté l’entreprise pour 248 millions $. Le groupe établi au Québec compterait maintenant plus de 7000 restaurants sous 80 bannières.

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LE BOULEVARD LAURIER ET LE PONT DE QUÉBEC

Boulevard Laurier comme dans sir Wilfrid Laurier, septième premier ministre du Canada, né à Saint-Lin en 1841. Avocat et journaliste, il a été le premier francophone à diriger le gouvernement post-Confédération.

«Laurier a puissamment contribué au développement du Canada, notamment par la création des provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan en 1905, par son rôle dans l’expansion du chemin de fer dans l’Ouest et par la construction de la section de la voie ferrée reliant Québec à Winnipeg», dixit la Commission de toponymie du Québec.

Dans son recueil toponymique, la Ville de Québec souligne qu’il était dans la capitale en octobre 1900, aux côtés du maire Simon-Napoléon Parent — aussi connu comme premier ministre québécois — pour poser la pierre angulaire du pont de Québec.

Battu aux élections de 1911, il est demeuré à la tête de l’opposition jusqu’à son décès en 1919, à 78 ans.

Dans le secteur des plaines d’Abraham, il «possède» également une avenue.

Allonger Grande Allée

Le boulevard Laurier a été aménagé durant les années 1940 afin de prolonger la Grande Allée vers le pont. «À Sillery, le boulevard a pris le nom de Laurier vers 1946. À Sainte-Foy, le toponyme a été adopté officiellement le 4 mai 1950», apprend-on dans cette fiche.

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AVENUE LAVIGERIE

Ici, la référence est toute religieuse. L’avenue a ainsi été baptisée puisqu’elle est située à proximité de l’ancien domaine Ravenswood que possédaient les Pères blancs sur le chemin Saint-Louis.

Charles Martial Lavigerie (1825-1892) est réputé avoir fondé la Société des missionnaires d’Afrique, ou Pères Blancs, en 1868. L’année suivante, il a mis sur pied une version féminine : les Sœurs missionnaires de Notre-Dame d’Afrique.

Français, il a été «professeur d’histoire ecclésiastique à la Sorbonne (1854-1856), directeur des œuvres des Écoles d’Orient en Syrie, est nommé évêque de Nancy (1863) puis archevêque d’Alger (1867)», résume la Commission de toponymie du Québec.

«Chef de l’Église d’Afrique, cardinal (1882), il devient également administrateur apostolique de la Tunisie (1884), après l’établissement du protectorat français dans ce pays, sans cesser de poursuivre son œuvre missionnaire et sa lutte contre l’esclavagisme.»

L’article

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Densification, Logement locatif ou social.

89 nouveaux logements et maisons de ville bientôt en construction à la Pointe-aux-Lièvres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2021 3 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Un nouvel immeuble poussera bientôt dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. Quelque 89 appartements et maisons de ville seront répartis sur les six étages. Un projet locatif de 26 millions $.

«La construction débutera dans trois semaines», annonce au Soleil le président de Terrain DevTerrain Dev, Patrick Bragoli. «On prévoit partir le chantier probablement le mardi de Pâques.» Et la location sera lancée en juin, un an avant la livraison annoncée en juillet 2022.

L’immeuble sera posté à l’intersection des rues Lee et de la Pointe-aux-Lièvres, sur un ancien terrain industriel nettoyé puis revendu par la Ville. «Nous sommes situés […] directement en face du parc et du nouveau pavillon d’accueil et à quelque pas de la nouvelle passerelle qui reliera le parc à la 3e Avenue», note M. Bragoli.

L’immeuble, nommé Viridi — «vert» en latin, une référence écologique —, abritera des logis de superficies fort variées : de 560 pieds carrés à 1884 pieds carrés, plus les balcons.

Les 9 maisons de ville sur deux étages, ayant entre deux et quatre chambres chacune, seront les résidences les plus spacieuses. Celles-ci auront une entrée privée sur rue ainsi qu’un accès tout aussi privé au stationnement intérieur de 65 places.

Il y aura également quelques studios, mais la majorité des autres appartements compteront une ou deux chambres.

Entre autres commodités, l’immeuble sera doté d’un salon commun, d’une salle d’entraînement, d’une terrasse avec barbecue, d’un espace pour vélo et de casiers de rangement pour tous les locataires. Plus de détails seront offerts en juin lors de la mise en marché.

Aussi, souligne Patrick Bragoli, la Ville a réservé un espace sur le coin de la rue afin d’installer un arrêt du futur réseau structurant de transport en commun.

Terrain Dev est le promoteur du Viridi. Le bâtiment sera construit par L’Intendant. Un bureau de location sera aménagé sur le site.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.